« Envoyé Spécial : Le Cloud », à voir le 09/01 à 20h45 sur France 2

Un reportage de Nicolas Combalbert et Ibar Aibar

C’est un logo que les propriétaires de smartphones connaissent bien : le nuage, traduction du mot anglais « cloud ». Ce symbole désigne la dernière révolution d’Internet, censée nous rendre la vie plus facile : le stockage des données à distance. Les photos, la musique ne sont plus physiquement dans la mémoire du smartphone, de la tablette tactile, ou même de l’ordinateur fixe, mais sur un nuage, accessibles par Internet.

Derrière ce concept de « cloud », de gigantesques entrepôts électroniques, les centres de traitement des données, un peu partout dans le monde. Quand vous lisez vos e-mails, que vous déclarez vos impôts, quand vous postez une photo sur Facebook, vous placez, parfois sans le savoir, des informations personnelles sur un nuage… Mais sont-elles réellement bien gardées ? Qui a accès à votre nuage ?

Nicolas Combalbert et Ibar Aibar ont mené l’enquête sur cette nouvelle pratique qui reste peu connue des internautes. Ils ont tourné en France, en Suisse et aux États-Unis. Vous y apprendrez qu’un fournisseur de nuage a le droit de supprimer vos photos s’il les juge inappropriées, d’effacer vos livres électroniques si vous tentez de les lire dans certains pays.

Régulièrement visé par les pirates qui y pillent des mots de passe et des données bancaires, le cloud est aussi et surtout le terrain de jeu des espions. L’enquête revient sur les révélations d’Edward Snowden, un ancien informaticien de la NSA qui a expliqué comment l’agence de renseignement américaine accède aux données que les internautes étrangers placent dans le nuage.

« Tout un monde – Le château de Vaux le Vicomte », le 30/12 sur Planète+

Un film d’Amaury Velter

VAUX LE VICOMTE

A une cinquantaine de kilomètres au sud-est de Paris, au milieu d’un parc de 45 Ha, se trouve le château de Vaux Le Vicomte. Un joyau historique du 17ème siècle, classé aux Monuments Historiques, dans lequel se déroula une tragédie qui a marqué l’histoire de France.

Vaux le Vicomte est le plus grand château privé de l’hexagone et un véritable gouffre financier.

Entre les charges du personnel et les travaux de rénovation ou d’entretien, les propriétaires ne s’en sortent pas. Pourtant, pas question pour eux de laisser le château à l’abandon.

Même s’il leur appartient, il fait partie du patrimoine national.

Alors leur mission désormais est d’accroître autant que possible le nombre de visites et trouver d’autres sources de revenus pour pouvoir, à long terme, redonner au château toute sa splendeur d’origine.

L’HISTOIRE DE VAUX LE VICOMTE

En 1650, le domaine de Vaux le Vicomte est un petit château entouré d’un parc et d’une ferme. Nicolas Fouquet est surintendant des finances de Louis XIV. Son ministre des finances. Il lui est fidèle depuis des années et le roi le récompense en l’enrichissant.

En 1651, Fouquet rachète le domaine de Vaux le vicomte. Il fait raser tous les bâtiments existants et démarre les travaux d’un projet immense. Il veut le plus beau, dans tous les domaines. Il aime le luxe et la finesse et veut le montrer. Alors il fait appel aux meilleurs artistes pour ce projet. Pour bâtir une telle œuvre, il réunit les plus grands talents de l’époque. D’abord, André Le Notre pour les jardins.

Ensuite, Louis Le Vau pour l’architecture du château, et enfin Charles Lebrun pour la décoration. Ensemble, en cinq ans seulement, ils vont sortir de terre l’un des plus beaux châteaux de France.

Mais pendant ce temps, Colbert, jaloux de la réussite de Fouquet, colporte auprès de Louis XIV des rumeurs selon lesquelles Fouquet vole dans les caisses du royaume. Le souverain se méfie, mais ne donne pas suite.

Le 17 août 1661, Fouquet inaugure son château en présence du roi. Une fête grandiose est donnée, organisée par Vatel. Au programme : festin, spectacle donné par Molière, promenade et feux d’artifice. Louis XIV découvre un château comme il n’en a jamais vu. Une harmonie parfaite entre jardin à la française, architecture et finesse des décorations.

