« Libye, le point de départ des migrants » – un sujet de Laurent Hamida
Et l’on s’envole tout de suite pour la Libye d’où partent l’essentiel des migrants qui font tristement l’actualité ces jours-ci. L’un de nos journalistes, Laurent Hamida, a pu se rendre dans la ville de Zouara, à une centaine de km de Tripoli… Ce port n’a rien d’une villégiature, c’est même l’un des principaux embarcadères vers l’Europe. C’est aussi une zone extrêmement dangereuse, tenue par des passeurs, comme du reste tout le pays, livrée à l’anarchie et aux milices de l’état islamique. Le trafic de clandestins y est devenu un commerce aussi lucratif que banal. L’état de droit a déserté. Et les quelques rares policiers ou garde-côtes sur place n’y peuvent rien. D’ailleurs, ils n’ont plus rien, pas même les moyens du bord.
« Paraguay, Miss Gordita la voix des gros » – un sujet de Julien Ferrat et Mathilde Guillaume
On continue avec du lourd ! Direction le Paraguay où, alors que les magazines féminins multiplient les « Une » minceur, un homme a décidé de s’attaquer à la dictature de l’extra small en lançant un concours de beauté spécial rondes. Dans un pays qui souffre d’obésité chronique et où plus de la moitié de la population est en surpoids, cet amoureux des femmes a lancé les Miss Gordita, Miss Ronde en VF, pour que les girondes ne soient plus ostracisées et puissent enfin s’assumer. Les participantes doivent peser 90kg au minimum. Un critère et un concours qui divisent, forcément.
« Indonésie, l’exploitation des enfant jockey » – un sujet de Renaud Villain
En Indonésie, la pratique de l’équitation fait partie de la culture locale… C’est même une tradition millénaire et une source de fierté pour les plus pauvres… Pas besoin d’avoir un cheval, il suffit de monter ceux des autres. En échange d’une poignée de dollars, de très jeunes enfants participent à des courses, juchés à cru sur des étalons à peine débourrés. Les pistes sont caillouteuses, les accidents nombreux, et à 50km heure, sans bombe ni protection, les chutes ne pardonnent pas. Mais les autorités ferment les yeux sur ces enfants jockeys. Ici, on ne parle pas de maltraitance mais de compétitions.