« Déni de grossesse : ces bébés clandestins », un documentaire réalisé par Andrea Rawlins-Gaston, le 05/06 à 22h55 sur France 3

Le déni de grossesse est le fait pour une femme d’être enceinte sans en être consciente.

D’après l’Association Française pour la Reconnaissance du déni de grossesse, en France, il y aurait 2 à 3 dénis de grossesse pour 1000 naissances, soit de 800 à 2400 dénis de grossesse par an.

Mais qui sait exactement ce qui se passe dans le corps et dans la tête de ces femmes aux grossesses clandestines ?

Depuis l’affaire dite des bébés congelés et les nombreux faits-divers qui ont par la suite défrayé la chronique, beaucoup d’amalgames et de confusions existent encore. Nombreux sont ceux qui pensent toujours que le déni de grossesse est une grossesse dissimulée volontairement. D’autres font un parallèle systématique entre déni de grossesse et néonaticide. Or, dans 95% des cas, les dénis de grossesse ne se terminent pas par la mort du nourrisson.

Comment une grossesse peut-elle demeurer invisible jusqu’à son terme ? Comment des femmes peuvent-elles ignorer, parfois jusqu’à leur accouchement, qu’elles sont enceintes ?

– Comment certaines de ces mères peuvent-elles aller jusqu’à commettre un néonaticide ?
– Quelles réponses la justice apporte-t-elle à ces femmes dont le nouveau-né est décédé suite à un déni de grossesse ?
– Comment la médecine prend-elle en charge ces femmes qui découvre tardivement leur grossesse ?
– Comment se crée le lien avec leur bébé surprise ?
– Comment les enfants du déni grandissent-ils ?

En donnant la parole à des femmes qui ont vécu un déni de grossesse, à des enfants nés d’un déni, mais aussi en interrogeant des psychologues, des psychiatres, des médecins, des avocats… ce film tente de répondre à ces questions.

Mais surtout, ce film essaye de rendre un visage humain à ces femmes qui, incomprises, vivent généralement dans la honte et l’isolement, alors qu’elles sont avant tout, les victimes d’un trouble psychique encore méconnu et donc tabou.

« Les toiles de l’Amérique » un film de Stéphane Carrel, diffusé sur Canal+ le 24/05 à 22h40

Après avoir exploré les salles de cinéma en Inde et découvert, loin de « Bollywood », une autre façon de faire des films, le réalisateur Stéphane Carrel a décidé de continuer son voyage, à travers « les Toiles du monde ». Cette fois il est parti vers l’autre continent du cinéma, celui qui n’a de cesse de réinventer le 7ème art : Les Etats-Unis. Le pays qui a inventé le multiplexe aseptisé et fait entrer pop-corns et boisson noire pétillante saturée de sucre dans les salles. Celui où les salles de cinéma sont les plus belles, les plus performantes, les plus grandes, les plus luxueuses, les plus… «avatariennes»…

Alors existe-t’il encore un autre moyen de voir des films là-bas, sans avoir la sensation d’être le cobaye d’un gigantesque centre commercial ?

Ce Road Movie inédit à travers « les Toiles de l’Amérique » nous emmène à New-York dans des salles de cinéma autrefois mythiques et aujourd’hui abandonnées. Au Texas, l’état le plus conservateur du pays, où les seize derniers Drive-in, qui représentent l’âge d’or du pays, résistent au temps. Au Nouveau-Mexique, dans une cave où une bande de jeunes déjantés fabriquent des films sur la fin du monde. En Arizona, où une jeune navajo de 14 ans porte désormais sur ses épaules tous les espoirs d’un courant cinématographique dont seul, jusqu’à présent, Robert Redford se préoccupait, le cinéma des « Natives ».

A Los Angeles, là où la superficialité « made in Hollywood » côtoie de véritables histoires authentiques et humaines. Comme celle d’un petit cinéma qui ne montre que des films muets et des comédies musicales ou celle d’un bus d’où sont projettés des films dans la rue.
Et enfin, le Kansas où se cache le plus gros trésor de Hollywood.

Ce voyage à travers les Etats-Unis dresse le portrait d’une Amérique comme on ne l’a jamais vu, comme on la soupçonne à peine. Un pays où il existe bien des histoires de cinéma à échelle humaine…

« Rendez-vous chez moi en Inde », avec Roland Théron, le 22/05 à 15h sur Canal+

Deuxième pays le plus peuplé au monde, l’Inde est en pleine mutation depuis les dernières décennies. Des millions de paysans affluent dans les grandes métropoles. Il faut bien les loger quelque part.

