« Les Nouveaux Explorateurs : Sebastian Perez au Rwanda », le 30/07 à 13h05 sur CANAL +

« Les Nouveaux Explorateurs : Sebastian Perez au Rwanda » – Rediffusion du 23/09/2012

Si Sebastian Perez est parti explorer le Rwanda, c’est pour nous montrer le nouveau visage du pays aux mille collines.

Près de deux décennies après le génocide, une nouvelle génération de Rwandais combat la résignation et a décidé de se prendre en main pour faire face aux problèmes du quotidien. Pourtant, 60 % de la population y vit avec moins de 1 dollar par jour et a bien du mal à accéder aux besoins les plus élémentaires. Mais il y a dans ce petit pays ceux qui grâce au système D réussissent à survivre et à aider leurs proches.

Ce sont ces gens que Sebastian est allé rencontrer. Ceux qui en récupérant des métaux peuvent fournir de l’électricité à tout un village. Ceux qui fabriquent du charbon de bois avec des déchets organiques et même ceux qui se servent d’un savon lessive pour attraper des poissons- chats.

« Les Nouveaux Explorateurs : Sebastian Perez au Rwanda », à redécouvrir le 30/07 à 13h05 sur Canal+.

« OFF SECRETS ET COULISSES : Maternité et pensionnat côté coulisses », deux documentaires de Anna Salzberg et Marion Leclercq le 30/07 à 20h45 sur France 4

« OFF Secrets et coulisses : Maternité et pensionnat côté coulisses » – Rediffusion du 12/02/2013

« COULISSES D’UNE MATERNITÉ D’EXCEPTION » , un documentaire réalisé par Anna Salzberg

On y donne la vie et on y frôle parfois la mort … La maternité est le lieu de tous les mystères.

Un espace temps d’une folle intensité, où tout le personnel se mobilise pour accompagner des femmes lors d’un des moments les plus importants de leurs vies.
C’est un lieu de passage, dans lequel on reste 4, parfois 5 jours, mais qui vous marque à jamais.

Les femmes y donnent la vie et y font la connaissance pour la première fois de leur enfant. C’est aussi un lieu d’apprentissage, où l’on apprend à devenir mère ou père. Une étape, la première rencontre de trois personnes liées pour toujours.

Du côté personnel, aider à donner la vie, à accoucher, ce n’est pas un métier comme les autres.

Comment appréhende-t-on et accompagne-t-on ce moment si angoissant et important dans la vie d’une femme et d’un homme? Comment perçoit-on la naissance quand on accouche 7 femmes chaque jour ?
De quel savoir essentiel le personnel dispose t-il ?

Pudeur, intimité, douleurs, mise à nu, la maternité est un lieu où les sentiments sont exacerbés et en même temps presque animal, où l’émotion et la pulsion de vie dominent.

« Off: Secrets et Coulisses » va vivre en immersion avec le personnel de la Maternité de Bondy, en région parisienne, pendant une semaine, nous allons suivre deux personnages principaux, deux sages-femmes exceptionnelles, entourées des obstétriciens, des puéricultrices, pédiatres, aides-soignantes et des étudiants venus apprendre ici leurs métiers.

Durant une semaine, nous allons accompagner ces professionnels là où le public n’a pas accès, dans leurs prises de garde, nous allons vivre avec eux les questionnements et doutes professionnels, les montées d’adrénaline, les temps de pause, vivre au rythme des pulsations d’un service hors du commun.

« SECRETS D’UN PENSIONNAT D’EXCEPTION » , un documentaire réalisé par Marion Leclercq

Les écoles les plus chères du monde se trouvent dans la Suisse, au bord du lac Léman. Des internats d’élite où les frais de scolarité atteignent des sommets : jusqu’à 100 000 euros l’année. Fils et filles de politiques, de grands industriels, de têtes couronnées ou de stars venus du monde entier s’y croisent, dès l’école primaire.

