« Les Branches esseulées : Trafic de femmes vietnamiennes en Chine », un reportage de Patricia Wong et Gaël Caron le 07/03 à 20h45 dans Envoyé Spécial sur France 2

Une récente étude chinoise montre que d’ici 2020, 35 millions d’hommes ne pourront pas trouver l’âme sœur dans l’Empire du Milieu. En Chinois, on appelle ces hommes les « Guanggun » (branches esseulées). Ils vivent pour la plupart dans des villages isolés de Chine, que les femmes ont désertés pour chercher un mari riche à la ville. Des trafics illégaux se sont organisés pour que ces célibataires se marient.

Des milliers de femmes arrivent chaque année des régions rurales du Vietnam, du Laos, de la Birmanie, d’Indonésie. Vendues comme des esclaves, “importées” en Chine, ces nouvelles épouses réalisent vite la différence entre l’homme fortuné dont les trafiquants leur ont parlé et le destin qui les attend : une vie de labeur et de reproductrice dans la Chine rurale. Certaines choisissent de s’enfuir, d’autres se résignent…

Après plusieurs mois d’enquête, Patricia Wong et Gaël Caron, de l’agence Capa, ont pu suivre Xiao Lu, un cultivateur de thé de 30 ans, dans son périple au Vietnam pour acheter une femme, à 3500 km du village de Ting Xia où il habite. L’enquête commence dans un quartier en périphérie de Ho-Chi-Minh-Ville où les trafiquants, chinois et vietnamiens, regroupent les hommes « les branches esseulées » dans des hôtels, leur confisquent leur passeport, et leur présentent des jeunes femmes. Les célibataires chinois dépensent environ 5000 euros pour « acquérir » une épouse, de préférence vierge. Celle-ci est « échangeable » en cas de problème, promettent les trafiquants.

Dans sa chambre d’hôtel, Xiao Lu rencontre Thu Yen, une jeune fille de paysans pétrifiée de timidité. Ils ne peuvent pas communiquer : il ne parle pas vietnamien, elle ne parle pas chinois. Quelques jours plus tard, une cérémonie de mariage, sans valeur légale, va avoir lieu dans le petit village où habite Thu Yen, sur les bords du Mékong. Et Mme Wang, chef des trafiquants, remettra à la jeune fille un visa pour la Chine.

Quelques jours plus tard, Thu Yen découvrira son nouveau village, perdu dans une vallée, au cœur d’un pays dont elle ne parle pas la langue… Enquête exclusive sur un trafic qui n’a jamais été filmé et qui concerne, depuis cinq ans, plusieurs centaines de femmes vietnamiennes. Récit d’une odyssée, celle d’un cultivateur de thé, où le mot « amour » ne sera jamais prononcé.

Laurier d’or du civisme pour « Goldman Sachs, la banque qui dirige le monde », un film de Jérôme Fritel et Marc Roche

Chaque année, le Club audiovisuel de Paris remet les Lauriers de la télévision et de la radio. Ils récompensent les meilleurs programmes audiovisuels contribuant à l’enrichissement culturel de tous. Pour cette 18ème cérémonie, le Laurier d’or du civisme a été remis au documentaire « Goldman Sachs, la banque qui dirige le monde », produit par Capa et Arte France.

Ce documentaire de Jérôme Fritel et Marc Roche, journaliste spécialisé au « Monde », auteur du best seller « La Banque », est une plongée au cœur de ce pouvoir qui ne reconnaît aucune frontière, aucune limite, et menace directement les démocraties.

Les témoignages à visage découvert d’anciens salariés de Goldman Sachs, de banquiers concurrents, de régulateurs, de leaders politiques, d’économistes et de journalistes spécialisés dévoilent pour la première fois la toute puissance financière et politique de « la banque qui dirige le monde ». Celle qui s’est enrichie pendant la crise des « subprimes » en pariant sur la faillite des ménages américains, et qui s’est sauvée de la banqueroute grâce à ses appuis politiques. Aujourd’hui, elle profite de la crise économique européenne pour étendre son formidable réseau d’influence sur le Vieux Continent.

