Au sommaire de l’Effet Papillon du dimanche 20 Novembre 2011

LE GLAIVE ET LA CAGOULE de Cyprien d’Haese
Le Mexique à l’heure des escadrons de la mort… Des paramilitaires se sont invités dans la guerre contre les cartels… Pour combattre le crime organisé, ces milices prônent tout simplement le meurtre organisé… Dernier massacre, parmi d’autres, revendiqué par un mystérieux groupe d’action cagoulé : 35 cadavres jetés sur la chaussée d’une cité balnéaire, début septembre… .

L’AMERIQUE EN RUINES de Thierry Pasquet
Les Etats-Unis au bord de la tragédie grecque. On ne compte plus les villes qui s’enfoncent dans le rouge. Pour survivre, les municipalités raclent les fonds de tiroir, rognent sur l’essentiel et vendent leurs biens… Mais concrètement, à quoi ça ressemble une ville qui n’a plus de quoi vivre ? Papillon est allé voir.

A L’ABORDAGE de Lise THOMAS-RICHARD
En Allemagne, les pirates ont pris d’assaut le parlement ! Avec un programme super light et seulement 40.000 euros de budget pour leur campagne, le parti des geek a fait sensation, en raflant 15 sièges de députés aux dernières élections. LA DEMOCRATIE VERSION 2.0, c’est bientôt.

Et toujours « Les chroniques du monde de demain », une rubrique signée Steeve BAUMANN et le « bonus de la semaine ».

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« PORTRAIT DE FAMILLES : Réussir : un devoir ? », un film de Claire Leisink et Eléonore Manéglier, jeudi 17/11 à 20h35 sur Gulli

La famille est un miroir de la société. Elle vit les mêmes tribulations, doit se poser les mêmes questions, répondre aux mêmes maux. C’est là, dans cette vie de famille, que s’exerce notre responsabilité de parents pour élever les citoyens de demain. Que leur transmettre ? Quelles valeurs ? Quel regard sur notre société ? Comment les préparer au mieux à la vie qu’ils mèneront une fois adultes ?

Chacun répond différemment à ces questions. Chacun adapte l’éducation qu’il donne à ses enfants en fonction de ses valeurs et de ses priorités. Ainsi, chaque famille peut-être considérée comme un laboratoire d’expérimentations. Chaque famille peut devenir une source d’identification et d’inspiration pour les autres.

Parmi les choix fondamentaux, il y a celui de l’école. Il sera déterminant pour le bonheur de l’enfant, son avenir, sa réussite. Il pose, en filigrane, cette question : que veut dire réussir ?

Aujourd’hui, la compétition est partout. Le chômage des jeunes atteint des niveaux record et très tôt, les parents sont inquiets pour l’avenir professionnel de leurs enfants. Alors certains font le choix de les pousser vers l’excellence, d’en faire des « bêtes de concours », des petits génies de l’informatique dès la maternelle qui deviendront des chefs d’entreprise côtés au CAC 40. Ils les soumettent à une obligation de réussite. Comment leurs enfants vivent-ils un tel choix ?

Mais pousser ses enfants vers l’excellence, est-ce la seule façon de les amener vers la réussite ? Est-ce qu’en faire des êtres épanouis, les éduquer en s’appuyant sur leurs capacités propres, en tenant compte de leur personnalité, les amener à « devenir ce qu’ils sont » ne serait pas aussi un choix cohérent, quitte à s’éloigner des sentiers de l’éducation classique ? C’est l’option prise par certains parents.

A travers le portrait de quatre familles, ce documentaire est la confrontation de philosophies d’éducation radicalement différentes : pousser ses enfants vers l’excellence coûte que coûte dans tous les domaines ou leur laisser le temps de se réaliser en misant sur le fait qu’ainsi, ils ne pourront que réussir.

Elios ou la course à l’excellence

L’école privée de Tersac (47-Lot et Garonne) propose depuis une vingtaine d’années une formation d’excellence avec un objectif de 100 % de réussite au bac. Les principes : un enseignement suivi (tutorat, étude, effectifs réduits dans les classes), un code d’honneur (uniforme, cours de moral et de bonne conduite) et l’internat. L’année à Tersac coûte 17 000 euros. La famille d’Elios, et notamment la maman, a fait ce sacrifice financier, car pour elle, l’éducation n’a pas de prix. Elle aimerait que son fils intègre Sciences Po et devienne interprète. Elios est en accord avec ce projet mais connaît des problèmes de discipline et travaille peu à l’école. Son arrivée à Tersac lui donne des cadres stricts. Il est suivi tant au niveau comportemental qu’au niveau de ses résultats. L’enseignement à Tersac passe par des notes, des punitions, des devoirs, et des journées très longues Comment vit-il sa vie à l’internat ?
Faut-il prôner la réussite à n’importe quel prix ? Peut-il sacrifier une partie de sa jeunesse au nom de la réussite ?

