Participe à un documentaire sur la détox’ digitale pour Canal+

Dans le cadre d’un documentaire pour Canal +, Pierre O lance un appel à candidatures pour effectuer une cure de détox’ digitale.

Si t’es parisien et digital addict, ton profil l’intéresse… Pour participer c’est simple, il suffit de remplir le questionnaire qui se trouve dans la description de la vidéo.

« COLOSSAL : Haliade, la plus grosse éolienne offshore du monde », le 16 mai à 20h45 sur Planète+

Un film de Dimitri Grimblat

Dans la mythologie grecque, les Haliades sont les nymphes des mers. C’est le nom qu’a choisi Alstom pour baptiser la plus grande éolienne offshore au monde…

Bien plus qu’une simple construction, un défi technologique et une aventure humaine que nous allons raconter…

« Apocalypse, la Première Guerre mondiale : la mémoire vive », le 01/04 à 21h35 sur France 2

Dans la galerie des Glaces du château de Versailles, Marie Drucker présente cette émission spéciale dédiée à la place qu’occupe la Grande Guerre dans la mémoire collective. Elle reçoit l’historien Stéphane Audoin-Rouzeau, spécialiste de la Grande Guerre, l’historienne Manon Pignot, Daniel Costelle et Isabelle Clarke, auteurs et réalisateurs d’«Apocalypse», le comédien et écrivain Christophe Malavoy qui a publié « Mon père, soldat de 14-18 », l’historien et le collectionneur Jean-Pierre Verney et Joseph Zimet, directeur général de la Mission du centenaire.

Un débat à voir le 1er avril à 21h35 sur France 2 | Présenté par Marie DRUCKER | Réalisé par Philippe LALLEMANT | Une production exécutive CAPA

« Dans la peau d’un bipolaire : de l’ombre à la lumière », à voir le 18/03 à 20h35 sur France 5

Un film de Sarah Lebas et Alain Charlot

Gérard Garouste, peintre de renommé internationale et bipolaire depuis près d’un demi siècle, a vécu dix longues années de dépression et plusieurs internements en hôpital psychiatrique. Nadège, coiffeuse, réveillait ses enfants en pleine nuit pour les faire chanter à tue tête. Denise, ex ouvrière dans le textile et ancienne soudeuse, se sent bipolaire depuis toujours. A l’âge de dix ans, elle a vu Jeanne d’Arc en chair et en os dans une église. Marianne, architecte décoratrice d’intérieur, a alterné d’intenses moments de montée sexuelle et l’envie irrépressible d’en finir avec la vie. Yann, photographe résidant en Chine, a été touché par la folie des grandeurs. Locataire d’un palais princier au cœur de Pékin, il dépensait compulsivement son argent en livres et en tableaux.

Leur parcours toujours surprenant illustre la démesure et le déséquilibre que vivent actuellement 600 000 Français, un citoyen sur cent ! 600 000 personnes à subir les assauts d’une maladie autrefois nommée psychose maniaco dépressive, d’une maladie en forme de montagnes russes, avec ses sommets et ses abysses, ses périodes d’exaltations puissantes et ses phases de mélancolie profonde.

D’une maladie mal connue et souvent stigmatisée.
D’une maladie aux chiffres peu rassurants : 5 à 15% des bipolaires réussissent leur suicide.
D’une maladie qui, tout en faisant de ses victimes, des décalés de la vie, les projette régulièrement dans une dimension de grande souffrance.

Prix Tournesol au Festival du Film Vert pour "Goldman Sachs, la banque qui dirige le monde"

Deux productions Capa étaient nominées au 9ème Festival du film Vert : « Global Gâchis, le scandale mondial du gaspillage alimentaire » et « Goldman Sachs, la banque qui dirige le monde »

« Goldman Sachs, la banque qui dirige le monde » a remporté le Prix Tournesol du documentaire vert 2014. Le réalisateur Jérôme Fritel était présent pour recevoir le prix. Après avoir remercié le jury, il a remercié également les nombreuses personnes qui ont travaillé sur ce film durant plusieurs années. Puis. il a expliqué qu’il était agréablement surpris que son film, qui ne traite pas d’un sujet directement en rapport avec l’écologie au sens strict, soit sélectionné et même primé dans un festival sur l’environnement.

Cela doit nous rappeler que, bien que souvent très discrète, la finance a un impact très important sur nos vies, et que l’économie, l’écologie et l’humain sont étroitement liés. Une banque comme Goldman Sachs a acquis une telle emprise sur les instances dirigeantes, aux États-Unis mais aussi dans le monde entier que son influence se fait ressentir dans tous les domaines. Jérôme Fritel a également remercié le Festival de lui donner l’occasion de présenter son film à un public qui doit être informé de cet état de fait.