A Mumbaï, Roland Theron rencontre Mayuree. Elle vit avec toute sa famille dans une seule pièce, comme les 450 familles de cet immeuble : un « Chowl », ancien logement ouvrier des usines textiles, typique du centre ville.

En Inde, le contraste entre plus pauvres et plus riches est saisissant. Au nord de Mumbaï, dans l’Etat du Gujarat, Dilip Sanghvi, vendeur de diamants, fait construire sa maison de 1700 mètres carrés, aux murs en onyx, autour d’une porte monumentale.

Plus au nord, dans l’Inde désertique du Rajasthan, explorer l’habitat c’est ouvrir à chaque fois une page d’histoire. A Jodhpur, Roland Theron se perd dans les ruelles de la vile bleue, véritable labyrinthe. Dans le quartier brahmane, Deepak règne en seigneur sur sa famille : 50 personnes dans la même maison : un « Haveli », demeure traditionnelle des riches commerçants, vieille de plus de 500 ans.

Comment faire un ville moderne adaptée à l’Inde d’aujourd’hui ? Certains on déjà essayé. A Chandighar, au début des années 50, juste après l’indépendance de l’Inde, il fallait construire une nouvelle capitale régionale. Nehru, premier ministre de l’époque, engagea l’Inde vers la modernité en confiant le projet à l’architecte français Le Corbusier.

Roland Theron rencontre Mr Sharma, qui travailla avec Le Corbusier pour construire cette ville nouvelle a partir de rien. Une ville pensée au départ pour apporter le confort minimum aux plus démunis.

Pour finir ce voyage d’exception, dans l’Etat de l’Arunachal Pradesh – Inde peu connue du Nord Est – Roland Theron explore les maisons sur pilotis, en bambous, des Adis, une des nombreuses tribus animistes qui vit dans les montagnes, pas loin de la frontière du Tibet.

« Le Crime Invisible » un film d’Etelle Higonnet et Raynald Lellouche, le 18/05 à 20h40 sur Planète

Ce documentaire révèle, à travers les témoignages de victimes, les violences sexuelles perpétrées contre les femmes en toute impunité en Côte d’Ivoire pendant la guerre civile (2002 – 2007).

La parole de ces femmes, qui ont toutes fui leur pays, a un écho particulier au moment où la Côte d’Ivoire vit de nouveau dans un climat de guerre civile après l’élection présidentielle et la chute de Laurent Gbagbo.

Etelle Higonnet, juriste qui a travaillé pour des ONG comme Human Right Watch, a enquêté sur ces crimes de guerre, un « crime invisible », dont personne ne veut parler en Côte d’Ivoire car il a été commis par des hommes de tous les partis.

Douze journalistes femmes de renom ont accepté de prêter leur voix à ce documentaire pour que le crime invisible ne le soit plus. Un engagement pour l’information et le respect des droits humains.
C’est l’histoire d’un crime invisible. Un crime silencieux. Un crime que les hommes veulent passer sous silence. Un crime que les femmes ne pourront jamais oublier. Le viol, comme arme de guerre, en Côte d’Ivoire.

Dans ce pays divisé et ravagé par dix ans de guerre civile entre le gouvernement ivoirien et des groupes rebelles, les hommes armés dans chaque camp ont utilisé le viol comme arme politique. Ce sont les femmes qui paient. On estime qu’une femme sur dix a été violée pendant le conflit. Ce film raconte leur histoire, leur donne la parole au moment où les anciens belligérants, les Hommes, font de nouveau sombrer le pays dans la guerre suite à l’élection présidentielle contestée du 28 novembre.

Pour des dizaines de milliers de femmes ivoiriennes, pauvres ou riches, musulmanes ou chrétiennes, qu’elles appartiennent aux ethnies Mandé, Krou, Akan ou Dioula, la « paix des Hommes » ne sera jamais pour elles. Elles s’appellent Mariam, Adiala, Aminata, Rose ou encore Sabine. Avec leurs mots ou leur corps elles racontent l’indicible. Pour témoigner, pour survivre, pour dénoncer, mais aussi, parfois, pour pardonner, et accepter l’enfant né après le viol.

Cibles politiques, victimes de crimes de guerre restés impunis, ces femmes rejoignent la cohorte des millions de femmes qui chaque année dans le monde, à chaque nouvelle crise, sont les premières victimes de la haine et de la barbarie des hommes.

