« Les Nouveaux Explorateurs : Diego Buñuel en Ukraine » – Le 13/10 à 15h sur Canal+

Ce sont les laissés pour compte de l’Europe et son dernier rempart avant la Russie. Anciens satellites de la grande URSS, ils ont du mal à trouver leur identité depuis sa chute et oscillent entre relents nationalistes et nostalgie de l’ère soviétique. Diego Buñuel nous fait découvrir une partie de cette Europe oubliée à travers le plus vaste des pays qui la composent : l’Ukraine.

C’est à Odessa, où s’est déroulée en 1905 la mutinerie du cuirassé Potemkine, que Diego débute son road trip. Le plus grand port d’Ukraine est aujourd’hui le lieu de passage obligé de tous les trafics en provenance d’Europe de l’Est (armes, drogues, etc).

Pour lutter contre ces trafics, l’armée a mis en place des patrouilles, qui paraissent bien futiles au vu de l’ampleur du business naviguant sur les eaux de la mer noire.

Diego assiste à l’une de ces patrouilles aux côtés du Commandant Tretyakov et du Lieutenant Makeev.

Première ‘marchandise’ à transiter par ce port gigantesque : des êtres humains au sombre avenir d’esclaves en tous genres. C’est pourquoi la ville regorge d’âmes perdues, et parmi elles de beaucoup d’enfants. Ils seraient 5000 à vivre dans les rues d’Odessa (100 000 à l’échelle du pays) et dormir dans ses canalisations et sous-terrains. Diego accompagne Sergey Kostin, un ancien toxicomane qui est le premier en Ukraine à avoir monté une structure d’accueil pour ces enfants des rues.

Après Odessa, Diego part en direction d’un autre port : Sébastopol, en Crimée, l’une des plus grandes bases navales du temps de l’Union soviétique. De ce passé ancré dans la guerre froide, il reste encore quelques reliques, et notamment des dauphins soldats formés pour faire sauter des navires ennemis ou encore tuer des nageurs de combat. Diego rencontre le Docteur Gorbaciova, l’ancienne responsable vétérinaire pour les 200 dauphins de la division armes biologiques de la marine soviétique. Aujourd’hui ne reste que 3 de ces dauphins – les autres ayant été vendus à l’Iran – et la base navale a été reconvertie en centre de delphinothérapie à destination des enfants, qui viennent se faire soigner par les mammifères marins. Une thérapie qui n’est pas scientifiquement reconnue mais a ses adeptes, que Diego rencontre.

Comment parcourir l’Ukraine sans faire une halte par Tchernobyl, et plus particulièrement Prypiat ?
La ville est un passage obligé depuis la catastrophe nucléaire de 1986. Sur place, tout est resté tel quel, et un tourisme morbide s’y est même développé. Ce n’est pas en tant que touriste mais accompagné de pompiers que Diego revient sur les lieux de cette tragédie contemporaine. Des pompiers sous équipés qui luttent contre les incendies dans cette zone interdite couverte pour moitié de forêt. Si elle prenait feu, ce serait une nouvelle catastrophe nucléaire pour toute l’Europe.

Prochaine étape pour Diego : Lviv. Cette jolie ville très touristique est le bastion du nationalisme Ukrainien et son héro, Stefan Bandera, un homme controversé. Pendant la deuxième guerre mondiale il s’allie avec les nazis contre l’occupation soviétique et dans la foulée ses hommes participent à des pogroms contre l’importante population juive de Lviv. Un épisode de l’Histoire dont s’est emparé Andriy Khourov pour faire des affaires.

Cet entrepreneur possède 16 restaurants à thèmes de goût plus ou moins douteux, dont une taverne-bunker dans laquelle on fait la chasse aux Russes et s’entraine à la mitraillette sur des portraits de Lénine, et un restaurant juif où les menus n’ont pas de tarif car on y paie à la hauteur de ses talents de négociateur…

C’est enfin à Kiev que Diego conclut son aventure, avec la rencontre d’un prêtre orthodoxe… peu orthodoxe. Chaque semaine, en plus de son service du dimanche, il donne une messe pour les homosexuels qu’il tient cachée en banlieue, au 9ème étage d’un hôpital en travaux. Il faut dire que l’homosexualité, après avoir été longtemps réprimée sous l’ère communiste, est très mal vue dans ce pays aux relents dictatoriaux, et même en passe de redevenir illégale.