Maryline ou la réussite par le sport

Maryline a 15 ans et elle est passionnée d’équitation. Son projet : devenir cavalière professionnelle. Sa maman Florence soutient sa fille à 100 %. Elle lui a acheté un cheval, un camion pour transporter le cheval en compétition et depuis cette année, elle l’a inscrite en sport études. Ce choix est un sacrifice financier important. L’année dans son centre équestre d’excellence coûte 12 000 euros. C’est aussi un sacrifice familial. Maryline est en internat à Lons-le-Saunier à 450 kilomètres de chez elle (Luc-en-Provence), elle ne rentre plus que de temps en temps le week-end. C’est enfin un sacrifice personnel pour Maryline. En effet, elle doit mener de front ses études et son projet sportif. La pression est lourde pour une si jeune fille. Elle grandit avec un objectif de performance, avec peu de temps pour s’amuser, et avec le risque de voir un jour ses espoirs s’écrouler. Va t-elle tenir le coup ? Peut-elle sacrifier une partie de sa jeunesse pour réaliser son rêve ? Sa mère va-t- elle supporter l’éloignement et le poids financier que lui impose ce projet ?

La famille Freinet : l’épanouissement par l’école

Chloé et Xavier ont quatre filles. Toutes ont été ou sont scolarisées dans une école Freinet à Marseille. Les parents ont même déménagé pour les inscrire dans cette école. La pédagogie Freinet : pourquoi ils y croient ? C’est une pédagogie où la compétition scolaire n’existe pas. Tout est basé sur l’épanouissement de l’enfant en respectant son rythme d’apprentissage mais aussi en valorisant son esprit de citoyenneté, d’autonomie et de travail en collectivité. A la maison, les valeurs sont les mêmes que celles prônées en classe. Ecoute des enfants, responsabilisation dans les tâches domestiques, prise de parole et jeux en famille. Leurs filles vivent-elles une enfance heureuse ? Cette éducation les prépare-t-elle pour demain ? Les deux plus grandes sont désormais au collège et au lycée classique : comment se sont-elles adaptées ?

Que reprochent-elles aux deux systèmes ?

L’école à la maison : l’instruction comme ciment de la famille

A Saint-Cloud, la famille Vincent a choisi de pratiquer l’instruction en famille. C’est Valérie, la mère qui joue le rôle de professeur. Les Vincent ont sept enfants. Les deux premiers ont intégré l’enseignement supérieur. Les cinq autres apprennent à la maison. Ils ne suivent pas les programmes scolaires, ils n’ont pas de devoirs et pas de notes. Chaque enfant apprend à son rythme, en fonction de ses goûts. Mais, dans la famille on pense bien sûr aux examens. Baptiste prépare le BAC S par exemple. Sa mère le suit particulièrement.

Et en dehors de la famille ? Les enfants se retrouvent une fois par semaine avec d’autres familles « non-scolarisées ». Ils font des activités de plein air ensemble. Baptiste et Hugo ont un groupe de musique avec des amis qui sont inscrits dans des écoles classiques. Ce choix éducatif est autorisé : contrairement aux idées reçues, en France, c’est l’instruction qui est obligatoire et non l’école.

Cependant, tous les ans, la famille Vincent est inspectée, comme une école, et les rapports d’inspection se font de plus en plus sévères. Les enfants Vincent sont-ils plus heureux ainsi ? Leur mère est-elle le meilleur professeur ? Une telle éducation les prépare-t-elle à l’avenir ?
Pourront-ils s’intégrer au monde des adultes et du travail ?

L’avis des spécialistes

Philippe MEIRIEU – Pédagogue et essayiste

Philippe Meirieu a été instituteur, professeur, rédacteur en chef des « Cahiers pédagogiques ». Il participa à la création des Instituts Universitaires de Formation des Maîtres (IUFM). Il a consacré une bonne partie de sa vie aux questions pédagogiques. Il met en avant le fait que chaque élève est différent et il propose d’utiliser la pédagogie différenciée. Depuis toujours, il s’implique dans tous les grands débats publics sur l’éducation en France. Avec son expérience, Philippe MEIRIEU pourra répondre à tous les questionnements des parents sur leurs projets pédagogiques.

