Au sommaire de l’Effet Papillon du 01/11 à 15h10 sur Canal+

« No go zone Tchernobyl », un sujet de Hugo Van Offel avec Ibar Aibar :
Pour ce deuxième épisode de notre feuilleton « No Go Zone » cette semaine notre guide, Hugo Van Hoffel nous emmène à Tchernobyl à 110kms de Kiev, la capitale ukrainienne, dans ce qui ressemble, il faut bien le dire, à un décor post apocalyptique. Pour bien se rendre compte, la catastrophe de Tchernobyl, c’est l’équivalent de 400 fois la bombe d’Hiroshima. La radioactivité y est encore aujourd’hui 750 fois supérieure aux normes autorisées et pourtant ce site, fermé à l’homme, n’est pas désert.

« Suède le businessman des migrants », un sujet de Jaouhar Nadi :
Partons maintenant en Suède où la politique d’accueil des réfugiés suscite de plus en plus d’hostilité. Attaque au sabre dans une école la semaine dernière, incendies criminels à répétition dans des centres d’accueils, le modèle solidaire ne fait plus recette. Sauf peut-être pour ceux qui en profitent. Il faut dire que la Suède est de loin le pays le plus hospitalier au regard de sa population : 10 millions d’habitants, et 100 000 nouveaux réfugiés rien que depuis le début de l’année. Autant de demandeurs d’asile qu’il faut loger. Bert Karlsson, 70 ans, l’a bien compris. Cet ancien producteur de musique et député anti-immigration en a même fait un business. Au point de devenir leader sur le marché et de quintupler, en 2 petites années, son chiffre d’affaires.

« Afghanistan, le marathon de Bamiyan », un sujet de Miyuki Droz et Sylvain Lepetit :
Comment attirer les touristes dans un pays en guerre, surtout si celui-ci figure sur la liste rouge du ministère des affaires étrangères des destinations à éviter à tout prix. Pas simple, surtout s’il s’agit de l’Afghanistan, ses 14 ans de guerre et ses 92.000 morts depuis la chute du régime des Talibans, en 2001.
Le pays est loin d’être sécurisé même si certains coins sont plus calmes que d’autres et offrent des paysages à couper le souffle. C’est le cas de la province de BAMIYAN où s’est tenu la semaine dernière un marathon international, le premier du genre et pourtant très couru, malgré le danger.

Le Biopic vous présente cette semaine « El Bronco » :
Cette semaine, honneur à un cow-boy au franc parler, surnommé « El Bronco ». Ce faux rustre et vrai stratège a pris les rênes de l’état le plus riche du Mexique sans aucun appui mais avec panache. La chevauchée fantastique, c’est notre Biopic et il est signé David Castello-Lopes avec Mathieu Bonnet et Lola Bögelmann.

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« Le kebab sur le grill », un documentaire de Karim Baïla, le 29/10 à 20h50 dans Envoyé Spécial sur France 2

C’est le sandwich préféré des ados. L’année dernière, il s’en est vendu 300 millions en France, un toutes les 10 secondes. Le kebab est devenu un incontournable de la restauration rapide. Une équipe du magazine « Envoyé Spécial » a enquêté sur ce sandwich à la mode : est-il trop calorique ? Dans quelles conditions d’hygiène est-il produit ? En Allemagne, nous avons remonté la filière de la viande de kebab, et découvert que ses conditions de production pouvaient être dangereuses pour le consommateur.

Aujourd’hui, certains restaurateurs tentent de changer l’image de ce sandwich. Hakim Belotmane, un jeune Français, est à la tête d’une chaîne de 80 magasins, avec ses kebabs préparés dans des conditions d’hygiène certifiées par un organisme indépendant. Mais le kebab se retrouve parfois accusé de défigurer les centres-villes et d’attirer une clientèle jugée indésirable.