Ce sont aussi des survivantes et des héroïnes, se démenant pour gagner leur vie, trouvant le courage de jouer avec leurs enfants, chantant ensemble à l’église… En dépit de la dégradation et la violence qu’elles ont subies, elles nous parlent avec un aplomb et une force presque surhumaine. Ce sont elles qui font revivre leurs familles et leurs communautés après l’indicible. Leurs histoires nous amènent donc à travers les abîmes de l’horreur vers l’espoir. LE CRIME INVISIBLE révèle la force et la beauté de l’esprit humain face à la tragédie.

Douze journalistes femmes de renom ont accepté de prêter leur voix à ce documentaire pour que le crime invisible ne le soit plus.

Le commentaire lu à plusieurs voix crée « une chaîne de solidarité » entre ces femmes pour lever le voile sur ce sujet qui nous concerne tous, même si cela se passe en Côte d’Ivoire. La mobilisation de ces journalistes femmes marque leur engagement pour l’information et le respect des droits humains.

Les douze voix :
– Maïtena Biraben
– Pascale Clarke
– Florence Dauchez
– Marie Drucker
– Laurence Ferrari
– Carole Gaessler
– Isabelle Giordano
– Anne-Sophie Lapix
– Patricia Loison
– Ariane Massenet
– Daphné Roulier
– Caroline Roux

« La presse au pied du net », la mutation de la presse et du journalisme, un film de David André le 03/05 à 22h40 sur Canal +

En France ils sont régulièrement « sauvés » in extremis, par des subventions de l’Etat ou par des repreneurs. Au point que certains experts prédisent purement et simplement la disparition des quotidiens d’informations d’ici une dizaine d’années.

Bousculés par la mutation de l’information sur Internet, prisonniers de leurs coûts de fabrication, les grands journaux appartiennent-ils déjà au passé ? Ou bien survivront-ils en ligne grâce aux tablettes comme Steve Jobs le prédit ?

Dans ce documentaire prospectif que Canal + consacre à la mutation de la presse et du journalisme, les gros acteurs de cette révolution ont la parole. La direction du journal Le Monde ; la patronne du New York Times et le « geek » qu’elle a engagé pour faire muter le journal sur Internet ; le rédacteur en chef du Washington Post ; mais aussi quelques « pionniers» du journalisme en ligne comme Edwy Plenel de Médiapart, le site américain Propublica ou encore Julian Assange et les équipes de Wikileaks filmés en Islande et à Londres.

En séquence ou en entretiens, tous réfléchissent à la mutation en cours et à l’avenir de l’information des citoyens…

LA PRESSE AU PIED DU NET
Un film de David André

« Santé, sécurité, contrefaçon, attention danger », un film de Barbara Conforti, le 04/05 à 20h35 sur France 3

Cosmétiques, pièces détachées, produits alimentaires, pesticides, médicaments… Aujourd’hui la contrefaçon n’est plus cantonnée aux seuls produits de luxe et à la maroquinerie, mais elle s’attaque à tous les objets du quotidien.

Parfois dangereuse pour la santé des consommateurs, souvent inquiétante pour leur sécurité, la contrefaçon est partout. Alors que les statistiques explosent : +2500 % de faux produits alimentaires saisis dans le monde en 2008, +2600% de fausses pièces détachées automobiles en 2009, l’Organisation Mondiale des Douanes (OMD) tire la sonnette d’alarme.

L’agence CAPA a filmé en exclusivité la plus grande opération de lutte anti contrefaçon jamais organisée par l’OMD : dans 13 pays et 15 ports de la Méditerranée, les douaniers ont ouvert pendant 5 jours, au même moment, des conteneurs. Le but du jeu : arrêter les faux produits, trouver les nouvelles routes empruntées par les contrefacteurs et leurs modes opératoires.

Mais pour découvrir le vrai visage des organisations criminelles qui ont mis la main sur ce marché très juteux, nous avons remonté les filières de la contrefaçon en Turquie, en Chine et en Italie.

Plusieurs mois d’enquête sur les faux pesticides, les fausses pièces détachées automobiles, les faux produits alimentaires et les faux cosmétiques : des usines de production à leur destination finale. Nous avons aussi découvert le rôle des grandes marques victimes de la contrefaçon, qui malgré les dangers pour les consommateurs que peuvent représenter les marchandises contrefaites, ferment parfois les yeux sur ces trafics…

D’où viennent ces produits ? Où peut-on les retrouver ? Quelles sont les routes de la contrefaçon ? Comment lutte-t-on contre ce phénomène de masse ?

