« Birmanie : Business avec le diable », réalisé par Benoit Chaumont pour « Spécial Investigation », le 05/10 à 22h50 sur CANAL+

De nombreuses entreprises françaises s’installent depuis quelques mois en Birmanie, qui fait figure de nouvel eldorado, en Asie du Sud-Est. Naguère infréquentable, le régime militaire s’est refait une virginité en s’engageant sur la voie de la démocratie.

Les investisseurs occidentaux estiment contribuer par leur présence à l’amélioration des droits de l’Homme et des conditions de vie de la population.

Qu’en est-il dans la réalité ? Benoît Chaumont a enquêté pendant plusieurs semaines, y compris dans des zones interdites aux journalistes. Avant les premières élections « libres » (de novembre prochain), il révèle ce que cachent les habits neufs des généraux birmans.

Au sommaire de l’Effet Papillon du 04/10 sur Canal+

Grèce : en mer face aux migrants, un sujet de Laurent Hamida :
Direction Lesbos, un paradis touristique en mer Egée qui s’est transformé en quelques mois en immense camp de réfugiés. Près de 200 000 migrants, en provenance essentiellement d’Irak, de Syrie et d’Afghanistan, ont débarqué depuis le début de l’année, soit 2 000 par jour en moyenne. La pression migratoire est telle que les réfugiés seront bientôt plus nombreux que les 84 000 habitants de l’île. Nous avons embarqué sur un bateau de pêcheurs, qui voient affluer par centaines les petits bateaux gonflables remplis de migrants. Au large des côtes, la même scène se répète, jour et nuit.

États-Unis : Ben Carson l’anti Obama, un sujet de Sophie Przychodny et Charlotte Fonne :
Aux États-Unis un homme s’est dernièrement détaché du peloton dans la course aux primaires républicaines. Son nom ? Ben Carson. Cet Afro-Américain de 63 ans est un novice en politique mais jouit déjà d’une grosse notoriété. Parti des bas-fonds de Détroit, il est devenu l’un des neurochirurgiens les plus réputés du pays au point d’incarner, presque jusqu’à la caricature, le rêve américain. Aujourd’hui, cet homme de foi, s’appuie sur sa «success story» mais aussi sur des positions ultra-conservatrices pour décrocher l’investiture républicaine.

Israël : le bataillon des ultra-orthodoxes, un sujet de Michael Blum et Kristell Bernaud :
En Israël les ultra orthodoxes, les hommes en noir, seront bientôt des conscrits comme les autres. Jusqu’à présent, cette communauté – qui représente environ 700 000 personnes, soit 10% de la population était dispensée de service militaire pour pouvoir étudier les textes sacrés. Mais le gouvernement a décidé d’en finir avec cette dispense datant de la création de l’état hébreu. La loi entrera en vigueur en 2017. D’ici là, Tsahal essaie d’attirer les jeunes de cette communauté en leur proposant des unités sur-mesure, plus conformes à leur mode de vie. Et ça marche. Les soldats, portant barbe et papillotes, sont de plus en plus nombreux à sauter le pas, même s’ils passent pour des traîtres aux yeux de leurs pairs. Une fois n’est pas coutume, l’armée israélienne a accepté de nous laisser filmer l’une de ces unités casher.

Le Biopic vous présente cette semaine : Narendra Modi, Premier ministre indien, mystique, ultranationaliste et fan des réseaux sociaux.
Il est signé David Castello-Lopes avec Mathieu Bonnet et Jérémy Boulard.

Au sommaire de l’Effet Papillon du 27/09 à 15h10 sur Canal+

« Le Biopic : Le virus de la politique », de David Castello Lopez avec Mathieu Bonnet et Jérémy Boulard :
Aujourd’hui, nous allons nous intéresser à un candidat à la présidentielle américaine, John McAfee qui a largement de quoi détrôner Donald Trump, côté troll. Comme son rival, il est milliardaire mais en version siphonnée. A n’en pas douter, son CV ferait un excellent film de cinéma.