Si le jury a tenu à distinguer « Goldman Sachs, la banque qui dirige le monde », c’est parce que « cette démonstration par l’absurde d’un civisme à rebours, bafouant les finalités du développement économique et de la solidarité sociale, retient l’attention des téléspectateurs comme l’une des explications essentielles de la grave crise actuelle de la conduite de nos sociétés. »

« SEXE, BUSINESS ET POLITIQUE : L’ARME SECRÈTE », une enquête de Vanina Kanban

C’est le grand tabou des affaires : le sexe utilisé comme arme de séduction massive. Un secret de polichinelle, dans certains secteurs économiques. Plus efficace qu’une enveloppe de billets et beaucoup moins dangereux : les formes généreuses d’une professionnelle peuvent s’avérer redoutablement efficaces pour faciliter la signature d’un contrat.

Une forme de corruption des sens qui ne laisse pas de traces et crée un pacte intime entre le corrupteur et celui qui accepte le « cadeau ». Principales cibles : les gros donneurs d’ordres industriels et les hommes politiques qui ont la main sur les chantiers publics. Pour la première fois, tous les acteurs de ce système témoignent : des industriels qui ont recours à l’arme secrète du sexe, des élus en fâcheuse posture et des prostituées tout à fait lucides sur le rôle qu’on leur fait jouer.

Lancée il y a deux ans, cette enquête a été rattrapée par l’actualité. L’affaire du Carlton de Lille, dans laquelle est impliqué Dominique Strauss-Kahn, révèle les liens troubles entre un cadre du BTP et un homme politique de premier plan, alors en piste pour devenir président de la République. Ce film apporte des témoignages (et une lecture) inédits de ce rocambolesque épisode de notre vie publique.

Arme de séduction massive, le sexe peut aussi se transformer en arme tout court, quand il est instrumentalisé pour mettre en pièce la réputation et la carrière d’un adversaire… Pour SPECIAL INVESTIGATION, Vanina Kanban enquête en France, aux Etats-Unis et en Russie, sur les dessous cachés de la politique et des affaires.

Une enquête de Vanina Kanban à découvrir le lundi 4 mars à 20h55 sur Canal +.

A noter, la parution le 7 mars du livre « Sexe, business et politique – DSK au coeur du scandale – Le vrai visage des affaires » de Vanina Kanban et Bénédicte des Mazery aux Éditions Plon.

Retrouvez SPECIAL INVESTIGATION sur le SITE DE CANAL + et sur FACEBOOK.

« ENFIN LES FEMMES ! », un film d’Olivier Ghis le 03/03 à 00h25 sur Canal+

Pleins feux sur les femmes ! Tel est l’objet de ce documentaire, qui offre un panorama complet de la place – de plus en plus conséquente – du beau sexe dans le X d’aujourd’hui.

À travers une série d’entretiens, de tournages, d’extraits, nous suivons au travail des figures majeures comme Ovidie, Liza des Sierra, Anna Spam, Erika Lust ou Nina Roberts.

Elles nous disent, chaque fois, leurs difficultés, leurs doutes, leur ambition : filmer autrement l’amour, affirmer le désir, le regard féminin. Autrement dit : moins de gros plans génitaux, d’avantage de réalisme, de suavité, de préliminaires… Ou pas : car nos protagonistes n’ont pas toutes, loin de là, la même idée sur la question.

Enfin, il s’agira de décrypter le pourquoi du comment d’une tendance lourde du X actuel : la montée en puissance des filles, non plus comme objets de désir, mais comme productrices, à part entière, de fantasmes et de rêves.

Film déconseillé aux moins de 18 ans

BOOMERANG : « Le côté obscur de la barre chocolatée », un film de Diego Buñuel le 27/02 à 20h55 sur CANAL+

Boomerang est un documentaire d’un genre nouveau dans lequel Diego Buñuel s’entoure de reporters de choix pour nous emmener aux quatre coins de la planète sur les traces de l’une de nos friandises préférées : la barre chocolatée. Un voyage haletant qui vous fera découvrir les pays, ingrédients, enjeux et surtout les hommes qui se cachent derrière ce marché qui pèse plus de 80 milliards de dollars.

