KINDIA 2015 : un projet de documentaire et un projet humanitaire à long terme, le 20/11 à 20h55 sur CANAL+

Kindia Horizon 2015 c’est une opération de développement nord-sud sur le long terme, initiée par Canal+ en Guinée-Conakry, dans la région de Kindia, avec la participation des abonnés de la chaîne. Le premier documentaire sera diffusé le 20/11/12 sur Canal+

Canal+ propose une aventure inédite en télévision, en s’engageant, au-delà des écrans, dans une action de long terme en Guinée, l’un des pays les plus pauvres au monde.

Concrètement, sur 4 ans, une équipe de journalistes va suivre régulièrement la population et des ONG dans 5 secteurs d’intervention, avec pour but de répondre aux objectifs du millénaire de l’ONU. 4 ans pour bâtir et suivre ces projets, avec des personnalités fortes et attachantes.

Abonnés de Canal+ et téléspectateurs seront appelés à participer au projet, par le biais de dons, pour un budget total de 3 789 862 euros sur 4 ans.

Au sommaire de L’Effet Papillon du 17/11 à 13h40 sur CANAL +

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AU MILIEU DU GAY, un sujet de Sabrina Van Tassel avec Charles Baget

Quelques chiffres pour rentrer dans le vif du sujet car ils sont alarmants : aux Etats-Unis si les jeunes homos, bis, trans, représentent 5 à 10% de la population, ils seraient 40% chez les sans-abri… L’équation est dramatiquement simple : d’un côté les ados gays qui hésitent de moins en moins à l’annoncer, de l’autre les parents qui n’hésitent toujours pas à les foutre à la porte… Et vous allez voir, ensuite, dans la rue ou dans les centres d’hébergement, la lutte continue…

LES MARCHANDS DU TEMPLE, un sujet de Zhe Wang et Gaël Caron

Le capitalisme est-il soluble dans le bouddhisme !? Gu Ran !, bien sûr, répondent en chœur les moines du Mont Poutouo, une île fantastique considérée par les croyants comme la première terre sainte bouddhiste de la Chine … Une terre sainte transformée en une immense machine à cash avec des moines, vous allez voir, qui s’en mettent plein la robe…

LA MUSIQUE QUI N’ADOUCIT PAS LES MOEURS, un sujet de Thierry Pasquet

Selon les spécialistes de la spécialité c’est la pire musique jamais composée : de la chanson traditionnelle, une pointe de techno méga-agressive et pour l’incarner des filles moitié chair moitié plastique équipées de bonnets non répertoriées… Le turbofolk, c’est son nom, est un énorme carton en Serbie, il est financé par la mafia locale et ses stars roulent dans des limousines remplies de vrai coke et de vrais fusils d’assaut…

Et comme chaque semaine, retrouvrez les chroniques de l’Effet Papillon : le « chiffroscope », des réponses aux grandes questions de la planète en chiffres et en dessin animé, réalisé par David Castello-Lopes et Léonard Cohen, et le « Planétarium » pour un tour de l’actu internationale, par David Castello-Lopes.

Pour revoir l’émission sur le site CANAL+ : L’EFFET PAPILLON

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« 21 Jours… à l’aveugle », un documentaire d’Alexis Marant et Alexandra Alévêque le 20/11 à 22h30 sur France 2

Aveugle : Alexandra Alévêque va le devenir pendant 21 jours. La journaliste va volontairement faire l’expérience de la cécité. Programme

Elle va perdre la vue, pour toucher du doigt la réalité des non et mal-voyants.
Sous contrôle médical, elle va plonger dans le noir 24 heures sur 24. Tâtonner dans son propre appartement, se risquer dans la rue, vaincre ses peurs et se faire accepter, peu à peu, de ceux qui vivent sans voir.
Les témoignages des « miros », comme ils se surnomment eux-mêmes, dévoilent tout un monde de solidarité et de petites victoires. Entre rires et larmes, ils offrent aux valides une leçon de vie.