 

« Boomerang », un sujet de Benjamin Audibert avec Hugo Van Offel :
Une vidéaste hongroise distribuant des tacles à des migrants, et notamment à un père de famille, fuyant la police, son fils dans les bras. Cette vidéo a fait le tour du monde et a bouleversé la vie de ses protagonistes. D’un côté, celle de la caméraman, de l’autre, celle du réfugié molesté. Nous sommes allés à la recherche de cette femme et de cet homme que tout sépare mais dont le destin est lié.

 

« Chine, l’usine à footballeur », un sujet de Christophe Barreyre :
En Chine, et plus précisément dans la ville de Wuxi, au Sud du pays un milliardaire soutenu par les autorités a lancé un programme qui est devenu la priorité nationale : gagner la coupe du monde de football en 2022. Las de pointer à la 84ème place au classement FIFA, Pékin a lancé «un plan Marshall» d’envergure avec la création de la plus grande académie de foot au monde… 2600 élèves, 50 terrains de foot, 150 entraîneurs. Cette gigantesque usine à joueurs, jumelée au Real Madrid, applique les recettes qui ont fonctionné dans bien d’autres domaines en Chine : la folie des grandeurs, l’ordre et bien sûr l’obéissance.

 

« Etats-Unis, Kalief martyr de la justice », un sujet de Jaouhar Nadi :
« Un cimetière peuplé de vivants, un dépotoir, un cauchemar ». C’est en ces termes que d’anciens détenus évoquent la prison de Rikers Island, l’un des plus importants centres pénitentiaires au monde, à quelques encablures de Manhattan. Sid Vicious, Christophe Rocancourt, DSK ou encore les rappeurs Lil Wayne ou Tupac Shakur ont testé la literie de cette île-prison et aucun d’eux ne la recommande. Située en face de l’aéroport de La Guardia, Rikers Island abrite 10 centres de détention pour 14.000 détenus. La moitié d’entre eux souffre de maladies mentales sévères.
C’est dans cet Alcatraz new-yorkais qu’a été expédié à 16 ans, Kalief Browder, accusé à tort d’avoir volé un sac à dos. Après 3 ans, dont 2 à l’isolement et moult violences, le jeune homme en est sorti. Brisé. Il est devenu le visage de l’injustice made in USA.

 

Retrouvez l’Effet Papillon le dimanche à 15h10 sur Canal+
#EffetPap

« Le joaillier des Reines », réalisé par Caroline Conte pour « Vous êtes ici », le 26/09 à 9h20 sur France 24

En plein coeur de Paris, l’écrin de la haute-joaillerie française se confine entre la place Vendôme et la rue de la Paix.

A l’ombre des vitrines, depuis 1815, se cache un atelier confidentiel où oeuvrent des artisans joaillier, sertisseur, orfèvre et polisseur. C’est la maison Mellerio, le plus vieux joaillier de France. La famille originaire d’Italie fut la première à s’installer dans le quartier aujourd’hui mondialement réputé.

Depuis plus de 400 ans, les personnalités les plus illustres se pressent chez Mellerio, à commencer par Napoléon III et Marie-Antoinette. « Vous êtes ici » vous fait découvrir l’arrière-boutique de cette maison légendaire.

« Passion patrimoine : de la Champagne aux Ardennes », un film réalisé par Philippe Poiret pour « Des Racines et des Ailes », le 23/09 à 20h50 sur France 3

Avec ses 4 départements : les Ardennes, la Marne, l’Aube et la Haute-Marne, la région Champagne-Ardenne s’étend sur près de 350 kilomètres. Au carrefour de l’Europe, cette région offre des panoramas extraordinaires et de nombreux contrastes.

Pour ce nouveau film de la collection Passion Patrimoine, nous avons partagé le quotidien d’hommes et de femmes qui y vivent. Ils sont architectes, viticulteurs, photographes aériens, géologues, membres d’associations, historien ou facteur d’orgue. Ils ont parfois tout quitté pour vivre leur passion et s’installer dans cette région.