Alain SOTTO– Psychosociologue et neuropédagogue

Alain Sotto, s’est spécialisé dans les stratégies d’apprentissage pour enfants et adultes. Notamment Directeur de l’Association de recherches en neuropédagogie (ARN), il est l’auteur, avec la pédagogue et écrivain Varinia Oberto, de Dénouer l’échec scolaire (Desclée de Brouwer, 2004). Cet ouvrage, résultat d’une pratique de quinze ans avec des enfants précoces ou en difficulté scolaire, fonde une véritable pédagogie de la réussite. S’appuyant sur des cas concrets, les auteurs s’interrogent au travers d’un dialogue sur les principes d’une construction harmonieuse de l’intelligence. Ils ont également co-écrit Donner l’envie d’apprendre – Comment aider vos enfants à réussir à l’école ? (Ixelles éditions – août 2010)

PORTRAIT DE FAMILLES : Réussir : un devoir ?
Un film de Claire Leisink et Eléonore Manéglier

« Célébrité express : attention danger ! », un débat animé par Sophie Davant, le 9/11 à 22h sur France 2

Le mercredi 9 novembre à 22h, Sophie Davant présentera sur France 2 un débat intitulé « Célébrité express : attention danger ! »

Ce programme suivra la diffusion du téléfilm « Le monde à ses pieds », avec Solweig Rediger-Lizlow, Miss météo de Canal + en jeune mannequin qui découvre les désillusions derrière les paillettes du succès.

Ce débat animé par Sophie Davant évoquera le vécu des jeunes chanteurs, acteurs, mannequins, sportifs qui, du jour au lendemain se sont trouvés en unes des journaux. Un parcours difficile pour certains d’entre eux.

2 reportages de l’agence CAPA illustreront ce débat :
« Top model, un rêve ephémère », un sujet de Aude Rouault
« Gloire et déboires de Raphael Poulain », un sujet de Maud Gangler

Une émission présentés par : Sophie Davant
Invités : Géraldine Maillet, Lorie, André Manoukian, Linda Hardy, Michel Levaton
Rédaction en chef : Emilie Guibert, Patrice Lorton

Au sommaire de l’Effet Papillon du dimanche 30 octobre 2011

Les Maldives sont en danger de mort. Dans moins de 50 ans, ce petit paradis de l’océan indien pourrait disparaître, à cause de la montée des eaux. Alors, pour que cet archipel ne devienne pas qu’un état virtuel sur Second Life, les autorités reconstruisent des îles artificielles ou surélèvent celles existantes, à partir de sable importé du Bangladesh voisin. Seulement voilà, le Bangladesh a maintenant aussi du souci à se faire, à force d’être grignoté…GRAIN DE SABLE AU PARADIS, c’est un sujet de David MUNTANER.

Christina Kirchner réélue haut la main, dimanche dernier, à la tête de l’Argentine… Rien de vraiment surprenant dans un pays où le clientélisme est roi. Dans les bidonvilles, les délégués de quartiers ont pris le relai de l’état… Une fuite à réparer? Un conflit de voisinage? Des allocations à débloquer? Les « punteros » sont toujours prêts à aider la population…en échange de son soutien politique, le moment venu…Un donnant/donnant, très lucratif. Aussi bien dans les urnes, qu’à la télévision. CARTON PLEIN, c’est un sujet de François CARDONA avec Sébastien VUAGNAT.

La ligue sud-coréenne de football va bientôt se doter de détecteurs de mensonge! Ce n’est pas une blague…Ébranlée par le plus gros scandale de son histoire, la ligue veut en finir avec les joueurs et les entraîneurs ripoux…qui ont truqué des matchs pour engraisser leurs comptes et ceux de la mafia. Parce qu’en Corée du Sud, on parie comme on respire…et pour gagner, les mafieux ne reculent devant rien. DROIT AU BUT, c’est un sujet de Cyprien d’HAESE.