Combien sont-ils, ceux qui vivent sans voir le jour ?
On estime qu’il y a en France entre 60 000 et 110 000 non ou très mal voyants et 1,2 million de mal voyants profonds.

Comment garder son autonomie, continuer à travailler quand on a perdu la vue ?
Comment permettre à un enfant aveugle de suivre une scolarité normale?
Comment préparer un repas à son enfant quand on est plongé dans le noir du jour au lendemain ?

Pour « 21 Jours » et France 2, Alexandra Alévêque est momentanément devenue aveugle.
Pendant 21 jours, elle a côtoyé au quotidien des hommes et des femmes non ou mal voyants, ainsi que leur entourage.
Pourquoi 21 jours ? Parce que c’est le temps qu’il faut pour commencer à perdre ses habitudes et prendre de nouveaux repères.
Sous contrôle médical, Alexandra Alévêque a occulté sa vue durant 3 semaines. Tout au long de cette période, elle a vécu dans son appartement, s’est levée, couchée, nourrie seule. Elle a effectué son métier de journaliste, presque comme à son habitude.

« Les mots c’est bien, mais quand tu le vis c’est autre chose ! »

Pour « 21 Jours », elle a mesuré ce qu’on ressent quand le monde extérieur se limite à des sonorités ou descriptions, quand traverser une rue devient un défi. Elle a travaillé avec des agents de locomotion, des ergothérapeutes pour ressentir, au plus près, le quotidien de ceux qui ne voient pas. Dans un centre de rééducation spécialisé, elle a établi une relation forte avec celles et ceux qui sont devenus aveugles au cours de leur vie et sont en pleine reconstruction.

« Les Nouveaux Explorateurs… aux USA » de David Walters bientôt sur Canal+

Pour sa première exploration du monde en musique, David Walters nous emmène aux Etats-Unis, là où le concept même de disque est né.

De la Nouvelle-Orléans à New-York, évidemment, en passant par Houston, Détroit et Taos Pueblo, il croise des personnages hauts en couleur qui vivent par et pour la musique : des rappeurs homos très engagés, des rockeurs chrétiens dans la plus grande église du pays, une fanfare déjantée qui réenchante une ville devenue fantôme, des Sioux et des Pueblo, un jeune batteur qui tape sur des sauts et un prêtre vaudou…

Tout au long du tournage, notre explorateur musicien enregistre les sons qui l’interpellent et en nourrit la musique qu’il a entièrement composée pour ce film.

Multi-instrumentiste, DJ, compositeur mais surtout mélomane, David Walters défie les conventions. Né d’une mère anglaise, cet ancien sportif de haut niveau a joué pour ou auprès des meilleurs, de Jamiroquaï à Lenny Kravitz en passant par M, Arthur H et Tracy Chapman.

Aujourd’hui il nous fait découvrir le monde au travers d’un sens trop souvent négligé : l’ouïe. La musique n’est en fait qu’un prétexte pour aller à la rencontre de peuples et de cultures qui partagent ce langage universel.

Mais David Walters, c’est aussi un personnage qui crève l’écran. Un caractère généreux et ouvert au monde et à ses contemporains. C’est en cela qu’il s’inscrit parfaitement dans la collection des Nouveaux Explorateurs.

BIOGRAPHIE

D’origine caribéenne, David Walters s’établit d’abord à Bordeaux (Gironde) avant de choisir Marseille (Bouches-du-Rhône) comme lieu de résidence. Surtout il voyage en Afrique où il s’imprègne du blues africain, tel que pratiqué par des maîtres comme Ali Farka Touré.

D’abord remarqué en tant que DJ, David Walters se produit en première partie de David Bowie ou Les Négresses Vertes, remixeur avisé il triture savamment des titres de Zuco 103 et Gotan Project. Avec Awa en 2005, David Walters propose une synthèse aboutie d’un chant créole, de machines électroniques et d’une guitare sèche élégante.