Notre périple débute au coeur des paysages exceptionnels du vignoble de Champagne. Depuis juillet 2015, « les coteaux, les maisons et les caves de champagne » sont inscrits au patrimoine mondial de l’humanité, et l’association « Paysages du Champagne » a contribué au classement de ces sites.

A Cuisles, Cédric Moussé est à la tête d’un domaine de six hectares. Issu d’une famille de vignerons de père en fils depuis 1650, ce jeune viticulteur de 33 ans a choisi de reprendre les méthodes traditionnelles. Nous l’avons suivi durant huit mois, sur son domaine et il nous a livré certains secrets de la fabrication du champagne.

Nous vous proposons aussi de découvrir la Champagne souterraine, avec Patrice Legrand-Latour, un viticulteur passionné de fossiles. Sous les coteaux, il a creusé plusieurs centaines de mètres de galeries pour mettre au jour les plus beaux spécimens de fossiles.

Direction Reims, la cité des rois de France. Cette ville martyre qui, au lendemain de la première guerre mondiale, ne comptait plus qu’une centaine de maisons encore habitables. Durant près de vingt ans la cité fut un gigantesque chantier, et plus de quatre cents architectes ont œuvré à sa renaissance. Depuis plusieurs mois, la ville recense les monuments de style art déco. Cet inventaire est dirigé par Jonathan Truillet, conservateur régional des monuments historiques.

Laurent Plet, facteur d’orgue, nous conduit sur les routes de l’Aube. Depuis 38 ans, il entretient les orgues d’une centaine de monuments.

A Troyes, capitale des comtes de Champagne, Jean Louis Valentin, maître charpentier, a sauvé de la destruction plusieurs maisons à pans de bois du centre ville historique. Aujourd’hui il transmet son savoir à des jeunes Compagnons du Tour de France.

A la sortie de la ville, le Parc Naturel Régional de la Forêt d’Orient : ces trois lacs artificiels permettent d’éviter les crues de la Seine à Paris. Thierry Tournebize et Stéphane Gaillard veillent sur 82 000 hectares d’un territoire devenu le refuge de nombreux animaux sauvages.

Posée sur la Meuse, Charleville-Mézières est la cité la mieux conservée des Ardennes. Depuis plusieurs années, le service du patrimoine de la ville travaille à la restauration de monuments et de sites insolites. Emmanuel Fleury, l’architecte de la commune, est notre guide pour découvrir une « Charleville-Mézières méconnue. »

A travers ces regards, c’est un voyage dans une Champagne-Ardenne surprenante que nous proposons, une région dont nous ne soupçonnons pas toutes les richesses.

Au sommaire de l’Effet Papillon du 13/09 à 15h10 sur CANAL+

Place à une toute nouvelle séquence, servie chaude… Chaque dimanche, nous reviendrons sur la personnalité de la semaine, la notre, celle qui nous a soufflés, intrigués ou émues, celle aussi que nous avons adoré détester. En un mot, le héros ou le anti-héros de la semaine. Ça s’appelle « Le Biopic », et aujourd’hui, c’est le chanteur de reggae juif américain Matis-Yahu qui en a les honneurs… Et vous allez comprendre pourquoi. « Gros Larsen », c’est signé David Castello-Lopes avec Jérémy Boulard et Mathieu Bonnet.

Ce n’est plus une vague migratoire mais un tsunami auquel l’Europe est confrontée depuis le début de l’année, de loin le pire exode depuis la fin de la seconde guerre mondiale… On estime à 300.000 le nombre de migrants à être entrés en Europe depuis le mois de janvier. La Hongrie a vu déferler, à elle seule, 140.000 personnes, via les Balkans… La plupart de ces migrants viennent de pays en guerre, essentiellement d’Afghanistan et de Syrie. Ils passent par la Turquie, la Grèce, la Macédoine, la Serbie, jusqu’en Hongrie, principale porte d’entrée de l’Union européenne.