Ces « boarding schools » s’inspirent des internats anglo-saxons. Depuis quelques années, une nouvelle élite venue des pays émergents y envoie ses enfants. Ils sont russes, indiens, saoudiens ou chinois. Pour ces nouvelles fortunes, choisir un internat en Suisse, c’est assurer à sa descendance un anglais irréprochable, un réseau et un ticket d’entrée dans une université prestigieuse. Mais cette jeunesse dorée est aussi déracinée: elle vit loin de sa famille des mois durant. L’un de ces établissements a accepté de nous ouvrir ses portes.

Cet internat, l’Aiglon college, s’accroche à flanc de montagne, à 1300 mètres d’altitude, dans la station de ski de Villars sur Ollon en Suisse francophone. Villars compte 1000 habitants en basse saison, 10 000 l’hiver, pendant la saison de ski. Des personnalités telles que Vladimir Poutine ou Keith Richards y ont un chalet.

L’Aiglon college, c’est 340 pensionnaires âgés de 9 à 18 ans et de 52 nationalités. Tous, portent l’uniforme. Les cours se font en anglais, en petits groupes, voire en leçons particulières. Outre les cours de musique, de théâtre et de sport divers et variés, la marque de fabrique de l’école sont les expéditions obligatoires en haute montagne.

150 personnes, chauffeurs, professeurs, responsables d’internats et d’expéditions veillent jour et nuit sur ces pensionnaires privilégiés. Mais leurs efforts suffisent-il pour en faire des enfants bien dans leurs basquets ou plutôt dans leurs mocassins?

Quelles sont les particularités de cet établissement ? Comment expliquer de tels frais de scolarité ? Qu’est ce qui motive les parents ?Quels savoirs, quelles valeurs leur transmet-on? Qui sont ceux qui les encadrent ?

Qui sont ces pensionnaires cosmopolites ? Comment vivent-ils ce programme scolaire et sportif extrême ? S’ils sont à l’abri de tous problèmes financiers, à quels dangers sont-ils exposés ?

« Les Nouveaux Explorateurs : Diego Buñuel en Antarctique », à voir le 29/07 à 13h05 sur CANAL +

« Les Nouveaux Explorateurs : Diego Buñuel en Antarctique » – Rediffusion du 21/10/2012

Après avoir baroudé dans 25 pays, au cœur des zones de guerre semées d’embûches et s’être immergé dans les mégapoles mondiales, Diego s’aventure dans cette nouvelle saison des Nouveaux Explorateurs aux confins de la planète, dans les zones interdites. Ce sont des lieux peu connus et c’est à peine si des étrangers s’y sont risqués. Les conditions y sont extrêmes et l’environnement inhospitalier voire mortel. La vie de ceux qui s’y rendent est un combat de tous les instants.

Rejoignez Diego dans ces expériences du bout du monde au côté de caractères d’exception, tandis qu’il se surpasse et s’adapte à la rigueur qui l’entoure pour découvrir les contraintes et les victoires quotidiennes.

Arriver sur les plages de Cape Town avant de se lancer dans l’aventure du Grand Froid n’est pas ce que Diego avait imaginé comme point de départ d’une expédition en Antarctique.

Et pourtant c’est en Afrique du Sud que Diego embarquera pour 6h d’un vol international d’un autre genre, à bord d’un Ilyushin76 qui l’emmènera sur une piste d’atterrissage glacée de 300m de long sur la base aérienne de Novo, aux abords de la base russe de Novolazaresvskaya. Emmitouflé dans ses vêtements polaires et en attendant d’aller rejoindre la base Princess Elizabeth, Diego ira se restaurer et tentera de rentrer en contact avec les scientifiques russes qui sont installés sur cette base.

Un nouveau vol de 90 minutes l’emmènera enfin à bon port sur la base Princess Elizabeth, à l’est de l’Antarctique, à 1390m d’altitude, sur la terre de la Reine-Maud, à 180kms de la côte, à Utsteinen.