Au sommaire de L’Effet Papillon du 10/11 à 13h40 sur CANAL +

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ISRAEL : Des clandos pas kashers
On vous l’a déjà montré dans papillon et on va continuer à le faire : être noir dans certains pays n’est pas toujours la meilleure couleur pour débuter dans la vie quand dans d’autres pays c’est carrément un sport à risques… Et c’est le cas actuellement en Israël qui n’est plus la terre promise des Africains et où, disons-le, la chasse aux clandestins est ouverte… Dans la rue désormais on les appelle les sudanese, les infiltrés, c’est vous dire… Des clandos pas kashers, c’est un sujet d’Hadrien Gosset-Bernheim et de Stéphane Amar…

DETROIT : Detroit passe la seconde
Général Motors is alive and Oussama Ben Laden is dead … Je vous fais la traduction pour ma grand-mère adorée car vous avez tous compris : General Motors est vivant et Oussama Ben Laden est mort… C’est le slogan en forme de bilan de la campagne de Barack Obama… General Motors c’est plus qu’un constructeur automobile c’est le poumon de la ville que l’on disait condamnée … Le président Obama a sauvé Détroit, Détroit le sauvera-t-il ? Detroit passe la seconde, c’est un sujet de Miyuki Droz et de Charlotte Lassalle…

AQUILA : Le bûcher des vanités
A la moindre alerte, séisme, tempête, crue, canicule ou épidémie de grippe, les experts doivent-ils envoyer toute la population en quarantaine ou aux abris… ? Après la condamnation il y a quelques semaines de sept scientifiques à six ans de prison ferme pour n’avoir pas prévu le séisme meurtrier de la ville d’Aquila en Italie, ça pourrait bien devenir une mauvaise habitude… Quant aux autres suspects, les politiques, la mafia du coin, les constructeurs, Niente… Le bûcher des vanités, c’est un sujet de Nicolas Tonev…

Et comme chaque semaine, retrouvrez les chroniques de l’Effet Papillon : le « chiffroscope », des réponses aux grandes questions de la planète en chiffres et en dessin animé, réalisé par David Castello-Lopes et Léonard Cohen, et le « Planétarium » pour un tour de l’actu internationale, par David Castello-Lopes.

Pour revoir l’émission sur le site CANAL+ : L’EFFET PAPILLON

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KINDIA 2015 : un projet de documentaire et un projet humanitaire à long terme, le 20/12 à 20h55 sur CANAL+

Kindia Horizon 2015 c’est une opération de développement nord-sud sur le long terme, initiée par Canal+ en Guinée-Conakry, dans la région de Kindia, avec la participation des abonnés de la chaîne. Le premier documentaire sera diffusé le 20 novembre sur Canal+

Canal+ propose une aventure inédite en télévision, en s’engageant, au-delà des écrans, dans une action de long terme en Guinée, l’un des pays les plus pauvres au monde.

Concrètement, sur 4 ans, une équipe de journalistes va suivre régulièrement la population et des ONG dans 5 secteurs d’intervention, avec pour but de répondre aux objectifs du millénaire de l’ONU. 4 ans pour bâtir et suivre ces projets, avec des personnalités fortes et attachantes.

Construire des écoles et des centres de soin, faciliter l’accès à l’eau potable, améliorer la politique d’assainissement, améliorer la production locale et la sécurité alimentaire… les défis sont nombreux (lien vers la rubrique missions) dans ce pays, classé 178ème mondial (sur 187) en terme de développement humain en 2011, selon l’indice du PNUD.

En terme économique, le PIB par habitant de la Guinée était de 448 dollars en 2010 (chiffres FMI), ce qui la place en 169ème position sur 179ème. A titre de comparaison, la même année, il était de 41.018 dollars pour la France. La Guinée fait donc partie des pays où les opérations de développement ont un réel impact.

Les différentes réalisations vont permettre de lancer un développement endogène, qui se poursuivra même après 2015. L’ensemble des missions seront localisées dans la préfecture de Kindia, en Guinée Maritime. Une zone urbaine de près de 250.000 habitants, à forte vocation agricole, mais qui connaît une croissance démographique conséquente, entraînant d’énormes difficultés pour l’accès à l’eau potable ou la gestion des déchets.

