« Sexe qui rit », un documentaire d’Olivier Ghis, le 8/10 à 22h30 sur CANAL+ (DÉCONSEILLÉ AU MOINS DE 16 ANS)

LA FACE CACHEE DU CHARME : Dérision, satire et comédie dans le cinéma galant français

En 52 minutes, une anthologie joyeuse des moments les plus comiques du cinéma galant et un décryptage amusé des raisons pour lesquelles ce genre, à priori destiné à tout autre chose, recèle des trésors d’humour (souvent volontaire, parfois pas du tout).

Nous balaierons ainsi un siècle de 7e art, de sa naissance (l’un des opérateurs de Georges Méliès ne fut-il pas arrêté pour trafic de petites bandes érotiques ? L’un des tous premiers films coquins ne fut-il pas une parodie des « Trois Mousquetaires » ?) à nos jours, pour comprendre comment ce cinéma, sans oublier sa vocation première (donner à fantasmer) s’est ingénié à faire rire, sourire, voire réfléchir.

Pour ce faire, rien de tel qu’un décor évoquant l’âge d’or du film de charme (Le Comptoir Général, 80, quai de Jemmapes, 75010 Paris), cette parenthèse enchantée qui vit des cinéastes confirmés comme Paul Vecchiali (« Change pas de main », 1975) ou Claude Berri (« Sex Shop », 1971) mettre leur talent au service d’un cinéma plus explicite.

Et qui dit explicite dit explications et par conséquent quelques beaux esprits. En égrenant les souvenirs, les anecdotes et les analyses de quelques exégètes – de Jean-François Rauger (Cinémathèque Française, dont la curiosité va bien chercher davantage dans le cinéma de genre, le bis, le bizarre, que dans les œuvres complètes d’Eisenstein) à Christophe Bier (auteur d’un « Dictionnaire des longs métrages français érotiques »), en passant par Christian Libert (distributeur, Blue One, qui veille sur le destin de tous les films de Brigitte Lahaie), Yannick Perrin (réalisateur, auteur notamment des « Majorettes », version hilarante et délurée de « Certains l’aiment chaud »), Fred Coppula (producteur, JTC, qui initia, entre autres avec « La soirée de connes », une série de pastiches des grands succès du cinéma) ou Michel Reilhac (directeur d’Arte France Cinéma et collectionneur passionné des incunables – comme diraient les bibliophiles – du cinéma coquin) – nous verrons que ce cinéma dit « léger » est souvent plus drôle qu’il n’y paraît : autrement dit, qu’il sollicite autant l’esprit que la chair et qu’en matière d’humour il lui arrive d’égaler Guitry ou Mocky.

Et pour en témoigner, un dessin vaut bien sûr mieux qu’un long discours : de nombreux extraits, issus de titres aussi divers que « Cour du soir pour monsieur seul », « La sexualité au travail ou l’amour au bureau » ou encore, plus récemment, des détournements de films tels que « Bienvenue chez les Ch’tites coquines» ou d’émissions phares de la télé réalité comme « Pascal, le grand frère… » nous dirons comment ce cinéma se plait à questionner son époque, dévisser les icones « mainstream » et s’amuser des phénomènes de la culture de masse.

Car l’industrie du charme sait qu’elle intéresse tout un chacun. L’an dernier, selon Google, un tiers des recherches sur Internet concernait des contenus pour adultes. Soit 68 millions de requêtes par jour et, chaque seconde, 28 000 internautes rivés sur une image licencieuse.

Certes, à priori, on n’imagine pas ces spectateurs animés des mêmes sentiments que les habitués de la Comédie-Française. Et pourtant… là aussi, très souvent, il y a un texte, un titre (c’est important – on y reviendra), des choix de mise en scène, un découpage, bels et bien destinés au dessus de nos ceintures.

D’où une multitude de boutades, de situations cocasses, de traits d’esprits, un large éventail de scènes satiriques, d’intentions parodiques, bref, tout un cinéma qui s’emploie à se moquer du monde, à en signaler les travers et les hypocrisies, fus-ce par le biais de scènes légères.

Car le cinéma coquin, s’il en fait jouir quelques uns, en réjouit beaucoup d’autres (c’est peut-être l’inverse mais les statistiques manquent souvent sur le sujet). Et pour se faire, il a bien des cordes à son arc.

