« Billet retour pour l’Afghanistan » le 14/01 à 18H35 dans Arte Reportage

Ils sont des milliers d’Afghans, chaque jour, à regagner leur « terre d’origine ». Depuis l’invasion soviétique de 1979 en Afghanistan et la guerre civile qui a suivi, le Pakistan était la principale terre d’accueil des réfugiés afghans. Plus de 2 millions d’entre eux y avaient établi leur vie. Pourtant, depuis quelques mois, le gouvernent pakistanais durcit sa politique migratoire et a décidé de renvoyer l’intégralité de ces réfugiés en Afghanistan d’ici mars 2017. A l’origine de ces expulsions massives, des tensions historiques entre le Pakistan et l’Afghanistan. Islamabad accuse régulièrement les réfugiés afghans de nourrir le terrorisme local. Certains voient de la part des autorités pakistanaises une volonté de déstabiliser encore plus son voisin.

Ces cinq derniers mois, déjà 600 000 personnes ont été expulsées. Avant l’arrivée de l’hiver, ils étaient près de 6000 par jour à traverser la frontière. Pour certains, c’est la première fois qu’ils foulent la terre afghane. Ce reportage nous immerge dans ce retour, véritable parcours du combattant. Ces rapatriés doivent trouver un logement, un travail mais aussi de quoi se nourrir dans un pays où crises économique et sécuritaire sévissent. Ils ne peuvent pas compter sur l’aide du gouvernement afghan, accaparé par le conflit avec les taliban. Pour d’autres, c’est aussi un choc culturel. Pour tous, il faut réapprendre l’Afghanistan.

« Billet retour pour l’Afghanistan », réalisé par constance de Bonnaventure, le 14/01 à 18H35 dans Arte Reportage

« Clandestins, d’autres vies que les vôtres » le 10/01 dans Infrarouge à 23h sur France 2

Ils n’ont pas fui les bombes mais la misère. On les appelle clandestins. Ils travaillent, mais sans papiers. Combien sont-ils ? 400, 500000 peut-être, dans une France de 66 millions d’habitants. À peine 1% de la population, mais qui cristallise beaucoup de peurs et de rejets.

Au pays, ils ont laissé une épouse, un fils, une mère. Ils leur ont promis une vie meilleure. Aujourd’hui ils rasent les murs. Ils sont ceux que les autorités veulent expulser en priorité.

Alors ils acceptent les boulots ingrats, les horaires décalés, les salaires amputés. Souvent ils gagnent moins que le Smic. Souvent, ils paient des impôts. Certains employeurs profitent d’eux. Pas de recours. Comme l’écrivait Hugo : « l’exil, c’est la nudité du droit ».

Malgré les risques, ils sont cinq à prendre la parole. Cinq de ces « migrants économiques », que l’actualité ou l’Administration réduisent parfois à des statistiques. Cinq histoires singulières, à visage découvert.

Sidy le Sénégalais est manœuvre dans le bâtiment.

Emma la Chinoise est elle manucure.

Rahman le Bengladais livre des sushis.

Fanny l’Ivoirienne garde des enfants.

Armando l’Albanais, enfin, est menuisier.

Ils sont en France, parmi nous, depuis cinq, dix, douze ans. Aujourd’hui, pour la première fois, ils parlent. Ils ne font pas de politique, mais racontent la vie. Celle qu’ils ont trouvée ici, celle qu’ils ont fuie, là-bas.

Par ce récit simple et puissant, ils effacent certains préjugés et se dessinent eux-mêmes dans notre paysage. Eux, ces « clandestins », qui ont d’autres vies que les nôtres.

« Clandestins, d’autres vies que les vôtres », un film d’Andrea Rawlins-Gaston et Laurent Follea, le 10/01 dans Infrarouge à 23h sur France 2

La Création Documentaire de Canal+ fait son Moment Américain avec 2 documentaires exclusifs signés CAPA

Alors que le monde est suspendu aux sondages et aux débats télévisés, il faudra attendre le 8 novembre pour connaître l’issue du duel Clinton / Trump. Afin d’accompagner cette soirée exceptionnelle, CANAL+ a sélectionné deux documentaires exclusifs signés CAPA, « Showtime ! » et « Pour qui roule Hollywood ? », deux regards experts sur l’avènement d’une politique du show et du tabloïd.