L’Agence CAPA félicite Jérôme Fritel et Marc Roche (« Goldman Sachs, la banque qui dirige le monde »), Maha Kharrat, Olivier Lemaire et Tristram Stuart (« Global Gâchis, le scandale mondial du gaspillage alimentaire), et remercie leurs diffuseurs ARTE et Canal Plus, ainsi que Nicolas Guignard et toute l’équipe du Festival du Film Vert

« Goldman Sachs, la banque qui dirige le monde » et « Global Gâchis, le scandale mondial du gaspillage alimentaire » seront projetés dans plusieurs villes en Suisse et en France. Plus d’informations sont disponibles sur le site du festival.

L’interview de Jérôme Fritel, réalisateur de « Goldman Sachs, la banque qui dirige le monde »

L’interview de Maha Kharrat, auteure de « Global Gâchis »

« Leçons de vie – Dépasser son handicap », à voir le 10/03 à 20h45 sur France 3

Un film d’Andrea Rawlins-Gaston, produit par Capa TV, avec la participation de France Télévisions

Ils s’appellent Marie, Vincent, Stéphanie, Sami, Khadija et Jérôme. Ils sont handicapés depuis la naissance ou le sont devenus suite à un accident ou à cause d’une maladie dégénérative. Qu’ils soient aveugles ou cloués dans un fauteuil roulant, ils ont un point commun : une envie de vivre plus forte que les limites de leur handicap.

Combatifs, positifs, émouvants et maniant souvent l’humour, leur charisme, leur force de caractère et leur intelligence nous donnent des leçons de vie tout en nous faisant découvrir les réalités du handicap. Ils travaillent, ont des enfants, voyagent et poursuivent leurs rêves…

Un film réconfortant qui bat en brèche nombre d’idées reçues et de préjugés pour mieux vivre ensemble.

« Il, Elle, Hen – La pédagogie neutre selon la Suède », le 7/02 à 23h10 sur Arte

Un documentaire de Chantal Simon et Richard Puech

En 1998, le gouvernement suédois lance un grand programme pour atteindre l’égalité des sexes dans tous les domaines de la vie sociale. Quinze ans plus tard, Lotta Rajalin fait figure de pionnière dans l’éducation à l’égalité. Avec les équipes pédagogiques de 2 des crèches qu’elle dirige, ils élaborent au quotidien une « pédagogie neutre ». L’un de ses outils : le pronom neutre « hen », qu’ils utilisent en plus du il et du elle.

Préexistant dans la langue suédoise mais inusité, il a été réinvesti, en écho à la langue finlandaise qui n’a ni « il » ni « elle » mais qu’un seul pronom personnel neutre, « hän ». Son objectif est multiple : ne plus marquer le genre attendu pour un métier – garçons et filles sont libres de se rêver électricien(ne) ou infirmier(e) -, protéger l’identité de quelqu’un, ou bien ouvrir cette possibilité à ceux qui ne se reconnaissent pas dans les pronoms il ou elle.

Justus, 5 ans, My, 4 ans, Lou, 2 ans sont a Nicolaigarden et Egalia. Ils peuvent rêver de tout, mais ne sont pas pour autant coupés du monde. Les suédois s’accordaient autour d’une pédagogie égalitariste. Mais le hen a levé le consensus, et fait débat dans la société. Leurs familles sont ouvertes sur ces questions et dans une société suédoise aux mœurs déjà plus égalitaire.

En France on dit qu’il y a des garçons et des filles, mais aussi des « garçons manqués » et des « femmelettes ».

En Suède on laisse les enfants libres de devenir le garçon ou la fille, l’homme ou la femme, qu’ils ont envie d’être, dans le stéréotype de leur sexe ou non: guerrières, pères poule, homme fort, femme de tête, princesse ou pompier.

Ce sont des enfants que l’on n’empêche pas d’être des petits garçons et des petites filles. Comme tous les enfants, ils jouent à apprendre à vivre, dans une société qui prône l’égalité par la liberté d’être soi, d’être différent les uns des autres, au delà des différences de sexe.

« Porno gay : visite guidée » – Un documentaire d’Olivier Ghis le 28/01 à 22h30 sur Canal+

Porno gay : visite guidée (interdit aux mineurs de moins de 16 ans)

52 minutes pour décrypter les différentes tribus du porno gay, ses niches, ses tendances phares aujourd’hui. Pourquoi les gays plébiscitent-ils à la fois les minets et les daddies dégarnis ? Les athlètes budybuildés et les nounours bien en chair ? Pourquoi ont-ils un gout prononcé pour les garçons de cité, en survet’ et capuche, mais aussi pour les représentants de l’ordre (policiers, pompiers, cadres en costumes) ? Pour quelles raisons les vestiaires, les saunas, les bois et les bars interlopes sont-ils leurs décors de prédilection ?

Mieux qu’un catalogue, c’est un voyage dans la fantasmagorie gay, avec ses valeurs sûres, ses bizarreries et ses versants inattendus.