Il s’amuse d’abord, c’est bien normal, de son antithèse : le travail. Tous les corps de métiers y passent : du plus prestigieux au plus obscur… avec une prédilection pour l’autorité (qui en prend ainsi pour son grade : c’est le côté gentiment anar du cinéma érotique). Du policier à la soubrette, du médecin au dépanneur, en passant par l’avocate, l’hôtesse de l’air ou la boulangère : les exemples abondent. Christian Libert, qui connaît par cœur le catalogue FFCM/Blue One (où l’on trouve tous les classiques érotiques des années 70), et Michel Reilhac, qui collectionne depuis 20 ans les raretés du genre, nous éclaireront sur ce point. Avec des extraits tirés de films comme « Les femmes des autres » ou « Mes nuits avec… », ils nous diront comme le détournement des fonctions socioprofessionnelles amuse ou séduit.

Mais le cinéma de « charme » a aussi le goût du vaudeville : il use alors de ficelles du « boulevard » pour pimenter son propos. Il joue ainsi sur l’incongruité des situations, le ridicule des personnages ou le décalage flagrant entre ce qui se dit… et ce qui se fait. Labiche n’aurait pas été plus heureux ! Nous verrons avec Yannick Perrin, qui signa notamment une version égrillarde de « Camping », et Jean-François Rauger, fin connaisseur du genre, comment les ressorts du comique viennent torpiller les postures machistes, les clichés virils ou l’apparent bonheur des couples. Que l’on évoque « Belle d’un soir », « Les femmes mariées » ou « Fièvres nocturnes » : tous ces films renvoient avec une ironie consommée aux contradictions aux masques, dissimulations et petits aménagements moraux d’une France moins libérée qu’elle ne le dit.

Cinéma marginal, dérangeant, longtemps censuré et confiné aux arrières boutiques, le film de charme s’est aussi fait une spécialité de bousculer les convenances, d’égratigner plus ou moins gentiment l’ordre moral et culturel. D’où son goût du pastiche (« Matrix » devient « Matrique », « Star Wars » vire au « Porn Wars »), du détournement, du titre amusant ou imagé (« C’est plus facile de garder la bouche ouverte », « Quand, comment et avec qui ? »), qui placent d’entrée le spectateur en situation de complice d’une entreprise qui entend bien, via quelques grivoiseries, relativiser les succès du box-office et les engouements de l’air du temps, dérider les sérieux, les pédants et les tristes sires. Fred Coppula, grand inventeur de titres devant l’éternel (« Bienvenue chez les Ch’tites coquines », c’est lui) ou encore Christophe Bier, dont la vidéothèque regorge de trésors qui feraient sourire un Pierre Dac, nous éclaireront sur ce penchant très singulier – et forcément sympathique – du cinéma de charme.

Dernier ressort du comique dans ce cinéma… l’humour involontaire. Et là, on peut dire que le « charme » est carrément champion toute catégorie ! Mêmes les séries Z d’Ed Wood, avec des effets spéciaux plus fauchés que spéciaux et leurs outrances risibles sont moins drôles. Les archives débordent d’acteurs en panne, de mauvaise post synchro, de scènes commencées au Maroc et finies dans les Alpes (on passe du palmier au pin en deux répliques : très fort !), de comédiennes qui dégringolent du tabouret en plein élan sensuel, de scénarii foutraques, etc. On pourrait en faire un bêtisier géant. En la matière, les archives d’un Michel Reilhac, riches en ratages et approximations cinématographiques, comme les souvenirs de réalisateurs ou d’acteurs aussi ironiques que Phil Hollyday, Lou Charmelle, Brigitte Lahaie, Richard Allan, Titof ou Pierre Moro (qui sont souvent les premiers à se moquer d’eux-mêmes), nous ferons revivre, extraits à l’appui, ces moments où le film de « charme » bascule dans l’absurde. A titre d’exemple – et en guise de mise en bouche – on citera cette fameuse réplique du réalisateur David Carol, qui, répondant à la question « comment écrivez-vous vos scénarios ? », dit tout naturellement : « je tourne d’abord. Je les écris ensuite ». On mesure le potentiel comique d’une telle démarche !

Bref, volontairement ou malgré lui, le cinéma érotique est parfois plus comique que les comédies : personne ne s’en plaindra.