Mais personne ne doit faire mieux que le roi. Et les soupçons qu’il portait sur Fouquet se transforment en jalousie et en haine. Il décide de faire arrêter Fouquet. Et il demande à l’un ami de ce dernier de le faire : d’Artagnan. Fouquet finira ses jours en prison. Louis XIV, lui, récupère les trois artistes et s’inspire de Vaux-le-Vicomte pour construire Versailles. À partir de là, le château va passer de propriétaires en propriétaires avant de sombrer dans l’oubli.

Mais en 1875, Alfred Sommier, un riche industriel du sucre, le rachète aux enchères sans même l’avoir visité. Il y investit des sommes colossales pour le restaurer, le sauvant ainsi de la destruction. Il le transmet à ses descendants. Aujourd’hui, ce sont les jumeaux Alexandre et Jean-Charles de Vogué qui ont la lourde tâche de prendre le relais de leur arrière grand oncle. Mais la fortune familiale à fondu et il doivent trouver le moyen de sortir les 9 millions d’euros annuel qu’exigent le fonctionnement du château.

« Des racines et des ailes – Un balcon sur la France », le 25/12 à 20h35 sur France 3

Un film de 110’ de Leni Mérat et Jérôme Mignard

La France offre à voir et à découvrir une multitude de paysages et de territoires. La beauté austère des falaises des Pyrénées, la douceurs des monts d’Auvergne, la magnificence des Alpes, l’architecture des villages perchés du Sud, ou encore l’immensité de la forêt tropicale de Guyane… Pour comprendre et appréhender la diversité étonnante de notre pays, il faut prendre de la hauteur…S’élever pour admirer le paysage et mieux comprendre son histoire. C’est ce que nous proposons dans ce film exceptionnel : partir à la découverte des plus beaux balcons sur la France.

En prenant de la hauteur, le photographe Hervé Tardy raconte l’histoire des paysages. Dans sa drôle de machine volante, un autogyre, il voit la France vue du ciel.

Pour son nouvel ouvrage sur les villages perchés, avec Eric Lefebvre, son fidèle pilote, il survole les plus beaux sites du Rouergue.

Plus au nord dans le Massif Central, la chaîne des Puys dévoile un panorama volcanique unique au monde. Avec Yves Michelin, qui œuvre pour faire inscrire la région au patrimoine mondial de l’Unesco, nous la survolons en montgolfière.

Dans les Alpes, au cœur du Beaufortain, nous partageons la passion des compagnons qui terminent la construction d’un refuge ultra-moderne à 25OO mètres d’altitude. Grâce à eux, les randonneurs peuvent profiter d’une vue de rêve sur la mythique Pierra Menta.

Dans le massif sauvage du Queyras, les cimes permettent d’approcher le ciel. Au dessus de Saint-Véran, le plus haut village d’Europe, des passionnés d’astronomie passent leurs nuits sous les étoiles dans un ancien observatoire du CNRS. Au petit jour, ils guettent le magique rayon vert.

La France, c’est aussi l’une des plus belles forêts tropicales du monde. A 7000 kilomètres de la métropole, en Guyane, des scientifiques étudient la canopée. Cet espace encore mystérieux au sommet des grands arbres. Le biologiste Philippe Gaucher part à la recherche d’étonnantes grenouilles arboricoles qui passent leur vie à 40 mètres de hauteur. Et dans un ciel lézardé de nuages magnifiques il nous fait découvrir les inselbergs, ces montagnes de basalte qui émergent de l’immense forêt.

Enfin pour certains, l’attraction des sommets les pousse à aller toujours plus haut voir le monde, à la limite du vertige. Les Highliners tendent des fils entre les parois pyrénéennes. Ce sont les funambules des cimes.

« Un balcon sur la France » propose un autre regard sur notre patrimoine : vu d’en-haut, le territoire et les trésors qu’il abrite se découvrent autrement.

« La Picardie : entre terre et mer » à voir dans Des Racines et des Ailes, le 11/12 à 20h35 sur France 3

Un film écrit et réalisé par Dominique Lenglart

Pour ce nouveau numéro de la collection « Passion Patrimoine », nous partons à la découverte de la Picardie. Au cœur de trois départements, l’Oise, l’Aisne et la Somme, des passionnés se battent pour protéger et faire connaître des patrimoines exceptionnels. Entre l’île de France et la Flandre, cette région recèle des trésors naturels et des monuments impressionnants.