Nous serons bientôt 9 milliards d’êtres humains à devoir nous nourrir. Et il n’y en aura pas pour tout le monde.

Comme pour le pétrole aujourd’hui, on se fera demain la guerre pour un champ de soja, ou un carré de chocolat. Et à dire vrai, cette guerre a déjà commencé…

A coups de rachats, d’ententes, de fusions et de milliards de dollars, l’agro business mondial connaît ces dernières années un mouvement de concentration sans précédent. Les acteurs majeurs de ce nouveau conflit ont pour noms ADM, Bunge, Cargill, Dreyfus et Glencore, dits les Big Five, récemment rattrapés par leurs concurrents asiatiques : Noble, Olam et Wilmar. Ces huit groupes ne sont pas connus du grand public, pourtant ce sont eux qui détiendront demain la quasi totalité des ressources agricoles de notre planète.

Qu’est-il à attendre d’un monde dans lequel huit multinationales contrôlent les denrées alimentaires de 9 milliards de personnes ? Rien de bon.

Après Boomerang – La puce à l’oreille, mon premier documentaire consacré à l’industrie du gadget électronique, je vous propose une plongée dans l’industrie agroalimentaire au travers de la barre chocolatée dont je vais remonter la filière de trois de ses ingrédients : le cacao, l’huile de palme et le soja. Un ingrédient plaisir, un ingrédient stratégique, et un ingrédient vital.

Boomerang – La face cachée de la barre chocolatée est un documentaire de 90 minutes qui décrypte un monde globalisé dans lequel chaque bouchée de notre friandise chocolatée a des conséquences insoupçonnées à l’autre bout du monde.

Boomerang – Le côté obscur de la barre chocolatée est un documentaire de 90’ qui propose une plongée dans les coulisses de l’industrie agro-alimentaire qui alimente nos supermarchés, à travers trois ingrédients incontournables de nos barres chocolatées : cacao, huile de palme et soja.

Avec le cacao, Grégoire Deniaud nous emmène en Côte d’Ivoire d’où proviennent 40% des précieuses fèves consommées dans le Monde.

Il va à la rencontre des exploitants mis sous pression par la poignée de géants de l’agroalimentaire qui se partagent le marché de notre gourmandises – cinq grands groupes fabriquent à eux seuls plus de la moitié de nos friandises chocolatées ! Grégoire découvre les conditions dans lesquelles tournent ces exploitations, et notamment le travail des enfants esclaves. En Afrique de l’Ouest 250 000 enfants font tourner le business du cacao, dont plus de la moitié ont moins de 14 ans. Des enfants qui n’ont jamais vu le moindre carré de chocolat.

Avec l’huile de palme, Guillaume Pitron s’envole pour l’Indonésie.

Cette matière grasse végétale la moins chère et la plus vendue au monde s’est incrustée dans vos barres chocolatées depuis qu’en 2000 la Commission Européenne a autorisé l’utilisation de graisses moins chères que le beurre de cacao à hauteur de 5% de la masse solide du chocolat. En Indonésie, premier producteur, l’exploitation de palmiers à huile sur des dizaines de milliers de kilomètres carrés a largement participé à la destruction, en 20 ans, d’un tiers de la forêt du pays, le deuxième poumon de notre planète après l’Amazonie. Au détriment, bien sûr, de son écosystème foisonnant, à commencer par les Orangs-Outans qui sont aujourd’hui en voie d’extinction. Guillaume participe au sauvetage de l’un de ces primates devenu prisonnier d’une forêt rongée par les palmiers et pénètre une exploitation de Sinar Mas, le premier exportateur mondial de ce que l’on nomme là bas ‘l’or rouge’.

Avec le soja, enfin, Hugo Van Offel nous embarque pour le Brésil.

