« Immersion immédiate : Benjamin Castaldi avec les chasseurs alpins » réalisé par Guillaume Viart, diffusé le 02/06 à 22h30 sur 13ème Rue

A l’occasion de ce nouveau documentaire, Benjamin Castaldi s’envole pour la haute montagne, au sein d’une troupe d’élite de l’armée française : les chasseurs alpins.

Cette unité de l’Armée de terre compte une vingtaine d’hommes apprenant les rudiments du combat en montagne enneigée et accidentée. Quand on fait la guerre dans les cimes, il faut savoir se déplacer, stationner, tirer avec skis, raquettes ou crampons aux pieds et évoluer dans un univers hostile.

Pendant quelques jours, Benjamin Castaldi participe à un stage tactique avec des sous-officiers chasseurs alpins dans un lieu de résistance où s’est écrite l’Histoire de France : le plateau de Glières, en Haute Savoie.

Avec ces militaires spécialistes du combat en conditions extrêmes, âgés de 18 à 24 ans, l’animateur apprend à se battre sur des skis, à survivre à une avalanche ainsi qu’à reprendre un col à l’ennemi. Il apprend même à fabriquer son propre igloo, et dort au pied du Mont Blanc.

Benjamin Castaldi va aller au bout de ses forces pour cette immersion extrêmement physique qui représente l’un des épisodes les plus difficiles, selon l’animateur. En compagnie des commandos des neiges, l’animateur va vivre une immersion exceptionnelle.

La mardi 9 juin à 22h30, retrouvez Carole Rousseau en immersion à l’école de la deuxième chance.

« Immersion immédiate : Carole Rousseau à la Brigade des Mineurs de Paris » réalisé par Anne Moyat, diffusé le 26/05 à 22h30 sur 13ème Rue

La brigade de protection des mineurs de Paris, c’est le théâtre de l’insoutenable. Ici, c’est à l’enfance qu’on touche, l’ultime tabou…

En leur rendant hommage, le film Polisse en a fait des héros. D’ailleurs une affiche est accrochée au mur de leur salle de repos.

Leur job consiste principalement à déceler le vrai du faux : la chute accidentelle des coups véritables, l’inceste de l’aliénation parentale… Leur quotidien : les bébés secoués, les enfants et les femmes battus, les adolescents harcelés, violés… c’est contre cette violence « ordinaire » que ces flics luttent avec rigueur et obstination.

Pendant une semaine, ils ont accueilli à bras ouverts Carole Rousseau dans leur service, où se succèdent bourreaux et victimes. Carole s’est particulièrement attachée à deux équipes : la première, chargée de la protection de la famille, s’occupe de la violence intra familiale sous toutes ses formes.

Et puis il y a les geeks du 5ème étage : ils passent leur vie devant des écrans, à traquer les pédophiles. Un logiciel leur permet de voir en temps réel sur tout le territoire les téléchargements illégaux effectués par les pédophiles… Et il y en a beaucoup, des milliers, rien qu’en Ile de France. La perquisition à laquelle nous assistons est glaçante. Un vieux garçon ouvre aux policiers. Ses ordinateurs téléchargent à plein régime. En fouillant son domicile, les policiers tombent sur des pièces à convictions accablantes. L’homme dormira au poste.

Au cours de son étrange huis clos à la BPM, Carole va s’intéresser de près aux conditions de travail de ces policiers hors du commun. En passant des journées entières à leur côté, en assistant aux auditions, Carole Rousseau va chercher à comprendre leurs motivations et leurs implications.

Retrouvez Benjamin Castaldi avec les chasseurs alpins mardi 2 juin à 22h30.

« Immersion immédiate : Benjamin Castaldi avec les pompiers de l’extrême » réalisé par Guillaume Viart, diffusé le 19/05 à 22h25 sur 13ème Rue

A l’occasion de ce troisième numéro, Benjamin Castaldi part en immersion chez les pompiers du Groupe d’Intervention en Milieu Périlleux.

Ce sont eux qui entrent en jeu là où les pompiers classiques sont mis en échec. A Paris, ils sont 18. Plus âgés et plus expérimentés que les 8500 sapeurs-pompiers de la capitale, ils sont là pour se frayer un chemin dans les lieux inaccessibles.

Benjamin Castaldi va passer quatre jours et quatre nuits avec eux et suivre leur quotidien. La brigade lui apprend les gestes qui sauvent et les réflexes qui permettent d’aller vite, dans les endroits les plus hostiles.

L’animateur apprend également à faire du rappel et à vaincre ses peurs pour monter au sommet d’une grue de 55 mètres ou encore plonger dans un puit de 36 mètres de profondeur.