La Picardie est une terre de cathédrales avec ses six édifices gothiques qui racontent la compétition singulière entre les évêchés pour bâtir le plus beau monument. Par passion Christophe Ugé a mis au point un circuit pour faire découvrir chacun des ces trésors d’architecture. De Noyon à Senlis, de Laon à Amiens et jusqu’à Beauvais où la cathédrale blessée montre les limites atteintes par les constructeurs. Un édifice inachevé qui abrite pourtant un joyau de mécanique du 19ème siècle : une horloge astronomique de quinze mètres de haut. Un maître horloger, Jean-Paul Crabe et le gardien de l’église veillent sur les 90 000 pièces qui animent une centaine de statuettes de bois.

La Picardie est une région maritime. Son littoral s’étend sur près de 7O kilomètres avec ses hautes falaises et ses immenses plages de sable fin. Elle abrite l’une des plus belles baies du monde, la baie de Somme. Pour ses kilomètres de marais et de prés salés, elle a reçu le prestigieux label « Grand site de France ». Dans sa partie nord, le Parc Ornithologique du Marquenterre accueille les oiseaux migrateurs venus de l’Europe entière.

Son responsable, Philipe Caruette, forme des jeunes naturalistes à la protection des échassiers et plus particulièrement des cigognes.

Plusieurs fois par an, au milieu des bancs de sable qui ferment l’embouchure de la Somme, deux bénévoles veillent sur une colonie de 300 phoques sauvages. Philippe Thierry et John de Boer connaissent toutes les astuces pour les approcher sans les effrayer.

Tout au sud de la côte picarde, marquant la frontière avec la Normandie, apparaît l’une des plus jolies cités balnéaires de la Manche : Mers-les-Bains. Magnifiquement conservée, elle offre un témoignage exceptionnel sur l’architecture de la belle époque. Un homme connaît bien les villas avec leurs bow-windows et leurs façades aux styles néo-gothique ou classique, c’est Nicolas Andrieu. Il est régisseur-gardien et veille au bon état d’une dizaine de maisons du bord de mer.

En Picardie, les calmes paysages dévoilent des édifices qui racontent la riche histoire de la région. Près de la vallée de la Bresles, le château fort de Rambures, édifié au 14ème siècle appartient à la même famille depuis 600 ans. Cette forteresse à plan carré, bâtie en briques, a permis de résister aux envahisseurs anglais et aux assaillants bourguignons. Aurélien Riès, son régisseur, en connaît tous les secrets.

Entre le Vermondois et la Thiérache, sur une boucle de l’Oise, un monument singulier symbolise l’histoire industrielle picarde : le familistère de Guise. Ce palais ouvrier, fruit de l’utopie de l’industriel Jean-Baptiste Godin, a abrité jusqu’en 1968 les familles de tous les employés de la fabrique de poêles en fonte. Fille et petite fille d’ouvriers, Monique Bronchain est née dans le familistère et aujourd’hui elle guide les visiteurs dans ce temple des idées du 19ème siècle.

Ici furent crées les premières pouponnières et les premières écoles de France pour les enfants des classes populaires.

Sur l’aérodrome de Margny-lès-Compiègne, l’association « le cercle des machines volantes » fait revivre la mémoire des pionniers de l’aviation picarde avec des avions conçus entre 1920 et 1940. Après 9 ans d’effort, Frédéric et Alexandre Collinot terminent de restaurer une pièce unique, un Morane de 1929, en cours de classement à l’inventaire des monuments historiques. Pour la première fois depuis 40 ans, le Morane va s’élever de quelques mètres dans les airs.

Pour terminer ce voyage, Frédéric emmène la dernière recrue de l’association découvrir la Picardie vue du ciel, à bord d’un biplan. Entre le palais royal de Compiègne, la clairière de l’armistice de 1918, le château fort de Pierrefonds rebâti par Viollet-le-Duc et les ruines de l’abbaye d’Ourscamp.

Ils sont architecte, régisseur, agriculteur, naturalistes ou retraités. Tous ont une passion : la Picardie, ce territoire entre terre et mer.