En 1959, douze Etats signe un traité sur l’Antarctique: l’Afrique du Sud, l’Argentine, l’Australie, la Belgique, le Chili, les États-Unis, la France, le Japon, la Norvège, la Nouvelle-Zélande, le Royaume-Uni et l’URSS (actuelle Russie). En 2010, le traité compte quarante-cinq États signataires. Ce traité donne au continent un statut particulier : les activités militaires y sont interdites ainsi que l’exploitation des ressources minérales sauf celles qui sont menées à des fins scientifiques.

Après deux jours de briefing intense sur les procédures strictes liées à l’environnement (hostile et fragile), une visite médicale de contrôle et un entrainement liées aux techniques de survies et de sécurité dans la région, Diego prendra alors toute la mesure de l’enfermement auquel il va devoir se confronter pendant 21 jours.

Construite lors de l’année polaire internationale 2007/2008, la base Princess Elizabeth remplace la base Roi-Baudoin abandonnée en 1968 par manque de budget. Diego nous la fait visiter. Equipée d’un site d’observation météorologique et de deux plateformes d’analyses chimiques de l’atmosphère et de géophysique, la base Princess Elizabeth a pour spécificité de recycler entièrement ses déchets et de n’utiliser que les énergies renouvelables, solaire et éolienne. Les matériaux et les technologies choisis respectent les principes de l’éco-construction afin de réduire l’impact environnement et se targuer d’être la seule station « Zéro émission ».

Diego va donc apprendre à vivre en totale immersion entouré de scientifiques et de pingouins sur une superficie de 14 millions de km2, soit les Etats-Unis et l’Europe réunis, à 98% recouverte de glace, au cœur du continent le plus froid, le plus sec et le plus venteux, bref dans le plus grand désert du monde.

Rejoignez Diego dans sa quête contemplative à la recherche de la grande ourse, à l’origine du terme Antarctique (opposé à la petite ours, référence à la constellation indiquant le nord), sur les traces de Dumont D’Urville quelques 172 années après que le premier explorateur (français) ait planté un drapeau sur cette incroyable réserve naturelle.

« OFF Secrets et Coulisses : Dans le secret de vos assiettes » , deux documentaires de Mickael Beurdouche et Reza Pounewatchy le 23/07 à 20h45 sur France 4

OFF Secrets et Coulisses : Dans le secret de vos assiettes – Rediffusion du 05/02/2013

SECRETS ET COULISSES DE RUNGIS , un documentaire réalisé par Mickael Beurdouche

Depuis 1969, le marché de Rungis a succédé aux anciennes Halles parisiennes. C’est sur une commune de banlieue parisienne, dans le Val de Marne, sur un espace plus grand que la Principauté de Monaco, que s’étend le plus grand marché de produits frais au monde : le MIN (Marché d’intérêt national)

Toutes les nuits, à l’heure où les Français se reposent sous leurs couettes, des milliers de petites mains s’activent dans des pavillons réfrigérés à 5°, afin de fournir magasins, grandes surfaces et restaurants.

Ce sont en moyenne 6000 tonnes de fruits, légumes, viandes et poissons qui transitent, chaque nuit, par Rungis, avant de finir dans nos assiettes.

Sous l’œil curieux de la caméra de « Off : Secrets et Coulisses », c’est un monde à part qui nous ouvrira exceptionnellement ses portes. Nous pénétrerons ainsi cet antre de la Grande Bouffe, aux mille couleurs et aux mille odeurs, des fruits les plus exotiques aux tripes bien de chez nous.

Qui sont les acteurs de Rungis ? Qui sont les figures emblématiques présentes depuis l’ouverture du marché? Quels métiers méconnus sont exercés au marché de Rungis ?

Ils s’appellent Gino, Sébastien, Eddy ou Elodie… Ce sont eux qui vivent la nuit pour offrir à nos tables les meilleurs produits. Certains d’entre eux sont de véritable légende ici. À force de sueur, ils ont creusé leurs trous et ont réussi professionnellement. D’autres occupent des métiers insolites, comme mûrisseur de banane, vétérinaire … en chambre froide, professeur ou guide touristique pour des visiteurs de l’autre bout du monde. À eux tous, ils sont l’âme de Rungis. C’est cet esprit et cet univers que « Off » veut « capturer ».