Pour endiguer ces flux migratoires, le gouvernement très à droite de Viktor Orban a opté pour une solution qui a connu un certain succès après guerre, dans les pays de l’est : le rideau de fer. En plein été donc, des chômeurs ont été réquisitionnés pour faire le sale boulot, à raison de 166 euros par mois et deux repas par jour. Une main d’œuvre bon marché et corvéable à merci, sous peine de perdre ses indemnités chômage. En résumé, la Hongrie rétablit le travail obligatoire pour barrer la route aux migrants. « Le mur de la honte », c’est un sujet de Nathalie Gros.

Partons maintenant à Moscou… où un hymne à la gloire du président russe est devenu LE tube de l’année. Même le Kremlin se pince… Leurs auteurs ne sont ni blancs ni slaves, mais africains, l’un originaire du Zimbabwe, l’autre du Kenya. Deux rappeurs étrangers venus faire leurs études en Russie avant de se lancer dans la chanson et le marketing du pouvoir… Un paradoxe dans un pays où le racisme anti-noir est particulièrement répandu. « Rapoutine », c’est un sujet de Xavier Luiset.

La star de l’été, c’est lui… Le magnat de l’immobilier, Donald Trump, 69 ans. Cheveux couleur hamster mais d’origine, c’est important de le préciser… Il est l’un des hommes les plus raillés des Etats-Unis, ce qui ne l’empêche pas d’être sur les rails pour la primaire républicaine. Ce self made-man pèserait entre 4 et 8 milliards de dollars. Essentiellement grâce à l’immobilier, mais aussi à la télé-réalité, aux droits de Miss Univers et à 515 autres fonctions, selon sa déclaration de revenus.

Il cumule les postes donc, et aussi les dérapages tonitruants sans pour l’instant dissuader ses électeurs potentiels. Fin août, il arrivait même en tête des sondages, avec 24% d’intentions de vote. C’est un petit POINT de mieux que sa rivale démocrate, Hillary Clinton. On peut naturellement se demander à quoi tient « l’effet Trump »…? C’est ce que nous avons chercher à savoir en allant à la source … « Un éléphant, ça Trump énormément », c’est un sujet de Sophie Prichoni et Charlotte Fonne.

Retrouvez L’Effet Papillon sur www.canalplus.fr et Dailymotion (un reportage en clair chaque semaine, le dimanche à minuit)

Sur les réseaux sociaux, suivez L’Effet Papillon sur Facebook & Twitter (#effetpap).

« La féérie de Jumilhac » réalisé par Caroline Conte pour « Vous Êtes Ici », le 12/09 à 9h20 sur France 24

Le Périgord est une terre où les châteaux sont fiers. Bâti entre les 15ème et 17ème siècle sur un éperon rocheux, à l’emplacement d’une ancienne forteresse, le château de Jumilhac est digne d’un conte de fées.

« Vous êtes ici » vous emmène à la rencontre de son propriétaire, Henry de la Tour Du Pin. Celui-ci voue une passion débordante à la demeure de ses ancêtres. De l’escalier monumental à la cheminée en bois sculptée, en passant par la tour du guet, à 25 mètres de hauteur, et par les jardins à la française, Henry nous fait partager son amour pour ce château enchanteur.

« 21 jours… à l’école », un sujet incarné par Alexandra Alévêque pour Infrarouge, le 08/09 à 22h50 sur France 2

En tant qu’adultes, parents ou non, nous avons le souvenir de nos instituteurs, terme désuet désormais disparu et pourtant, la fonction est bel et bien la même. Les profs ont un rôle primordial dans notre société : l’éducation des générations à venir.

Il y a en France plus de 6,7 millions d’écoliers. La collection 21 Jours s’est demandée qui sont les professeurs des écoles en 2015.

La base de l’enseignement en CP passe par l’apprentissage de la lecture, de l’écriture et du calcul. Mais apprend-on aujourd’hui comme il y a 20 ou 30 ans ? Que se passe t-il réellement dans une salle de classe, quand les parents restent cantonnés au portail et que la porte se ferme, quand le professeur se retrouve seul devant 20 à 30 enfants ?