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Collection Enquêtes Criminelles « Affaire Ségalat : un coupable trop parfait ? », un documentaire de Bertrand Jeanneau, le 31/10 à 20h35 sur W9

9 janvier 2010 – 21h22. Le poste de secours de Vaux-sur-Morges reçoit un appel d’un certain Laurent Ségalat, un célèbre généticien français. Il dit avoir trouvé sa belle-mère, Catherine Ségalat, gisant dans une mare de sang en allant lui rendre visite. Il aurait tenté de la réanimer. En vain.

Lorsque les secours arrivent sur place, ils sont étonnés. Laurent Ségalat a déplacé le corps, nettoyé la mare de sang et changé sa chemise couverte de sang. Aurait-il voulu maquiller un meurtre ou s’agit-il d’un simple accident ?

Les conclusions du premier médecin-légiste sont sans équivoque : selon lui, Catherine Ségalat a été victime d’un meurtre : elle ne serait pas tombée dans l’escalier mais elle aurait reçu un violent coup derrière la tête. Les explications de Laurent Ségalat peinent à convaincre les enquêteurs. La preuve, il est aussitôt mis en détention.

Problème : aucune preuve formelle n’accable Laurent Ségalat : il n’y a ni arme du crime, ni mobile. D’autant qu’aux yeux de tous, Laurent Ségalat est un homme pacifiste qui s’entendait très bien avec sa belle-mère…

Une contre-expertise d’un deuxième médecin-légiste viendra même confirmer la thèse de l’accident. Pourtant, la justice suisse refuse de libérer le généticien français dans l’attente de son procès.

Quels sont les arguments de chaque partie ? Qui est vraiment Laurent Ségalat ? A en croire les principaux protagonistes, que s’est-il réellement passé ce jour-là ?

Collection Enquêtes Criminelles
Affaire Ségalat : un coupable trop parfait ?

Un documentaire réalisé par Bertrand Jeanneau
Produit par capa Presse
Diffusé le 31/10/11 à 20h35 sur W9

© photo Emmanuelle Marchadour

Spécial Investigation : « Les Béatitudes – Une secte aux portes du Vatican », un documentaire de Sophie Bonnet, le 14/11 sur CANAL+

D’ici quelques mois, le Vatican va reconnaître officiellement une petite communauté religieuse très discrète fondée en 1973, les Béatitudes. Pourtant à bien des égards, cette communauté de quelques milliers de membres sent le souffre.

Ces fidèles vivent ensemble, comme les premiers disciples du Christ, des laïcs, des familles avec enfants, des prêtres et des sœurs consacrées. Les Béatitudes ont été fondées par Gérard Croissant, qui se fait depuis appeler frère Éphraïm.

Ce diacre est un personnage charismatique, il a des visions et Jésus a même réalisé devant lui plusieurs miracles «des multiplications de pains et de yaourts au chocolat», etc.

Il a aujourd’hui disparu de la circulation, suspendu par le Vatican pour des dérives de mœurs (des liaisons avec plusieurs religieuses). D’ailleurs sur bien des aspects cette communauté ne semble pas «très catholique».

Georges Fenech Président de la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes), est même formel : les dérives sectaires sont claires et avérées: emprise psychologique, dérives financières, soumission au berger, abus sexuels.

En quelques années, les béatitudes sont pourtant parvenues à bâtir un «Empire» : une constellation de 77 communautés dans 26 pays sur les 5 continents. Éphraïm a placé tous ses proches aux postes clés, notamment la gestion des finances. La communauté est souvent citée parmi les dix « sectes » les plus riches du monde. Elle possède un patrimoine immobilier important (châteaux, gites, maisons, parcs) qu’elle gère grâce à de nombreuses associations ou sociétés écran. François Bayrou compte parmi les sympathisants de cette étrange communauté.

Un documentaire de 52′ réalisé par Sophie Bonnet
Diffusion le 14 Novembre 2011 dans Spécial Investigation sur Canal+

Des Racines et des Ailes « Un balcon sur la Provence : Des Gorges du Verdon à la Vallée de la Roya », un documentaire de Philippe Poiret, le 2/11 à 20h35 sur France 3

Les villages perchés de l’arrière-pays niçois et les Gorges du Verdon sont des destinations de vacances mais aussi des lieux de vie. Dans ce film, nous suivons plus particulièrement des hommes et des femmes qui ont choisi de se battre pour y habiter et pour y sauvegarder ce patrimoine naturel hors norme.

Ils sont architecte, cavalier, producteurs de citrons ou de lavande, bergers ou simples membres d’associations. Ils ont parfois tout quitté pour vivre leur passion et s’installer en hauteur sur un site majestueux.