En 10 ans, le pays est devenu le premier producteur de cette protéine la moins chère au Monde, ingrédient caché de nos barres chocolatées. On l’y retrouve sous forme de lécithine, un émulsifiant et conservateur, ou encore d’huile, et même à travers le lait fourni par nos vaches qui le mangent en tourteaux. Hugo se rend dans la région amazonienne où les populations sont déplacées et les terres spoliées aux indigènes pour faire place nette au haricot magique. Une culture ultra-intensive et mécanisée qui ne crée pas d’emploi mais ruine les sols, pollue l’eau et détruit la santé de ceux qui n’ont d’autres choix que la côtoyer.

Chef d’orchestre de ce tour du monde de la barre chocolatée, Diego Buñuel est de son côté allé à la rencontre de celles et ceux qui réfléchissent à d’autres manières de produire et de consommer : en Allemagne où sont fabriquées des barres de chocolat vraiment équitables, en Norvège où les industriels ont réduit de deux tiers leur utilisation d’huile de palme en seulement un an, et enfin à Paris où deux jeunes bloggeuses se sont mis en tête de révolutionner notre gourmandise.

« OFF SECRETS ET COULISSES : Hôpital, police : les secrets des urgences », deux documentaires de Aude Rouaux et Sylvie Faiveley le 19/02 à 20h45 sur France 4

« COULISSES DES URGENCES PÉDIATRIQUES », un documentaire réalisé par Aude Rouaux

On y est arrivé angoissé, stressé, paniqué, souvent à bout de souffle, certains à court de vie. On s’en est souvenu, on s’en souvient toujours de cette arrivée aux urgences. Et quand on en reparle aujourd’hui, on a des frissons, une grimace de dégoût. Pourtant eux en ont fait leur profession, leur histoire quotidienne. Ce personnel médical que tout le monde admire et que personne n’envie soigne au jour le jour petits et gros bobos du simple rhume aux maladies graves.

Mais une fois passé, une fois guéri, que sait-on vraiment des urgences pédiatriques? Qui sont les médecins, les infirmières, les aides-soignants qui ont choisi de travailler dans cette unité? Comment arrivent-ils à gérer psychologiquement la souffrance des enfants? Comment font-ils face au manque de lits, au manque de personnel médical? Qui sont leurs petits patients, pour quelles maladies viennent-ils? Comment les parents réagissent-ils à la douleur de leurs bambins ?

« Off: Secrets et Coulisses » va poser sa caméra pendant 8 jours dans les couloirs des urgences pédiatriques de l’hôpital Trousseau au cœur de Paris. Pour vous permettre de comprendre comment fonctionne ce service bien particulier, nous allons suivre un médecin, une infirmière, une aide-soignante, un interne ainsi qu’une bénévole de l’Association Main dans la Main sans oublier bien sûr les enfants et leurs parents. Une immersion aux urgences pédiatriques, un lieu d’émotion et de grande humanité.

LE LIEU : L’HÔPITAL TROUSSEAU

Nous avons choisi un des plus grands hôpitaux pédiatriques de France pour réaliser ce documentaire. Trousseau est depuis toujours consacré aux enfants. Il a été inauguré en 1854 par Napoléon III rue du Faubourg Saint Antoine et est au départ un hospice pour enfants abandonnés. En 1901, il déménage à sa place actuelle, rue du Dr Arnaud-Netter dans le 12ème arrondissement de Paris. Il devient un hôpital de proximité pour enfants malades, essentiellement fréquenté par la population ouvrière du quartier. Dans les années 50, l’hôpital Trousseau s’agrandit. Il se dote d’un service d’hématologie, de pneumologie, de cardiologie, de gastro-entérologie…

Aujourd’hui, l’hôpital Trousseau accueille 45 000 patients par an. 1 patient sur 5 vient de province ou de l’étranger. Le service des urgences pédiatriques est géré par 80 personnes dont 15 médecins et 38 infirmier(e)s. Il reçoit en moyenne 120 patients l’été et 250 l’hiver en période d’épidémies.

« COULISSES D’UN GRAND COMMISSARIAT », un documentaire réalisé par Sylvie Faiveley

Inauguré le 29 janvier 2008, l’Hôtel de police de Lille est le plus grand et le plus moderne de France. Il est situé dans la partie sud de la ville, une zone de misère sociale, minée par la pauvreté et le chômage, classée depuis peu ZSP (Zone de Sécurité Prioritaire).