« Showtime » de Laurence Haïm

Le 8 novembre à 22h50 sur Canal +

Le duel opposant Hillary Clinton à Donald Trump ne ressemble à aucun autre, il est devenu un véritable spectacle et le vainqueur du 8 novembre sera consacré comme une vedette de la téléréalité. La campagne présidentielle avec ses allures de show de Broadway est particulière. Laurence Haïm a suivi la campagne jusque dans les États les plus reculés du pays, les primaires de chaque camp et les conventions à Cleveland et Philadelphie. C’est la politique tabloïd dans tous ses états : il y est plus question de bulletins de santé, de Miss Piggy, de Duck Dynasty que d’Afghanistan, de la situation à Alep ou d’économie, comme le souligne Dan Rather en déplorant cette réalité de la deuxième décennie du XXIe siècle. Les coups distribués sont de plus en plus bas au fur et à mesure que l’on avance dans la campagne. Même Robert De Niro y est allé de sa menace à l’encontre de Trump après la vidéo sexiste impliquant le candidat républicain, que le « Washington Post » a fait fuiter le 7 octobre 2016.

Il faudra la question posée par Ken Bone, un électeur indécis, sur les ressources énergétiques du pays, pour recentrer le deuxième débat entre les deux candidats sur une question politique. Laurence Haïm cherche à comprendre comment le monde politique américain est devenu une arène où tous les coups sont permis. Ce grand spectacle fait les choux gras des réseaux sociaux qui accélèrent et amplifient ce que nous offrent les chaînes d’info continue. It’s SHOWTIME !

« Pour qui roule Hollywood ? » de Vanina Kanban

Le 8 novembre à 23h45 sur Canal +

Le 8 novembre, l’Amérique élira son 45e président. Hollywood, terre de légendes mais aussi d’engagement politique, aura largement contribué au vote. Mais pour qui roule-t-il ? Les démocrates ou les républicains ? Pour le savoir, Vanina Kanban a vécu durant de longues semaines au diapason d’un Hollywood en campagne. Depuis des décennies, emportés par la même fièvre, la cité reine du cinéma et les candidats au poste de président des États-Unis entrent en campagne au même moment. Hollywood devient ainsi l’un des acteurs de la vie politique et sociale des États-Unis.

Perçue comme ouverte, humaniste et tolérante, cette formidable machine à divertir s’inscrit dans l’ordre des choses comme étant à très forte majorité démocrate. Elle s’appuie pour cela sur bon nombre d’artistes – citons George Clooney, Sean Penn, Brad Pitt ou encore Scarlett Johansson – qui n’hésitent pas à prendre position en faveur de leurs candidats à coups de dîners et collectes glamour hautement médiatisés. Mais au-delà des acteurs, réalisateurs ou producteurs qui s’engagent publiquement en faveur de Hillary Clinton, Hollywood reste, essentiellement mais en toute discrétion, conservateur…

« Le Studio de la Terreur », au cœur de la propagande de Daech, le 20/09 à 20h50 sur Canal+

Le Studio de la Terreur est un thriller géopolitique 3.0 qui met à nu la propagande de l’État Islamique, en confrontant les protagonistes d’une guerre médiatique qu’aucun mouvement apocalyptique n’avait mis en œuvre jusqu’à présent. Une guerre inédite, qui convoque tous les marqueurs de la pop culture occidentale pour terroriser l’opinion mondiale et recruter de nouveaux soldats, à travers un storytelling numérique terriblement efficace.

Ce film est une enquête exceptionnelle de 18 mois, menée par l’auteur avec tout un réseau de fixeurs au Moyen-Orient, en Europe et aux Etats-Unis. Avec un accès sans précédent à des témoins à la parole rare, le récit nous mène d’un studio à l’autre, de Raqqa à Hollywood, en passant par l’Irak, la Turquie, la Belgique, Londres et Paris. Le tout avec une forte ambition esthétique, qui s’oppose au sensationnalisme trash des vidéos de l’Etat Islamique.

Nos protagonistes, outre les experts triés sur le volet, sont les propagandistes eux-même. Des cameramen, techniciens et Emirs des médias, tous repentis, qui ont fabriqué ces vidéos de l’horreur qui inondent les réseaux sociaux. Ils racontent de l’intérieur la mise en place et le fonctionnement de la machine de propagande de l’État Islamique. Des témoignages inédits et exclusifs.

La révélation principale du film, c’est la présence à la tête du Studio de la Terreur d’un Américain qui a travaillé à Hollywood. On ne connaît que son nom de Djihadiste, Abou Abderahman Al Amriki, mais plusieurs témoins valident son existence parmi les nombreux professionnels étrangers qui travaillent pour la propagande de l’État Islamique.

Ce scoop entre en résonance avec le propos de fond du film, qui est de décrypter comment les propagandistes de Daech s’inspirent de nos films à grand spectacle, de nos jeux vidéos et de notre « société du spectacle » pour mieux les retourner contre nous. Les vidéos de l’État Islamique nous reviennent à la figure comme un boomerang, et nous renvoient à notre fascination pour la violence.