Alors que les pompiers du GRIMP interviennent en moyenne tous les trois jours, ils doivent s’entraîner en permanence pour se tenir toujours prêts. Entre deux interventions, ils sont capables, dans la même journée, de gravir la Tour Montparnasse puis de descendre dans les catacombes. Bâtiments à peine sortis de terre, nouveaux ponts, nouvelles grues… Ils traquent sans répit les nouveaux points hauts qui apparaissent dans la capitale.

Ce documentaire alterne séquences d’action à couper le souffle et moments d’émotion. Avec la complicité de Benjamin Castaldi, ces pompiers de l’extrême trouvent les mots pour revenir sur leurs souvenirs les plus émouvants.

Leur parole est rare. Elle n’en a que plus de valeur.

Carole Rousseau nous plongera au cœur du quotidien de la Brigade des Mineurs mardi 26 mai à 22h30.

« Immersion immédiate : Carole Rousseau aux urgences de Nancy » réalisé par Charles Baget, diffusé le 12/05 à 22h30 sur 13ème Rue

Après l’Ecole de l’air, Carole Rousseau va passer 96 heures dans le service des urgences de Nancy, un des plus grands CHU de France.

L’animatrice va suivre le quotidien de l’équipe d’urgentistes qui l’accueille et découvre un métier épuisant, âpre et souvent ingrat.

Au centre de régulation, où un calme étrange règne, Carole Rousseau assiste à une leçon de massage cardiaque à distance. Quand la vie est en jeu, chaque seconde compte.

Au cours de cette expérience unique, elle rencontre des personnes âgées démunies, un enfant renversé par un chauffard, un agriculteur foudroyé par un infarctus en plein champ, au volant de son tracteur… L’animatrice apprend même à se protéger du virus Ebola.

Notre reporter va passer quatre jours et quatre nuits ponctués par les sirènes, les perfusions, les larmes… avec des moments de répit où les nerfs se relâchent et où le rire reprend ses droits.

Une expérience bouleversante pour Carole Rousseau qui nous plonge au cœur d’un univers rempli d’adrénaline où sang-froid est le maître-mot.

Retrouvez Benjamin Castaldi en immersion avec les pompiers de l’extrême dès mardi 19 mai à 22h30.

« Immersion Immédiate », avec Carole Rousseau et Benjamin Castaldi, diffusé à partir du 05/05 en exclusivité sur 13ème Rue

Carole Rousseau et Benjamin Castaldi, pour la première fois ensemble sur le terrain dans une nouvelle série de documentaires : « Immersion Immédiate »

Carole Rousseau et Benjamin Castaldi partent en immersion dans l’univers d’anonymes au quotidien pourtant extraordinaire. Pilotes de chasse, médecins urgentistes, éducateurs, pompiers de l’extrême, flics à la brigade des mineurs ou chasseurs alpins… autant de métiers que l’on ne pratique que par vocation.

Benjamin Castaldi et Carole Rousseau quittent le confort des plateaux télé pour aller à la rencontre de gens qui ont choisi des métiers à hauts risques.

En mission ou en entrainement, pendant une semaine, jour et nuit, nos deux animateurs deviennent reporters et suivent ces gens aux métiers hors du commun, au cœur de l’action. Ils auront également l’occasion de partager des moments plus apaisés, voire intimes, où les paroles se libèrent et tenteront de comprendre ce qu’ils ressentent ainsi que leurs motivations, joies et renoncements.

Immersion Immédiate, une collection de documentaires exclusive qui rend hommage à tous ces gens ordinaires qui exercent des métiers hors du commun, parfois au péril de leur vie.

7 documentaires, 7 univers, 7 métiers hors du commun
Dès le mardi 5 mai à 22h30 en exclusivité sur 13ème Rue

« Immersion immediate : Carole Rousseau et Benjamin Castaldi à l’école de l’air » réalisé par Emanuele Marzari et diffusé le 05/05 à 22h25 sur 13ème Rue

Pour le premier épisode de cette nouvelle série documentaire, Carole Rousseau et Benjamin Castaldi se rendent l’Ecole de l’air de Salon de Provence.

C’est dans cette école d’excellence que sont formés tous les personnels de l’Armée de l’air : le personnel volant destiné à piloter avions de chasse ou hélicoptères mais aussi le personnel au sol composé de mécaniciens ou encore d’ingénieurs aéronautiques…

Pendant quatre jours, les deux animateurs vont s’essayer à toutes les disciplines auxquelles sont formés les élèves. Alors que Carole Rousseau découvre les joies et les peurs du vol libre en planeur, Benjamin Castaldi, lui, apprend les premières notions de survie et effectue ensuite son premier vol à bord d’un avion de chasse, un Mirage 2000.