Cet ensemble de 4 blocs en béton high-tech de 52 000 mètres carrés a coûté 48,5 millions d’euros, c’était le projet immobilier le plus ambitieux réalisé en province par le Ministère de l’Intérieur.

Le but : regrouper tous les services de police de la DDSP (Direction Départementale de la Sécurité Publique) qui étaient jusqu’alors disséminés un peu partout en ville : la PAF (Police aux Frontières), les Renseignements Intérieurs (ex RG), la Sûreté urbaine de Lille (services d’investigations), le GIR (Groupe d’Intervention Régional), et le commissariat central de la circonscription de Lille. En tout, l’hôtel de police lillois abrite près de 1 700 policiers.

Qui sont ces hommes et femmes qui travaillent dans ce lieu sous tension ? Pourquoi ont-ils choisi ces professions ? Leurs rôles sont multiples ; certains font office d’assistante sociale face à certains appels au 17, motivés surtout par la solitude et l’isolement, quand d’autres vont jusqu’à risquer leur vie dans les brigades d’intervention.

Comment alors se préparer au mieux à répondre aux demandes de la population ?

Le commissariat central, qui assure la sécurité et l’accueil du public 24h/24 et 7j/7 d’un bassin de population d’un million cent cinquante mille habitants, a accepté d’ouvrir ses portes aux équipes de « Off : Secrets et coulisses » et nous avons pu pénétrer dans les entrailles de quelques-uns de ses services les plus emblématiques.

« Police des affaires familiales : plongée au cœur d’une brigade vraiment pas comme les autres. » un film de Sarah Lebas et Sam Caro, Lundi 11/02 à 20h45 sur France 3

Les policiers de la Brigade de Protection des Familles : le succès de « Polisse » les a révélés, nous les avons filmés dans leur vraie vie. Pendant 6 mois, nous avons suivi le travail d’une de ces unités très spéciales, celle du commissariat de Caen.

Des policiers qui se dévouent quotidiennement pour dénouer les souffrances des familles. Ils sont quelques milliers de fonctionnaires à s’occuper de cette France qui a mal.

Au commissariat de Caen, la Brigade de Protection des Familles tient dans quatre petits bureaux. Cinq policiers, quatre hommes et une femme : Virginie, Mickaël, Stéphane, Francis et Laurent. Des flics aguerris, choisis pour leurs qualités humaines : l’écoute, l’empathie, le discernement.

Car ils sont confrontés au pire : violences conjugales, enfants battus, personnes âgées maltraitées, parents violentés par leurs adolescents. Une unité de police immergée au cœur des familles, dans ses secrets et ses zones d’ombres.

Un film de Sarah Lebas et Sam Caro / Production CAPA. Diffusion le Lundi 11/02 à 20h45 sur France 3

Vous pouvez réagir à cette émission sur Twitter avec le mot clé : #policedesfamilles

« OFF SECRETS ET COULISSES : Maternité et pensionnat côté coulisses », deux documentaires de Anna Salzberg et Marion Leclercq le 12/02 à 20h45 sur France 4

« COULISSES D’UNE MATERNITÉ D’EXCEPTION » , un documentaire réalisé par Anna Salzberg

On y donne la vie et on y frôle parfois la mort … La maternité est le lieu de tous les mystères.

Un espace temps d’une folle intensité, où tout le personnel se mobilise pour accompagner des femmes lors d’un des moments les plus importants de leurs vies.
C’est un lieu de passage, dans lequel on reste 4, parfois 5 jours, mais qui vous marque à jamais.

Les femmes y donnent la vie et y font la connaissance pour la première fois de leur enfant. C’est aussi un lieu d’apprentissage, où l’on apprend à devenir mère ou père. Une étape, la première rencontre de trois personnes liées pour toujours.

Du côté personnel, aider à donner la vie, à accoucher, ce n’est pas un métier comme les autres.