Dans ce pays francophone, de nombreuses ONG sont déjà installées depuis plusieurs années. Une coopération décentralisée est en marche notamment avec la région de Nantes. En France et en Guinée, nous suivrons leurs actions.

Participation des abonnés et des téléspectateurs

Abonnés de Canal+ et téléspectateurs seront appelés à participer au projet, par le biais de dons, pour un budget total de 3 789 862 euros sur 4 ans.

Un compteur vous informe en direct des dons collectés sur le site : KINDIA + : http://www.kindiaplus.com/start.php

[Semaine américaine sur Canal+] « Diego Buñuel aux USA », le 07/11 à 23h05 sur Canal+ Décalé (rediffusion)

Les États Unis sont la dernière super puissance mondiale telle qu’elle était définie du temps de la guerre froide et sont peuplés de plus de 300 millions d’habitants.
Diego s’est attaché dans cet épisode à visiter une région peu connue du grand public, située à l’ouest du Mississippi, pour aller à la rencontre de l’essence de ce qui a fait la gloire des États-Unis d’Amérique… Alors que l’Amérique est en guerre depuis 10 ans et son économie est touchée de plein fouet par la récession, des voix politiques et morales divergentes émergent à travers le pays.

Son premier arrêt sera pour Brownsville, la ville située le plus au sud de l’État du Texas, à la frontière du Mexique. Cette ville est l’épicentre d’une bataille qui fait rage autour d’un mur de 6 mètres de haut érigé par le Département de la Sécurité Nationale pour faire face à l’immigration illégale et le trafic de drogue.
Ce mur–clôture a mis de fait à l’écart de nombreux américains et 20 000 hectares de terre américaine dans une zone que l’on peut qualifier de no man’s land.

Diego fait la connaissance du patron d’un club de golf dont le terrain est traversé en son milieu par le mur rendant son entreprise quasi moribonde. Il partira par la suite à la rencontre d’un fermier et de son fils dont les terres sont maintenant essentiellement situées dans cette zone tampon. Ils sont les grands perdants des ramifications politiques et pratiques des solutions prises pour tenter d’endiguer un des soucis majeurs américains.

Diego part pour Las Vegas rencontrer le journaliste Matt O’ Brien qui intervient au près d’une communauté de sans papiers vivant dans les canaux d’évacuation situés au dessous de la fameuse promenade bling-bling de Las Vegas.
Au cours de la visite de ces tunnels désolés, Diego rencontre deux d’entre ceux qui ont tout perdu dans les vices dans lesquels Vegas les a entrainé. Ces campements sont extrêmement dangereux lorsque les eaux de pluie font rage et déferlent dans ces tunnels quoiqu’il en soit habités par un milliers de sans abris.

Seattle est très certainement plus connue pour être la ville mère de Starbucks et Microsoft, sa vue “carte postale” et ses précipitations ininterrompues, elle restera pour Diego la ville où il aura patrouillé avec un super héros. Après Minuit, Diego fait la rencontre de Phoenix Jones et les Superhéros de la ville de la pluie, une bande qui pourrait sortir tout droit d’une collection Marvel. Ils les accompagnera tout au long de la nuit dans leur tournée anti-vandalisme et comportement non civique mais aussi pour contrer la revente de drogue à la sauvette.

A proximité de la ville de Truth and Consequences au Nouveau Mexique, une surprise sans précédent trône au milieu du désert. Ça n’est pas un plateau de cinéma hollywoodien, c’est le premier aéroport commercial au monde. Pour 140 000 euros quiconque disposant d’une santé correcte, peut s’acheter un billet pour aller dans l’Espace. Diego visite le chantier et apprend les modalités du trajet spatial pour les futurs voyageurs. Si les promesses d’un voyage dans l’espace sont suffisantes pour certains passionnés, c’est un espoir d’embauche, de boom économique et de futur pour cet État.