COULISSES DU CONCOURS DES APPRENTIS , un documentaire réalisé par Reza Pounewathy

Ce n’est un secret pour personne. En France, la cuisine reste une affaire « sacrée ». Plus qu’un art de vivre, c’est devenu une des disciplines chéries des Français. En témoigne le grand nombre de programmes télévisés consacrés à ce sujet. Autrefois cantonnés à composer une recette en fin d’émission, les Grands Chefs sont désormais des stars du petit écran. Loin des images d’Épinal, le personnage rondouillard à l’accent du sud-ouest a été remplacé par le trentenaire en jeans, aussi à l’aise dans ses baskets que devant ses fourneaux.

Une médiatisation qui attire les jeunes. Dès l’adolescence, beaucoup d’entre eux se lancent dans cette voie professionnelle, avec la ferme intention d’être à la tête d’un restaurant étoilé. Pour intégrer un de ces établissements de prestige, cela nécessite évidemment de travailler dur. Mais il existe des tremplins. Le concours « Un des Meilleurs Apprentis de France » en est un.

Organisé depuis 27 ans par les Meilleurs Ouvriers de France (MOF), il rassemble la crème de la crème, dans chaque discipline. Les candidats sont originaires de toutes les régions de France.

Les conditions pour participer : avoir entre 16 et 21 ans, suivre une formation en apprentissage. A Paris se déroule l’épreuve d’évaluation nationale. Seules les Médailles d’Or régionales peuvent concourir à cette « grande finale ». L’objectif, composer en 4 heures et demie, un plat et un dessert pour 4 personnes, avec ingrédients imposés. Le tout noté par un jury de 20 MOF intransigeants. Sur 30 candidats, seuls 3, voire 4, seront récompensés. Ils obtiendront la Médaille d’Or et gagneront le titre de Meilleur Apprenti de France (MAF). Le passeport pour entrer dans un établissement prestigieux.

Mais comment se prépare un si ambitieux concours ? Entre les cours de cuisine à l’école hôtelière, le difficile travail chez l’employeur alternance oblige, comment les p’tits cuistots trouvent-ils le temps pour se préparer à ce marathon des fourneaux ? Est-ce plus facile quand on est fils de cuisinier ? Comment ces adolescents vivent cette épreuve ? Sont-ils aidés par leurs proches ? Le jour du concours, comment les candidats gèrent-ils leur stress ? Comment se déroulent les délibérations du jury ?

« Off : Secrets et Coulisses » vous dévoilera les dessous de ce prestigieux concours, véritable levier d’ambition pour les jeunes apprentis cuisiniers. Nous serons au plus prêt des candidats, dans leur école, leur entreprise, au coté de leurs formateurs, maitres d’apprentissage, mais également dans leur sphère privée, avec leurs parents et leurs proches. Quelques heures avant le concours jusqu’aux délibérations et résultats, nous stresserons, nous aussi, avec les grands chefs de demain.

Sur les 30 candidats présents lors du concours, nous suivrons 3 d’entre eux, quelques jours avant les épreuves.
2 hommes, 1 femme …
Chacun a un parcours, une histoire différente.
Ce qui les unit : la passion pour la cuisine et une inaltérable envie de réussir.

« Les Nouveaux Explorateurs : Sebastian Perez Pezzani au Vietnam », le 16/07 à 13h05 sur Canal+

« Les Nouveaux Explorateurs : Sebastian Perez Pezzani au Vietnam » (rediffusion du 18/03/2012)

Les nouveaux explorateurs avec Sebastian Perez Pezzani vont cette fois nous faire connaître le Vietnam sous un angle jusqu’ici inconnu, le système D.