« Passeport pour le crime : Abidjan », un film de Lionel Langlade avec Christophe Hondelatte, le 27/09 à 22h15 sur 13ème Rue

On l’appelait la perle de l’Afrique. C’était une capitale florissante, avec ses gratte-ciels, sa bourgeoisie d’affaires et ses quartiers colorés. Abidjan : 7 millions d’habitants, et une richesse que le monde entier s’arrache : le cacao. Une guerre civile et quelques milliers de morts plus tard, Abidjan n’est que l’ombre d’elle même. Une mégapole rongée par la corruption et gangrénée par la violence…

Christophe Hondelatte a repris son Passeport pour le Crime, et c’est en Côte d’Ivoire qu’il débarque cette fois. Parce que l’Afrique de l’Ouest est sur les routes de la drogue, entre la Colombie et l’Europe, la drogue circule en grandes quantités à Abidjan. Christophe Hondelatte est avec les stups sur plusieurs grosses opérations de repérage et destruction de fumoirs clandestins.

Mais la police n’a pas toujours les moyens d’agir : Christophe Hondelatte constate que les enquêtes se perdent dans les sables, faute de carburant pour les voitures… Il est avec les journalistes de faits divers de Soir Info, le grand quotidien d’Abidjan. Avec eux, ils suit les faits divers qui émaillent l’actualité : le corps d’un bébé est retrouvé dans un sac de riz, sur un terrain vague : meurtre maniaque, ou drame de la jalousie, entre épouse régulière et maitresse attitrée ?

Christophe Hondelatte se rend en prison, et constate la promiscuité extrême qui règne entre les murs. Il est reçu avec tous les honneurs par le Commandant Wattao, ex-seigneur de guerre réintégré dans la police. Un colosse à la réputation sulfureuse : l’homme roule en Ferrari et ne se sépare jamais de son pistolet plaqué or.

Difficile d’être une femme, quand les anciens combattants désœuvrés sont tentés de faire parler les armes. La prostitution s’étale partout et Christophe Hondelatte prend la mesure des violences sexuelles qui frappent la société ivoirienne. À l’école par exemple, les viols sont monnaie courante, même au collège. Difficile de briser la loi du silence, et pourtant, chose rare, Christophe Hondelatte assistera à l’arrestation et au procès d’un directeur d’école violeur.

Abidjan est aussi la capitale des brouteurs : ces escrocs d’Internet qui rivalisent d’astuce pour soutirer de l’argent à distance. Leurs victimes sont souvent françaises, et Christophe Hondelatte suit le travail des policiers chargés de la cyber-criminalité. Il parvient aussi à rencontrer ces criminels du clavier, qui sont réputés dans toute la ville pour souvent claquer en une seule soirée le fruit de leurs arnaques.

Le sang coule , le long de la lagune, et les ivoiriens ont une spécialité, qui résiste aux criminologues : les meurtres rituels. La magie noire fait des ravages, et Christophe Hondelatte en est le témoin. Il y a cet enfant, éviscéré par son assassin, qui pour éloigner le mauvais œil a aussi bu son sang. Il y a aussi les sorciers gendarmes, qui font la chasse aux brebis galeuses dans leurs rangs et combattent les mauvais sorciers…

« OFF Secrets et coulisses : coulisses des spectacles de la mer », deux documentaires à voir le 17/09 à 20h35 sur France 4

SECRETS DE L’AQUARIUM DE BOULOGNE SUR MER Un documentaire de Mickael Beurdouche

Retenez votre respiration, « Off » vous emmène 20 000 lieues sous les mers découvrir les coulisses de Nausicaa, l’aquarium de Boulogne sur mer. Depuis 1991, l’année de sa création, 600 000 visiteurs se pressent chaque année dans l’un des plus grands aquariums d’Europe pour admirer les raies, requins, tortues, caïmans, otaries et autres manchots.

Pour faire fonctionner cette institution du monde marin, 150 petites mains s’activent dans l’ombre des 36 000 animaux qui y barbotent. Quels sont les métiers, souvent méconnus du public, représentés dans cet aquarium ? Soigneurs, vétérinaires, managers ou scientifiques, à eux tous, ils forment l’équipe de Nausicaa. Autre élément incontournable, la gestion des plusieurs millions de litres d’eaux de mers indispensables au bon fonctionnement du lieu.