Et comme le démontre le film, l’industrie du spectacle est tombée dans le piège : aujourd’hui, Daech est devenu « pop », il sature notre espace médiatique. C’est le nouveau Méchant d’Hollywood, celui que l’on adore détester. Et il ne demande pas mieux…

« Le Studio de la Terreur, à l’intérieur de la Machine de Propagande de Daech », un film d’Alexis Marant, produit par CAPA Presse avec la participation de la Création Documentaire CANAL+, de la Région Ile-de-France et de Creative Europe, le 20/09 à 20h50 sur Canal+

Une équipe de CAPA a vécu de l’intérieur les derniers jours des FARC pour « Enquête Exclusive »

À l’aube de la disparition des FARC, le réalisateur Ibar Aibar a filmé, au cœur de la jungle, ces combattants dans leur quotidien.

Le camp des FARC où il a vécu abrite l’un des bataillons d’élite de la guérilla, le « Premier Front ». C’est ce bataillon qui a détenu les otages les plus emblématiques de la guérilla comme Ingrid Betancourt. Entraînements, propagande, ultimes opérations militaires sur le terrain, trafic de cocaïne, notre équipe a eu accès à tout.

Les combattants, hommes et femmes (40% de guerilleras), se sont laissés filmer dans leur intimité et ont accepté de répondre à toutes les questions de notre journaliste Ibar Aibar.

L’équipe de CAPA a par ailleurs rencontré certaines de leurs victimes, d’anciens otages, détenus pendant des années dans des conditions inhumaines, enchaînés au fond de la jungle. Ibar Aibar a également suivi le « retour à la civilisation » de plusieurs combattants entrés dans la guérilla à l’adolescence.

Le gouvernement colombien et la guérilla des FARC sont parvenus à un accord de paix historique, annoncé le 24 août dernier, après cinquante-deux ans de conflit armé. CAPA vous invite à découvrir ce documentaire exceptionnel dans « Enquête Exclusive » le 11 septembre à 23h00 sur M6.

L’Effet Papillon prend ses quartiers d’été EN CLAIR, tous les dimanches à 12h10 sur Canal +.

Du 3 Juillet au 4 Septembre, l’Effet Papillon devient l’Été Papillon : un concentré des sujets les plus marquants de l’année.

Durant tout l’été, Daphné Roulier nous propose de retracer l’actualité internationale à travers des reportages et des séries comme le Dictature Tour de Benoit Chaumont ou le No Go Zone d’Hugo Van Offel.

Bonne nouvelle pour ceux qui veulent voir ou revoir l’émission : L’Été Papillon est diffusé EN CLAIR sur Canal +, tous les dimanches à 12h10.

Les replays sont également disponibles sur le site de Canal +

Retrouvez l’Été Papillon sur Facebook et Twitter. Réagissez en direct pendant la diffusion : #ÉtéPap

« Caméléon : Clandestin au Mexique » le 28/06 à 22h30 sur 13ème Rue.

Pour le troisième épisode de Caméléon direction le Mexique. Sebastian Perez Pezzani se met dans la peau d’un clandestin sur le chemin des USA.

Au Mexique, on voyage en bus ou en avion. Le train c’est pour les marchandises… et les clandestins. Ce train, les migrants latinos l’appellent la Bestia (la bête), Train du Diable ou Train de la mort. Au choix…

Pour Sebastian le voyage commence à Hermosillo, à la sortie de la dernière gare de triage avant les Etats Unis.
Il s’achèvera une semaine plus tard, au pied du mur de barbelés qui sépare les deux pays, dans un no man’s land contrôlé par l’organisation criminelle la plus violente du Mexique, le cartel de Sinaloa.

Pendant une semaine, il partage le quotidien de deux migrants rencontrés à bord du fameux train du Diable : Juan et Julio. Les deux hommes sont des survivants. Ils se sont connus sur le train du Diable. Ils ont eu peur, eu soif, eu froid ensemble. Entre eux, maintenant, c’est à la vie à la mort.

« Caméléon : clandestin au Mexique », le 28/06 à 22h30 sur 13ème Rue. Réagissez en direct sur les réseaux sociaux avec #Caméléon

« Caméléon : Les mines d’or de Paracale » le 21/06 à 22h35 sur 13ème Rue

Direction les Philippines pour le second épisode de la série Caméléon, Sebastian Perez Pezzani vous embarque dans les mines d’or de Paracale.

Dans cette région côtière au sud de Manille, on extrait l’or du fleuve Paracale depuis le 16è siècle. La poussière d’or est enfermée dans l’argile et les sols détrempés.

Sebastian s’installe sur une colline transformée depuis peu en termitière. Là, jour et nuit, des hommes, des femmes et des enfants sortent des tonnes de terre à la recherche du jackpot. La fièvre de l’or gagne aussi la plaine. Là, c’est dans des puits de boue liquide que des forçats plongent pour remonter l’argile…

Pendant son séjour sur la colline de Paracale, Sebastian a croisé des hommes et des femmes bouleversants. Il a partagé leur quotidien, en surface comme au fond des galeries souterraines. Dans leur regard Sebastian a décelé un subtil mélange de résignation et de fureur de vivre.