Comment appréhende-t-on et accompagne-t-on ce moment si angoissant et important dans la vie d’une femme et d’un homme? Comment perçoit-on la naissance quand on accouche 7 femmes chaque jour ?
De quel savoir essentiel le personnel dispose t-il ?

Pudeur, intimité, douleurs, mise à nu, la maternité est un lieu où les sentiments sont exacerbés et en même temps presque animal, où l’émotion et la pulsion de vie dominent.

« Off: Secrets et Coulisses » va vivre en immersion avec le personnel de la Maternité de Bondy, en région parisienne, pendant une semaine, nous allons suivre deux personnages principaux, deux sages-femmes exceptionnelles, entourées des obstétriciens, des puéricultrices, pédiatres, aides-soignantes et des étudiants venus apprendre ici leurs métiers.

Durant une semaine, nous allons accompagner ces professionnels là où le public n’a pas accès, dans leurs prises de garde, nous allons vivre avec eux les questionnements et doutes professionnels, les montées d’adrénaline, les temps de pause, vivre au rythme des pulsations d’un service hors du commun.

« SECRETS D’UN PENSIONNAT D’EXCEPTION » , un documentaire réalisé par Marion Leclercq

Les écoles les plus chères du monde se trouvent dans la Suisse, au bord du lac Léman. Des internats d’élite où les frais de scolarité atteignent des sommets : jusqu’à 100 000 euros l’année. Fils et filles de politiques, de grands industriels, de têtes couronnées ou de stars venus du monde entier s’y croisent, dès l’école primaire.

Ces « boarding schools » s’inspirent des internats anglo-saxons. Depuis quelques années, une nouvelle élite venue des pays émergents y envoie ses enfants. Ils sont russes, indiens, saoudiens ou chinois. Pour ces nouvelles fortunes, choisir un internat en Suisse, c’est assurer à sa descendance un anglais irréprochable, un réseau et un ticket d’entrée dans une université prestigieuse. Mais cette jeunesse dorée est aussi déracinée: elle vit loin de sa famille des mois durant. L’un de ces établissements a accepté de nous ouvrir ses portes.

Cet internat, l’Aiglon college, s’accroche à flanc de montagne, à 1300 mètres d’altitude, dans la station de ski de Villars sur Ollon en Suisse francophone. Villars compte 1000 habitants en basse saison, 10 000 l’hiver, pendant la saison de ski. Des personnalités telles que Vladimir Poutine ou Keith Richards y ont un chalet.

L’Aiglon college, c’est 340 pensionnaires âgés de 9 à 18 ans et de 52 nationalités. Tous, portent l’uniforme. Les cours se font en anglais, en petits groupes, voire en leçons particulières. Outre les cours de musique, de théâtre et de sport divers et variés, la marque de fabrique de l’école sont les expéditions obligatoires en haute montagne.

150 personnes, chauffeurs, professeurs, responsables d’internats et d’expéditions veillent jour et nuit sur ces pensionnaires privilégiés. Mais leurs efforts suffisent-il pour en faire des enfants bien dans leurs basquets ou plutôt dans leurs mocassins?

Quelles sont les particularités de cet établissement ? Comment expliquer de tels frais de scolarité ? Qu’est ce qui motive les parents ?Quels savoirs, quelles valeurs leur transmet-on? Qui sont ceux qui les encadrent? Qui sont ces pensionnaires cosmopolites ? Comment vivent-ils ce programme scolaire et sportif extrême ? S’ils sont à l’abri de tous problèmes financiers, à quels dangers sont-ils exposés ?

« Passion patrimoine : sur la route Napoléon », un film de Gary Grabli et Maha Kharat, le 6/02 à 20h45 dans Des Racines et des Ailes sur France 3

Ce nouveau numéro de la collection « Passion Patrimoine » vous propose un voyage entre mer et montagne, à la découverte de l’une des plus belles routes de France : la Route Napoléon ! Reliant la Côte d’Azur aux Alpes, elle traverse, sur plus de 300 kilomètres, des paysages d’exception. Cette route doit son nom à un épisode mythique de l’histoire de France : le vol de l’Aigle… En 1815, l’empereur s’échappe de l’île d’Elbe et remonte à pied vers Paris avec 1200 hommes pour reprendre le pouvoir à Louis XVIII.