Au sommaire de l’Effet Papillon du 25/10 à 15h10 sur Canal+

« No go zone au Salvador », un sujet de Hugo Van Offel avec David Geoffrion

Place à notre nouveau feuilleton «No go zone», ce périple en enfer où survivre est un art quotidien. Et pour le premier volet de cette série Hugo Van Offel nous emmène au Salvador, un petit pays d’Amérique Centrale coincé entre le Guatemala et le Honduras, où les balles perdues sont monnaie courante…

« Guatemala, le comique qui veut devenir président », un sujet de Benjamin Audibert

Au Guatemala se joue ce dimanche le second tour de l’élection présidentielle. Le grand favori, Jimmy Morales, 46 ans, est un candidat très populaire. Non grâce à son action politique mais par ses blagues. Cet humoriste a animé pendant 13 ans une émission hebdomadaire de sketches, à la télé nationale et réalisé 8 longs métrages. Un novice en politique donc, mais pas ses soutiens. Ils sont même très bien armés, mais ils auraient plutôt tendance à faire peur que rire. Ou, rire jaune…

« Ouganda, l’équipe de basket LGBT », un sujet de Nathalie Gros

En Ouganda, on a une certaine conception de la sexualité. Tout ceux qui sortent de la norme – édictée par la loi – sont considérés comme des déviants. Du coup, il n’est pas rare que l’on entende cela, de la bouche même du président. Vous l’aurez compris, être gay dans ce pays d’Afrique de l’Est, c’est être hors la loi. L’homosexualité y est sanctionnée de 14 ans de prison. Et la population, à 90% homophobe ne désapprouve pas franchement cette politique ultra répressive. Pourtant, certains ne renoncent pas à leur liberté d’aimer. Une équipe de basket féminine, les MAGICS STORMERS, LGBT Friendly, les accueille même, sans se cacher. Histoire de changer les mentalités en mettant la main au panier. En cette semaine de nuit gay sur Canal+, nous sommes donc allés à leur rencontre.

Le Biopic vous présente cette semaine : Nikolaï Loukachenko, un gamin de 11 ans qui a siégé à l’assemblée générale des Nations Unis, à New-York, parmi les dirigeants du monde. Il est signé David Castello-Lopes avec Mathieu Bonnet et Jérémy Boulard.

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« 21 jours derrière le zinc », le 27/10 à 22h45 dans Infrarouge sur France 2

Quels que soient nos moyens, nous sommes tous allés un jour ou l’autre dans un café, un restaurant, une brasserie, pour quelques minutes ou le temps d’un long repas. Le but ? Passer du bon temps, en lisant son journal devant un café au bar ou l’espace d’un dîner en amoureux.

Ces instants sont précieux, dans un pays où la bonne bouffe est élevée au rang de sport national. Mais ils sont réussis grâce à eux, les serveurs, cuisiniers, barmen qui se plient en quatre pour que nous passions un agréable moment dans leur établissement.

La collection 21 Jours s’est demandée qui sont les professionnels de la restauration en 2015. Ils ont parfois mauvaise presse, surtout dans les grandes villes, où l’afflux de clients ne pousse pas à un accueil chaleureux… et le mot est faible !

Mais nous sommes-nous déjà demandé quel était leur quotidien, quand nous ne levons parfois pas le nez de notre téléphone pour passer commande ? Quel est leur parcours ? Pourquoi ont-ils choisi cette profession où les heures de travail journalier ne se comptent plus ? L’ont-ils même choisi ce métier ?

Pour 21 Jours et France 2, Alexandra Alévêque s’est fait embaucher dans une brasserie parisienne, dans le fourmillant quartier des Halles, un quartier qui voit passer chaque jour des milliers de travailleurs, touristes ou riverains.

Pendant 21 jours, baskets aux pieds, elle a parcouru des kilomètres entre terrasse bondée et cuisine, pour servir des centaines de personnes chaque jour. Tablier bien ajusté et plateau à la main, elle s’est glissée dans la peau d’une serveuse, apprenant sur le tas des gestes répétés mille fois chaque jour.