Dans ce pays au communisme pragmatique où le dogme du Parti côtoie sans heurt la libre entreprise, Sebastian a rencontré les rois de la débrouille, ceux que l’on croyait exclus et ceux qui refusent de baisser les bras.

Sur les bords des routes et dans les champs de thé, à Hanoï la sévère et à Hô-Chi-Minh-Ville la délurée, notre voyageur tatoué a enfourché une antique « Minsk » pour tirer le portrait des inventeurs, des récupérateurs, des soudeurs et même des tailleurs.

Avec son regard neuf et amusant, un voyage au cœur du pays le plus à l’est de l’Asie du sud-est.

« Les Nouveaux Explorateurs : Diego Buñuel en Amérique Centrale », le 15/07 à 13h05 sur CANAL+

« Les Nouveaux Explorateurs : Diego Bunuel en Amérique Centrale » (rediffusion du 27/01/2013)

C’est une région du monde ravagée par les gangs, les narcotrafiquants et bien sûr la violence. Enclavés entre la Colombie (au sud) et le Mexique (au nord), les sept pays d’Amérique Centrale caracolent régulièrement en tête du classement des pays les plus violents, et qui ne sont pourtant pas en guerre. En six pays (nous excluons le Bélize) et six sujets, Diego propose une immersion dans ce no man’s land bordé par la mer des Caraïbes et les cocotiers.

C’est au Panama que Diego débute son voyage. Le pays est la porte d’entrée de toute cargaison de drogue qui tente de faire son chemin vers le Mexique, puis les États-Unis. Autant dire que les brigades anti-drogue Panaméennes ont du pain sur la planche… et la pression ! Ainsi, en cas de saisie de drogue et pour être sûr que rien ne filtre, les autorités brûlent la totalité de la prise, sur place. Diego suit l’une des ces brigades et assiste à cette pratique… inattendue.

Diego s’envole ensuite pour le Salvador où la pauvreté et le narco trafique ont fait le lit de la guerre des gangs, les maras, qui mine le pays depuis la fin de la guerre civile, soit le début des années 90. Les photos de ces mareros tatoués des pieds à la tête ont fait le tour du monde et plus personne n’ignore les noms de MS13 ou de Mara18, les deux principaux gangs, qui ont annoncé une trêve il y a quelques mois. Diego se rend dans le Barrio 18 à la rencontre d’un père pas très catholique qui fréquente les gangsters. Mais pour la bonne cause : le Padre Rodriguez-Lopez aide les mareros en effaçant leurs tatouages, étape préliminaire à toute réintégration de la vie sociale.

Direction le Honduras, pays le plus violent de la région et 4ème pays le plus inégalitaire au monde. Les Maras y recrutent des passeurs de drogue dès l’âge de 6 ans et au collège 10% des élèves sont déjà membres actifs d’un gang alors que près de la moitié seraient en sympathie avec l’un d’eux… Les autorités essaient de prendre le problème à la source en envoyant des policiers faire le tour des écoles primaires afin de tenter de convaincre les petits Honduriens de rester dans le droit chemin.

Au Guatemala aussi la mort fait partie du quotidien, surtout si l’on est une femme. On n’hésite pas à parler de Fémicide dans ce pays qui a vu mourir 5000 à 6000 femmes de mort violente depuis 2000, pour la simple raison qu’elles sont des femmes.

La mort est donc devenu un business comme un autre, et les croques-morts se font la guerre, à qui arrivera le premier sur le lieu du crime pour récupérer le cadavre. C’est au côté de l’un de ces caraqueros que Diego découvrira les astuces du métier.

