« Kouchner sans frontières », un film d’H. Chabalier et J-C Klotz, diffusé le 6 avril à 22h40 sur France 5 dans la collection Empreintes

Pour les moins de trente ans, Bernard Kouchner est un homme politique presque comme un autre, certes un peu moins conventionnel grâce à son franc-parler et son instinct médiatique. Mais sa dernière aventure politique, commencée avec sa nomination comme Ministre des Affaires étrangères au lendemain de la victoire de Nicolas Sarkozy aux élections présidentielles de 2007, n’a fait que confirmer cette image.

Ce film rappelle que le Kouchner politique n’est que l’aboutissement d’une vie d’engagements et de combats aux côtés des victimes de la tourmente du monde. Victimes de la guerre, de la misère, de la maladie, de l’exclusion.

Cet engagement commence dès sa vie étudiante, au sein de l’UEC (Union des Etudiants Communistes), se poursuit lorsque jeune médecin, il part en mission au Biafra pour la Croix Rouge Internationale. Kouchner et ses amis refusent à l’époque le serment de neutralité imposé par les statuts du CICR. Il rompt ce serment en témoignant du calvaire enduré par les populations civiles du Biafra, victimes de la répression de l’armée nigériane. Un acte fondateur qui est à l’origine des « French Doctors » et qui, avec la création de Médecins Sans Frontières, va donner naissance à l’Humanitaire à la française, combinant assistance médicale aux victimes et dénonciation sans détour de toute forme d’injustice.

Viscéralement indépendant, Kouchner a eu pour habitude de claquer la porte dès qu’il se sentait prisonnier de principes qui entravaient son action. L’épisode Sarkozy a en cela été plus douloureux. Son entrée dans le gouvernement de François Fillon est l’illustration de sa conception de la politique. Kouchner a toujours tenté de minimiser le clivage droite/gauche, pour lui substituer celui de conservateur/progressiste, hérité de son mentor, le Résistant devenu journaliste Emmanuel D’Astier de la Vigerie.

Le film revient sur cet épisode controversé, mais au-delà, propose surtout de faire un point sur plus de quarante ans d’engagement aux quatre coins du monde d’un homme à l’énergie peu commune et à l’indignation tant de fois répétée, ce qui n’est pas sans provoquer un certain agacement chez ces mêmes médias qui ont pourtant tant profité de sa grande popularité.

Les auteurs du film, Hervé Chabalier et Jean-Christophe Klotz, annoncent dès les premières minutes qu’ils font partie de ce que l’on pourrait appeler « la Bande à Kouchner », des hommes et des femmes qui, en le côtoyant, ont partagé nombreux de ses combats (d’où la découverte de précieuses archives filmées sur une trentaine d’années). Leur regard est affectueux sans être complaisant. Ensemble, ils s’interrogent sur l’empreinte que laissera Bernard Kouchner sur son époque, une triple empreinte: le Droit d’Ingérence, le Droit des Malades, et le Droit de faire de la politique autrement.

« Kouchner sans frontières »
Un film d’Hervé Chabalier et Jean-Christophe Klotz Réalisé par Jean-Christophe Klotz
Diffusion le 6 avril à 22h40 sur France 5 Dans la collection documentaire « Empreintes »

Suivez les reporters de « Boomerang, la puce à l’oreille » en Inde, au Congo, en Chine … et découvrez les secrets de votre téléphone portables ! La suite c’est ce soir sur Canal+

Bertrand Coq au Congo, Anthony Dufour en Chine et Sabrina Van Tassel en Inde, tous sont partis sur les traces d’un objet aujourd’hui devenu incontournable : le téléphone portable

Bertrand Coq, grand reporter, entraîne les téléspectateurs dans les mines du Congo, où une guerre sans merci fait rage pour le contrôle des minerais essentiels à l’industrie des portables.

Ensuite Anthony Dufour infiltre les usines infernales de Shenzhen en Chine où des générations sacrifiées de travailleurs œuvrent sans relâche pour produire 20 téléphones chaque seconde.

Enfin Sabrina Van Tassel s’enfonce dans les alentours de Delhi en Inde, où des enfants travaillent dans des conditions sanitaires précaires pour recycler des millions de téléphones portables qui arrivent par containers depuis l’occident.