« Caméléon : les mines d’or de Paracale », le 21/06 à 22h30 sur 13ème Rue. Réagissez en direct sur les réseaux sociaux avec #Caméléon

« Israël : sous la pression des ultras », le 06/06 à 22h55 dans Spécial Investigation sur Canal+

Dans les rues de Jérusalem, on les reconnaît à leurs longs costumes et grands chapeaux noirs. Leurs épouses portent perruques et jupes sous les genoux. Ces ultra-orthodoxes juifs prônent une lecture fondamentaliste de la Torah et refusent la société moderne. Ils forment une petite communauté radicale, très fermée, hermétique même, dont l’influence pèse de plus en plus sur la société israélienne.

Pour la première fois, une journaliste a réussi à pénétrer cet univers fermé, avec une caméra. Elle en rapporte un témoignage troublant. Un document rare, un portrait d’hommes, de femmes et de leurs très nombreux enfants, dont les projets sont une menace contre les principes démocratiques de l’état d’Israël.

Pour Spécial Investigation, Bethsabée Zarka enquête sur ces fous de dieux, qui font aujourd’hui partie de la coalition au pouvoir à Jérusalem.

« Israël : sous la pression des ultras », le 06/06 à 22h55 dans Spécial Investigation sur Canal+

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« Ils veillent sur nos assiettes », le 06/06 à 20h55 sur France 3

Depuis vingt ans, les crises alimentaires se succèdent : vache folle, fromages à la listeria, poulet à la dioxine, grippe aviaire, lasagnes à la viande de cheval… Face à l’industrialisation galopante de l’alimentation, face à des modes de distribution toujours plus mondialisés, les scandales et la contrefaçon alimentaire toujours plus nombreux, comment aujourd’hui retrouver confiance dans son alimentation ?

Les consommateurs se disent inquiets, pourtant, de la fourche à la fourchette, des hommes et des femmes sont de plus en plus nombreux à produire et à défendre une nourriture de qualité et de saveurs.

C’est aux frontières que le travail commence. A l’aéroport de Roissy Charles de Gaulle, ils sont plus d’une vingtaine de vétérinaires à contrôler 7 jours sur 7 ce qui entre dans l’Union européenne. Sur le territoire français, ce sont les brigades de la DGCCRF qui prennent leur relais.

Certains se consacrent à la défense d’un produit unique issu d’un terroir particulier. Ils mettent en garde contre les produits parfois douteux de la grande distribution : le miel par exemple, dont les deux tiers de la consommation française sont importés. Paul Schweitzer est un scientifique passionné, directeur d’un laboratoire indépendant d’analyse de miel. Il nous explique comment du faux miel (du sirop de sucre !) s’est glissé à notre insu dans les pots qui nous sont vendus tous les jours.

Dans les rayons des supermarchés, deux journalistes de 60 millions de Consommateurs nous apprennent à déchiffrer les étiquettes, à déjouer les astuces du marketing… Et à comprendre comment les industriels, en toute légalité, nous vendent du bouillon de bœuf sans bœuf, ou encore du yaourt à la fraise sans fraise…

Et puis, il y a ceux qui tentent de changer les pratiques de consommation, d’initier de nouveaux modes de distribution. Le programme Mr Goodfish, né à Boulogne sur mer, lutte contre la surpêche, et tente de faire changer les habitudes alimentaires des Français, en faisant redécouvrir des poissons de nos côtes trop souvent boudés. Au menu : tacaud, chinchard, plie… Pour le plus grand bonheur de notre porte-monnaie !

Dans le Béarn, des agriculteurs se sont regroupés pour monter un drive paysan et lutter ainsi contre la standardisation du goût et la toute puissance des supermarchés. Un système ingénieux où chacun peut commander sur internet puis venir chercher ses achats groupés dans la ferme de son choix. Des produits fermiers et locaux à portée de clic !

En Bourgogne, d’autres résistants luttent contre l’uniformisation du goût, avec un aliment hautement symbolique pour les Français : le pain. Ils sont trois, agriculteur, meunier et boulanger à s’être associés pour travailler en circuit-court et proposer du pain au levain, bio, fabriqué à base de céréales anciennes et locales. Pour maintenir une agriculture durable, mais aussi pour élargir le goût des Français en matière de pain.

Manger mieux, manger autrement… pour à la fois préserver notre environnement et notre santé, sans jamais oublier notre plaisir… Tous ceux à qui ce film donne la parole nous prouvent que cette ambition n’a rien d’impossible !

« Ils veillent sur nos assiettes », réalisé par Leni Mérat, le 06/06 à 20h55 sur France 3