« Envoyé Spécial : Carnet de route en Ukraine », à voir le 8/05 à 20h45 sur France 2

Un sujet d’Elise MENAND et Xavier LUIZET

A l’heure où toute l’Europe assiste à l’embrasement de l’est de l’Ukraine, pourquoi la région du Donbass regarde-t-elle vers la Russie ? Qui sont les habitants de ce bassin minier souvent présenté comme le poumon économique qui ferait vivre toute l’Ukraine ?

En vingt ans, la moitié des mines ont fermé, celles qui restent sont rarement rénovées, les usines publiques vivent sous perfusion de l’État. Les habitants ont la nostalgie de l’époque soviétique et redoutent que la nouvelle révolution ne déstabilise encore un peu plus leurs vies précaires.

Carnet de route d’Elise Menand et Xavier Luizet dans cette Ukraine russophone qui redoute l’Occident et rêve d’un passé perdu, à voir dans Envoyé Spécial le jeudi 8 mai à 20h45 sur France 2.

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Au sommaire de l’Effet Papillon du 03/05 à 13h40 sur CANAL+

« ROYAUME-UNI, LE NOUVEAU VISAGE DE L’EXTRÊME DROITE » – Un sujet de Cyprien d’Haese

Avis de tempête sur l’Europe ! Le 25 mai prochain, l’homme qui s’est donné pour mission de faire sortir la Grande-Bretagne de l’Union Européenne, promet un séisme politique. Nigel Farage, le leader des très extrémistes souverainistes de l’UPIK, part à l’assaut de Strasbourg. Europhobe déclaré et excentrique aux accents populistes, connu pour ses bons mots et ses coups de gueule, Farage est un paradoxe vivant : eurosceptique mais marié à une allemande, anti système mais pur produit de l’élite anglais avec chapeau sur la tête, parapluie sous le bras et regard trop à droite.

« AUTRICHE, CONCHITA LE CHANTEUR QUI DERANGE » – Un sujet de Nathalie Gros

Continuons de parler et même de chanter l’Europe grâce à l’Eurovision. Considérée chez nous comme la référence du kitsch, l’Eurovision est l’un des événements les plus suivis dans le monde avec 125 millions de téléspectateurs, et accessoirement une usine à polémiques. Cette année, c’est la candidate autrichienne qui fait débat et échauffe les esprits… Ses détracteurs protestent contre sa désignation d’office. Mais l’argument ne trompe personne. En réalité, Conchita Wurst est une artiste transgenre, à barbe et strass. Elle a beau ressembler à Kim Kardashian, elle est mal épilée et Wurst, qui signifie « saucisse » en VO, en a manifestement dans le pantalon, et ça, ça passe mal.

« NIGERIA, BÉBÉS À VENDRE » – Un sujet de Thierry Pasquet

Direction le Nigeria, tristement célèbre pour ses fabriques de bébés à échelle industrielle. Là-bas, le trafic d’enfants, et plus généralement de nouveaux nés, est une pratique courante. Les trafiquants sont très organisés et fonctionnent à peu près tous de la même manière : en attirant de gré ou de force de très jeunes filles dans des maternités prisons. Papillon est allé enquêter, dans des conditions difficiles… Un document exceptionnel et très rude. Âmes sensibles s’abstenir…

Le CHIFFROSCOPE – De David Castello-Lopes, Léonard Cohen et Emmanuel Grand

Les sondages électoraux sont-ils fiables ?

LE PLANETARIUM – De David Castello-Lopes et Mathieu Leblanc

« Les Nouveaux Explorateurs : Erik Mootz au Brésil », le 04/05 à 15h10 sur Canal+

Réalisé par Jean-Marc Sanchez

Portée par le mouvement moderne et la devise du pays « ORDEM E PROGRESSO » l’architecture brésilienne a connu son âge d’or dans les années 60.

