"Passeport Pour le Crime : Tijuana" avec Thierry Marx, un film de Lionel Langlade, le 27/09 sur 13ème Rue

Il n’y a pas de touristes à Tijuana. Située à la frontière entre le Mexique et les États-Unis, c’est une des villes les plus dangereuses au monde.

Pour 13ème rue, le chef étoilé Thierry Marx explore les faits divers de Tijuana. Il n’est pas un cuisinier comme les autres. Ancien militaire, Il a eu plusieurs vies… bref il a bourlingué.

Ici, l’ultra-violence est la règle, avec deux business qui dominent la ville: la drogue et l’immigration. À Tijuana, la frontière fait vivre les gens… mais elle les fait mourir aussi. Narcos, flics, sans-papiers, prostituées, journalistes ou infirmiers: ces destins dépendent tous du même eldorado, cette riche Californie voisine qu’on peut apercevoir à l’œil nu.

Pour son immersion, Thierry Marx accompagnera des journalistes de faits divers, branchés sur les fréquences de la police. Il ira sur des scènes de crime avec les officiers de la brigade criminelle, ceux que rien ne peut plus étonner. Et il suivra des patrouilles de nuit, avec course-poursuite et arrestation coup de poing. Il entrera en prison. Sécurité maximum, pour mater les gangs. Il visitera des bordels géants, gérés d’une main de fer. Et il verra l’envers du rêve américain, sur le visage des fantômes de l’immigration. Sans-abris, toxicomanes, ils sont restés du mauvais côté de la frontière. Bienvenue à Tijuana, la dernière ville du Far West, avec en poche un passeport pour le crime.

Passeport pour le crime à Tijuana. Un film de 90 mn réalisé par Lionel Langlade. Une production Capa Presse

« 700 grammes de vie », un film de Sarah Lebas, le 16/09 à 22h40 dans Infrarouge sur France 2

Raphaël, Thomas et Osman tiennent dans le creux d’une main, ils ne pèsent que 700 grammes. Des bébés minuscules qui se frayent un passage vers un avenir incertain…

Pour les relier à la vie, il y a des tuyaux, des sondes, des câbles… et puis des fils invisibles, ceux de la parole et du regard de toute l’équipe soignante du service de néonatalogie de l’hôpital Delafontaine.

« 700 grammes de vie » un huis clos à la vie à la mort, entre des parents, des soignants et de minuscules humains.

Un film inédit réalisé par Sarah Lebas | Ecrit par Sarah Lebas et Alain Charlot | Produit par Patrice Lorton | Une production Capa Presse | Avec la participation de France Télévisions | Avec le soutien du Centre National du Cinéma et de l’image animée | Unité de programmes documentaires : Fabrice Puchault, Barbara Hurel et Danièle Bénichou

"Mittal : La face cachée de l'empire", un documentaire de Jérôme Fritel, le 16/09 à 20h50 sur Arte

Le groupe Mittal est le n°1 mondial de l’acier. Plus qu’une entreprise, c’est un empire présent dans 60 pays qui emploie 250.000 personnes.

Issu d’une famille modeste de Calcutta, Lashkmi Mittal est devenu, en l’espace de quinze ans, l’un des hommes les plus riches au monde. Plus qu’une réussite, Mittal incarne un symbole. Celui des mérites du nouveau capitalisme, libéral et mondialisé, et de la revanche du monde émergent sur les nations industrialisées.

Accueilli comme un sauveur en 2006, à la faveur de son OPA sur le groupe Arcelor, Mittal est aujourd’hui perçu comme le fossoyeur de la sidérurgie européenne.

Touchée de plein fouet par la crise économique, sa multinationale criblée de dettes, a perdu 80% de sa valeur, accumule les pertes et ferme ses usines les unes après les autres en Europe. Un déclin brutal qui révèle l’autre visage d’un modèle économique obsédé par la rentabilité à court terme, qui privilégie l’exploitation des richesses au profit des seuls actionnaires, au détriment de l’intérêt collectif.

L’échec du modèle Mittal illustre également la perte d’influence d’un continent, l’Europe, qui apparaît comme le maillon faible de la mondialisation. Impuissante à enrayer sa désindustrialisation, elle apparaît incapable, contrairement aux Etats-Unis et à la Chine, de protéger ses champions industriels qui ont assuré sa prospérité et de proposer un nouveau modèle économique porteur d’avenir pour les futures générations.

Ce documentaire est une investigation rigoureuse au sein de l’Empire Mittal. Pour la première fois certains de ses proches collaborateurs, actuels et passés, ont accepté de témoigner et de raconter l’extraordinaire destin d’un homme qui a voulu être le Roi de l’Acier. Pour le meilleur et pour le pire.