Aucune visite de l’Ouest Américain n’aurait pu être considérée comme achevée sans un rodéo et des cowboys dans les alentours de Denver. Un rodéo pas comme les autres car il s’agit d’un rodéo homosexuel avec tout le folklore habituel et quelques jeux décalés au milieu.

Diego rencontre les fondateurs de cet évènement et parle avec eux des changements et de l’évolution positive dans l’attitude de la population vis à vis des homosexuels et des cowboys gays.

Pour finir, Diego, prend la vague au côté d’une association caritative AmpSurf. Des handicapés et notamment 70% de vétérans de la guerre en Irak, viennent se ressourcer et reprendre confiance en eux sur les plages californiennes.

Diego surfe avec Dana Cummings, le fondateur de ce camp qui a perdu une jambe suite à un accident de voiture. Il enseigne la persévérance pour reprendre confiance en soi.
Alors rejoignez Diego dans ce documentaire « Ne dites pas à ma mère que je suis reparti… au Far West” à la rencontre de ces Américains qui font que leur pays est unique en son genre.

« Passion Patrimoine : du Languedoc au Roussillon », un film de Philippe POIRET, le 14/11 à 20h45 sur France 3

Ce film est un voyage dans une région surprenante : le Languedoc-Roussillon.

Destination de vacances préférée des Français mais aussi lieu de vie, le Languedoc-Roussillon séduit. Riche de son histoire, cette région cultive ses différences en flirtant avec la Provence et le Pays Catalan. Avec ce film, nous suivons plus particulièrement des hommes et des femmes qui ont choisi de se battre pour vivre dans ce territoire mais aussi pour sauvegarder leur patrimoine naturel. Ils sont viticulteurs, marins pêcheurs, ou  membres d’associations.  Ils ont parfois tout quitté pour vivre leur passion.

Robert Mornet est un passionné du canal du midi, un monument historique de 240 kilomètres reliant la Garonne à La Méditerranée.

Il y a sept ans, au fond de son jardin, cet ancien éducateur entame le projet de reproduire à l’identique un bateau poste de 1818… Aujourd’hui il en termine l’aménagement  pour y recevoir de futurs voyageurs, cette magnifique embarcation reprendra sa route pour faire revivre l’époque où elle était la diligence du Canal Royal des Deux Mers.

Avec ses 300.000 hectares, le Languedoc-Roussillon est le plus grand vignoble de France et aussi et surtout le plus vaste du monde.

Nous nous rendons , sur  les hauteurs de l’étang de Thau. Là, depuis maintenant huit siècles, se dresse l’abbaye de Valmagne,  surnommée la cathédrale des vignes.

Cette abbaye est l’un des monuments les mieux conservés de l’art cistercien. Depuis presque deux siècles, la famille d’Allaines se bat pour sa conservation.

Le Languedoc-Roussillon c’est plus de  200 Kilomètres de côtes avec des lagunes. Avec ses 7500 hectares, l’étang de Thau est la plus vaste du Languedoc. Une petite mer intérieure, aux eaux salées, connue pour ses huîtres et ses coquillages. L’étang est aujourd’hui un territoire à protéger. Le combat de deux femmes qui portent un regard singulier sur cet étang où elles travaillent.

A Marseillan, Annie Castaldo est l’une des rares ostréicultrices du bassin. Elle partage son temps entre la production  des huîtres et la vente sur les marchés.

Fille de pécheur, Claudia Négri est devenue elle aussi marin pêcheur et traque la daurade sur le bassin.

Amies, ces deux femmes participent à une initiative originale : « Panier, poisson, coquillage ». L’idée est de rapprocher les consommateurs du département de l’Hérault avec les ostréiculteurs et les pêcheurs de la lagune. Un projet basé sur le principe des AMAP (Association pour le maintien d’une agriculture Paysanne).

Nathalie komaroff a installé sa ferme dans un village de Haute montagne. Elle y élève des chevaux de Mérens, une race qui a bien failli disparaître dans les années 70. Et deux fois par an elle organise l’un des dernières transhumances équestres. Un voyage d’une semaine à travers les Pyrénées-Orientales pour rejoindre les hautes vallées de Cerdagne et profiter des pâturages d’altitude pendant la belle saison.