Tout au long de ce trajet, autour de l’actuelle route nationale 85, entre Grasse, Digne-les-Bains, Sisteron, Gap et Grenoble, Véronique Voirin, auteur de guides sur sa région, nous fait rencontrer des passionnés qui protègent des trésors naturels et architecturaux. Férue d’histoire et de patrimoine, elle suit les pas de Napoléon Ier pour la préparation de son prochain ouvrage…

À Grasse, capitale du parfum, Carole Biancalana cultive le jasmin et les roses. Elle a créé l’association des fleurs d’exception du pays de Grasse afin d’aider de jeunes cultivateurs à s’installer dans la région. À Digne-les-Bains, le campanile de la cathédrale Saint-Jérôme est reconnaissable à des kilomètres à la ronde. Mais la structure métallique datant de 1618 présente des signes de fatigue. Avec l’architecte des monuments historiques Michel Trubert, nous grimpons au sommet de cet édifice remarquable. Un peu à l’écart de la ville, nous survolons en ULM la Réserve Géologique de Haute-Provence, la plus grande d’Europe.

À Sisteron, verrou historique sur la Durance, Lucien Mapelli restaure depuis quarante ans l’imposante citadelle. À l’ouest de la route, au cœur de la Drôme provençale, une association se bat depuis vingt ans pour réhabiliter le village de Sahune, déserté au XIXe siècle.

Direction aussi le Champsaur, qui surplombe l’unique bocage de montagne de France. C’est ici qu’une cinquantaine de passionnés vit une fois par an une expérience extraordinaire. Ils restaurent, à près de 3000 mètres d’altitude, un canal artificiel bâti par leurs ancêtres il y a 130 ans pour apporter l’eau d’un glacier jusque dans la vallée…

C’est le nez au vent qu’Yves Merens aime parcourir la Route Napoléon. Venu de Bruxelles, il emprunte régulièrement à moto, comme des milliers d’amoureux de deux-roues venus de toute l’Europe, un massif peu connu : le Dévoluy. Resté sauvage, il abrite de merveilleux sites pour les spéléologues : des glaciers souterrains. Dans ce massif calcaire, le spéléologue Martinho Rodriguez surveille avec attention ces glaciers dans les profondes cavités de la région. Un univers à la fois féérique et fragile…

« OFF SECRETS ET COULISSES : DANS LE SECRET DE VOS ASSIETTES » , deux documentaires de Mickael Beurdouche et Reza Pounewatchy le 05/02 à 20h45 sur France 4

SECRETS ET COULISSES DE RUNGIS , un documentaire réalisé par Mickael Beurdouche

Depuis 1969, le marché de Rungis a succédé aux anciennes Halles parisiennes. C’est sur une commune de banlieue parisienne, dans le Val de Marne, sur un espace plus grand que la Principauté de Monaco, que s’étend le plus grand marché de produits frais au monde : le MIN (Marché d’intérêt national)

Toutes les nuits, à l’heure où les Français se reposent sous leurs couettes, des milliers de petites mains s’activent dans des pavillons réfrigérés à 5°, afin de fournir magasins, grandes surfaces et restaurants. Ce sont en moyenne 6000 tonnes de fruits, légumes, viandes et poissons qui transitent, chaque nuit, par Rungis, avant de finir dans nos assiettes.

Sous l’œil curieux de la caméra de « Off : Secrets et Coulisses », c’est un monde à part qui nous ouvrira exceptionnellement ses portes. Nous pénétrerons ainsi cet antre de la Grande Bouffe, aux mille couleurs et aux mille odeurs, des fruits les plus exotiques aux tripes bien de chez nous.

Qui sont les acteurs de Rungis ? Qui sont les figures emblématiques présentes depuis l’ouverture du marché? Quels métiers méconnus sont exercés au marché de Rungis ?