Sous l’œil curieux de la caméra, c’est un monde à part qui nous ouvre exceptionnellement ses portes et ses coulisses. Nous vous invitions dans cet antre de la vie sous-marine à la découverte de ses secrets tels que faire passer une échographie à une raie enceinte, nettoyer les vitres de l’aquarium des requins ou organiser le déménagement d’une famille d’hippocampes.

COULISSES DE L’ARMADA DE ROUEN Un documentaire de Martin Vanden Bossche

L’Armada de Rouen, ce sont cinquante voiliers et navires de guerre d’exception qui remontent la Seine sur 120 km pour se donner à voir à des millions de visiteurs. Cet événement gigantesque est organisé par des bénévoles pour la sixième fois et il se pourrait bien que ce soit la dernière.

Six kilomètres de quai à aménager pour accueillir des visiteurs en toute sécurité, cinquante navires chargés d’histoires qui remontent la Seine, des visiteurs émerveillés qui se rencontrent et parfois tombent amoureux, des projets éducatifs, l’Armada mobilise toute une région et attire le monde entier à Rouen.

Comment les organisateurs parviennent-ils à réaliser ces travaux pharaoniques ? Comment les navires arrivent-ils à remonter 120 km d’un fleuve soumis aux caprices de la marée ? Comment vit-on à bord d’un bateau à voile ancien qui se rend à l’Armada ? Les marins sont-ils toujours les jolis cœurs qui font fondre les jeunes filles ? Et comment cette ambiance folle parvient-elle à mobiliser des jeunes de la région en difficulté sociale ? Autant de questions auxquelles les équipes de « off : Secrets et Coulisses » tenteront de répondre

L’Armada, c’est le prestige de la marine qui s’affiche dans toute sa splendeur. Ce sont des capitaines de bateau et des équipes rodées qui amènent à bon port le fleuron de leur flotte. Mais ce sont aussi des jeunes recrues qui profitent du voyage pour apprendre les bases de la navigation.

Pour remonter le fleuve, malgré leurs milliers d’heures de navigation sur toutes les mers du monde, les capitaines de navire ne peuvent se passer des pilotes de Seine. Ils sont les seuls habilités à piloter sur le fleuve soumis aux rythmes de la marée qui en fait varier la profondeur.

Sans oublier la capitainerie du port, les lamaneurs et les remorqueurs qui aident à amarrer les bateaux, autant de personnages en coulisses sans qui cet événement ne serait pas possible. Ils s’appellent Fabien, Aurélie, Olivier, ils sont les navigateurs de l’ombre des navires majestueux qui arrivent à Rouen.

Pour que la fête soit réussie, il faut aussi que les conditions d’accueil du public soient optimales et que la sécurité sur les quais soit totale. Ils sont une vingtaine de bénévoles à piloter le paquebot de l’organisation qui équipe six kilomètres du quai du port de Rouen habituellement vide. Jean-Patrick, Jean-Pierre et Sylvie sont les cerveaux ce cette organisation pharaonique.

L’Armada ce sont aussi de belles histoires : Quentin et Pierre, adolescents accueillis dans un foyer, y apprendront les rudiments de la navigation sur un radeau qu’ils ont construits eux-mêmes. Kelly, rouennaise d’origine, et Benito, marin mexicain, se sont rencontrés sur le bateau mexicain un soir de l’armada 2008. Ils y reviennent, cinq ans après, pour se marier.

Durant les dix jours de l’événement mais surtout lors de sa préparation, ce sont tous ces hommes et femmes, organisateurs, marins et public que les équipes de « Off : Secrets et Coulisses » vont suivre, en mettant l’accent comme à leur habitude, sur les coulisses des événements.

« OFF Secrets et coulisses – Zoo, vétos : les experts du monde animal », deux documentaires de Sylvie Faiveley et Mickaël Beurdouche le 10/09 à 20h35 sur France 4

SECRETS ET COULISSES DU PLUS BEAU ZOO D’EUROPE Un documentaire de Sylvie Faiveley

A quoi sert un zoo en 2012 et comment fonctionne t-il ? Aujourd’hui, ils ont une mission, essentielle, qui justifie à elle seule leur existence : la conservation et la protection de certaines espèces, menacées d’extinction par l’action de l’homme lui même.