Elle a appris à sourire des heures durant, elle a lutté contre des crampes terribles dues à ces plateaux débordant de verres, elle a plaisanté avec ses collègues ou les clients, elle a tenté de mémoriser les commandes, bref, elle a servi.

Elle a beaucoup discuté avec ses collègues, tentant de comprendre ce qui se cache derrière le serveur. Qui sont-ils réellement, quand le service est terminé ?

Au « PF », comme ils surnomment leur lieu de travail, Nicolas, Julien, Sandrine, Kris et les autres, ont adopté cette serveuse temporaire, une novice certes volontaire, mais peu aguerrie aux règles de ce métier.

A peine arrivée, elle a noué son tablier à la taille, s’est emparée de son carnet, son plateau et a été jetée dans l’arène. Pendant 21 jours, elle a suivi les directives de Nicolas, un directeur pas comme les autres, une sorte de Joey Starr de la restauration, une nature, comme on dit. Un homme de 35 ans, au parcours chaotique, qui se donne corps et âme à son métier.

Elle a ri et appris auprès de Julien, un pro du service, roi de la terrasse et comédien dans l’âme. Elle a appris le boulot de barman auprès de Kris, l’homme qui prépare les consommations plus vite que son ombre. Le parcours de ce tamoul d’une trentaine d’années ayant fui la guerre au Sri Lanka il y a une quinzaine d’années n’est pas sans rappeler l’actualité terrible des migrants cherchant refuge en France en 2015.

Ils viennent tous d’horizons différents et se retrouvent chaque soir, dans un même lieu, pour quelques heures de course effrénée, au service de leur clientèle.

« 21 jours derrière le zinc », réalisé par Alexandra Alévêque et Pierrick Morel, le 27/10 à 22h45 dans Infrarouge sur France 2

« No go zone », la nouvelle série de l’Effet Papillon

Dimanche 25 octobre à 15h10 sur Canal+, c’est le début de la nouvelle série incarnée de l’émission « L’effet papillon », sur les lieux les plus dangereux, inhospitaliers, ou hostiles de la planète (ou tout ça à la fois).

Le concept : Hugo Van Offel visite des lieux qui ne donnent pas envie, mais alors pas du tout.

À Tchernobyl, il rencontre les derniers habitants de la zone rouge, et suit sur place un « stalker », amateur d’un jeu vidéo qui se déroule autour de l’ancienne centrale, et qui adore y passer ses week-ends en vrai.

À San Salvador, la ville au monde où il y a le plus de meurtres, il interroge les Maras, les gangs dans lesquels l’espérance de vie ne dépasse pas 30 ans.

En Afrique du Sud, il visite Orania, la ville 100% réservée aux blancs, où l’on vit encore au temps de l’Apartheid et où les noirs sont interdits.

À Bucarest il plonge dans les anciens égouts, aujourd’hui habités par les anciens enfants des rues devenus dealers de drogue.

Un épisode de la série sera diffusé chaque semaine, du 25 octobre au 15 novembre.

1er épisode : San Salvador.

Au sommaire de l’Effet Papillon du 18/10 à 15h10 sur Canal+

« Israël, les soldats infiltrés », un sujet de Hadrien Gosset-Bernheim :
En Israël, en proie à des violences depuis maintenant 3 semaines, entre attaques aveugles et répression, les heurts entre lanceurs de pierre palestiniens et forces israéliennes sont quotidiens. Et les images, presque banales à force d’être répétitives… Sauf celles-ci qui ont fait le tour du monde et pour cause ces hommes, qui se font passer pour des émeutiers palestiniens avant de les prendre pour cible, sont des Mistaravim, comprenez « des déguisés » en arabe. Ils sont plusieurs centaines, répartis dans 4 unités de l’armée israélienne. Mi-soldats mi-espions, ces agents infiltrés opèrent partout où il y a des violences. Ils sont juifs ou druzes s’habillent et parlent l’arabe comme les palestiniens. Bref, ils sont indétectables. Mais qui se cachent derrière ces hommes de l’ombre ? Et quelles sont leurs missions ? C’est ce que nous avons cherché à savoir.