Le Nicaragua est le plus grand pays d’Amérique Centrale et la 5ème destination de Diego. Ravagé par la pauvreté qui ôte tout espoir à une jeunesse massive (plus de la moitié de la population a moins de 18 ans), le Nicaragua a trouvé un allié inattendu en… l’Iran. Contre quelques hôpitaux et autres infrastructures, le Nicaragua offre son soutien diplomatique et logistique au dictateur Ahmadinejad. Dernière coopération en date : l’Iran vient d’installer une base d’entraînement au nord du pays, utilisée par le Hezbollah pour entrainer ses hommes. Le Président du Costa Rica s’est même publiquement récemment inquiété de l’influence grandissante de l’Iran chez son voisin.C’est justement au Costa Rica que Diego achève son voyage au bout de l’enfer. Un havre de paix pour finir sur une touche positive. Le pays est de loin le plus épargné par la violence de la région, et pourtant il ne dispose plus d’armée depuis 1948.

« Les Nouveaux Explorateurs : David Walters aux USA », le 12/07, à 13h05 sur Canal+

Les Nouveaux Explorateurs : David Walters aux USA (rediffusion du 16/12)

Pour sa première exploration du monde en musique, David Walters nous emmène aux États-Unis, là où le concept même de disque est né.

De la Nouvelle-Orléans à New-York, évidemment, en passant par Houston, Détroit et Taos Pueblo.

Il croise des personnages hauts en couleur qui vivent par et pour la musique : des rappeurs homos très engagés, des rockeurs chrétiens dans la plus grande église du pays, une fanfare déjantée qui réenchante une ville devenue fantôme, des Sioux et des Pueblo, un jeune batteur qui tape sur des sauts et un prêtre vaudou…

Tout au long du tournage, notre explorateur musicien enregistre les sons qui l’interpellent et en nourrit la musique qu’il a entièrement composée pour ce film.

Multi-instrumentiste, DJ, compositeur mais surtout mélomane, David Walters défie les conventions. Né d’une mère anglaise, cet ancien sportif de haut niveau a joué pour ou auprès des meilleurs, de Jamiroquaï à Lenny Kravitz en passant par M, Arthur H et Tracy Chapman.

Aujourd’hui il nous fait découvrir le monde au travers d’un sens trop souvent négligé : l’ouïe. La musique n’est en fait qu’un prétexte pour aller à la rencontre de peuples et de cultures qui partagent ce langage universel.

Mais David Walters, c’est aussi un personnage qui crève l’écran. Un caractère généreux et ouvert au monde et à ses contemporains. C’est en cela qu’il s’inscrit parfaitement dans la collection des Nouveaux Explorateurs.

« Les Pintades à New York », un film de Layla Demay et Laure Watrin, réalisé par Jean-Marie Barrère, le 04/07 à 21h35 sur France 5

Pour leur troisième exploration, les pintades migratrices se posent sur les rives de l’Hudson pour découvrir la basse-cour new-yorkaise.

Les New-Yorkaises ont beau être multiples et complexes, elles ont un dénominateur commun : la quête de l’excellence. D’elles, on dit qu’elles sont “driven”, portées par un moteur qui les pousse à se dépasser. Un moteur qui ne s’arrête jamais : gagner plus d’argent, défendre la meilleure cause, trouver le meilleur mari, être la meilleure mère, la plus belle, la plus jeune. Plus qu’une compétition avec les autres, c’est souvent une compétition avec elles-mêmes.

En 5 portraits croqués, Laure et Layla, auteures de la série de livres Les Pintades, mènent l’exploration à la cadence de la ville : « fast pace ». Leur marathon commence avec Rebeccah, mère de 4 enfants, qui illustre à sa façon la métamorphose de la ville, devenue en 15 ans une ville familiale. Rebeccah a accouché de la petite dernière cinq mois plus tôt. Sa vie est un marathon au sens propre comme au figuré puisqu’elle trouve le temps (et la motivation) entre deux têtées de s’entraîner pour la célèbre course de fond qui a lieu tous les ans début Novembre.

Dans une ville qui fonctionne à flux tendu, sévèrement touchée par la crise financière, le marché de l’immobilier est un baromètre de la santé économique. Maura, agent immobilier, business woman sans cesse « on the go », ouvre une porte sur la vie professionnelle new-yorkaise. Les pauses sont rares mais jamais elle ne sacrifierait au rituel des « Girls Night Out », les traditionnels rendez-vous entre copines. Comme quoi, « Sex and the City » n’est pas que de la fiction !