FICHE TECHNIQUE
Titre : Boomerang
Format : Documentaire
Durée : 90‘ HD Réalisation : Diego Buñuel, Bertrand Coq, Sabrina Van Tassel et Anthony Dufour
Production : Explorer/Capa

LES REALISATEURS

CONGO
Bertrand Coq est grand reporter. Il a commencé dans la profession chez TF1 il y a 30 ans. Couvert quasiment tous les conflits de ce dernier quart de siècle (et quelques catastrophes…), notamment pour La Cinq et France 2. Il a remporté de nombreux prix pour son travail, dont le Prix Albert Londres 2003, le Prix Bayeux, le Prix du Scoop d’Angers. Il est aujourd’hui journaliste indépendant et producteur.

CHINE
Anthony Dufour débute sa carrière en presse écrite et en radio avant de devenir le correspondant de TF1 à Lille et Bruxelles. A partir de 1998, il prend la direction de la rédaction de l’agence de presse INTERNEPtv. Fin 2002 il crée Hikari, agence audiovisuelle française spécialiste de l’Asie, où elle produit des reportages et documentaires destinés aux diffuseurs européens.
Anthony Dufour s’est impose dans les médias français comme spécialiste de l’Asie. Il a réalisé plusieurs dizaines de documentaires en Chine, au Japon et en Corée. Plusieurs de ces films évoquent les conditions complexes du développement chinois sur les plans politique, économique ou géo-politique. Les films d’Anthony Dufour ont été primés dans plusieurs festivals à Genève (Droits de l’Homme), Toronto, ainsi qu’au Festival International du Grand Reportage.

INDE
Après avoir réalisé son premier court-métrage de cinéma en 2002, Sabrina Van Tassel se lance dans le documentaire et le reportage. Journaliste reporter, elle signe avec l’agence Capa une vingtaine de reportages pour les émissions « L’Effet papillon » sur Canal+ et « Envoyé spécial » sur France 2. Simultanément, elle poursuit sa carrière de réalisatrice de documentaires : Mariées pour le pire (2004), Les soldats perdus de Tsahal (2008) et La Tribu de Rivka (2010).

Diego Buñuel présente « Boomerang, la puce à l’oreille », un doc diffusé le 21/03 sur Canal+

« Boomerang, La puce à l’oreille » est un documentaire d’un genre nouveau dans lequel Diego Buñuel s’entoure de reporters de choix pour nous emmener aux quatre coins de la planète sur les traces de l’un des objets les plus vendus au monde : le téléphone portable.

Un voyage haletant qui décrypte un monde globalisé dans lequel nos comportements en tant que consommateurs ont des conséquences insoupçonnées.

Interview de Sarah Lebas, réalisatrice de « Le jour où j’ai été juré d’assises », un doc diffusé mardi 13 mars à 22h20 sur France 2

Pour la première fois, ce film montre des jurés au cœur d’un procès d’assises. Médecins, ouvriers, chômeurs ou enseignants, ils ont tous été tirés au sort sur les listes électorales, comme le sont, chaque année, plus de 20 000 personnes en France. Des citoyens ordinaires pour juger les crimes les plus graves.

Emotions des jurés au cœur d’un procès sous haute tension, personnages charismatiques, retours d’expériences poignants : dans cette interview, la réalisatrice Sarah Lebas revient sur les coulisses d’un tournage particulier:

Un documentaire écrit par Sarah Lebas et Andrea Rawlins, réalisé par Sarah Lebas

« L’AUTRE CAMPAGNE », un documentaire de B.Chaumont et V.Fichmann, diffusé le 18 mars à 12h45 en clair sur Canal+

Dans une campagne présidentielle, les principaux candidats donnent de la voix, enchaînent meetings et débats, occupent le terrain médiatique. Mais il existe une autre campagne, loin des estrades, dont le but n’est pas de s’asseoir dans le fauteuil de Président : c’est la campagne de la société civile. Pour les activistes, les militants associatifs ou encore les lobbyistes, la course à la Présidence de la République offre une fenêtre de tir exceptionnelle à ne pas rater.

