« Les toiles de l’Amérique » un film de Stéphane Carrel, diffusé sur Canal+ le 24/05 à 22h40
Après avoir exploré les salles de cinéma en Inde et découvert, loin de « Bollywood », une autre façon de faire des films, le réalisateur Stéphane Carrel a décidé de continuer son voyage, à travers « les Toiles du monde ». Cette fois il est parti vers l’autre continent du cinéma, celui qui n’a de cesse de réinventer le 7ème art : Les Etats-Unis. Le pays qui a inventé le multiplexe aseptisé et fait entrer pop-corns et boisson noire pétillante saturée de sucre dans les salles. Celui où les salles de cinéma sont les plus belles, les plus performantes, les plus grandes, les plus luxueuses, les plus… «avatariennes»…
Alors existe-t’il encore un autre moyen de voir des films là-bas, sans avoir la sensation d’être le cobaye d’un gigantesque centre commercial ?
Ce Road Movie inédit à travers « les Toiles de l’Amérique » nous emmène à New-York dans des salles de cinéma autrefois mythiques et aujourd’hui abandonnées. Au Texas, l’état le plus conservateur du pays, où les seize derniers Drive-in, qui représentent l’âge d’or du pays, résistent au temps. Au Nouveau-Mexique, dans une cave où une bande de jeunes déjantés fabriquent des films sur la fin du monde. En Arizona, où une jeune navajo de 14 ans porte désormais sur ses épaules tous les espoirs d’un courant cinématographique dont seul, jusqu’à présent, Robert Redford se préoccupait, le cinéma des « Natives ».
A Los Angeles, là où la superficialité « made in Hollywood » côtoie de véritables histoires authentiques et humaines. Comme celle d’un petit cinéma qui ne montre que des films muets et des comédies musicales ou celle d’un bus d’où sont projettés des films dans la rue.
Et enfin, le Kansas où se cache le plus gros trésor de Hollywood.
Ce voyage à travers les Etats-Unis dresse le portrait d’une Amérique comme on ne l’a jamais vu, comme on la soupçonne à peine. Un pays où il existe bien des histoires de cinéma à échelle humaine…