Intervenants :
. Jean-François Rauger (directeur de programmation, Cinémathèque Française)
. Christophe Bier (critique et historien)
. Christian Libert (distributeur, Blue One)
. Yannick Perrin (réalisateur)
. Fred Coppula (producteur, JTC)
. Michel Reilhac (directeur d’Arte France Cinéma et collectionneur)
. Brigitte Lahaie (actrice)
. Richard Allan (comédien)
. Lou Charmelle (actrice)
. Pierre Moro (réalisateur)
. Titof (comédien)
. Dimitri Largo (journaliste, VCV)
. Jean-François Davy (réalisateur)

Dans LE SEXE QUI RIT, Olivier Ghis revient sur un siècle de septième art, de sa naissance à nos jours, pour comprendre comment le cinéma pornographique, sans oublier sa vocation première, s’est ingénié à faire rire, sourire et pourquoi pas réfléchir. Ces trésors d’humour s’avèrent souvent volontaires, mais parfois pas du tout…

« L’invasion des Méduses », un documentaire de Philippe Lagnier, le 30/09 à 20h40 sur Planète+ Thalassa

C’est une créature étrange, à peine un animal. Sans cœur ni cerveau, elle navigue entre 2 eaux depuis 600 millions d’années. Elle est née bien avant l’Homme, avant même les dinosaures.

Urticante et gluante, cet être fragile n’a pas bonne réputation: on l’accuse aujourd’hui de coloniser nos océans, à la faveur du changement climatique et de la surpêche. De la France au Japon, en passant par la Thaïlande, l’Australie et les Etats-Unis, nous avons exploré son univers, énigmatique et immense : il existe 1000 espèces différentes de méduses.

A chaque fois, c’est une méduse qui se dévoile : envahisseuse, tueuse, comestible, ou même … amie de l’Homme.

A chaque fois, c’est notre rapport à cet être gélatineux, si mal connu, que nous interrogeons. Car qu’elles soient de surface ou des profondeurs, minuscules ou géantes, inoffensives ou mortelles, ces très vieilles habitantes des océans ont toutes quelque chose à nous apprendre. Sur elles. Et sur nous.

Un documentaire de 102 min., de Philippe Lagnier
Le 30 Septembre à 20h40

« Passion patrimoine : Les Cévennes au coeur », un documentaire de Dominique Lenglart, le 28/09 à 20h35 dans Des Racines et des Ailes sur France 3

Ils sont berger, forestier, garde du parc national ou apiculteur. En compagnie d’architectes, d’artisans et de botanistes, tous se battent pour faire vivre et préserver les patrimoines exceptionnels de leur région : les Cévennes.

Avec son association, Eugène Zahner encadre chaque été des jeunes bénévoles pour restaurer le château médiéval de Portes. Accompagné de Martial Martin, fils et petit-fils de mineur, il veille sur ce véritable vaisseau de pierres.

Sur le Causse Méjean, vaste plateau calcaire à 1000 mètres d’altitude, Bruno Descave lutte contre l’invasion des pins noirs plantés dans les années 60. Garde du parc national, il survole ce désert en planeur et travaille avec Christian Avesque. A 83 ans, cette figure cévenole est le dernier berger à faire paître ses brebis en liberté.

Dans le massif de l’Aigoual, un jeune producteur a repris l’exploitation familiale de châtaignes, un fruit qui a nourri les habitants de la région pendant des siècles. Dans sa clède traditionnelle, Rémy Sauvezon est l’un des derniers à savoir encore faire sécher sa récolte. Avec sa farine, un jeune chef revisite les recettes traditionnelles de la région.

A Mercoire, au cœur du parc, les habitants se mobilisent pour sauver les terrasses qui entourent le village. Avant de replanter les mûriers à soie, ils font restaurer les édifices en pierre sèche par des futurs maçons en stage itinérant à travers les Cévennes.

Sur le versant sud du Mont-Lozère, au Pont-de-Monvert Yves Elie se bat pour sauver un savoir-faire ancestral : l’élevage des abeilles. Personnage charismatique, il inventorie les ruchers-troncs typiques de Lozère. Dans ces châtaigniers recouverts de Lauze, il replace les colonies d’abeilles noires qu’il élève dans son rucher laboratoire.

Entre massif central et Méditerranée, ce territoire abrite des trésors que les cévenols protègent avec passion.

DES RACINES ET DES AILES – « PASSION PATRIMOINE : LES CÉVENNES AU CŒUR »
Réalisateur : Dominique LENGLART
CAPA TV / FTV

Le site de Des Racines et des Ailes sur France 3 > cliquez ici

Enquêtes criminelles : « Présumé coupable : l’affaire Richard Roman », un documentaire de Dimitri Grimblat, le 07/09 à 20h40 sur W9

26 juillet 1988 à la Motte-du-Caire, un petit village des Alpes de Haute-Provence. Céline Jourdan, une fillette de 7 ans, est en train de jouer sur la place centrale, juste devant le café que tient son père. A la nuit tombée, ce dernier n’aperçoit plus sa fille. Il se précipite, la cherche partout mais ne la trouve pas : Céline a disparu.