« 21 JOURS… au couvent » à voir dans Infrarouge, le 03/12 à 22h40 sur France 2, un film de Alexandra Alévêque et Philippe Lagnier

Pendant 21 JOURS, elle va découvrir tout un monde, avec ses codes et ses difficultés. Pendant 21 JOURS, elle va vivre aux côtés de ceux qu’elle filme. Elle va partager et raconter, à la première personne.

Carnets de bord engagés, récits à nu d’une adaptation et d’un apprentissage, ces films documentaires innovants veulent saisir la vie au plus près, avec tendresse et bienveillance…

Dans cette série documentaire innovante, la journaliste Alexandra Alévèque passe de l’autre côté de la caméra, pour expérimenter pendant 21 jours le quotidien de ceux qu’elle rencontre.

À chaque fois, tous les protagonistes ont été mis au courant de l’opération. Alexandra Alévêque se présente en toute transparence.

Après 21 jours à l’usine, documentaire dans lequel la journaliste a partagé le quotidien des ouvriers chez un sous-traitant automobile, 21 jours à l’aveugle où elle a expérimenté la cécité, ou 21 jours inoubliables, dans lequel elle a travaillé avec des professionnels auprès de malades d’Alzheimer, cette collection s’étoffe de trois nouveaux films.

Pour éprouver la vie au couvent, elle partage le quotidien de la communauté de moniales de l’Abbaye cistercienne de Chambarand, en Isère. Pour comprendre l’engouement des français pour les vacances au camping, elle part travailler dans l’un d’eux à Argelès-sur-Mer. Pour mieux deviner la vie des acteurs et actrices X, elle devient assistante d’une réalisatrice de films pornographiques.

Pendant 21 jours, et quelle que soit l’expérience vécue, Alexandra Alévêque tient son journal de bord. Elle raconte, à la première personne, ses difficultés, ses surprises, ses a priori qui s’envolent ou se confirment.

Elle est pour un temps au couvent ou dans l’industrie du X, mais n’oublie jamais d’où elle vient, professionnellement et socialement. Elle est à la fois dedans et dehors, miobservatrice et mi-participante. Cet exercice d’empathie active a une durée calculée : 21 jours, c’est assez long pour prendre des marques, et assez bref pour garder du recul. En 3 semaines, et sans interruption,

Alexandra Alévêque s’adapte, perd ses habitudes et en prend de nouvelles. Vivre avec les religieuses, les actrices X ou les campeurs, apporte aussi un avantage décisif : se faire accepter en payant de sa personne, gagner le respect et recueillir les confidences.

Les Nouveaux Explorateurs : Sebastian Perez au Cameroun, le 01/12 à 15h sur Canal+

Un documentaire de 52′ réalisé par Sebastian Perez Pezzani

En 2008, les émeutes de la faim font plus d’une centaine de morts au Cameroun. Tout cela parce que le prix du blé a augmenté. Le blé, un produit de première nécessité que le pays est obligé d’importer.

Cinq ans plus tard, la jeunesse camerounaise a compris qu’il fallait faire contre mauvaise fortune système D. Quand on ne peut pas se payer quelque chose, il faut le produire soi-même avec ce que l’on a à portée de main.

Sebastian Perez fait le tour du pays à la rencontre des rois de la débrouille. Entre Dorothy qui fabrique des pâtes au manioc, Valentin qui élabore des meubles en cornes de bœuf, Fabrice qui a inventé la machine à déplumer les poulets, et l’incroyable machine à éplucher les patates, c’est un regard différent et amusant que Sebastian porte sur ce pays qui compte parmi les plus pauvres du monde.

« OFF secrets et coulisses : secrets et coulisses de la justice », le 26/11 à 20h45 sur France 4

SECRETS ET COULISSES DE LA GENDARMERIE Un documentaire d’Alexis De La Fontaine

Aujourd’hui, dans les enquêtes criminelles, la preuve matérielle est devenue la reine des preuves. Les aveux, autrefois élément central d’un dossier judiciaire, ont montré leur fragilité à l’occasion de fiasco judiciaires retentissants (on pense aux affaires Outreau, Patrick Dils, Loïc Séché, Marc Machin…).