Pour 21 Jours et France 2, Alexandra Alévêque a secondé Annabelle, une professeur des écoles au Mans, auprès d’une classe de 20 élèves de CP. Pendant 21 jours, elle a observé, elle a enseigné et la tâche est rude, elle a fait réciter des poésies, a inculqué les notions de double et moitié à des enfants de 6 ans dubitatifs face à cette maîtresse peu expérimentée.

Elle a soigné les bobos dans la cour de récréation, est allée découvrir les animaux de la ferme avec les enfants, mais surtout, elle a mesuré la difficulté d’être prof. Que faire des programmes officiels, en permanence remaniés, comment enseigner à des élèves réunis dans la même classe mais avec des niveaux radicalement différents ?

Comment apprend-on à apprendre ? Pour le savoir, Alexandra Alévêque s’est rendu dans un ESPE (Ecole Supérieure du professorat et de l’Education), organisme remplaçant les anciens IUFM.

Durant ces 21 jours, Alexandra a partagé le quotidien de l’école Michel-Ange du Mans, un établissement du sud de la ville, regroupant 176 élèves de primaire.

Elle a principalement travaillé avec Annabelle, 35 ans, professeur de CP, une instit à poigne et éperdument éprise de son travail. Alexandra a appris auprès d’elle l’autorité, un passage obligé face à 20 enfants, mais elle a aussi découvert la patience et la pédagogie, nécessaires pour un bon apprentissage.

Durant son séjour au Mans, elle a également partagé les expériences d’Amélie, la jeune directrice de l’école, ainsi que de tous les autres profs de l’école. Entre coups de gueule et amour des enfants, les enseignants se sont ouverts à elle, devenant des humains à part entière et plus des fonctionnaires anonymes.

Et bien sûr, Alexandra Alévêque a observé les enfants, elle a souvent souri auprès de Mehdi, Lina, Grace, Neslie, Mattew, Nawel, Lou Ann et tous les autres.

Une série documentaire incarnée par Alexandra Alévêque | Réalisée par Stéphane Jacques | Produit par Guylaine Loquet | Une production CAPA Presse | Avec la participation de France Télévisions | Unité de programmes documentaires : Fabrice Puchault, Barbara Hurel et Anne Roucan

​La case Infrarouge invite les téléspectateurs à réagir et commenter les documentaires en direct sur Twitter via le hashtag #infrarouge

« Passeport pour le crime à Buenos Aires » avec Benjamin Castaldi, le 30/08 à 20h45 sur 13ème Rue

Ici, on dit que les Mexicains descendent des Aztèques, les Péruviens des Incas et les Argentins… des bateaux. Voici Buenos Aires, la plus européenne des capitales d’Amérique du sud où vivent 13 millions d’habitants –le tiers de la population du pays- .

Avec l’un des taux de criminalité les plus faibles du continent, Buenos Aires a longtemps fait pâlir d’envie Medellin, Mexico, Caracas… toutes ravagées par la violence. Mais depuis quelques années, la ville rattrape son retard et sombre inexorablement : la délinquance urbaine explose et désespère les Porteños, les habitants de la capitale.

Au printemps 2014, une vague de lynchages des petits délinquants pris en flagrant délit a gagné tout le pays. Et les autorités, longtemps restées sourdes, ont réagi. Le Gouverneur de la province de Buenos Aires a décrété l’état d’urgence pour un an.