C’est le lendemain, vers 15h, que le corps de la petite fille est retrouvé. Le spectacle est atroce : selon les constations du médecin légiste, la fillette a été violée, torturée, étranglée, et achevée à coups de pierres.

Arrêtés dans les 48 heures, après de longues heures de garde à vue, deux hommes, finissent par avouer : ils ont violé puis tué Céline ! Il s’agit de Richard Roman et de Didier Gentil, deux marginaux qui sont arrivés dans le village quelques mois plus tôt…

L’affaire pourrait s’arrêter là et pourtant, ce n’est que le début d’un incroyable feuilleton médiatico-judiciaire… Deux jours après, Richard Roman accuse en effet la gendarmerie de l’avoir forcé à avouer sous la menace… Il nie totalement les faits, il n’a ni violé ni tué Céline…

Les journaux se déchaînent alors et n’hésitent pas à condamner les deux hommes avant même leur procès, oubliant la notion de présomption d’innocence… Pour tous, c’est la colère et le désir de vengeance qui dominent. Des pétitions circulent même pour demander le rétablissement de la peine de mort !

Du scandale d’Outreau au feuilleton DSK, même si elle s’est déroulée il y a plus de vingt ans, « l’affaire Roman » est plus que jamais d’actualité… car elle ne peut que nous faire nous interroger sur le fonctionnement de la justice et des médias…

« UN ETE EN FRANCE : du Sud-Ouest à l’Ardèche » le 26/08 à 20h35 sur France 3

Chaque été, pendant les mois de juillet et d’août, la France change. Les grandes villes se vident, les grands axes routiers vivent au rythme des migrations et les sites emblématiques du tourisme estival se remplissent. Les côtes, les terroirs et les massifs montagneux de notre pays grouillent soudain de millions d’estivants venus découvrir les richesses de la toute première destination touristique du monde.

Nous verrons comment des petits villages de montagne se préparent à accueillir les visiteurs et comment des stations balnéaires, presque vides l’hiver, se transforment en véritables ruches au moment de la ruée vers la mer. Car « Un été en France », ce sont aussi des professionnels du tourisme qui font le maximum pour profiter au mieux de la saison : guides nature, restaurateurs, directeurs de campings ou propriétaires de maisons d’hôtes… Ce sont des hommes et des femmes qui se mobilisent pour veiller à la sécurité des estivants, gendarmes, sauveteurs en mer ou maître-nageurs… Sous le soleil, au gré des aléas des vacances, la France devient alors un formidable vivier pour des histoires singulières et des portraits croisés.

Ainsi, sur la Côté Basque, nous suivrons les vacances de Michel. A 70 ans, cet ancien pompier a choisi d’emmener ses deux petits enfants dans un Surf Camp de Biarritz. Et lui aussi compte bien dompter les vagues de la région ! Nous suivrons également les premiers pas de Charlotte,19 ans, qui attaque sa première saison de Maître Nageur Sauveteur sur la plage de Seignosse, dans les Landes, mais aussi le rythme infernal de Pierre, saisonnier dans un bar branché tenu par un champion de surf !

En Ardèche, Michel ouvre une chambre d’hôte dans une ancienne ferme de la région qu’il a entièrement retapée. Il espère faire le plein pour sa toute première saison… La famille Cosson, elle, a opté pour des vacances camping et nature. Sébastien, attaque sa vingtième saison à l’accueil d’un des nombreux clubs de canoë, qui reste l’activité principale de la région. Tarik Mezri Charmasson profite quant à lui de cet été, pour réaliser un rêve : rouvrir le restaurant « l’Auberge des granges » créé autrefois par son grand-père et fermé depuis 20 ans. Enfin, Michel, Marc, Annie et Bernard, originaires d’Alsace, ont décidé de se lancer dans une randonnée en VTT dans le Parc Naturel des Monts d’Ardèche… 4 jours très physiques…

Réalisé par : Leni Mérat, Maud Gangler et Olivier Corre

« UN ETE EN FRANCE : La Côte d’Azur et les Alpes » ce soir à 20h35 sur France 3

Chaque été, pendant les mois de juillet et d’août, la France change. Les grandes villes se vident et les sites emblématiques du tourisme estival se remplissent.