À travers l’analyse de la grandeur et du déclin d’un des groupes les plus puissants de la planète, cette enquête dévoile les secrets d’un système, largement inspiré par les méthodes et la mentalité de la finance, qui relève plus du « Monopoly » que du capitalisme industriel.

« Ma nouvelle main bionique », le 15/09 à 23h25 sur France 4

Fabrice Barès, 39 ans, amputé de la main droite depuis l’âge de 4 ans, va bientôt porter une prothèse « bionique ». Une main de haute technologie qui va lui permettre de saisir des objets, de serrer des mains, et de vivre presque normalement à commencer par pouvoir lacer ses chaussures.

Cette nouvelle main bionique est dirigée par des contractions de muscles sur l’avant bras, que des capteurs transforment ensuite en signaux pour commander de minuscules moteurs qui font bouger les doigts et le poignet.

Ma nouvelle main bioniqueUn rêve de gosse pour ce photographe d’Avignon qui manie aussi bien son appareil photo avec une seule main que l’humour.

Pour financer cette extension humaine de haute technologie Fabrice a recours au crowdfunding, le financement participatif possible grâce à internet. Sa famille, des amis, des anonymes, vont l’aider à récolter les 30.000 euros nécessaires pour acheter cette prothèse de haute technologie. En attendant il va s’entraîner à devenir l’un des premiers hommes « bioniques » de notre pays. Et ce n’est pas si simple, car les muscles de son bras n’ont pas fonctionné depuis 36 ans…

En s’intéressant à ces prothèses high-techs, Fabrice Barès a découvert que le « bras bionique » était le fer de lance d’une révolution en cours, où les spécialistes de la robotique et de l’informatique se mettent au service de la médecine pour « réparer » les amputés. Et des amputés, avec les guerres en Afghanistan et en Irak, il y en a eu beaucoup ces dix dernières années.

Si une dizaine de sociétés dans le monde développe ces nouvelles prothèses, des jeunes amputés ont décidé de se faire eux-mêmes une main bionique en « open source » pour pas cher. Nicolas Huchet, la trentaine, amputé après un accident à l’âge de 18 ans, a ainsi développé un projet avec le Fab Lab de Rennes et des « makers » du monde entier pour se construire une nouvelle main droite.

Avec Nicolas, Fabrice va aller aux Etats-Unis pour découvrir ce qui se fait de mieux en prothèse bionique. Et à San Francisco Nicolas va peut-être rencontrer des partenaires pour développer son projet de main bionique low cost.

Un film de Marc Garmirian et Fabrice Barès | Réalisation Marc Garmirian | Sur une idée originale de Jean-Paul Billault | Une production CAPA PRESSE

"Zob in the job", un film d'Olivier Ghis, le 06/09 à 23h10 sur Canal+

Comment le X envisage-t-il le monde du travail ? Open space fripon ? Atelier coquin ? Paiement en nature ou promotion canapé ? De « Tu bosses ou tu baises » à « Popaul Emploi », de « Secrétaires à tout faire » aux « Miches de la boulangère », 52′ pour examiner comment le porno s’est emparé du monde de l’entreprise, comment il subvertit malicieusement (ou pas) ses valeurs et ses hiérarchies.

A priori, le travail est l’ennemi juré du X. Et l’entreprise, avec ses impératifs productifs, financiers, politiques, le lieu le moins propice qui soit aux galipettes.

Le X a d’ailleurs longtemps préféré les salons bourgeois, les villégiatures cossues, les yachts de jet setters, les plages de sable fin. Bref, des lieux où l’on ne travaillait pas. Mais à l’orée des années 80, dans la France de Mitterrand – est-ce un hasard ? – et des VHS, le porno investit bientôt le travail.

C’est en en effet avec l’explosion de la vidéo amateur, accessible au plus grand nombre, que le X s’empare du quotidien. Laetitia, reine de « l’amat' », déshabille les Français et met en scène les petits métiers : livreurs, représentants, pizzaiolos, agents immobilier, garagistes, plombiers (voir « Chantier interdit au public », « Le plombier pète les plombs »).

Avec les années 90, la vogue des traders, de Wall Street et la culte de l’entrepreneur (Bernard Tapie, idole des jeunes), le X investit les grandes entreprises : patrons, DRH, secrétaires, assistantes, le porno frappe alors à la porte de l’open space (exemple : « Ça baise au bureau »).

Dix ans plus tard, crise oblige, le porno investit la France du système D et de la précarité : c’est l’heure de « Popaul Emploi » ou de « Des filles libres »… dans lequel des filles  au chômage se regroupent pour monter une start up de visio érotique !

Avec le concours de professionnels du X (Gérard Kikoïne, Tony Carrera…), mais aussi de sociologues (Mathieu Trachman…), syndicalistes ou avocats (Emmanuel Pierrat), journalistes qualifiés (Christophe Bier, Dimitri Largo) et autres experts de tous poils, nous verrons aussi que certains métiers reviennent de façon récurrente dans le X (hôtesses, secrétaires, baby-sitter…), quelles que soient les modes et les époques.