Pendant cinq mois, Vincent Fichmann et Benoit Chaumont se sont intéressés à cinq sujets de société et à leur place dans la campagne :
•le logement avec la Fondation Abbé Pierre
•les quartiers populaires avec le collectif ACLEFEU (Association Collectif Liberté Egalité Fraternité Ensemble Unis)
•les féministes via « Osez le féminisme »
•le droit des victimes de l’Institut pour la Justice (L’Institut pour la Justice est une association qui préconise plus de sévérité pour les auteurs de crimes)
•l’intégrisme catholique de « Civitas » (très proche du mouvement lefebvriste, l’Institut « Civitas » s’est fait connaitre en manifestant devant le théâtre du Rond-Point contre la pièce Golgota Picnic)

Comment s’imposer dans le débat, avec quels moyens et dans quels buts ? Ce film ambitionne un éclairage nouveau sur la politique. Celle qui se joue loin des lieux de pouvoirs, mais qui perpétue une grande tradition française : « la politique en grand ».

Un documentaire de Vincent Fichmann et Benoit Chaumont
Produit par CAPA / Durée : 52 minutes

Passion patrimoine : « Le Nord au coeur », un reportage de D.Lenglart et F.Vassor, pour Des Racines et Des Ailes, le 7 mars à 20h40 sur France 3.

Entre terre et mer, le Nord-Pas-de-Calais abrite un patrimoine exceptionnel, loin des idées reçues. Au cœur de l’histoire, des passionnés se battent avec énergie pour protéger ce territoire unique.

Philippe Fruitier est photographe aérien et survole depuis quinze ans les paysages du Nord de la France pour témoigner avec ses clichés de la richesse de sa région. Au cœur de la vallée de la Canche, Il nous fait découvrir un monument millénaire et majestueux : la chartreuse de Neuville. Aujourd’hui, une association redonne vie à cette ancienne abbaye.
Avec Najma Maziz une jeune urbaniste, il survole l’ancien bassin minier avec ses cités ouvrières crées au 19ème siècle. Ensemble, ils constituent un dossier pour inscrire ce site au patrimoine mondial de l’Unesco.

Surplombant les mines, les terrils sont aujourd’hui des espaces naturels protégés. Pour Vincent Cohez, naturaliste et petit-fils de mineur, les « montagnes du nord » ne sont pas noires. Elles sont vertes comme la forêt qui les recouvre aujourd’hui et qui abrite une faune et une flore sauvages aux portes des villes.

Aux portes de Saint-Omer, Rémi Colin protège avec son association un des plus grands marais de France, l’Audomarois. Au cœur de ce labyrinthe de canaux édifié au 10ème siècle par des moines venus de Hollande, il relance la fabrication des bacoves et des escutes, les barques traditionnelles du marais.

Au cœur des falaises de craie de la côte d’Opale, dans un sanctuaire naturel, un jeune berger emmène pour la première fois ses brebis pâturer entre le cap Blanc-Nez et le cap Gris-Nez. Quentin Tellier participe à un programme de protection des fragiles landes herbeuses surplombant la mer du Nord.

Fou de char à voile, Alexandre Gauthier a repris et modernisé le restaurant familial de la Madelaine-sous-Montreuil. Classé parmi les cent meilleurs chefs du monde et inspiré par l’atmosphère iodée des grandes plages de la région qu’il parcourt depuis l’enfance, il travaille avec les meilleurs producteurs locaux et réinvente son menu tous les soirs.

Dans les grandes villes des Flandres et de l’Artois, les hôtels de ville sont surmontés par des tours monumentales, les beffrois. Édifiés au Moyen-Âge et véritables emblèmes du Nord-Pas-de-Calais ils abritent encore des carillons qui rythment la vie des habitants. Stefano Coletti est le 35ème carillonneur du beffroi de Douai. Tous les jours, il enseigne à des jeunes douaisiens la maîtrise de cet instrument unique.

Aux pieds du beffroi d’Arras un archéologue hors du commun travaille sur un passé plus récent, celui de la grande guerre. Alain Jacques nous entraîne dans les Carrières Wellington, un fantastique dédale de galeries souterraines, une véritable ville sous la ville. Il continue d’y explorer les kilomètres de cavités qui ont servi d’abri à 24OOO soldats britanniques en 1916.