Désormais, de plus en plus d’enquêtes sont résolues grâce à des preuves matérielles : un cheveu, une empreinte, une goutte de sang, des traces ADN… qui permettent de résoudre la plus insoluble des énigmes. Grâce aux progrès de la science, la Police et la Gendarmerie ont développé depuis une trentaine d’années un savoir-faire dans le recueil et le traitement des preuves matérielles.

Loin de la vision idéalisée des séries américaines à la mode, « OFF secrets et coulisses » vous propose un « laissez-passer » dans les coulisses des « vrais experts » de la Gendarmerie Nationale française. Ils nous montreront les compétences techniques qu’ils déploient pour traquer le moindre indice, et ainsi apporter leur concours au déroulement d’une enquête.

Nos caméras iront dans deux unités différentes de la Gendarmerie Nationale :
– sur le terrain avec la Cellule d’identification criminelle de l’Oise, la « CIC 60 »,
– dans les laboratoires de l’Institut de Recherche Criminelle de la Gendarmerie Nationale (IRCGN).

SECRETS DU PALAIS DE JUSTICE DE PARIS Un documentaire de Louis-Matthieu Nivose

Le Palais de Justice de Paris est un lieu chargé d’histoire en plein cœur de la capitale. Témoin de l’Histoire de France avec deux monuments historiques au sein même du Palais : la Sainte Chapelle et la Conciergerie. Mais dans ce lieu, c’est le destin de milieux de personnes qui a été discuté et décidé à l’occasion de grands procès qui ont défrayé la chronique.

Le Palais de Justice est un lieu ouvert au public mais paradoxalement méconnu du grand public. On peut y croiser des touristes qui déambulent bruyamment dans la cour après leur visite de la Sainte Chapelle. Des avocats pressés boutonnant leur robe ou patientant dans la Salle des pas perdus. Des gendarmes qui installent une rangée de barrières devant les portes de la Première Chambre. Des journalistes qui attendent la fin d’une audience, leurs caméras posées sur le marbre. Des curieux qui s’arrêtent pour se mêler à la foule…

Le Palais de Justice est l’endroit où tous ces gens se côtoient, où toutes ces histoires s’enchevêtrent. Autant de vies qui s’entrelacent, de destins qui se nouent et d’avenirs qui se jouent. « OFF Secrets et coulisses » vous propose une visite inédite de ce lieu. Montrer et raconter la vie du Palais par-delà les décors.

Grâce aux journaux télévisés, tout le monde connaît les grandes marches de l’entrée principale, la salle des assises, la salle des pas perdus et les galeries qui y mènent. Les procès et audiences ne sont plus un secret pour personne. Mais qui sait qu’il existe, au cœur du Palais, des ateliers, une gendarmerie, des cuisines, un self service, une caserne de pompiers ou un couvent ?

C’est cette face cachée ou méconnue que « OFF Secrets et coulisses » souhaite mettre en lumière. Ce qui nous intéresse, ce sont tous ces visages, toutes ces « petites mains » et ces métiers qui contribuent à faire vivre le Palais et qui assurent chaque jour son bon fonctionnement.

Guidé par les habitués des lieux, ou égaré avec les touristes, « OFF Secrets et coulisses » vous emmène dans les coulisses de cette immense machine au hasard des rencontres, au détour d’un couloir. Quels sont les « rôles » de ces différents « acteurs », dans la lumière des flashs ou dans l’ombre des recoins du palais ? Qui sont ces gens ? Comment exercent-ils leur métier au sein du Palais de Justice ?

Les gens qui travaillent au Palais nous feront découvrir leur métier, leur rôle et partageront leur propre vision de ce lieu majestueux. Surtout avant la création d’une nouvelle Cité Judiciaire dans le quartier des Batignolles, à l’horizon 2017, qui changera bientôt l’organisation, la structure et le fonctionnement du Palais, tel qu’il existe depuis des siècles.

« Espagne, le crépuscule d’un Roi », dans Spécial Investigation le 18/11 à 22h30 sur Canal+

« Le Crépuscule d’un Roi », une enquête de Caroline du Saint avec Ibar Aibar

Il y a quelque chose de pourri dans le Royaume espagnol. Depuis deux ans, l’image du Roi Juan Carlos est ternie par une série de scandales. Éclaboussé par une affaire de corruption qui touche son gendre, fragilisé par des soucis de santé, touché par des affaires de mœurs, celui qui a été le Roi le plus populaire d’Europe est profondément affaibli. La Monarchie espagnole résistera t elle au parfum de scandale qui l’enveloppe ?