Benjamin Castaldi n’avait jamais mis les pieds à Buenos Aires, mais la ville lui était familière car c’est ici qu’a grandi son père, l’acteur Jean Pierre Castaldi. C’est donc avec une grande émotion que l’animateur retrouve l’adresse où son père s’amusait à défier le vide, en grimpant sur la corniche de son immeuble, sans filet …

Mais très vite, Benjamin va découvrir une ville sous tension, où policiers et magistrats véreux freinent les efforts de réforme et de justice… Où la drogue des pauvres, le Paco, se répand comme la peste. Où les bidonvilles grandissent à vue d’œil, dans la périphérie, mais aussi au cœur des beaux quartiers… Une ville où l’ombre des narcotrafiquants est palpable. Partout…

Le voyage de Benjamin Castaldi commence dans le club Independiente, l’équipe de foot argentine la plus célèbre après le Boca Junior de Maradona. Ici, plus qu’ailleurs la violence ravage les stades. Les chiffres font froid dans le dos : 45 morts et une centaine de blessés pour les 4 dernières années. Une moyenne de 11 morts par an !

Benjamin Castaldi rencontrera également des citoyens militants qui n’ont plus confiance ni dans leur Etat ni dans leur police. Pour dénoncer le laxisme des autorités, ils ont dressé par eux même la carte des crimes perpétrés dans la capitale. D’autres, pour lutter contre les narcotrafiquants, occupent les pistes d’atterrissage sauvages qui jalonnent le pays.

Le « Padré Pépé », lutte lui aussi, à sa manière, contre la drogue. En multipliant les chapelles et les prêches musclés, il tente de reprendre le territoire occupé par les narcotrafiquants.

Au cours d’une brève escapade dans la pampa, l’immense plaine qui s’étend à l’ouest de Buenos Aires, notre reporter partagera avec un avocat d’affaires les plaisirs du polo et de l’assado (attention , ici, ne parlez jamais de barbecue, l’argentin est susceptible). Au passage, Benjamin découvrira comment la haute bourgeoisie locale doit se protéger. Ici, caméras de surveillance, vigiles et panic room sont de rigueur.

Le voyage prendra fin dans les sous-sols de l’Esma, l’école de mécanique de la Marine que les militaires ont transformé en centre de torture pendant les années de dictature. Une autre violence, d’Etat celle-là, que le pays ne parvient pas à digérer. Un bébé volé, adopté par l’un des bourreaux qui ont assassiné sa mère, reviendra sur cette période sombre de l’Histoire argentine.

Bienvenue à Buenos Aires, avec en poche, un passeport pour le crime.

Un film de 90 minutes réalisé par Thierry Pasquet | Une production CAPA Presse pour 13eme Rue

« Carnet de voyage : Tourisme des Séries », un reportage de Laurent Dy, le 16/07 à 20h55 dans « Envoyé spécial » du France 2

Game of Thrones, Plus belle la Vie, Breaking Bad, les Témoins… Voici quelques unes des séries TV les plus populaires à travers le monde. Elles sont devenues de précieuses alliées pour les Offices de tourisme et les collectivités locales. Car derrière les millions de téléspectateurs se cachent… des millions de touristes.

Les fans adorent marcher dans les traces de leurs héros, d’un lieu de tournage à l’autre, aux quatre coins de la planète. 100 000 visiteurs déambuleraient ainsi chaque année à Marseille dans le quartier du Panier qui a inspiré le Mistral (Plus belle la Vie).

Visites guidées, repas, hôtels ou camping, achats de souvenirs… cet engouement pour l’envers du décor entraîne des retombées positives sur les économies locales. Clientèle touristique très convoitée, les Chinois ont jeté leur dévolu sur la Provence. Cette dernière sert de décor à une série chinoise qui captive l’Empire du milieu. Lavande, château, romantisme, tous les clichés y passent mais ils font recette : le nombre de visiteurs asiatiques a bondi.

Avec Game of Thrones, c’est l’Irlande du Nord qui monte au créneau, redorant ainsi une image souvent associée aux années noires de la guerre civile. Les admirateurs de la série découvrent aussi les paysages et le patrimoine de cette contrée. Histoire d’amour, histoire policière ou histoire de conquête du pouvoir, dans les séries, il y en a pour tous les goûts… Mais derrière le petit écran, entre l’industrie du tourisme et l’industrie du cinéma, c’est une histoire d’argent tout court !