« Off : Secrets et Coulisses » va décortiquer pour vous le quotidien d’un zoo et pas n’importe lequel… Le zoo de Mulhouse, justement, est particulièrement impliqué dans la préservation des espèces. Il est même leader internationalement reconnu par la communauté scientifique, pour son expertise sur les gibbons et les lémuriens. Ici, on ne trouve pas que les spécimens surmédiatisés, qui font les beaux jours des zoos en vogue.

Non, ceux qu’on y découvre, sont parfois moins connus du grand public et pour la plupart très rares et menacés de disparition. Ils portent des noms poétiques : lémuriens aux yeux turquoises, panthères de l’amour ou cerfs du prince Alfred. Ici, pas de girafes, d’éléphants, ni de pandas, et autres stars indétrônables de la une des médias, à filmer pour épater facilement le spectateur.

Ici les maitres mots sont : préservation, conservation, et bien-être des animaux. Mulhouse n’est pas un zoo commercial, mais un établissement public, financé par l’agglomération.

Le parc, de cinq hectares à l’origine, a été fondé en 1868 par les industriels du textile qui voulaient offrir une distraction à leurs ouvriers. En quelques années, il s’est développé pour atteindre douze hectares, et en 1893, il est cédé à la ville qui en reprend la gestion. Ses vingt-cinq hectares de verdure actuels, s’étendent entre bordure de ville d’un côté, et lisière de forêt, de l’autre. Ils abritent un peuple de 1200 pensionnaires, que sont venus admirer 370 000 visiteurs l’an passé.

En 2005, le parc obtient le label de « Jardin remarquable », et la même année, débute la rénovation de tous les enclos. Depuis deux ans, huit enclos ont ainsi été agrandis et modernisés. Et ce n’est pas fini : en juin prochain, les ours blancs troqueront le minuscule 250 m2 qu’ils occupent sans broncher depuis des lustres, contre 3500 m2 de zone polaire grand nord ! En réunion de chantier, le directeur, Brice Lefaux, se bat contre les habitudes et les idées reçues des techniciens, pour imposer ses rêves de nature.

« Off : Secrets et Coulisses » vous ouvre donc les portes habituellement fermées du zoo de Mulhouse, un envers du décor remarquable, où nous pourrons partager sans restriction les activités de Jean François, Isabelle et Séverine, les soigneurs, et de Benoît, le vétérinaire. Nous pourrons assister à la vie quotidienne et aux soins des animaux. Nous donnerons à manger aussi bien aux félins qu’aux lémuriens.

Au chapitre « carnet rose », nous verrons comment s’y prend l’oisillon flamant rouge de Cuba pour casser sa coquille et sortir de son œuf, et comment Argoun, trois mois, dernier né des panthères de l’amour, hésite à faire ses premières roulades dans l’herbe verte qu’il ne connaît pas encore.

Nous serons les témoins privilégiés de la vie du parc zoologique et botanique de Mulhouse, et nous comprendrons les enjeux de la préservation de la nature et de la biodiversité, à travers ce site où règne à chaque instant cette formidable détermination, obsession, vocation de chouchouter, reproduire et conserver les espèces en danger…

SECRETS ET COULISSES D’UNE CLINIQUE VÉTÉRINAIRE Un documentaire de Mickaël Beurdouche

C’est à l’écart de l’agitation citadine, nichée en plein Morbihan, qu’opère la clinique vétérinaire de Malestroit. Dans cet établissement, 20 vétérinaires se répartissent le travail pour s’occuper des 40 000 bovins, 2 millions de volailles, 90 000 porcs et 4 500 chèvres de la région. Bref, ici c’est la campagne et on s’occupe principalement des animaux de rente. C’est-à-dire ceux qui ont une valeur sonnante et trébuchante, destinés à la consommation.

Chaque jour, dans un rayon de 30 kilomètres, les 20 vétérinaires parcourent les routes de Bretagne, afin d’apporter leur aide aux éleveurs très souvent démunis face aux maladies de leurs bêtes.

Pour eux, chaque animal perdu a un coût non négligeable. La santé de leur élevage, c’est la clé de leur propre survie.

Sous l’œil curieux de la caméra, c’est un monde à part qui nous ouvrira exceptionnellement ses portes. « Off : Secrets et Coulisses » pénétrera ainsi les étables, parfois vétustes, de petites fermes et les installations modernes de grands producteurs bretons.