Avril 2012. Il aura suffi d’une photo, montrant Juan Carlos, posant devant le cadavre d’un éléphant, pour que tout remonte à la surface. Alors que le pays est usé par une crise sans précédent, que 27% de la population est au chômage, l’Espagne découvre que le Roi s’offre des safaris luxueux, à 45 000 euros la semaine… C’est le scandale de trop. L’Espagne découvre l’autre visage de Juan Carlos.

Car cette affaire est loin d’être la seule. Train de vie luxueux, affaires de mœurs, enfants cachés, brouilles familiales.. mais aussi scandales de corruption : le gendre du Roi est poursuivi pour avoir détourné des millions d’euros de fonds public. L’étau se resserre autour de la Famille Royale : la fille du Roi est à son tour touchée par le scandale, elle a même été mise en examen par la justice, avant d’être finalement blanchie.

Juan Carlos a pourtant été l’idole des Espagnols, pendant des décennies. Élevé par le dictateur d’extrême droite Franco, il a réussi la prouesse de se convertir en symbole de la Démocratie… Depuis son couronnement en 1975, le Roi fait l’objet d’un véritable culte… 90% d’opinions favorables pendant 35 ans. Une image positive, soigneusement fabriquée, dans la presse mais pas seulement. La propagande Royale commence même dès l’école…

Depuis, sa popularité s’est effondrée. Pour la première fois, plus de la moitié des Espagnols ont une opinion défavorable du Roi, et réclament une nouvelle Constitution. La crise économique et les scandales ont libéré la parole sur la première institution de l’État. L’image de la famille Royale Espagnole, celle d’une monarchie modeste, proche du peuple, garante de la démocratie en prend un coup. Le Roi Juan Carlos fait l’objet de caricatures, et se fait désormais attaquer dans la presse.

Sur le plan politique, les Républicains surfent sur la vague en réclamant une nouvelle Constitution. D’autres voix s’élèvent pour réclamer l’abdication du Roi, au profit de son fils Felipe, mais il est peut être trop tard pour sauver la Monarchie.

Les Nouveaux Explorateurs : David Walters en Corée du Sud, le 17/11 à 15h10 sur Canal+

Pour sa troisième exploration musicale, David nous emmène au pays de Psy, le chanteur au plus de un milliard de vues sur YouTube, à l’heure où la K-pop (musique pop coréenne) s’invite dans presque tous les pays du Monde. Une déferlante qui ne doit rien au hasard, ni au rythme chaloupé de cette musique certes entêtante, mais bien à une véritable volonté politique de ce petit pays de 49 millions d’habitants, qui a fait de sa musique (et plus largement de sa culture) une arme d’exportation massive.

C’est au son du clairon et au sein de… l’Armée que David débute son voyage, aux alentours de Séoul. Une étape importante pour bien comprendre ce pays coupé en deux, en guerre avec son voisin du nord depuis 60 ans. C’est pourquoi en Corée, le service militaire est obligatoire et dure 2 ans. Pour l’accueillir, quoi d’autre que le bataillon des musiciens ? Et pour l’initier : un conscrit pas comme les autres, une star de K-pop !

A ses côtés, David fait ses gammes à l’orchestre de l’Armée, l’un des orchestres classiques les plus réputés du pays, puis il revêt le costume traditionnel de Daechwita, une musique militaire traditionnelle jouée lors des cérémonies officielles.

Car l’Armée ne se contente pas de défendre un pays en guerre : elle défend également le riche patrimoine culturel coréen.

À Séoul, David rencontre ensuite une troupe de danseuses Nord Coréennes, le Pongyang Art Group. Des artistes qui ont fui la dictature pour trouver refuge dans le monde libre, de l’autre côté de la frontière. Toutes ont fait un très long voyage, et laissé derrières elles un pan de leur vie, et surtout leurs familles.