Témoin d’une autre histoire, celle des grandes invasions médiévales dans l’Avesnois, le château défensif de Potelles appartient à la même famille depuis plus de 5OO ans. Restaurateur d’art autodidacte, Philippe Delsart entraîne dans son sillage les meilleurs artisans de la région pour refaire à neuf le pont-levis de ce monument qui abrite un chef-d’oeuvre, une « poutre de gloire » en bois du 17ème siècle.

Photographe, bénévoles, urbaniste, charpentier de marine, berger, naturaliste, archéologue ou artisan, ils ont tous le Nord au cœur.
« Le Nord au cœur » – Capa Production
Un reportage écrit par Dominique Lenglart et Frédéric Vassort
Réalisé par Dominique Lenglart

Collection Enquêtes Criminelles : « Meurtre sans cadavre : l’affaire Pichon », un documentaire de Julien Adam diffusé le 12 mars à 20h35 sur W9

Novembre 2007. Maud Tellier, 30 ans, et son compagnon Olivier Benoit, 28 ans, se rendent à la gendarmerie de Senones dans les Vosges. Face au gendarme de garde, ils font cet incroyable aveu « nous avons tué notre voisin : Robert Pichon » !

Selon leurs dires, près de deux mois plus tôt, le jeune couple et Robert Pichon sont allés chercher du bois. Une fois sur place, le jeune homme, ancien toxicomane, se rend compte qu’il a oublié de prendre son Subutex, un produit de substitution. Il repart alors en ville en laissant seuls Maud et Robert. A les entendre, très vite, le sexagénaire aurait tenté d’agresser sexuellement Maud. En se défendant, elle lui aurait assené plusieurs coups de manche de hache. Quand Olivier est revenu, Robert était mort.

Les deux complices auraient alors fait disparaître le corps en le brûlant et en versant ses cendres dans un canal à Epinal. De retour chez eux, à Moyenmoutier, ils ont expliqué aux voisins que le retraité était parti se reposer à Cannes, dans un appartement qu’il possède. L’alibi était quasi parfait.

Seulement, lorsque les experts de la gendarmerie investissent la scène de crime supposée, ils ne trouvent rien ! Aucune preuve matérielle pouvant confirmer le meurtre ! Les gendarmes sont face à une énigme : Robert Pichon est-il vraiment mort ? Et si ce n’est pas le cas, pourquoi les deux amants se seraient-ils dénoncés ?

Découvrez « Boomerang, la puce à l’oreille », un documentaire d’un nouveau genre présenté par Diego Buñuel, le 21/03 à 20h55 sur CANAL+

Dans un monde globalisé, nos actes de consommateurs ont des conséquences insoupçonnées ; le téléphone portable en est un exemple éloquent. Diego Buñuel, entouré de trois reporters, part à la découverte des pays, des matériaux, des enjeux et surtout des hommes qui se cachent derrière ce gadget désormais indispensable

Découvrez « Boomerang, la puce à l’oreille »

Boomerang est un documentaire d’un genre nouveau dans lequel Diego Buñuel s’entoure de reporters de choix pour nous emmener aux quatre coins de la planète sur les traces de l’un des objets les plus vendus au monde : le téléphone portable.

Un voyage haletant qui vous fera découvrir les pays, matériaux, enjeux et surtout les hommes qui se cachent derrière ce gadget qui a su se rendre indispensable en si peu de temps.

D’une durée de 90’, Boomerang est en fait divisé en trois fois 26’ incarnés par trois journalistes aux styles très différents.

Bertrand Coq, grand reporter, entraîne les téléspectateurs dans les mines du Congo, où une guerre sans merci fait rage pour le contrôle des minerais essentiels à l’industrie des portables.

Ensuite Anthony Dufour infiltre les usines infernales de Shenzhen en Chine où des générations sacrifiées de travailleurs œuvrent sans relâche pour produire 20 téléphones chaque seconde.

Enfin Sabrina Van Tassel s’enfonce dans les alentours de Delhi en Inde, où des enfants travaillent dans des conditions sanitaires précaires pour recycler des millions de téléphones portables qui arrivent par containers depuis l’occident.