Récemment, les New-Yorkais ont pris conscience de l’importance du développement durable et ils sont de plus en plus nombreux à consommer des produits locaux. De plus en plus de jardins communautaires sont maintenant dédiés à la culture de fruits et légumes. Yonette, quadragénaire noire originaire du Guyana, a repris en main l’un de ces jardins pour le transformer en grand potager, au milieu des HLM, dans le quartier de Bedford-Stuyvesant à Brooklyn. L’autre combat de Yonette, c’est d’enseigner la diététique et la cuisine aux habitants de ce quartier très défavorisé.

Et celles qui ne cultivent pas leur jardin cultivent leur apparence. C’est le cas du Dr Suzanne Levine, chirurgien orthopédiste des stars, elle-même accro aux talons aiguilles qui ne recule devant rien pour permettre à ses patientes de 80 ans de supporter leurs stilettos: injection de collagène dans les pieds, ponçage à coup de laser, etc. Une rencontre avec Dr Suzanne Levine ne serait pas complète sans une rencontre avec ses 200 paires de chaussures. Dans son appartement de la 5e Avenue, elle nous dévoile une collection à couper le souffle.

New York est la capitale mondiale des « Professional moms », comprenez les mères qui reportent leur souci de perfection sur leurs enfants. L’allaitement est maintenant la norme et parfois, un certain dogmatisme entoure la pratique. Ne pas allaiter équivaut pour certaines à être une mauvaise mère. Leigh Ann, conseillère en allaitement, aide les jeunes mamans à allaiter en faisant des visites d’urgence à domicile et en animant des ateliers à l’association La Leche League. Son but: motiver les femmes pour qu’elles allaitent jusqu’à deux, trois, quatre ans voire plus !

Forcément, cela demande un peu d’organisation alors Leigh Anne nous fait découvrir l’antre de la glande mammaire, la boutique Upper Breast Side, spécialisée dans les produits liés à l’allaitement (pompes, soutien-gorges, coussins, etc.). Une visite qui ne laissera personne indifférent.

Même s’il est tentant de conclure que les New-Yorkaises en sont au stade terminal du survoltage, l’exploration des Pintades fait place à beaucoup de tendresse et de fascination pour ces drôles d’oiseaux.

Les Pintades, c’est le surnom – pied de nez pour désigner les femmes d’aujourd’hui, féminines et féministes, des femmes modernes qui revendiquent leur indépendance et le droit à la futilité.

« Les Arpenteurs : le tourisme de la mémoire », un reportage de Renaud Lavergne et Vincent Barral le 04/07 à 20h45 dans Envoyé Spécial sur France 2

A Tchernitsi, une ville de l’ouest de l’Ukraine, Sylvie, jeune retraitée, cherche l’atelier d’un oncle tailleur dont sa famille a perdu la trace en 1941. Elle est aidée par une guide locale, Zoya, qui a retrouvé l’adresse, et s’active pour récupérer le code de la porte auprès des voisins.

Antonin, étudiant de 22 ans, devait accompagner son grand-père dans la ville de Lviv que celui-ci avait désertée enfant, dans les années 30, alors que l’antisémitisme montait. Mais le vieil homme est tombé malade juste avant le départ. Antonin va donc faire le voyage avec sa grand-tante, qu’il va apprendre à connaître dans un périple émouvant, à la recherche de leur histoire familiale.

Quant à Orane et Rémi, frère et sœur d’une trentaine d’années, ils sillonnent la Pologne sur les traces de leur grand-oncle Léon, qui n’a plus donné de nouvelles après 1941. Comme ils l’expliquent à leur guide, ils connaissent peu de choses de la culture juive et ne comprennent pas par exemple, ces cartes postales en yiddish qu’il a postées. Sur place, la traduction leur apportera des informations capitales.