Le Pyongyang Art Group est pour elles plus qu’une troupe : une nouvelle famille, un moyen de gagner leur vie, mais aussi un pont entre deux cultures. Deux cultures unifiées du temps où le nord et le sud ne faisaient qu’un pays, mais aujourd’hui si différentes. Pour Kim, la chorégraphe du groupe, la troupe de danse est ainsi un moyen de rapprocher les habitants du nord de ceux du sud, en prévision du jour tant espéré où la réunification se fera…

Un peu plus loin dans Séoul, David pénètre un univers à mille lieues de celui de ces danseuses : la Def Company est une école de Kpop, mais aussi un label. Dans le domaine de la musique comme dans celui de l’industrie, la Corée a su imposer en à peine 30 ans un savoir-faire redoutable. Ainsi ce petit pays inonde-t-il aujourd’hui le monde entier de ses artistes pensés, calibrés et vendus… comme des produits de consommation.

David débute sa visite par les studios où il rencontre un jeune groupe emblématique de cette vague, créé de toute pièce il y a un an. Les GODDESS rassemblent 4 filles âgées de 16 à 23 ans dont la Def Company a pris les carrières mais aussi les vies en main. Ces adolescentes n’ont par exemple pas le droit de sortir avec des garçons. Après un petit bœuf avec les GODDESS, David s’essaie aux cours de danse que propose l’école. Car la Def Company c’est aussi un conservatoire des temps modernes, dont le but est de préparer des hordes de jeunes aux castings hebdomadaires des labels de Kpop. Ils sont des centaines à venir plusieurs heures par jour, 7 jours sur 7, dans le but de devenir, peut-être, un jour, les futurs GODDESS.

La société coréenne est ultra-compétitive, et ‘travailler dur’ est une notion que l’on apprend très jeune. Ce n’est pas pour rien que les interprètes classiques coréens sont régulièrement en tête des palmarès des grands concours internationaux.

Dans ce pays où la musique classique est un moyen d’élévation sociale, presque tous les enfants apprennent d’un instrument dès leur plus jeune âge, mais seuls les plus persistants atteignent les sommets. Michelle peut en témoigner : à 6 ans elle n’en est pas à son premier concert de violon, et elle enchaîne les concours. David passe une journée auprès de cette enfant prodige et de sa maman – et coach, afin de découvrir les clefs de la réussite à la coréenne : rigueur et discipline.

C’est dans la campagne coréenne, au sud de la capitale, que David termine son périple. Il n’était pas question de quitter le pays sans s’initier au Taekkyon, un art martial coréen à mains nues vieux de presque 2000 ans qui a la particularité de ressembler à de la danse et de se pratiquer en musique. L’occasion pour David de jouer un peu de gong, et de prendre quelques coups…

"Off Secrets et coulisses : secrets et coulisses des événements", le 12/11 à 20h45 sur France 4

SECRETS ET COULISSES DU SUPERCROSS DE BERCY

Un documentaire de Coralie Chardonnet

« Off : Secrets et Coulisses » s’est glissé dans les rouages de Bercy pour comprendre comment ce temple du sport et de la musique se transforme à l’envie, pour accueillir des spectacles plus grandioses les uns que les autres et plus particulièrement lors de la 30ème édition du Supercross de Bercy…

Trente ans de courses démentielles de motocross, de sauts freestyle dantesques, de musique poussée à fond, de pompoms girls, de jeux de lumières… Trente éditions durant lesquelles Bercy fait salle comble, pendant trois soirées. Le Supercross de Bercy, c’est l’évènement de l’année pour les amateurs de motocross qui n’hésitent pas à venir de l’Europe entière pour admirer les plus grands pilotes au monde, notamment les superstars américaines et françaises.

Depuis une dizaine d’années, le Supercross est entrecoupé de shows Freestyle, une discipline à haut risque dans laquelle les pilotes effectuent des figures acrobatiques lors de sauts. Là encore, l’élite mondiale est présente. Bref, un spectacle mythique, unique en Europe, qui a lieu chaque année depuis la création du Palais Omnisport en 1984. Un événement rendu possible grâce aux prouesses techniques du lieu et qui nécessite une incroyable transformation du Palais.

LE LIEU: LE PALAIS OMNISPORTS DE PARIS BERCY, UNE SALLE CAMELEON

Avant Bercy, les grandes compétitions sportives d’intérieur étaient rares. La création de Bercy a permis le développement d’un concept nouveau, le sport-spectacle, des événements qui allient l’exploit au spectaculaire. Les sports fun indoor, le supercross moto en salle ou le football américain semblaient auparavant impensables à organiser.