Mais là où Boomerang se démarque de l’habituelle litanie de tragédie humaine et écologique que provoque notre consommation effrénée de gadgets électroniques, c’est que Diego veut surtout offrir au téléspectateur des solutions concrètes.

C’est pour cela qu’entre chaque 26’ il nous embarque avec son style détendu et informel pour une petite virée en Europe (Londres, Amsterdam, Berlin et Paris) afin de nous offrir les clés d’un futur meilleur dans un monde qui paraît parfois si implacable.

DIFFUSION : LE 21 MARS à 20h50 sur CANAL+

« Le jour où j’ai été juré d’assises », un documentaire de Sarah Lebas, diffusé le 13/03 à 22h21 sur France 2

Pour la première fois, ce film montre des jurés au cœur d’un procès d’assises. Médecins, ouvriers, chômeurs ou enseignants, ils ont tous été tirés au sort sur les listes électorales, comme le sont, chaque année, plus de 20 000 personnes en France. Des citoyens ordinaires pour juger les crimes les plus graves.

Ces jurés ont trois jours pour décider du sort d’un homme accusé de tentative d’assassinat avec actes de torture et de barbarie sur son ex-compagne. Du début du procès jusqu’au verdict final, ce film capte, entre chaque audience, les réactions, les émotions et les interrogations de ces jurés. Comment se forgent-ils une intime conviction ? Comment juger quand on est un simple citoyen qui ne connaît rien de la justice ?

Pour juger, ces jurés se mêlent le temps du procès à des professionnels de la justice. Le président de la cour d’assises, les avocats et l’avocat général nous confient chacun leur tour le regard qu’ils portent sur les jurés populaires. Pour enrichir et éclaircir ce que vivent à chaud les jurés au cours de ce procès d’assises, quatre anciens jurés témoignent. Michel, Dorothée, Thierry et Claudie nous font part de cette expérience avec la justice qui les a marqués à tout jamais. Ces paroles de jurés dévoilent toute la complexité du processus de décision qui se trame derrière la solennité des audiences.

« Le jour où j’ai été juré d’assises » un documentaire qui fait entrer le téléspectateur dans la peau d’un juré le temps d’un procès haletant. Un suspense à rebondissements multiples car l’intrigue autant judiciaire que purement humaine ne ralentit jamais. Jusqu’au dénouement.

« Le jour ou j’ai été juré d’assises » – Récit d’une expérience au bout de l’humanité.

Un doc écrit par Sarah Lebas et Andrea Rawlins, réalisé par Sarah Lebas
Diffusé le 13/03 à 22h21 sur France 2

« Trafic d’organes : Un scandale au cœur de l’Europe », un film de Vanina Kanban pour Spécial Investigation, le 5/03 à 22h40 sur Canal+

Un vaste trafic d’organes a eu lieu au cœur de l’Europe à la fin des années 90.

C’est une des affirmations d’un rapport du député suisse Dick Marty présenté en 2010 devant le conseil de l’Europe. Rumeur ou réalité ? Nous avons mené l’enquête….

Près de 500 civils, principalement des Serbes, ont effectivement été enlevés après la guerre au Kosovo, alors que les forces internationales de l’OTAN étaient sur le terrain pour assurer la sécurité de la population… Ces hommes et ces femmes étaient déportés dans le pays voisin l’Albanie.

Nous avons pu retrouver ces camps de prisonniers ainsi que des témoins qui affirment y avoir été torturés. Certains d’entre eux ont été ensuite transférés dans une ferme en Albanie centrale où ils auraient subi des tests médicaux. Nous avons pu nous y rendre. Une clinique située près de l’aéroport international de la capital albanaise aurait ensuite permis d’extraire des organes, comme des reins, qui auraient ensuite été envoyés par avion à l’étranger afin d’être transplantés sur des patients…

Ce trafic aurait été organisé par des membres de l’armée de libération du Kosovo qui était dirigée par Hashim Thaçi. Mais Hashim Thaçi est aujourd’hui le premier ministre du Kosovo. L’enquête, ouverte par la mission européenne Eulex au Kosovo, se heurte à une véritable omerta.