« SANTÉ, SÉCURITÉ, CONTREFACON : ATTENTION DANGER »
Un film de Barbara Conforti – le 4 Mai à 20h35 sur France 3 Une production CAPA

« Adoption : blessures secrètes » réalisé par Sarah Lebas et Bruno Joucla diffusé sur France 3 le 01/05 à 22h45

Les chiffres sont secrets et tabous en France : officiellement 2 % des adoptions sont vouées à l’échec. Mais officieusement, les spécialistes parlent d’un cas sur dix… Les échecs de l’adoption, on en parle peu, pourtant, des histoires déchirantes d’enfants adoptés remis aux institutions ou renvoyés dans leur pays d’origine sont bien réelles.

L’adoption est une greffe délicate, une histoire d’amour qui réussit souvent, qui échoue parfois. En France, des enfants d’abord adoptés sont rendus aux services sociaux ou renvoyés dans leur pays d’origine, abandonnés une seconde fois. Il n’est pas facile de devenir du jour au lendemain parent d’un enfant qui débarque avec un passé, comme il n’est pas facile pour un enfant d’adopter de nouveaux parents. Le rêve de certaines familles adoptives peut se transformer en profond désarroi.

David, Sonia, Maylis, Anne-Laure, Julien et Sangitta ont tous été adoptés. Nés au Népal, en Ethiopie, en France ou ailleurs, ils ont grandi dans une famille qui ne les a pas mis au monde. Orphelins ou abandonnés, ils ont déjà vécu plusieurs vies et portent en eux les cicatrices de leur passé. Aujourd’hui adultes, ils témoignent des bonheurs et des difficultés de l’adoption et nous font passer de l’autre côté du miroir pour nous raconter leur histoire. À travers leur parole, nous revivons de l’intérieur tout le parcours de l’enfant adopté, ses échecs, ses dérives, ses tabous. L’idée de ce documentaire est d’essayer de bien comprendre, au-delà de l’histoire personnelle des uns et des autres, ce qui dans le système de l’adoption ne fonctionne pas.

Des questions doivent enfin être posées, alors qu’en France une réflexion sur une « réforme de l’adoption » est toujours en cours.
• Est-ce que tous les enfants sont adoptables ?
• Les bonnes intentions font-elles les bonnes adoptions ?
• Les parents sont-ils les seuls responsables d’un échec ?
• Les professionnels de l’adoption jouent-ils leur rôle de prévention ?

L’adoption reste un moyen privilégié pour créer une famille, mais cette manière de devenir parent ouvre aussi le débat sur la détresse de certaines familles, sur des symptômes d’enfants difficiles à contenir, sur la solitude de certains pères et mères et tente de donner des pistes de prise en charge par les professionnels pour répondre à ces nouveaux besoins d’aide et d’accompagnement.

L’adoption en Chiffres
Globalement, dans le monde, il y a beaucoup plus de parents candidats à l’adoption que d’enfants à adopter.
-En France, en 2009, ( dernier chiffre disponible) environ 28 000 personnes étaient en attente d’un enfant à adopter pour moins de 4.000 enfants adoptés au total cette année-là.
-L’adoption internationale représente 80 % de l’adoption en France, soit 3 504 enfants ( en 2010) avec de plus en plus de grands enfants et des fratries.
-Un seul enfant adopté sur 5 vient de France. En 2006, 764 pupilles de l’état seulement ont été adoptées. Sur les 23.000 enfants placés en familles d’accueil ou foyers après décision d’un juge, moins de 1% sont adoptables.

La France est le quatrième pays d’accueil d’enfants adoptés hors de nos frontières après les Etats-Unis , l’Italie et l’Espagne.

Planète à vendre, un documentaire d’Alexis Marant le 19/04 à 20h35 sur Arte

Les crises alimentaire et financière qui ont secoué le monde en 2008 ont eu un effet méconnu du public. Elles ont provoqué une incroyable course pour la mainmise sur les terres cultivables partout dans le monde.

En deux ans, plus de cinquante millions d’hectares ont déjà changé de mains. Et des dizaines de millions d’autres sont en voie d’être cédés. À tel point que l’ONU s’en est alarmé : le patron de la FAO, Jacques Diouf, a dénoncé « le risque d’un néo-colonialisme agraire »…

Les acquéreurs : des investisseurs et des industriels des pays riches ou émergents (Japon, Chine, Inde, et de nombreux pays du Golfe), soutenus par leurs gouvernements, qui cherchent à garantir la sécurité alimentaire de leur pays. Mais aussi des acteurs purement financiers (Banques, fonds spéculatifs), qui ont compris que la terre sera le placement le plus juteux du XXIe siècle.