Deauville Green Awards 2014 – Un prix pour « Colossal – Haliade : la plus grande éolienne offshore au monde »

« Haliade : la plus grande éolienne offshore au monde » a reçu le prix du meilleur documentaire dans la catégorie « Énergies renouvelables et technologies durables » aux Deauville Green Awards 2014. Il est le premier numéro de la série COLOSSAL, diffusée sur Planète+.

Dans la mythologie grecque, les Haliades sont les nymphes des mers. C’est le nom qu’a choisi Alstom pour baptiser la plus grande éolienne offshore au monde. Bien plus qu’une simple construction, c’est un défi technologique et une aventure humaine que raconte ce documentaire.

« 21 jours… classés X », le 17/06 à 23h25 dans INFRAROUGE sur France 2

Réalisé par Philippe Lagnier

Elle est journaliste, a regardé ses premiers films X à l’adolescence, en cachette, mais n’est pas pour autant devenue cliente de ce genre. Pourtant, pendant 21 jours, Alexandra Alévêque a vécu auprès d’acteurs et actrices X, en France et en Roumanie, avec pour guide la comédienne et réalisatrice Liza del Sierra

Durant cette période, elle a été l’assistante de Liza, côtoyant de près des hardeurs professionnels dans le cadre de leur drôle de travail. Elle a également rencontré des jeunes femmes, marquées à vie par leur passage dans le porno amateur. Sans tabou, ils se sont ouverts à elle, pour raconter ce monde qu’on tait trop souvent.

« 21 jours à la S.P.A », le 10/06 à 23h25 dans INFRAROUGE sur France 2

Elle est journaliste et se préoccupe du sort de ses congénères. Jamais elle ne s’est engagée dans la protection animale. Pendant 21 jours, Alexandra Alévêque a travaillé auprès des agents animaliers du refuge S.P.A. de Plaisir, en banlieue parisienne.

Durant cette période, elle a travaillé dans les chenils et communautés de chats, s’occupant de dizaines d’animaux. Elle leur a donné leur ration de nourriture, a nettoyé leurs boxes, ramassé leurs excréments. Elle a également travaillé à l’accueil du refuge où elle a assisté au pire comme au meilleur, dans ce concentré de la comédie humaine.

Elle a accueilli les chiens venus de fourrière, elle a vécu l’abandon d’animaux par des particuliers et enfin, elle a partagé les joies de l’adoption de chiens et chats.

En toute transparence, ces militants de la cause animale lui ont dévoilé leur quotidien, fait de peines mais aussi de joies.

"21 jours au camping", le 03/06 à 23h25 dans INFRAROUGE sur France 2

Un film réalisé par Philippe Lagnier

Pour France 2 et 21 JOURS, la journaliste Alexandra Alévêque part expérimenter leur quotidien : vacanciers et salariés dans un camping, acteurs et actrices X, religieuses dans un monastère… Pendant 21 JOURS, elle va découvrir tout un monde, avec ses codes et ses difficultés. Pendant 21 JOURS, elle va vivre aux côtés de ceux qu’elle filme. Elle va partager et raconter, à la première personne. Carnets de bord engagés, récits à nu d’une adaptation et d’un apprentissage, ces films documentaires innovants saisissent la vie au plus près.

Elle est journaliste, partait en vacances dans l’appartement familial, mais va faire l’expérience du camping.

Pendant 21 jours, Alexandra Alévêque a vécu auprès des vacanciers et travaillé dans un camping 4 étoiles à Argelès-sur-Mer, dans les Pyrénées Orientales.

Durant son séjour, elle a logé dans un mobil-home, elle a travaillé à l’accueil ou au nettoyage, a animé les soirées mousse ou le club enfant, et enfin, elle a partagé avec les vacanciers le sacro-saint rituel de l’apéro. En toute simplicité, employés et campeurs lui ont ouvert leur monde…

[Appel à projets documentaires] Deuxième édition du concours PREMIÈRE CAMÉRA

AB Groupe, Capa, France Info, KissKiss-BankBank et Racontr lancent la seconde édition de PREMIÈRE CAMÉRA, l’appel à création dédié au documentaire dans tous ses états et ouvert à tous les jeunes talents.

Pour participer, déposez votre projet puis lancez et réussissez votre collecte sur le site KissKissBankBank entre le 19 mai et le 14 septembre 2014. Les jurés désigneront en septembre les deux projets lauréats, parmi les collectes réussies !

Pour tout savoir : http://www.kisskissbankbank.com/premiere-camera
Pour lancer votre projet : http://www.kisskissbankbank.com/fr/projects/new