« Canada, le chanteur de l’espace », un sujet de David Castello Lopes avec Bruno Gex :
Partons maintenant à 370 kilomètres au dessus de nos têtes. Là haut, un astronaute a appris à ses fans à se brosser les dents, faire un sandwich, jouer aux échecs, se couper les ongles ou essorer une serviette en apesanteur. Entre 2012 et 2013, le spationaute canadien Chris Hadfield, 55 ans, a passé 5 mois dans la Station Spatiale Internationale. Mais à la différence de ses prédécesseurs, ce spationaute geek est devenu célèbre dans toute la galaxie grâce à ses vidéos sur sa vie en orbite. Elles ont été vues pas moins de 40 millions de fois. A lui seul, il a fait plus pour la conquête spatiale que tous ses confrères. Un extraterrestre donc, qui aujourd’hui, sort un album. Planant, forcément.

« Irak, l’acupunctrice de guerre », un sujet de Nathalie Gros :
Retour sur Terre où l’Irak compte plus de 2 millions de réfugiés, principalement au Kurdistan. Ils ont fui la guerre et les persécutions notamment de l’Etat islamique. Ils s’entassent sur le bord des routes ou dans des camps de fortune. Beaucoup souffrent de maladies chroniques, quand ils n’ont pas été victimes de viols ou de tortures. Pour les soulager, Elise Boghossian, une médecin française, acupunctrice a décidé d’exporter son savoir en zone de guerre. Cette «french doctor» a déjà soigné 50000 patients, grâce à ses 2 camions médicalisés, ses aiguilles et 14 médecins recrutés parmi les réfugiés.

Le Biopic vous présente cette semaine : Michael Sam, le premier footballeur américain en ligue pro’ qui a eu le cran de faire son coming out dans un milieu peu réputé pour être gay friendly. Il est signé David Castello-Lopes avec Mathieu Bonnet et Rodolphe Garczarek.

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« Le premier concours Elite pour les hommes », le 18/10 à 18h30 dans « 66 Minutes Grand Format » sur M6

C’est une grande première pour l’agence Elite. Cette année, la célébrissime agence de mannequins, connue dans le monde entier, ouvre son concours « Elite modele Look” aux hommes.

Un événement, qui a attiré des jeunes par centaines… La première phase du casting a eu lieu en juin dernier dans les principales villes de France.

Nous avons suivi deux jeunes hommes, Tristan T. 19 ans, et Tristan Z, 17 ans… Leur univers est très loin de celui des paillettes : Tristan T, vit à Lyon, où il est vendeur d’articles de sport dans une boutique…

Tristan Z est encore lycéen, il vit en Bourgogne à Autun, il est en terminale et se destine aux soins à la personne… Leurs quelques jours passés au sein d’une des plus grande agence du monde va leur révéler une nouvelle vocation.

Tristan T et Tristan Z passent une à une les étapes du casting… Quart de finales, semi finales… A Paris, ils apprennent les B A BA du métier : marcher, s’habiller, se changer à toute vitesse, se coiffer et se maquiller : tous ces gestes auxquels les garçons sont souvent peu habitués…

Les deux garçons deviennent ami au fil du concours.. Mais au final, un seul candidat remporte la grande finale d’Elite, le 8 octobre dernier… Pour lui, c’est une carrière de mannequin international qui s’annonce.