Le génie de l’architecture brésilienne reposait sur une vision progressiste et innovante de la société. Le béton, « la pierre liquide » comme l’appelle l’immense architecte Paulo Mendes da Rocha, a été l’instrument de cet idéal social.

Malgré ce passé prestigieux, le Brésil (7° puissance économique mondiale), connait les mêmes problèmes que les autres nations émergentes comme la Chine ou l’Inde : une croissance forte, une classe moyenne qui peine à émerger, une pauvreté endémique et une crise de la gouvernance publique en terme d’habitat.

Au Brésil, la ville se vit, se (re)construit et se projette dans un état d’urgence. En voyageant de Rio de Janeiro à Sao Paulo, c’est cette « fièvre » urbaine et les espoirs suscités par la croissance qu’Erik Mootz, notre explorateur-architecte est allé explorer.

« L’année du bac », le 03/05 à 13h20 dans "Reportages" sur TF1

Un reportage de Marc Garmirian

Toute l’année ils ont planché, stressé, mais se sont aussi amusés. De la rentrée scolaire à leurs premiers pas à l’université, nous avons suivi les élèves d’une classe de terminale économique et sociale (ES) du lycée Fénelon, à Lille. En s’attachant à 4 lycéens issus de milieux différents, nous racontons l’année du bac, celle des choix, des espoirs et des doutes.

Antoine a redoublé sa première et sa terminale. Il s’est mis la pression pour décrocher ce bac… “Le rater une deuxième fois, c’est inenvisageable, j’aurais l’impression d’être un rebut dans la société”. Mais au fil de l’année, ses résultats vont se dégrader et il ne commencera à réviser que seulement trois semaines avant l’examen. Il a une passion dévorante qui lui prend 10 heures par semaine : le rugby. Beaucoup plus à l’aise sur le terrain que sur les bancs du lycée… ”Je ne me vois pas faire carrière ailleurs que dans le sport”.

Célia est déléguée de la classe de TES2. C’est une élève travailleuse, qui intervient beaucoup et prend son bac très au sérieux. Elle s’oriente vers une licence en économie et gestion… « J’ai trop vu mes parents galérer, je ne veux pas faire comme eux ». Commerçants depuis plusieurs générations, ses parents tiennent un bar-tabac où leur fille donne souvent un coup de main.

En février, après de mauvais résultats au premier bac blanc, elle va perdre confiance en elle. Temporairement ?

Plutôt solitaire, Bertrand a un profil atypique. Il vit seul dans un studio payé par ses parents, qui ont des revenus modestes. Sorti du cursus général après une seconde ratée à Valenciennes, il s’est inscrit en bac pro de technicien en usinage et s’est formé en alternance dans une entreprise de roulements à bille. « J’ai connu le travail en usine, c’est dur, fatigant, il y a du bruit, c’est sale, je sais que ce n’est pas là-dedans que je veux être ». Il est retourné en lycée classique avec le projet de s’inscrire en fac de sciences et pouvoir faire ensuite un métier qui lui plaise vraiment, en rapport avec la nature, sa grande passion.

Jodie, 18 ans en janvier 2012, est dotée d’une personnalité extravertie. Sa difficulté principale : concilier le travail au lycée et les activités qu’elle mène à l’extérieur. Mais aussi gérer son stress. Elle se rendra au Sénégal pendant les vacances de Pâques, dans le cadre d’un projet humanitaire monté avec le conseil de jeunes de sa commune, où elle siège depuis 8 ans. Elle optera pour des révisions dans la bibliothèque municipale. “On est plus concentré, à la maison il y a plein de choses pour distraire notre attention, la télé, l’ordinateur”. Son futur métier ? Elle n’a pas encore d’idée précise. Elle sait juste qu’elle veut travailler dans le social pour « aider les autres ».

« Hondelatte part en live… En zone de sécurité prioritaire », le 02/05 à 22h55 sur 13ème Rue

Un film de Guillaume Viart et Christophe Hondelatte

Creil, 70 000 habitants. Une ville aux confins de la banlieue parisienne et de la Picardie. Presque une ville à la campagne. Mais comme le terminus de la ligne du RER D, les problèmes semblent également s’être arrêtés ici, où sont concentrés les grands ensembles et les cités de la région.