Notre duo se reforme à terre pour prendre une nouvelle leçon de survie : lorsqu’un pilote s’éjecte de son appareil et qu’il se retrouve dans l’eau, il doit savoir s’extraire de son parachute. C’est donc dans la piscine de l’école que nos deux reporters font leurs armes.

Au cours de cette immersion à l’Ecole de l’air, Carole Rousseau et Benjamin Castaldi rencontrent élèves et professeurs, hommes et femmes, futurs pilotes de Rafale ou de drones… Mais une rencontre va particulièrement marquer leur séjour : un couple de pilotes de chasse comme il n’en existe que 4 ou 5 en France.

Ils se sont connus lors d’une mission en Afghanistan et ont, depuis, fondé une famille. Ils se confient sur la difficulté d’être parents lorsqu’on exerce un tel métier et que l’on part en mission pour une durée indéterminée.

Une expérience unique qui permet de comprendre les motivations de celles et ceux qui ont décidé de donner leur vie à l’armée de l’air.

« Escort Girls : une vie dans l’ombre » réalisé par Sarah Lebas et Damien Vercaemer pour Le Monde en Face, diffusé sur France 5 le 21/04 à 20h40

Elles sont étudiantes ou mères célibataires. Elles mènent une double vie. Elles ne font pas le trottoir mais prennent leurs rendez-vous sur Internet. Elles ne se disent pas prostituées mais escort girls comme si elles offraient une compagnie, et pas forcément du sexe.

Escort, un mot nouveau, rassurant, et presque valorisant. Mais, suffit-il d’un mot pour banaliser la prostitution ? Qui sont ces femmes ? Comment passent-elles d’une vie à l’autre ? Sont-elles plus libres ? Très souvent, elles esquivent ces questions : trop difficile pour elles d’exposer leur vie secrète, leur part d’ombre.

La réalisatrice Sarah Lebas a recueilli leurs confidences, entre deux rendez-vous. Une intimité entrouverte pour la première fois. Il y a celles qui sont entrées dans cette vie pour payer leurs études, comme Margot. Celles qui le font pour élever leurs enfants, comme Laetitia, Amanda et Lisa. Pour ces trois marseillaises, l’union fait la force. Sans protecteur, sans maquereau, elles forment une sorte de coopérative. Celles enfin, moins nombreuses, qui revendiquent un choix de vie, comme Marla, l’ancienne étudiante-modèle devenue escort de luxe à Paris. Pour toutes, Internet permet de garder le masque. Mais au moment de passer à l’acte, l’épreuve des corps reste aussi cruelle qu’autrefois…

Après la diffusion de ce documentaire, Marina Carrère d’Encausse s’entretiendra avec deux invités.

Retrouvez France 5 sur Facebook et sur Twitter avec le hashtag #LMEF

« Un chef en prison » en Norvège, un film de Grégory Roudier, le 07/04 à 22h30 sur 13ème Rue

Il existe à 80 km au sud d’Oslo une île prison perdue au milieu d’un fjord. Une prison sans barreaux, sans caméras de surveillance… où les gardiens n’ont pas d’arme. Ici, pas de fouille, pas de détecteur de métaux… rien n’indique que l’on est dans une enceinte carcérale.

Sur ce gros rocher 70 gardiens surveillent 115 détenus. Des hommes condamnés à de longues peines venus préparer ici –à leur demande- leur retour dans le monde libre. Il n’y a aucune cellule sur l’île. Les détenus vivent dans des maisons. Une vingtaine répartie sur l’île. La colocation fait partie de la peine. On y apprend le vivre ensemble.

Jusqu’à 1984, l’île était un centre de correction pour mineurs délinquants. Aujourd’hui, c’est une prison écologique: bois, fruits, légumes, viande… Bastoy consomme tout ce que les détenus produisent.

Thierry Marx élabore son dîner avec Frank, un ancien pompier tombé pour homicide ; Kristofer, un ex toxico ; Rüne, un braqueur professionnel et Yann Erik, condamné pour trafic de stupéfiants. Pour être admis ici, ils ont rempli trois conditions : ils sont en fin de peine, ont fait preuve de bonne conduite et ont prouvé leur motivation.

Au menu du dîner : pavé de saumon, tournedos de taureau – élevé sur l’île – et crêpes garnies de pommes confites… Autour de la table, la magie opère et la parole se libère. Le directeur dénonce la tentation du tout sécuritaire ; les détenus se félicitent de pouvoir apprendre à être libre et tous défendent le projet de réinsertion développé sur l’île. Thierry Marx savoure cette expérience insolite.