Tout au long de ce film, en fil rouge, nous accompagnons Christophe Ballan. Cet ancien pilote de chasse s’est posé à Cannes il y a une dizaine d’années. Son métier, transporter des charges lourdes dans les sites les plus difficiles d’accès. Avec lui nous survolons les plus beaux panoramas des Gorges du Verdon et de la vallée de la Roya.

Au cœur de ces gorges, Sylvain Henriquet, ornithologue, supervise depuis une dizaine d’années la réintroduction d’un rapace qui avait disparu depuis près d’un siècle. Aujourd’hui, 150 vautours fauves planent de nouveau au-dessus du Verdon.

Parfois ces grands oiseaux de près de trois mètres d’envergure sont victimes de blessures. Alors pour les remettre sur pied, Sylvain sait qu’il peut compter sur le savoir faire de son ami Michel Phisel.

Cet ancien berger a monté un centre de soins pour les animaux sauvages. Une véritable « Arche de Noé » connue dans les Alpes et en Provence.

Plus au nord, aux pieds du col d’Allos, la famille Blanc est la tête d’un domaine de vingt hectares. Véronique et André-Luc sont les derniers à produire de la lavande fine en altitude.

En redescendant vers la Méditerranée, à trente minutes de Menton, le village de Piène domine l’entrée de la vallée de la Roya. Un château du 11è siècle y est posé sur une crête étroite. Depuis neuf ans, la famille Friot se bat pour le ressusciter. Cinq passionnés, dirigés par Jean-Baptiste, le fils aîné. Ce jeune architecte de trente-deux ans, a un projet fou : transformer le château en maison de famille et y vivre à l’année. Cet été, ce sont les remparts qui doivent êtres restaurés.

Entre la plaine du Var et les berges du Paillon, les collines du pays niçois servent de cadre aux vieux villages perchés, avec leurs cultures en terrasses, les oliveraies et les châtaigneraies. Il y a quinze ans Martha Chiaramonti était joaillière à Paris. Elle a tout quitté pour s’installer à Castellar, posé sur un éperon rocheux. Avec Serge, son mari, elle s’est lancée dans la culture du joyau de Menton. Avec eux, nous découvrons les secrets du citron de Menton.

Il y a trente ans, Denis Longfellow s’est installé à Sainte Agnès, un petit village perché coincé entre la Méditerranée et les Alpes du Sud. À l’époque il avait un rêve, devenir cow-boy ici, en Provence.

Aujourd’hui, cet Américain est à la tête d’un troupeau d’une trentaine de chevaux. En hiver, ils sont en liberté, dans la montagne. Chaque année en juillet, le troupeau est réuni et encadré par plusieurs cavaliers. Ils quittent Sainte Agnès pour une randonnée en direction du lac de Boréon, à l’entrée du parc du Mercantour…

« Un balcon sur la Provence : Des Gorges du Verdon à la Vallée de la Roya »
Un documentaire de Philippe Poiret
Diffusion le 2/11 à 20h35 sur France 3

Au sommaire de l’Effet Papillon du dimanche 23 octobre 2011

Pour beaucoup de syriens, le Liban est devenu une terre d’asile, et la base arrière de la contestation. Civils, déserteurs, activistes: ils sont de plus en plus nombreux à franchir la frontière et à trouver refuge au pays du Cèdre…Seulement aujourd’hui, le Liban est gouverné par le Hezbollah, un allié historique de Damas… Autant dire, un voisin qui ne vous veut pas forcément du bien. DANS LA GUEULE DU LOUP, c’est un sujet de Hugo VAN OFFEL.

RE-CON-CI-LIA-TION, c’est le mot d’ordre en Côte d’ivoire… Un an après la crise électorale qui a fait plus de 3000 morts, le président Allassane OUATTARA a mis en place une commission chargée de restaurer la paix. Pas simple dans un pays en proie à une guerre larvée depuis 10 ans, et qui enterre à peine ses morts? Sur le terrain, l’heure est moins à la reconstruction qu’aux règlements de comptes. ENTRE BASTON ET PARDON, c’est un sujet de Maureen GRISOT.