Depuis deux ans, la ville et les quatre communes avoisinantes ont été déclarées Zone de sécurité Prioritaire par le ministère de l’intérieur. Au commissariat central, le commissaire Jean-Luc Taltavull organise aussi bien le travail des policiers de la Bac que celui de la brigade de protection des familles. Il veille, oriente, écoute et cible les priorités tout en martelant son credo « force doit rester à la loi ».

En se mêlant aux équipes, le journaliste Christophe Hondelatte dresse un état des lieux de cette banlieue du bout du monde.

« Le travail à l’heure anglaise », à voir dans Envoyé Spécial le 01/05 à 20h45 sur France 2

Un sujet de Wandrille Lanos

Avec moins de 8 % de chômeurs, le modèle anglais intrigue une Europe en pleine crise économique. Son mot d’ordre : la flexibilité. Dans tous les secteurs, les Anglais apprennent à ne plus compter leurs heures. Ils oublient les horaires fixes et la pause pour le thé. Une conception du travail qui semble très éloignée de de celle de la France.

Une équipe d’Envoyé Spécial a enquêté sur ce modèle. Elle a rencontré des entrepreneurs français qui s’installent à Londres parce que le droit du travail leur paraît moins contraignant, et des salariés qui estiment bénéficier de cette souplesse. Mais les journalistes Wandrille Lanos, Donatien Lemaître et Bertrand Jeanneau ont également enquêté sur des aspects plus controversés de ce modèle, comme le contrat « zéro heure » : un contrat qui ne garantit pas aux employés qui le signent un nombre d’heures de travail minimum. Entre 250 000 et 5 millions de Britanniques seraient actuellement concernés. S’il permet à certains de s’organiser pour développer des projets personnels, le contrat zéro heure est surtout à l’origine d’une précarité grandissante dans le pays. Des gratte-ciels du quartier d’affaires de la City à la banlieue de Newcastle, voyage au cœur d’une Angleterre prête à tout pour travailler.

Au sommaire de l’Effet Papillon du 26/04 à 13h40 sur CANAL+

« LE MARATHONIEN PRIVÉ DE COURSE » – Un sujet de Benoit Chaumont avec Ibar Aibar

Il ne fait pas de politique, son casier judiciaire est vide et sa seule ambition est de courir. A 34 ans, le gazaoui Nader AL-MASRI ne court pas pour fuir des frappes aériennes, mais parce qu’il est sportif de haut niveau. Compétiteur dans l’âme, il a participé aux JO de Pékin et rêvait de courir le marathon de Bethléem, mais pour cela il lui aurait fallu un sauf-conduit. Israël le lui a refusé. Marathon man n’a pas tout perdu : son histoire a fait le tour du monde.

« USINES A STARS » – Un sujet de Christophe Barreyre

La Chine Populaire se convertit à la Pop, le poison capitaliste sans poison… Pour étendre son influence et contrer celle de la K-Pop ou de la J-Pop qui trustent les charts, Pékin s’est lancé dans la fabrication de boys et girls band à la chaîne. Des visages de logiciels, des looks glam rock, une chorégraphie calibrée, la mandopop singe plus qu’elle n’innove : le brouet musical est à peu de choses près le même, standardisé mais 100% made in China. Et approuvé bien sûr par le comité de censure.

« CONDAMNÉS A MORT AU MÉPRIS DE LA LOI » – Un sujet de Thierry Pasquet

Direction les États-Unis, excellents pour donner des leçons, moins pour les appliquer. Il suffit de voir ce qui se passe au Texas, où des ressortissants étrangers sont exécutés au mépris de leurs droits les plus élémentaires… Depuis le début de l’année, 4 ressortissants mexicains ont reçu l’injection létale, le dernier en date il y a 15 jours. Or, ONG comme avocats disent la même chose : si leurs clients avaient été défendus proprement, ils seraient toujours vivants… Papillon s’est rendu à Huntsville, capitale de la mort, à la veille de l’une de ces exécutions.