Mais qui sont ces vétérinaires ruraux ? Quelles sont leurs spécialités? Ils s’appellent Jacques, Dominique, Aurélie ou Marie. Ce sont eux qui travaillent au quotidien pour la santé des élevages mais également pour la santé publique. Ce sont les premiers remparts contre les épidémies, le premier maillon de la chaîne chargé de contrôler la santé des animaux comestibles.

Leur mission est capitale : anticiper toute maladie et sa propagation. C’est cet esprit et cet univers que veut « capturer » l’œil de « Off : Secrets et Coulisses ».

« Grèce : vers la guerre civile ? », un documentaire à voir dans Spécial Investigation, le 02/09 à 22h25 sur Canal+

Après des années de politique d’austérité imposée par l’Union européenne et le FMI, la Grèce est un pays à bout, menaçant de sombrer dans le chaos.

Les Grecs ont ainsi perdu la moitié de leur pouvoir d’achat. Le chômage atteint 27 % de la population, 60 % des jeunes sont touchés, un record en Europe. 40 % des 11 millions d’habitants n’ont aucune couverture sociale et phénomène nouveau, 20 000 personnes sont aujourd’hui sans-abris.

Un sentiment d’abandon et de désespoir prédomine qui s’est exprimé dans les urnes, lors des élections législatives de 2012. Résultat : la gauche radicale obtient 27 % des suffrages tandis que l’extrême droite, conduite par le mouvement « Aube dorée », récolte 7 % des voix.

La montée de l’extrême droite ranime de douloureux souvenirs historiques dans un pays marqué par la guerre civile, puis par la dictature des Colonels, de 1967 à 1974…

« A poil… Mais stylé », un film d’Olivier Ghis, le 07/09 à 23h05 sur Canal+

La première vocation du cinéma X, on le sait, c’est de mettre les hommes – et surtout les femmes – à poil. Non pas dans des occupations anodines comme faire la vaisselle ou téléphoner – même si cela peut arriver – mais pour des activités généralement plus horizontales.

Or, dans le porno comme dans la vie, avant d’être nu avec une dame, on est d’abord habillé. Et qui dit vêtements dit accessoires, décoration, bref tout un style de vie. Et c’est justement à cette évolution des styles dans le X que s’intéresse « A poil… Mais stylé ».

Autrement dit, comment le X se fait le miroir, depuis sa naissance, des modes, des tendances, en un mot de l’air du temps.

Des dessous chics de jadis, façon Dorcel, au bling bling des années 2000, des poitrines naturelles des seventies au corps siliconés d’aujourd’hui, des premières épilations aux tatouages en passant par les strings ou l’usage intensif du botox, le X a souvent reflété – et aussi devancé – l’idée que notre société se fait de la beauté, du plaisir.

Autant dire un voyage aussi instructif qu’amusant dans l’histoire de nos mœurs… Et de la manière dont on s’habille pour mieux se déshabiller ensuite.

« A poil… Mais stylé » Un film d’Olivier Ghis Le 07/09 à 23h05 sur Canal+

« Les Nouveaux Explorateurs : Sebastian Perez aux Etats-Unis », le 27/08 à 13h05 sur Canal+

« les Nouveaux Explorateurs : Sebastian Perez aux Etats-Unis » – Rediffusion du 11/11/2012

Des chercheurs d’or en Alaska avec leurs radeaux de fortune aux habitants de Detroit, la ville où le rêve américain est devenu un cauchemar, en passant par le désert texan, Sebastian Perez est parti rencontrer les rois du Système D. Ceux qui s’adaptent à toutes les situations dans l’esprit des pionniers fondateurs.

Cinq ans après le début de la crise financière, une grande partie de la société américaine s’est déjà adaptée. La plupart de ceux qui ont tout perdu ont trouvé des solutions de survie dans la solidarité et la débrouille. D’autres, par militantisme et conviction, sont en train d’imaginer une nouvelle société. Un American Dream plus juste et plus solidaire.

LE SYSTÈME D aux Etats-Unis avec Sebastian Perez, c’est un voyage à la rencontre de ceux qui s’inventent un avenir grâce à la débrouille. Tous ces atypiques qui refusent de baisser les bras, avec le sourire.