Les côtes, les terroirs et les massifs montagneux de notre pays fourmillent soudain de millions d’estivants venus découvrir les richesses de la toute première destination touristique du monde.

Nous verrons comment des petits villages de montagne se préparent à accueillir les visiteurs et comment des stations balnéaires, presque vides l’hiver, se transforment en ruches au moment de la ruée vers la mer.

Car « Un été en France », ce sont aussi des professionnels du tourisme qui font le maximum pour profiter au mieux de la saison : guides nature, restaurateurs, directeurs de campings ou propriétaires de maisons d’hôtes…

Ce sont des hommes et des femmes qui se mobilisent pour veiller à la sécurité des estivants, gendarmes, sauveteurs en mer ou maître-nageurs… Sous le soleil, la France devient alors un formidable vivier pour des histoires singulières.

un film de Sarah LEBAS, Vincent DUPOUY et Hélène GAUTIER

« Trésors de l’Adriatique », un documentaire de Cyril Denvers et Frédéric Convert, le 12/08 à 20h35, sur France 3

Les plus belles richesses du bassin méditerranéen bordent les eaux claires de la Mer Adriatique.

Amoureux du nautisme et des plages, des hôtels les pieds dans l’eau et du patrimoine, ils sont aujourd’hui de plus en plus nombreux à passer leurs vacances tout au long de ses 8OOO kilomètres de côtes.

En Croatie, au large de Dubrovnik, un français prépare des circuits de découverte dans un exceptionnel paysage minéral, l’archipel des Kornati. Longtemps le plus sauvage et le plus méconnu de la Dalmatie, ce parc national s’ouvre progressivement aux visiteurs. Un éco système fragile jalousement protégé par des gardes amoureux de ces 147 îlots .

Indépendant depuis 2OO6, le Monténégro parie lui aussi sur le tourisme pour se développer. A Sveti Stefan, un palace unique au monde vient d’être totalement restauré. Sur cette ancienne île de pêcheurs, chaque maison abrite des suites et les ruelles y sont le couloir de l’hôtel. Une nouvelle histoire commence pour ce lieu hors du commun où se croisaient stars et membres des familles royales dans les années 60.

Près des magnifiques Bouches de Kotor, un couple de parisiens d’origine yougoslave a changé de vie et gère un hôtel de charme au fond d’une baie paradisiaque. Au cœur des montagnes abruptes, Natacha et Mirko sillonnent le pays pour dénicher les plus beaux sites à faire découvrir à leurs clients, comme l’immense lac Skadar et sa réserve de pélicans.

Au cœur des champs d’oliviers du sud de l’Italie, au cœur de la région des Pouilles, Lecce dévoile ses joyaux baroques. Fleuron du tourisme culturel, celle que l’on surnomme « la petite Florence » dévoile à ses milliers de visiteurs des monuments recouverts de pierre blonde. Directeur du musée des arts et de la culture, Antonio Cassiano se bat pour protéger et faire découvrir les merveilles de sa ville. Truculent et amoureux des fameuses glaces à l’italienne, il n’a pas son pareil pour pousser les portes des palais des plus vieilles familles de cette cité aux mille secrets.

« Trésors de l’Adriatique », un voyage entre Italie, Croatie et Monténégro, diffusion le 12/08 à 20h35, sur France 3

« UN ETE EN FRANCE : La Côte d’Azur et les Alpes » le 19/08 à 20h35 sur France 3

Chaque été, pendant les mois de juillet et d’août, la France change. Les grandes villes se vident et les sites emblématiques du tourisme estival se remplissent.

Les côtes, les terroirs et les massifs montagneux de notre pays fourmillent soudain de millions d’estivants venus découvrir les richesses de la toute première destination touristique du monde.

Nous verrons comment des petits villages de montagne se préparent à accueillir les visiteurs et comment des stations balnéaires, presque vides l’hiver, se transforment en ruches au moment de la ruée vers la mer.

Car « Un été en France », ce sont aussi des professionnels du tourisme qui font le maximum pour profiter au mieux de la saison : guides nature, restaurateurs, directeurs de campings ou propriétaires de maisons d’hôtes…

Ce sont des hommes et des femmes qui se mobilisent pour veiller à la sécurité des estivants, gendarmes, sauveteurs en mer ou maître-nageurs… Sous le soleil, la France devient alors un formidable vivier pour des histoires singulières.