« Le premier concours Elite pour les hommes », un sujet d’Amaury Velter, Mickael Beurdouche et Constance de Guernon, le 18/10 à 18h30 dans « 66 Minutes » sur M6

« Shanghai, les meilleurs élèves du monde ? », un reportage de Martin Miski pour « Envoyé Spécial », le 15/10 à 20h50 sur France 2

La ville de Shanghai occupe le premier rang du classement PISA, un programme international qui compare les résultats des écoliers du monde entier. Pour comprendre les raisons de ce succès, les équipes d’Envoyé Spécial ont poussé les portes des écoles d’excellence installées dans la capitale économique de la Chine.

Dans des classes équipées des dernières technologies, les élèves sont soumis à un rythme intensif et à une discipline de fer. L’enseignement met en avant presque exclusivement les sciences et les langues étrangères. Dirigeants, professeurs et élèves n’ont qu’une idée en tête : devenir l’élite de leur pays et le faire rayonner partout dans le monde.

Les écoles publiques pratiquent la sélection et le classement des élèves dès les plus petites classes.

Les écoles privées, elles, proposent une éducation sur mesure et très onéreuse : des cours de soutien, mais aussi des programmes spécialisés pour ceux qui veulent étudier à l’étranger : Harvard, Yale, Polytechnique ou le MIT. De plus en plus, ces établissements prestigieux voient affluer des étudiants venus de Shanghai, dont le niveau en sciences et en mathématiques dépasse largement celui de leurs camarades occidentaux.

« Passion patrimoine : au fil du Tarn », un film réalisé par Maha Kharrat et Tony Casabianca pour « Des Racines et des Ailes », le 14/10 à 20h50 sur France 3

Le Tarn est l’une des plus longues rivières de France. Le cours d’eau prend sa source au Mont Lozère à 1600 mètres d’altitude et se jette dans la Garonne au niveau de la commune de Boudou. La rivière s’étire sur près de 380 kilomètres.

Elle aura traversé les plateaux lozériens, les gorges du Tarn, l’Aveyron, des villes comme Millau, Albi ou Montauban. De la source jusqu’à l’embouchure du Tarn, c’est un périple à travers des paysages grandioses que propose ce nouveau numéro de la collection “Passion Patrimoine”.

Nous débutons notre voyage sur les pentes du Mont Lozère, au coeur du Parc National des Cévennes. Yannick Manche est chargé de la surveillance des cours d’eau dans cette zone préservée et nous le suivons à la recherche de la source du Tarn. Il nous mène dans la partie la plus sauvage du massif lozérien, entre les blocs de granit, là où naît la rivière.

Plus en aval, le ruisseau est devenu un torrent de montagne tumultueux. C’est un cours d’eau impraticable sauf pour des kayakistes de haut vol comme Frédéric Dumont. Avec ses amis, ils attendent les épisodes cévenols, les fortes précipitations de l’automne qui gonflent la rivière afin de pouvoir naviguer dans des gorges inaccessibles autrement.

Le long du Haut-Tarn, nous rencontrons l’architecte Bertrand Lemoine. Ce passionné de ponts a choisi de descendre la rivière pour inventorier les ouvrages d’art qui la jalonnent. Il va traverser la Lozère, l’Aveyron, le Tarn et le Tarn-et-Garonne et s’arrêter sur les ponts les plus emblématiques du Tarn. Le pont médiéval de Queyzac, le viaduc de Millau ou le vieux pont d’Albi racontent tous l’histoire de leur région et s’inscrivent dans des paysages d’une grande richesse. Cette descente du Tarn en voiture, à pied ou en barque est l’occasion d’une découverte de l’architecture, de l’histoire et de l’environnement de la rivière. Elle sert de fil rouge à notre récit et nous retrouverons l’architecte tout au long du film.

Nous arrivons aux Gorges du Tarn : un des paysages les plus grandioses traversé par la rivière. Sur 53 kilomètres, ce défilé impressionnant sépare deux grands plateaux : le causse Méjean et le causse de Sauveterre.