Chaque année, des centaines de voyageurs consacrent parfois toutes leurs vacances à cette quête de vérité sur le destin de leurs ancêtres disparus au moment de la Shoah par balles. Ces « touristes de la mémoire » ont un nom : les arpenteurs. Ils sont aidés par des guides qui préparent le voyage, repèrent les lieux, et retrouvent parfois des témoins. C’est parce que les chercheurs et les écrivains s’intéressent depuis peu à cet épisode de l’histoire que les arpenteurs sont de plus en plus nombreux, en Ukraine, Pologne et Roumanie.

« Des racines et des ailes – Passion Patrimoine : du Languedoc au Roussillon », un film de Philippe POIRET, le 03/07 à 20h45 sur France 3

« Des racines et des ailes – Passion Patrimoine : du Languedoc au Roussillon » (Rediffusion du 14/11/12)

Ce film est un voyage dans une région surprenante : le Languedoc-Roussillon.

Destination de vacances préférée des Français mais aussi lieu de vie, le Languedoc-Roussillon séduit. Riche de son histoire, cette région cultive ses différences en flirtant avec la Provence et le Pays Catalan. Avec ce film, nous suivons plus particulièrement des hommes et des femmes qui ont choisi de se battre pour vivre dans ce territoire mais aussi pour sauvegarder leur patrimoine naturel. Ils sont viticulteurs, marins pêcheurs, ou membres d’associations. Ils ont parfois tout quitté pour vivre leur passion.

Robert Mornet est un passionné du canal du midi, un monument historique de 240 kilomètres reliant la Garonne à La Méditerranée.

Il y a sept ans, au fond de son jardin, cet ancien éducateur entame le projet de reproduire à l’identique un bateau poste de 1818… Aujourd’hui il en termine l’aménagement pour y recevoir de futurs voyageurs, cette magnifique embarcation reprendra sa route pour faire revivre l’époque où elle était la diligence du Canal Royal des Deux Mers.

Avec ses 300.000 hectares, le Languedoc-Roussillon est le plus grand vignoble de France et aussi et surtout le plus vaste du monde.

Nous nous rendons , sur les hauteurs de l’étang de Thau. Là, depuis maintenant huit siècles, se dresse l’abbaye de Valmagne, surnommée la cathédrale des vignes.

Cette abbaye est l’un des monuments les mieux conservés de l’art cistercien. Depuis presque deux siècles, la famille d’Allaines se bat pour sa conservation.

Le Languedoc-Roussillon c’est plus de 200 Kilomètres de côtes avec des lagunes. Avec ses 7500 hectares, l’étang de Thau est la plus vaste du Languedoc. Une petite mer intérieure, aux eaux salées, connue pour ses huîtres et ses coquillages. L’étang est aujourd’hui un territoire à protéger. Le combat de deux femmes qui portent un regard singulier sur cet étang où elles travaillent.

A Marseillan, Annie Castaldo est l’une des rares ostréicultrices du bassin. Elle partage son temps entre la production des huîtres et la vente sur les marchés.

Fille de pécheur, Claudia Négri est devenue elle aussi marin pêcheur et traque la daurade sur le bassin.

Amies, ces deux femmes participent à une initiative originale : « Panier, poisson, coquillage ». L’idée est de rapprocher les consommateurs du département de l’Hérault avec les ostréiculteurs et les pêcheurs de la lagune. Un projet basé sur le principe des AMAP (Association pour le maintien d’une agriculture Paysanne).

Nathalie komaroff a installé sa ferme dans un village de Haute montagne. Elle y élève des chevaux de Mérens, une race qui a bien failli disparaître dans les années 70. Et deux fois par an elle organise l’un des dernières transhumances équestres. Un voyage d’une semaine à travers les Pyrénées-Orientales pour rejoindre les hautes vallées de Cerdagne et profiter des pâturages d’altitude pendant la belle saison.

Pour participer à ce voyage hors des sentiers battus, vingt des cavaliers sont venus de toute la France.