Avec Bercy, tout est permis. Sports, concerts, défilés de mode, comédies musicales, le spectaculaire n’y est jamais en reste. Aujourd’hui, Bercy affiche 1,5 million de spectateurs annuel et accueille chaque année plus de 120 manifestations. Dans ce lieu de 55 000 m2, les seuls éléments fixes sont la piste de cyclisme de 250m de long et la patinoire de 1 800 m2. Tout le reste, du sol au plafond, se démonte. D’un court de tennis, à une patinoire, en passant par un circuit de motocross, tous les spectacles sont montés avec une aisance particulièrement déconcertante. Nul ne peut suspecter l’infrastructure sur laquelle tout cela repose.

Le palais est constitué d’une salle principale ayant une capacité maximale moyenne de 17 000 places assises, entourant complètement les pistes de jeux. La salle principale offre une visibilité parfaite en tous points, car il n’y a aucun poteau porteur dans les gradins. Ce sont quatre fûts porteurs, en retrait des gradins, qui supportent une charpente métallique à géométrie irrégulière, située à 24 mètres de l’aire de jeu.

Cette charpente métallique de 6 400 m² offre trois particularités techniques importantes : un réseau de monorails sur lequel circulent quatre convoyeurs à pont roulant de 5 tonnes, chacun permettant toutes les manipulations et les transformations de la salle dans les délais les plus courts. Grâce à ce dispositif original, imaginé et réalisé pour la première fois au monde, ce palais permet une série d’applications techniques sans limite pour la sonorisation, les éclairages et les effets spéciaux, tant pour le sport que pour les spectacles.

SECRETS ET COULISSES DE LA FÊTE DES LUMIÈRES A LYON

Un documentaire d’Elodie Bonnes

Chaque année, au mois de décembre et durant quatre jours, la ville de Lyon change de visage et offre un nouveau profil à ses habitants et visiteurs. Monuments, places, fontaines… des lieux quotidiens que les Lyonnais traversent à longueur d’années, vont se métamorphoser et se dévoiler sous un jour inédit, loin de leur banalité.

Du 6 au 8 décembre 2012, Lyon célèbre la Fête des Lumières. Lyon, troisième ville de France, active et laborieuse se transforme en cité magique et poétique. La Fête des Lumières, d’origine religieuse, met désormais à l’honneur la création lumière. Designers, plasticiens, architectes, vidéastes, infographistes et éclairagistes s’emparent de la ville et la transforment en un théâtre à ciel ouvert.

Projections lumière et vidéo sur les monuments, conception d’objets illuminées, parades lumineuses… une centaine de créations investit les édifices, les places, les fleuves et les collines pour transfigurer ces espaces quotidiens.

Comment s’opère cette métamorphose ? Comment la mairie de Lyon parvient-elle à transformer sa ville ? A quel coût énergétique ? Comment les artistes s’emparent-ils de l’espace urbain pour le détourner ? Les équipes de « Off : Secrets et Coulisses » vont s’installer à Lyon avant et pendant ces quelques jours de fête, pour comprendre comment s’opère cette métamorphose de la cité.

Nous allons suivre les équipes de la mairie de Lyon qui travaillent d’arrache-pied pour que la ville soit prête pour le jour J. Ils nous expliqueront comment ils parviennent à minimiser la hausse de la dépense en énergie pendant ces quatre jours. En parallèle, nous allons être au côté de plusieurs artistes, dans les coulisses de la fabrication de leurs œuvres. Nous découvrirons leur univers souvent décalé et onirique.

Comment travaillent-ils la lumière ? Comment investissent-ils la ville pour la transformer ? Pour eux, l’enjeu de la Fête est important : chaque année, trois millions de visiteurs parcourent la ville métamorphosée, trois millions de juges, parfois sans concession pour des artistes contemporains. Au fur et à mesure que le lancement de la fête approche, les problèmes techniques s’accumulent : entre la conception théorique d’une œuvre et son installation, il y a souvent de multiples embuches.

Le stress va monter crescendo jusqu’au lancement de la Fête et les premières réactions du public. À travers les artistes et les équipes de la mairie de Lyon, nous allons être les témoins de la transformation d’une ville.