Plusieurs bénévoles passionnés des Gorges nous font découvrir ce territoire. Les membres de l’association des amis de Saint-Marcellin ont mobilisé toutes leurs forces pour restaurer un hameau perché à flanc de falaise. Les travaux se font avec l’aide d’un hélicoptère pour acheminer le matériel dans ce lieu difficilement accessible.

Pendant ce temps-là, Frédéric Obin et Jean-Noël Crouzat entretiennent les voies d’escalade le long des Gorges. Encordés à plus de 50 mètres de hauteur, ils installent de nouveaux pitons et s’assurent de la fiabilité des voies. Ce site aux parois calcaires est un des plus réputés au niveau mondial et les grimpeurs aguerris l’empruntent toute l’année.

Au fond des Gorges du Tarn, le syndicat de rivière a mobilisé des bénévoles pour procéder à une journée de nettoyage des berges. L’équipe se déplace en canoë et longe des canyons qui culminent à près de 100 mètres d’altitude. Le parcours se termine à Hauterives, un des plus beaux villages des Gorges qui est inaccessible par la route.

Didier Aussibal est l’architecte du Parc régional des grands causses. Nous survolons le plateau du Larzac avec lui et Katia Fersing, une ethnologue. Ils décryptent, vu du ciel, ce territoire façonné par les hommes depuis l’Antiquité. Sous leurs pieds, ils aperçoivent des villages fortifiés par les Hospitaliers, des fermes caussenardes et des vignes cultivées à flanc de falaise. Didier et Katia vont ensuite à Roquefort. Ils étudient les fleurines, un phénomène géologique qui a favorisé le développement du célèbre fromage bleu. Il s’agit de failles dans la falaise qui permettent à l’air de circuler dans les grottes. La maîtrise de ces courants d’air et la régulation des températures par les paysans leur a permis de développer la fabrication du Roquefort.

A Albi, nous sommes guidés par Marie-Eve Cortes, la responsable du patrimoine de la ville. Elle nous fait découvrir un vestige incroyable : l’ancien portail roman de la Collégiale Saint-Salvi qui est enchâssé dans le mur du salon d’un appartement voisin de l’église. L’édifice majeur de la ville est la cathédrale Sainte-Cécile. L’architecte en chef des monuments historiques, Pierre-Yves Caillault nous dévoile ses trésors : le jubé, les décorations en trompe l’oeil et la vue sur le Tarn depuis le sommet du clocher.

Anne-Marie Morgadès est native de Montauban. Elle tient un hôtel-restaurant près de Moissac et n’utilise que les produits de sa région. Avec elle, nous participerons à la cueillette du chasselas de Moissac : un raisin de table d’exception classé en AOC. Ce fruit répond à des critères très précis, de couleur, de taille et de poids. C’est le cultivateur Jean-Emmanuel Rigal qui nous initie à tous les secrets de ce fruit fragile.

Nous terminons notre route en aval de la ville de Moissac. C’est ici que les eaux du Tarn rejoignent celles de la Garonne pour ne former qu’un seul fleuve.

A travers les regards et l’engagement de tous ces passionnés de patrimoine, c’est un voyage le long d’une des plus belles rivières de France que nous vous proposons.

« Le Negresco, le palace-musée », réalisé par Caroline Conte pour « Vous Êtes Ici », le 10/10 à 9h20 sur France 24

La Riviera française est depuis toujours un haut lieu de la villégiature. Celle qu’on appelle aussi « Côte d’Azur » est une des destinations les plus recherchées au monde.

A Nice, au numéro 37 de la très célèbre Promenade des Anglais se dresse un vaisseau mythique : l’hôtel Negresco. Derrière la beauté de sa façade Belle Époque d’un blanc immaculé, c’est un palace musée abritant une collection d’art de plus de 6000 pièces. Les 96 chambres et 21 suites sont parées de meubles uniques.

« Vous êtes ici » vous fait pénétrer dans les coulisses de l’hôtel 5 étoiles, à la rencontre des artisans qui veillent chaque jour aux oeuvres d’art de l’hôtel.