Ils s’appellent Gino, Sébastien, Eddy ou Elodie… Ce sont eux qui vivent la nuit pour offrir à nos tables les meilleurs produits. Certains d’entre eux sont de véritable légende ici. À force de sueur, ils ont creusé leurs trous et ont réussi professionnellement. D’autres occupent des métiers insolites, comme mûrisseur de banane, vétérinaire … en chambre froide, professeur ou guide touristique pour des visiteurs de l’autre bout du monde. À eux tous, ils sont l’âme de Rungis. C’est cet esprit et cet univers que « Off » veut « capturer ».

COULISSES DU CONCOURS DES APPRENTIS , un documentaire réalisé par Reza Pounewathy

Ce n’est un secret pour personne. En France, la cuisine reste une affaire « sacrée ». Plus qu’un art de vivre, c’est devenu une des disciplines chéries des Français. En témoigne le grand nombre de programmes télévisés consacrés à ce sujet.

Autrefois cantonnés à composer une recette en fin d’émission, les Grands Chefs sont désormais des stars du petit écran. Loin des images d’Épinal, le personnage rondouillard à l’accent du sud-ouest a été remplacé par le trentenaire en jeans, aussi à l’aise dans ses baskets que devant ses fourneaux.

Une médiatisation qui attire les jeunes. Dès l’adolescence, beaucoup d’entre eux se lancent dans cette voie professionnelle, avec la ferme intention d’être à la tête d’un restaurant étoilé. Pour intégrer un de ces établissements de prestige, cela nécessite évidemment de travailler dur. Mais il existe des tremplins. Le concours « Un des Meilleurs Apprentis de France » en est un.

Organisé depuis 27 ans par les Meilleurs Ouvriers de France (MOF), il rassemble la crème de la crème, dans chaque discipline.

Les candidats sont originaires de toutes les régions de France. Les conditions pour participer : avoir entre 16 et 21 ans, suivre une formation en apprentissage. A Paris se déroule l’épreuve d’évaluation nationale. Seules les Médailles d’Or régionales peuvent concourir à cette « grande finale ».

L’objectif, composer en 4 heures et demie, un plat et un dessert pour 4 personnes, avec ingrédients imposés. Le tout noté par un jury de 20 MOF intransigeants. Sur 30 candidats, seuls 3, voire 4, seront récompensés. Ils obtiendront la Médaille d’Or et gagneront le titre de Meilleur Apprenti de France (MAF). Le passeport pour entrer dans un établissement prestigieux.

Mais comment se prépare un si ambitieux concours ? Entre les cours de cuisine à l’école hôtelière, le difficile travail chez l’employeur alternance oblige, comment les p’tits cuistots trouvent-ils le temps pour se préparer à ce marathon des fourneaux ? Est-ce plus facile quand on est fils de cuisinier ?

Comment ces adolescents vivent cette épreuve ? Sont-ils aidés par leurs proches ? Le jour du concours, comment les candidats gèrent-ils leur stress ? Comment se déroulent les délibérations du jury ?

« Off : Secrets et Coulisses » vous dévoilera les dessous de ce prestigieux concours, véritable levier d’ambition pour les jeunes apprentis cuisiniers. Nous serons au plus prêt des candidats, dans leur école, leur entreprise, au coté de leurs formateurs, maitres d’apprentissage, mais également dans leur sphère privée, avec leurs parents et leurs proches. Quelques heures avant le concours jusqu’aux délibérations et résultats, nous stresserons, nous aussi, avec les grands chefs de demain.

Sur les 30 candidats présents lors du concours, nous suivrons 3 d’entre eux, quelques jours avant les épreuves.2 hommes, 1 femme …Chacun a un parcours, une histoire différente.
Ce qui les unit : la passion pour la cuisine et une inaltérable envie de réussir.

« OFF! Secrets et Coulisses » présenté par sa rédactrice en chef , Alexandra Alévêque. Produite par l’agence Capa, l’émission a pour ambition d’emmener les téléspectateurs à la découverte des coulisses d’institutions, bâtiments d’État, empires des médias et autres centres de pouvoir habituellement inaccessibles au grand public.