Attention, le sport peut gravement nuire à la santé! Aux États-Unis, on ne compte plus les cas de commotions cérébrales chez les footballeurs américains… Leur nombre explose de semaine en semaine… sans compter les suicides chez les joueurs: 16, rien que ces 5 dernières années. Le plus récent, celui de Dave Duerson, ex-star de la NFL, date de février 2011…L’athlète a laissé une lettre demandant que son cerveau soit autopsié, pour prouver que les coups encaissés sont néfastes…75 joueurs à la retraite ont d’ailleurs décidé de porter plainte, cet été, contre la NFL…Bref, à l’issue de cette coupe du monde de rugby, il n’est pas inutile de rappeler que les sports violents ne sont pas anodins pour le corps humain…Ça vaut bien cette piqure de rappel. LÉSIONS FATALES, c’est un sujet de Claire WALBERGUE et Philippe LEVASSEUR.

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Journées du Grand Reportage à Marseille : Angélique Kourounis récompensée pour son film « Les irradiés du Kazakhstan » diffusé dans l’émission Envoyé Spécial

Lors des Journées du Grand Reportage à Marseille, Angélique Kourounis, reporter pour CAPA a reçu le PRIX INTERNATIONAL DE LA PAROLE LIBRE, catégorie télévision pour son reportage « Les irradiés du Kazakhstan », diffusé en octobre 2011 sur France 2, dans Envoyé Spécial.

A PROPOS DU FILM : « Les irradiés du Kazakhstan »

irradiesLes habitants de la région de Kourtchatov, au Kazhakstan, sont frappés depuis plusieurs générations par d’effrayantes malformations : visages monstrueux, membres atrophiés, cécité précoce… Le taux de cancer est ici 3 fois supérieur à la normale.

Pourquoi ? Parce qu’ils ont vécu, pendant 40 ans, à proximité du principal centre d’essai atomique de la défunte Union soviétique.

D’après notre enquête, et les documents que nous avons pu nous procurer, il semble même que ces Kazakhs aient servis de cobayes humains pour les chercheurs de l’ex-URSS, curieux d’observer l’effet des radiations sur le corps humain…

Depuis la chute du mur, les essais ont cessé. Mais les radiations ont marqué pour toujours le patrimoine génétique des populations. Leur malédiction, ces Kazakhs la lèguent aux générations futures : en 2010, des enfants qui n’ont jamais vu le champignon nucléaire, continuent de naître ici avec des gènes modifiés qui entraînent de lourds handicaps.
Ils sont les premiers mutants de l’espèce humaine.

Reporter : Angélique Kourounis Cameram : Thomas Jacobi Monteur : Seamus Haley

Au sommaire de l’Effet Papillon du dimanche 16 octobre 2011

L’histoire a fait le tour du monde…Une gifle, un suicide et la révolution en Tunisie, en Egypte et en Libye…La fliquette de Sidi Bouzid était loin de se douter qu’elle allait faire tomber trois dictateurs, en arrêtant un vendeur à la sauvette, en décembre dernier. C’est sa gifle qui aurait tout déclenché. une gifle, symbole de l’arbitraire du régime. Une gifle probablement inventée de toute pièce pour exacerber la colère populaire…et faire tomber Ben Ali. Vue de près, l’histoire ne ressemble jamais à l’Histoire. IL ETAIT UNE FOIS UNE GIFLE, c’est un sujet de Caroline DU SAINT avec Akim REZGUI.

Souriez, vous êtes radiés. D’après un éminent scientifique nippon, les radiations de Fukushima ne toucheraient que les gens déprimés, qui s’inquiètent et broient du noir…Oui, vous avez bien lu. Les autorités ne savent plus quoi inventer pour endormir les sinistrés et justifier leur inertie. Seulement, la population n’est pas dupe. Les études sont alarmantes. Et la révolte gronde…Malgré tout, certain ont décidé de prendre leur destin en main. TOUCHÉ MAIS PAS COULÉ, c’est un sujet de Thierry PASQUET.

L’Amazonie est un cimetière pour les militants écologistes et les paysans qui les soutiennent. Tous les jours ou presque, l’un d’entre eux est menacé de mort ou tué… Beaucoup ont payé de leur vie leur engagement en faveur de la plus grande forêt de la planète. Rien n’arrête les grands propriétaires terriens et les exploitants de bois… bien décidés à débiter l’Amazonie en rondins. Ils y sont même encouragés… Le parlement vient de voter une réforme du code forestier. Un blanc seing pour la déforestation… LA FORET RECULE, LE CRIME PROGRESSE, c’est un sujet de Cyprien D’HAESE.

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