Pour participer à ce voyage hors des sentiers battus, vingt des cavaliers sont venus de toute la France.

« Passion patrimoine : Du Languedoc au Roussillon »

Réalisateur : Philippe POIRET

Au sommaire d’Envoyé Spécial du 1/11 à 20h45 sur France 2

« Etudiants américains surendettés », de Philippe Lagnier et Nathalie Gros

Aux Etats-Unis, financer ses études en empruntant de fortes sommes d’argent sur plusieurs décennies est une vieille habitude. Mais aujourd’hui, ce système est en panne. Le montant de la dette cumulée des étudiants américains a atteint 1000 milliards de dollars. Un chiffre supérieur à l’encours des cartes de crédit et des prêts automobiles. Pour les économistes, il s’agit ni plus ni moins d’une bulle financière. Une bulle qui menace d’éclater, comme autrefois les subprimes. Le schéma est simple : les jeunes diplômés peinent à trouver un emploi à cause de la crise économique, et ne peuvent plus rembourser leurs traites. Pour l’Etat américain, c’est un désastre qui s’annonce : des citoyens surendettés sont autant de consommateurs qui n’achètent plus. Le président Obama en a fait un thème de campagne et martèle que l’éducation supérieure doit être accessible à tous.

Comment expliquer un endettement aussi massif ? Les étudiants sont-ils seuls responsables ? Les banques ont-elles prêté sans garanties ? Tournage en Californie, dans l’Illinois et le Massachussets, aux côtés d’étudiants et d’anciens étudiants qui tirent le diable par la queue. Leurs difficultés sont paradoxales : l’université est toujours considérée comme le principal moyen d’accéder au rêve américain.

« Voyage chez les Vampires », de Laurent Dy et Vincent Barral

Les vampires envahissent les librairies, les films et les séries télé. Jusqu’à présent plutôt masculin, le public qui s’intéresse au genre fantastique s’est féminisé, séduit par des histoires plus romantiques que par le passé. Twilight est le champion de la catégorie, surtout chez les adolescents. La saga s’est vendue à plus de 100 millions d’exemplaires dans le monde dont 48 millions aux États-Unis et 4,6 millions en France. Un succès similaire au cinéma. Nous avons suivi des fans de ces séries, aux Etats Unis à Forks, la ville de Twilight, et lors de rassemblements d’initiés à Lille et à Paris. Nous avons suivi un jeune couple français en Roumanie, lors d’un « Dracula Tour », où les nouvelles icônes internationales ont relancé l’intérêt pour le mythe des vampires.

« Air France : la chute libre », une enquête de Richard Puech et François Nénin pour « Spécial Investigation » le 12/11 à 22h30 sur CANAL +

Avec en moyenne un crash tous les trois ans ces douze dernières années, Air France, l’une des plus importantes compagnies aériennes du monde, est aussi l’une de celle dont les conditions de sécurité sont les plus critiquées ces dernières années.

Écrasement du Concorde en 2000 (113 morts), atterrissage manqué à Toronto en 2005 (un avion détruit), décollage manqué à Pau en 2007 (un mort), crash du vol Rio-Paris en 2009 (228 morts), le bilan est lourd.

Réfutant toute idée de fatalité, plusieurs commandants de bord d’Air France, dont certains encore en activité, évoquent aujourd’hui une défaillance de la gestion du risque au sein de la compagnie.

Pour Spécial Investigation, François Nénin et Richard Puech mettent en avant plusieurs failles du système : problèmes de compétences et de formation chez certains pilotes, liens trop étroits avec le constructeur Airbus selon certains, opacité du milieu aéronautique français, trop grande complaisance des autorités de contrôle – Direction Générale de l’Aviation Civile, DGAC, et Bureau d’Enquête et d’Analyse, BEA -. Des pratiques qui, si elles ne sont pas corrigées, pourraient bien engendrer d’autres drames…