« 21 JOURS… au couvent » à voir dans Infrarouge, le 03/12 à 22h40 sur France 2, un film de Alexandra Alévêque et Philippe Lagnier
Pendant 21 JOURS, elle va découvrir tout un monde, avec ses codes et ses difficultés. Pendant 21 JOURS, elle va vivre aux côtés de ceux qu’elle filme. Elle va partager et raconter, à la première personne.
Carnets de bord engagés, récits à nu d’une adaptation et d’un apprentissage, ces films documentaires innovants veulent saisir la vie au plus près, avec tendresse et bienveillance…
Dans cette série documentaire innovante, la journaliste Alexandra Alévèque passe de l’autre côté de la caméra, pour expérimenter pendant 21 jours le quotidien de ceux qu’elle rencontre.
À chaque fois, tous les protagonistes ont été mis au courant de l’opération. Alexandra Alévêque se présente en toute transparence.
Après 21 jours à l’usine, documentaire dans lequel la journaliste a partagé le quotidien des ouvriers chez un sous-traitant automobile, 21 jours à l’aveugle où elle a expérimenté la cécité, ou 21 jours inoubliables, dans lequel elle a travaillé avec des professionnels auprès de malades d’Alzheimer, cette collection s’étoffe de trois nouveaux films.
Pour éprouver la vie au couvent, elle partage le quotidien de la communauté de moniales de l’Abbaye cistercienne de Chambarand, en Isère. Pour comprendre l’engouement des français pour les vacances au camping, elle part travailler dans l’un d’eux à Argelès-sur-Mer. Pour mieux deviner la vie des acteurs et actrices X, elle devient assistante d’une réalisatrice de films pornographiques.
Pendant 21 jours, et quelle que soit l’expérience vécue, Alexandra Alévêque tient son journal de bord. Elle raconte, à la première personne, ses difficultés, ses surprises, ses a priori qui s’envolent ou se confirment.
Elle est pour un temps au couvent ou dans l’industrie du X, mais n’oublie jamais d’où elle vient, professionnellement et socialement. Elle est à la fois dedans et dehors, miobservatrice et mi-participante. Cet exercice d’empathie active a une durée calculée : 21 jours, c’est assez long pour prendre des marques, et assez bref pour garder du recul. En 3 semaines, et sans interruption,
Alexandra Alévêque s’adapte, perd ses habitudes et en prend de nouvelles. Vivre avec les religieuses, les actrices X ou les campeurs, apporte aussi un avantage décisif : se faire accepter en payant de sa personne, gagner le respect et recueillir les confidences.