Cette prison de basse sécurité est un concentré de culture norvégienne : ici la perpétuité n’existe pas et la notion de rédemption est inscrite dans le code génétique du pays.

"Un chef en prison" en Belgique, un film de Lionel Langlade, le 31/03 à 22h30 sur 13ème Rue

Andenne est en région wallonne, à une heure de route au sud est de Bruxelles. Cette « maison de peines », comme on dit en Belgique, a été inaugurée en 1997. C’est une prison de haute sécurité. 407 détenus. Que des hommes. Surtout des longues peines.

A Andenne, les règles carcérales ressemblent aux nôtres, les détenus n’ont pratiquement accès à aucune formation, ils ne sont pas préparés à leur libération, les gardiens ont la déprime et les caisses de l’administration sont vides… bref, ce pourrait être une prison française.

La différence tient à deux détails qui nous ont convaincus de plonger Thierry Marx dans cet établissement : en Belgique, les détenus qui le souhaitent peuvent être filmés à visage découvert et le directeur jouit d’une liberté de parole inimaginable dans l’administration pénitentiaire française.

Pour préparer son dîner, le chef constitue sa petite brigade de cuisine parmi les détenus :

Yves est né au Congo. Arrivé en Belgique à 3 ans, il a décroché de l’école à 15. A 19 ans, il a participé à un braquage qui a mal tourné et il a pris 25 ans.

Jean Paul est Belge. Il purge sa peine dans l’aile C, réservée aux détenus difficiles. Il a enchainé les bracos et les évasions …. A 47 ans, il a passé toute sa vie d’adulte en prison.

Ronny, un autre Congolais, est connu à Andenne pour ses dons culinaires. C’est le roi du Poulet Mafé. Lui est tombé pour kidnapping… Un projet le fait tenir : le restaurant de spécialités africaines qu’il rêve d’ouvrir à sa sortie, dans quelques années.

Potage de potimarron, fricassée de volaille aux girolles et poêlée de pommes caramélisées servies sur une brioche… ce dîner digne des grandes tables, ils le confectionnent aux ordres de Thierry. Puis ils passent à table pour déguster leur création, en compagnie du directeur de l’établissement. Un moment rare, où patron de la prison et résidents peuvent se parler directement… et franchement.

Ici comme en France, la prison ne remplit pas sa mission. Elle enferme mais elle ne prépare pas à l’après. Tôt ou tard, la plupart des détenus font leur retour parmi nous. Sans instruction, il est très difficile d’en faire des hommes libres.

« Un chef en prison » en Italie, un film de Pierrick Morel, le 24/03 à 22h30 sur 13ème Rue

A 60km au sud de Florence, isolée dans la campagne toscane se dresse une forteresse vieille de 8 siècles. Un nid d’aigle transformé en prison pour longues peines.

Volterra, ce sont 70 gardiens pour 140 détenus de droit commun. Des condamnés pour homicide, trafic de drogue, escroquerie… Que des hommes triés sur le volet, choisis pour leur bonne conduite.

Ici, chaque détenu a sa cellule. Une exception dans un pays où les prisons sont encore plus surpeuplées et délabrées que chez nous. Dans cet établissement de moyenne sécurité, les détenus montent chaque été un festival de théâtre ouvert. On y joue du Pasolini ou du Genet.

Une fois par mois, un dîner gastronomique est organisé. 35 euros le repas, avec des couverts en plastique…les clients réservent des mois à l’avance…

Il existe même une école d’hôtellerie où les détenus partagent leurs cours avec des adolescents qui viennent de l’extérieur. Des garçons et des filles en rupture scolaire…

Voilà pourquoi à Volterra, les prisonniers ont le sourire et n’essaient pas de s’évader. Voilà pourquoi tous les détenus du pays rêvent d’y purger leur peine.

Thierry Marx organise dans la basilique du pénitencier un dîner avec Massimo, Vito, Pier luigi et Ibrahim. Quatre condamnés à de longues peines pour homicide ou escroquerie. Le temps d’un repas, le prêtre de la prison se joint à eux.

On y parle des conditions infernales auxquelles sont soumis les détenus des autres établissements du pays ; du privilège d’avoir une seconde chance à Volterra. Et on comprend pourquoi cet oasis devrait être la règle et non l’exception.

Thierry Marx ressort ému de cette expérience, frappé par le calme et la lucidité des prisonniers qu’il a rencontrés.