Résultat : une ruée sans précédent vers les meilleures terres des pays sous-développés. Ces mêmes pays, comme le Soudan, le Sénégal, les Philippines ou le Pakistan, qui ont connu en 2008 des émeutes de la faim. Pire, certains d’entre eux, comme le Cambodge ou l’Ethiopie, doivent avoir recours à l’aide internationale pour nourrir leurs peuples…

Ce film est une enquête sur trois continents, parce que la question de l’accaparement des terres est globale. Trois continents et trois cas emblématiques pour raconter à hauteur d’homme une seule et même histoire : celle du Grand Monopoly en cours, et des conséquences dramatiques qu’il pourrait avoir si rien n’est fait pour protéger les intérêts des petits paysans et des pays en développement.

Un documentaire d’Alexis Marant, diffusé le 19/04 à 20h35 sur Arte

« La France en partage : entre Lot et Garonne et Corrèze », un film de Marie Maurice, le 13/04 sur France 3 à 20h35 dans DES RACINES ET DES AILES

A l’ombre du Périgord, le Lot-et-Garonne abrite un patrimoine à la richesse insoupçonnée, jalousement conservé par ses habitants. A Blanquefort-sur-Briolance, depuis 5 ans, un couple de châtelains atypiques restaure une ancienne forteresse médiévale et tente d’en percer les nombreux mystères. A leurs côtés, une trentaine de villageois, tous bénévoles et amoureux du château, les aide dans cette entreprise d’envergure.

Terre sauvage aux multiples visages, la Corrèze cache un patrimoine fabuleux et pourtant méconnu. Du bassin de Brive-la-Gaillarde, porte de l’Occitanie, au vert plateau de Millevaches, sur les contreforts du Massif Central, partout dans le département des Corréziens passionnés se mobilisent pour sauver des trésors architecturaux et naturels
exceptionnels.

Un film de Marie Maurice, réalisé par Marie Maurice et Franck Dhelens
Diffusion le 13/04 sur France 3 à 20h35 dans DES RACINES ET DES AILES

LE MONDE EN MARCHE : un quatrième épisode consacré à la Tunisie, les chemins de la démocratie 24/04 à 20h30 sur France 5

Pour ce quatrième numéro du Monde en Marche, l’émission présentée par Hervé Chabalier, sera entièrement réalisée depuis la Tunisie.

Plus de 3 mois après la révolution, les équipes de l’agence CAPA sont allées à la rencontre du peuple tunisien et des nouvelles autorités politiques du pays, pour y découvrir une démocratie qui se construit au jour le jour…

Après 23 années de dictature et de censure, après des décennies de clientélisme, de corruption, et de répression, les Tunisiens parviendront-ils a installer une démocratie qui convienne à tous ? A quoi peut ressembler la deuxième république Tunisienne ? Pour le découvrir, Hervé Chabalier a rencontré certains de ces jeunes qui ont mené la révolution mais aussi, ceux qui l’ont matée, les policiers…

L’émission donnera la parole également aux nouveaux ministres de ce gouvernement dit « provisoire » qui oeuvrent pour que le pays retrouve un peu de stabilité économique et sociale. Une paix sociale, loin d’être acquise, l’économie est sur les genoux, le chômage des jeunes est plus qu’alarmant.

Certes, un vent nouveau souffle sur le pays, mais de nouvelles craintes apparaissent aussi. Notamment le danger potentiel que représentent les islamistes, longtemps pourchassés sous Ben Ali, et qui aujourd’hui, prêchent à nouveau librement dans les mosquées.

Pour mesurer la réalité de ce que certains considèrent comme une menace, dans ce pays où l’émancipation des femmes est donnée en exemple au reste du monde Arabe, Hervé Chabalier a pu également s’entretenir avec l’un des cofondateurs du parti islamiste Enahda, Abdelfattah Mourou à sa sortie de la mosquée de Kerouan.

Pendant 52 minutes, le Monde en Marche empruntera le 24 avril les chemins de cette future démocratie, et en rencontrera ses acteurs, qu’ils soient citoyens, militants, responsables politiques, économistes ou intellectuels…

Pour la séquence « Photo reporter » du Monde en marche, Hervé Chabalier s’entretiendra avec 2 jeunes tunisiens, Selim et Rim, a la fois photographe et révolutionnaires. Tous deux font partie du collectif d’artistes prénommé « Dégage » , qui exposera très prochainement en France et en Europe, leurs clichés inédits de la révolution.

Le monde en marche nous conduira ensuite en Turquie, pour découvrir quel est ce fameux modèle Turc, dirigé par un parti islamiste mais où le principe de laïcité reste garanti par l’état. Un modèle dont certains tunisiens souhaitent s’inspirer .

Enfin, « Mondovision », notre regard sur le monde , un édito signé Guyonne de Montjou, pour comprendre dans quel sens la planète à tourné ces deux derniers mois.