Ainsi, nous suivrons les vacances de Juliette 93 ans, qui vient dans son camping de Pampelonne depuis un demi-siècle, avec chaque fois le même engouement… Aymeric, lui, choisit des vacances citoyennes, en offrant son temps à la réhabilitation d’un site classé… Stefano, professionnel de la nuit fait tout ce qu’il peut pour que son cabaret sur la plage devienne un haut lieu des nuits tropéziennes, pendant que Jean-Marc Rossi, chef à domicile, tente de séduire une clientèle de milliardaires pour s’assurer une bonne saison..

Dans les Alpes, trois étudiants en médecine Mathieu, Laure et Louis, ont décidé de se lancer un incroyable défi personnel : faire l’ascension du Mont-Blanc. Nono, lui, préfère le cyclotourisme et il s’essaye à une étape mythique du Tour de France… De son côté, Claire, réalise un rêve, en décrochant un job de saisonnière au refuge de la dent Parrachée… Enfin, pour veiller à la sécurité des milliers de randonneurs et alpinistes qui sillonnent les sentiers et les parois des Alpes, le peloton de Gendarmerie de Haute Montagne est sur le qui vive, 7 jours sur 7, 24 heures sur 24…

Côte d’azur : un film de Sarah LEBAS et Vincent DUPOUY
Alpes : Un film d’Hélène GAUTIER

ENQUÊTES CRIMINELLES : « Le mystère du triple meurtre de l’Esteron », un documentaire de Jean-Marie Barrère, le 13/06 à 20h40 sur W9

18 mars 1999, dans la vallée de l’Esteron, un homme découvre des sacs poubelles contenant des restes humains. Trois corps, dont celui d’une femme, auxquels manquent les mains et les têtes.

Visiblement, le ou les meurtriers a voulu empêcher l’identification… Pourtant, quelques jours plus tard, grâce à la médiatisation de l’affaire, le premier corps est identifié. C’est celui de Jean-Pierre Calligaris.

Connu pour des affaires de stupéfiants en région parisienne, le Corse s’était mis au vert depuis peu, vers Antibes. En remontant cette piste, on découvre l’identité des deux autres corps : il s’agit de Francis Ben Mokthar, truand réputé de la Côte-d’Azur, et de sa compagne italienne Teresa Conte.

Ben Mokthar vivait caché, sous une fausse identité, mais tout le monde savait qu’il se promenait régulièrement avec une glacière contenant jusqu’à 750 000 euros !
S’agit-il d’un règlement de compte mafieux ? Ou simplement d’un crime dont le mobile serait l’argent ?

Rapidement, un premier suspect émerge, il s’agit de Michel Pinneteau, un honnête fromager sexagénaire de Juan Les Pins… Il serait le dernier à avoir vu les victimes vivantes mais quel est son lien avec l’affaire ?

COLLECTION  »ENQUETES CRIMINELLES » LE MYSTERE DU TRIPLE MEURTRE DE L’ESTERON

Documentaire – 52′
Réalisé par Jean-Marie Barrère
Produit par Capa Presse

« Jeunes, seules, sans travail et déjà mères », un film d’Andrea Rawlins, le 29/05 à 22h55 sur France 3

En France, il y aurait aujourd’hui plus d’1 million de mères isolées. De plus en plus précarisées, souvent très jeunes, celles que nous avons rencontrées s’appellent Noémie, Séverine et Aurélie.

Elles ont entre 19 et 24 ans. Toutes étaient mineures ou à peine sorties de l’adolescence quand elles sont devenues mères pour la première fois. Sans travail, sans famille et sans conjoint, c’est seules et dans la plus grande précarité qu’elles élèvent leurs enfants.

Nous les avons suivies pendant neuf mois dans leurs galères et dans leur difficile apprentissage de la maternité. Parfois démissionnaires ou brutales envers leurs enfants, certaines acceptent de se faire aider pour devenir des mères responsables et autonomes. D’autres, trop seules et trop fragiles fuient les services sociaux de peur de se faire retirer leur enfant.

Mi-femmes, mi-enfants, ces jeunes mamans n’ont pourtant qu’un souhait : passer du monde de la survie à celui de la vie et devenir des mères comme les autres.

JEUNES, SEULES, SANS TRAVAIL ET DÉJÀ MÈRES
Un film d’Andrea Rawlins-Gaston
Durée 110’ / Produit par Capa