« D comme Débrouille aux Etats-Unis », un film de Sebastian Perez à redécouvrir le 27/08 à 13h05 sur CANAL +

« Les Nouveaux Explorateurs : Erik Mootz en Nouvelle-Zélande », le 26/08 à 13h05 sur Canal +

« Les Nouveaux Explorateurs : Erik Mootz en Nouvelle-Zélande » – Rediffusion du 03/03/2013

Au pays du rugby, modes de vie et habitat révèlent l’art de vivre au vert.

Depuis 2007, la série « Les Nouveaux Explorateurs » présente les différentes façons de vivre aux quatre coins du monde. Pour ce numéro, l’architecte Erik Mootz est allé au sud-ouest de l’océan Pacifique, en Nouvelle-Zélande. Il traverse en camping-car ce pays grand comme la moitié de la France, où vivent 4 millions d’individus dans un cadre géographique exceptionnel.

Après une escale à Hobbiton, village des Hobbits construit par Peter Jackson pour le tournage du « Seigneur des Anneaux » et de « The Hobbit », l’architecte visite plusieurs maisons de rêve au design épuré, de style Frank Lloyd Wright. Certaines sont situées en ville comme celle d’Auckland ; d’autres en pleine nature telle la Turn Point Lodge.

Nous rencontrons aussi Matt, employé de l’industrie du cinéma néo-zélandais. Ce nomade vit depuis vingt-deux ans dans un van tagué de paysages. Brian, Néerlandais, a lui tout quitté pour installer sa famille dans le cadre paradisiaque des Malborough Sounds.

Nous passons pas Kandallah, ce village inspiré de l’architecture vernaculaire des îles grecques et de l’univers de « Star Trek », édifié par l’architecte Ian Athfield. A Great Barrier Island, Erik Mootz découvre le « bach », cabanon « construit sur un terrain qui ne vous appartient pas, à partir de matériaux récupérés », dans lequel vivent des gens à la manière de Robinson Crusoé. Du plus rustique au plus design alimenté par un système de batterie solaire, le « bach » incarne ce mode de vie d’autosuffisance que les Néo-Zélandais appellent « les trois B » : bach, bière, barbecue.

Pour finir, Erik Mootz se rend à Christchurch, capitale de l’île du Sud, dont le centre-ville a été détruit à 80% par un séisme en février 2011. Il nous présente les nouveaux bâtiments comme le centre commercial construit en containers recyclables, ou la cathédrale éphémère triangulaire à charpente en tubes de carton, réalisée en quatre mois par l’architecte Shigeru Ban !

« OFF SECRETS ET COULISSES : Hôpital, police : les secrets des urgences », deux documentaires de Aude Rouaux et Sylvie Faiveley le 13/08 à 20h45 sur France 4

« OFF Secrets et coulisses : Hôpital, police : les secrets des urgences » – Rediffusion sur 19/02/2013

« COULISSES DES URGENCES PÉDIATRIQUES », un documentaire réalisé par Aude Rouaux

On y est arrivé angoissé, stressé, paniqué, souvent à bout de souffle, certains à court de vie. On s’en est souvenu, on s’en souvient toujours de cette arrivée aux urgences. Et quand on en reparle aujourd’hui, on a des frissons, une grimace de dégoût. Pourtant eux en ont fait leur profession, leur histoire quotidienne. Ce personnel médical que tout le monde admire et que personne n’envie soigne au jour le jour petits et gros bobos du simple rhume aux maladies graves.

Mais une fois passé, une fois guéri, que sait-on vraiment des urgences pédiatriques? Qui sont les médecins, les infirmières, les aides-soignants qui ont choisi de travailler dans cette unité? Comment arrivent-ils à gérer psychologiquement la souffrance des enfants? Comment font-ils face au manque de lits, au manque de personnel médical? Qui sont leurs petits patients, pour quelles maladies viennent-ils? Comment les parents réagissent-ils à la douleur de leurs bambins ?

« Off: Secrets et Coulisses » va poser sa caméra pendant 8 jours dans les couloirs des urgences pédiatriques de l’hôpital Trousseau au cœur de Paris. Pour vous permettre de comprendre comment fonctionne ce service bien particulier, nous allons suivre un médecin, une infirmière, une aide-soignante, un interne ainsi qu’une bénévole de l’Association Main dans la Main sans oublier bien sûr les enfants et leurs parents. Une immersion aux urgences pédiatriques, un lieu d’émotion et de grande humanité.