Des minets au sneakers, des daddies aux bears, en passant par les productions fétish ou le bareback, visite dans les arcanes du porno gay, à l’aide d’extraits emblématiques et le concours des pros du secteur (acteurs, réalisateurs, journalistes spécialisés…), qui nous expliquent ce qui fait le succès ou la permanence des ces niches, où elles trouvent leur origine, à quoi elles répondent dans la fantasmagorie gay, où sont les différences ou les rapprochements avec le porno hétéro, etc.

« Violences conjugales, parler pour renaître », le 13/01 à 20h45 sur France 3

Un documentaire de Sarah Lebas et Laurent Dy

Tous les deux jours et demi, une femme meurt sous les coups de son conjoint. La violence conjugale n’épargne aucun milieu social, et pourtant elle reste taboue, comme un secret de famille. Pour sortir des violences, il faut d’abord sortir du silence. Dans ce film, l’équipe de tournage a suivi des femmes qui, courageusement, ont osé en parler ; des femmes qui mènent un véritable parcours du combattant pour fuir un conjoint violent et reprendre une nouvelle vie.

Sur le chemin de leur reconstruction, nous avons aussi croisé des professionnels et des bénévoles, formés pour accompagner ces victimes à chaque étape de leur long parcours.

A Paris, Maître Isabelle Steyer défend les femmes battues depuis 15 ans. Nous l’avons suivie lors d’un procès d’assises. Sa cliente, Coralie, a frôlé la mort.

Son mari est jugé pour lui avoir tiré une balle dans le visage. Le procès est un temps essentiel de la reconstruction. Pour Coralie, il va lui permettre de pouvoir enfin commencer une nouvelle vie.

À Bordeaux, Stéphanie, policière au commissariat central, a été formée pour recueillir les plaintes de ces femmes et comprendre leurs hésitations à dénoncer leur conjoint. Avec l’expérience, elle a appris à composer avec ce qui caractérise souvent ces affaires : l’absence de preuves et l’absence de témoins.

A l’hôpital de Bordeaux, le C.A.U.V.A. (Centre d’accueil d’urgence des victimes d’agression) est un service unique en France. Les femmes peuvent y faire constater leurs blessures par un médecin légiste sans avoir à porter plainte immédiatement. Les traces des violences subies sont conservées pendant trois ans, un temps parfois nécessaire pour se décider à dénoncer son compagnon. Mais la prise en charge n’est pas seulement médicale : ici elles peuvent aussi rencontrer des psychologues, des assistantes sociales, des juristes, qui leur donneront des clés pour sortir des violences.

Une fois l’urgence passée, ce sont les associations qui entrent en scène. A Dunkerque, depuis 15 ans, l’association SEDIRE suit ces femmes sur le long terme.

Certaines viennent en cachette de leur époux, d’autres sont déjà séparées. Entretien individuel, groupe de parole, cours de self-défense, tout est fait pour qu’elles expriment leur souffrance.

Mais l’association n’est pas un simple lieu d’écoute, c’est aussi un refuge. Le foyer d’hébergement de SEDIRE abrite des femmes qui fuient, avec leurs enfants, un conjoint violent.

Certaines victimes très isolées dans la campagne n’ont pas accès à ces lieux de parole. Julie Bissiau est référente départementale en violences conjugales dans le département du Nord. Chaque semaine, elle parcourt plus de 700 km en voiture pour détecter et accompagner des femmes victimes de maltraitance. Son but : leur redonner confiance et les aider à soigner des cicatrices parfois plus profondes que les seules marques de coups. En quatre ans, Julie Bissiau a épaulé près de 500 femmes. Elle connait bien leurs souffrances pour avoir elle même subi des violences conjugales dans le passé.

Les institutions aussi se mobilisent et cherchent des solutions.

A Bobigny, en Seine Saint-Denis, la Justice remet des téléphones d’urgence aux femmes en très grand danger. Un dispositif d’alerte qui permet de réduire à dix minutes le temps d’intervention de la police. Une expérience pilote lancée en 2009 et qui a déjà protégé 136 femmes. Le ministère des Droits des Femmes a décidé d’étendre ce dispositif à l’ensemble du territoire dès janvier 2014.

A Arras, dans le Nord, pour éviter que les femmes ne soient contraintes de quitter le domicile après des violences, la Justice éloigne les hommes. Au Home des Rosati, plusieurs conjoints violents sont dans l’attente de leur jugement. Ils doivent aussi participer à des groupes de parole pour prendre conscience de leurs actes.

La thérapie pour les soigner est une piste actuellement explorée par le Conseil de l’Europe qui lutte activement contre les violences conjugales.

A chacune de ces étapes, nous avons mesuré la difficulté qu’il y a à sortir des violences conjugales. Car dans la plupart des cas, les coups sont accompagnés d’une emprise psychologique. Comme le dit une bénévole dans notre film : “c’est difficile de sortir des violences, mais c’est possible”.

Ce documentaire fera l’objet d’une discussion en direct sur les réseaux sociaux : #femmesendanger