Le CHIFFROSCOPE – De David Castello-Lopes, Léonard Cohen et Emmanuel Grand

A quoi sert le Pape ?

LE PLANÉTARIUM – De David Castello-Lopes et Mathieu Leblanc

« Textile : la colère des petites mains », dans Envoyé Spécial le 24/04 à 20h45 sur France 2

Un reportage de Sophie Bonnet

Le 24 avril 2013, le Rana Plaza, un immeuble de 9 étages s’effondrait à Dacca, la capitale du Bangladesh. Bilan : plus de 1100 morts. Les victimes : des ouvriers de l’industrie textile. Le bâtiment abritait 5 ateliers, qui confectionnaient des vêtements exportés dans le monde entier. Un an plus tard, quelles leçons ont été tirées ?

Une équipe d’Envoyé Spécial a mené l’enquête. Elle a retrouvé une couturière qui a survécu à la catastrophe. Au moment du tournage, elle n’avait pas reçu de compensations financières. Il existe un fonds d’indemnisation de l’industrie textile, mais l’argent n’a pas été débloqué. Seules 10 marques y ont contribué. En revanche, elles sont 150 à avoir signé un accord sur les normes de sécurité. Elles s’engagent à les faire respecter à leurs fabricants.

Pourtant, les usines que les journalistes d’Envoyé Spécial ont visitées, en se faisant passer pour des acheteurs, présentaient des manquements inquiétants : électricité vétuste, extincteurs vides, issues de secours fermées à clé. Au final, en l’espace d’un an, les marques auraient retiré jusqu’à 15 % de leur production du Bengladesh. A l’inverse, à Pnohm Penh, capitale du Cambodge, 200 usines ont été construites ces 3 dernières années.

Sophie Bonnet et Vincent Reynaud ont enquêté dans cette nouvelle vitrine de l’industrie textile. En janvier dernier, elles ont été paralysées par des grèves qui ont tourné à l’émeute. Les ouvriers demandaient des hausses de salaire. La répression sera très sévère. Tout se passe comme si, où qu’elle aille, l’industrie textile n’était plus en mesure de contenir la colère des petites mains.

« La prime à la beauté », à voir dans Envoyé Spécial le 24/04 à 20h45 sur France 2

Une enquête d’Etienne Truchot et de Mathieu Horstmann
Qui sont ceux qui sont placés aux meilleures tables dans certains restos parisiens, qui sont recrutés en priorité dans certaines boutiques de vêtements, et qui sont parfois payés, quel que soit leur métier, un peu plus que les autres (12 % d’après une étude anglaise) ? Réponse : les beaux.

En France, la discrimination sur l’apparence physique est pourtant illégale. Pas aux États-Unis, où tous les coups sont permis. La prime à la beauté, c’est à voir dans Envoyé Spécial le jeudi 24 avril à 20h45 sur France 2.

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« Hondelatte part en live… A Mayotte », le 25/04 à 22h55 sur 13ème Rue

Un film de Bertrand Jeanneau et Christophe Hondelatte

Mayotte, un confetti français perdu au milieu de l’Océan Indien. Ce minuscule département français doit faire face à un afflux de clandestins, souvent très pauvres, qui débarquent de la république des Comores, située à soixante-dix kilomètres.

Sur l’île, la moitié de la population est clandestine et les autorités locales et les associations d’aides aux personnes sont débordées.

Ils sont des milliers à vivre dans les « bangas », ces quartiers ou les maisons au toit de tôle, sont parfois sans électricité et souvent sans point d’eau individuel. Écoles et hôpitaux sont dans une situation critique dans l’île.

Christophe Hondelatte veut comprendre les raisons qui poussent ces hommes et ces femmes à venir chercher à Mayotte une vie meilleure.