LE LIEU : L’HÔPITAL TROUSSEAU

Nous avons choisi un des plus grands hôpitaux pédiatriques de France pour réaliser ce documentaire. Trousseau est depuis toujours consacré aux enfants. Il a été inauguré en 1854 par Napoléon III rue du Faubourg Saint Antoine et est au départ un hospice pour enfants abandonnés. En 1901, il déménage à sa place actuelle, rue du Dr Arnaud-Netter dans le 12ème arrondissement de Paris. Il devient un hôpital de proximité pour enfants malades, essentiellement fréquenté par la population ouvrière du quartier. Dans les années 50, l’hôpital Trousseau s’agrandit. Il se dote d’un service d’hématologie, de pneumologie, de cardiologie, de gastro-entérologie…

Aujourd’hui, l’hôpital Trousseau accueille 45 000 patients par an. 1 patient sur 5 vient de province ou de l’étranger. Le service des urgences pédiatriques est géré par 80 personnes dont 15 médecins et 38 infirmier(e)s. Il reçoit en moyenne 120 patients l’été et 250 l’hiver en période d’épidémies.

« COULISSES D’UN GRAND COMMISSARIAT », un documentaire réalisé par Sylvie Faiveley

Inauguré le 29 janvier 2008, l’Hôtel de police de Lille est le plus grand et le plus moderne de France. Il est situé dans la partie sud de la ville, une zone de misère sociale, minée par la pauvreté et le chômage, classée depuis peu ZSP (Zone de Sécurité Prioritaire).

Cet ensemble de 4 blocs en béton high-tech de 52 000 mètres carrés a coûté 48,5 millions d’euros, c’était le projet immobilier le plus ambitieux réalisé en province par le Ministère de l’Intérieur.

Le but : regrouper tous les services de police de la DDSP (Direction Départementale de la Sécurité Publique) qui étaient jusqu’alors disséminés un peu partout en ville : la PAF (Police aux Frontières), les Renseignements Intérieurs (ex RG), la Sûreté urbaine de Lille (services d’investigations), le GIR (Groupe d’Intervention Régional), et le commissariat central de la circonscription de Lille. En tout, l’hôtel de police lillois abrite près de 1 700 policiers.

Qui sont ces hommes et femmes qui travaillent dans ce lieu sous tension ? Pourquoi ont-ils choisi ces professions ? Leurs rôles sont multiples ; certains font office d’assistante sociale face à certains appels au 17, motivés surtout par la solitude et l’isolement, quand d’autres vont jusqu’à risquer leur vie dans les brigades d’intervention.

Comment alors se préparer au mieux à répondre aux demandes de la population ?

Le commissariat central, qui assure la sécurité et l’accueil du public 24h/24 et 7j/7 d’un bassin de population d’un million cent cinquante mille habitants, a accepté d’ouvrir ses portes aux équipes de « Off : Secrets et coulisses » et nous avons pu pénétrer dans les entrailles de quelques-uns de ses services les plus emblématiques.

« Les Nouveaux Explorateurs : David Walters en Inde », le 09/08 à 13h05 sur Canal+

« Les Nouveaux Explorateurs – David Walters en Inde » – Rediffusion du 07/04/2013

Pour sa deuxième exploration musicale, David nous emmène en Inde, un pays où la musique est sacrée et considérée comme étant à l’origine du monde.

C’est en effet par le son que le dieu Brahmâ a créé l’univers, selon la mythologie indienne. Un fantasme pour tout musicien… Qu’elle soit destinée aux temples ou au divertissement, enseignée dans le Nord ou pratiquée dans le Sud, la musique en Inde est à l’image de la société : opaque, complexe et soumise à de nombreux codes – que la jeune génération prend un malin plaisir à bousculer.

En Inde, depuis la nuit des temps, il y a d’un côté ceux qui font de la musique pour les temples et les dieux, et de l’autre ceux qui font de la musique divertissante. C’est au côté de ces derniers que David débute son exploration.

À quelques stations de métro du cœur de Delhi s’étend l’un des plus grands bidonvilles de la capitale : Kathputli Colony. David Walters y est accueilli par une caste de marionnettistes originaires du Rajasthan.

L’art des marionnettes indiennes est né au VIIIe siècle dans le but de divertir les princes. Aujourd’hui il permet à ces artistes de gagner correctement leur vie : autour de 100 euros par prestation.