1€70 à ROME, présenté par Victor Robert : c’est vendredi 30 septembre à 20h40 sur Planète +

Un détour à ROME, en passant par le BENGLADESH « Le retour de batte », la TUNISIE : « Tous les trains mènent à Rome », par l’ETHIOPIE : « Italie, Ethiopie : copains d’abord », et le BRESIL : « Calcetto, what else ? »

BENGLADESH  » Le retour de batte », un sujet de Mickael Beurdouche

Un siècle. C’est le temps qu’il aura fallu entre 1850 et 1950 à 30 millions d’italiens pour quitter leur pays. La célèbre botte a longtemps servi de réservoir à main d’oeuvre pour les pays industrialisés de l’Europe et des Etats-Unis. Mais aujourd’hui, la tendance s’est inversée. L’italie, porte d’entrée vers le vieux continent mais aussi terre d’accueil. 300 000 immigrés légaux vivent à Rome. Et parmi eux, 30.000 Bangladais. Tous ont fui la misère du Bengladesh, l’un des pays les plus pauvres de la planète.

Et c’est dans le quartier Piazza Vittorio, au marché exotique que nous avons rendez-vous avec Bacho, le porte-arole d’une communauté, largement discriminée en Italie dans un climat ambiant d’Islamophobie.

TUNISIE :  » Tous les trains mènent à Rome », un sujet de Pierrick Morel

Termini c’est la plus grande gare d’Italie: 500 000 personnes y transitent quotidiennement. Paumés au coeur de la foule, une centaine de voyageurs sans valises: Ils sont Tunisiens et fuient leur pays: Une Tunisie libérée de la dictature mais dont l’économie est à genoux. Une seule solution: Chercher du boulot en Europe.

Pour les aider ici, aucune structure d’urgence. Heureusement deux jeunes femmes viennent briser l’errance…

ETHIOPIE : « Italie, Ethiopie : copains d’abord », un sujet de Pierrick Morel

Si à Rome est le berceau de la civilisation occidentale, l’Ethiopie, elle le berceau de l’humanité. L’Ethiopie, un pays occupé quelques années par l’Italie faciste à la fin des années 30 mais les deux peuples ont sympathisé depuis à l’image de ce héros de documentaire, Dagwami Yimer.

En 2005, Dag quitte le pays et prend la route du désert soudanais. Ses films racontent son voyage et le business de l’immigration, Les passeurs violeurs, la mort en chemin et la honte du clandestin. Il dénonce la police libyenne qui enferme et la complaisance de l’Europe.

A Lampedusa il retrouve les hommes de la police marine italienne qui l’ont appréhendé sur une embarcation de fortune 5 ans plus tôt….

BRESIL : « Calcetto, what else ? » un sujet de Mickael Beurdouche

Les peuples brésilien et italien ont tout pour bien s’entendre car ils pratiquent les deux mêmes religions : le christianisme et le football… A Rome tous les chemins mènent au stade d’ailleurs vous connaissez tous le nom du fameux championnat de football italien, la série A ou Calcio, Calcio qui veut dire football en italien. A part quelques grandes stars brésiliennes qui évoluent dans les grands clubs du Calcio, la nombreuse communauté brésilienne préfère, le Calcetto, le petit calcio, un championnat de foot professionnel super populaire ici avec des équipes qui ne jouent pas à 11 mais à 5… ITW : Eric JOZSEPH, correspondant du Journal  » Libération » à Rome

Au sommaire de l’Effet Papillon du dimanche 18 septembre

Sharon Stone, Nicole Kidman, Sarah Jessica Parker l’ont fait… Alors pourquoi pas vous? Depuis Hollywood a démocratisé les mères de substitution, de plus en plus de femmes veulent un bébé sans être enceinte. Plus question de gagner des kilos et perdre du temps en conjectures et vergetures, aux États-Unis, sous-traiter sa grossesse est devenu tendance… Et même, un commerce en plein baby-boom. Les agences, qui proposent aux couples en mal d’enfant, des mères porteuses comme de banales prestataires de services, sont maintenant légions. 9 MOIS SANS MOI, c’est une sujet de Sabrina VAN TASSEL.

Au boulot, les fainéants ! Pour en finir avec le chômage et financer ses grands travaux à moindre coût, le gouvernement hongrois lance le travail obligatoire. A l’avenir, pour toucher les aides sociales, il faudra trimer sur les chantiers publics. Et pas d’esquive possible, des gros bras seront là pour pointer. 400.000 allocataires sont visés, des Roms pour l’essentiel. TRAVAUX FORCES, c’est un sujet d’Olivier PONTHUS.

Le Waziristân, au nord du Pakistan, est considéré par la CIA comme l’endroit le plus dangereux de la planète, le principal sanctuaire d’Al Quaïda et la base arrière des talibans. Une zone tribale, une zone de non droit, cible depuis 7 ans d’une guerre par drones interposés. Faute de pouvoir y pénétrer, les Américains pilonnent cette région par avions télécommandés. Leurs cibles : les terroristes, bien sûr. Mais les frappes sont loin d’être chirurgicales. Seulement, sans témoins, pas de bavures. Alors, Papillon a voulu savoir. Les images qui vont suivre sont rarissimes. Elles nous viennent d’un journaliste local, qui a réussi à filmer ce que l’on ne voit jamais… MEURTRES TÉLÉCOMMANDÉS, c’est un sujet de Julien Fouchet.

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« Passion patrimoine : Les Cévennes au coeur », un documentaire de Dominique Lenglart, le 28/09 à 20h35 dans Des Racines et des Ailes sur France 3

Ils sont berger, forestier, garde du parc national ou apiculteur. En compagnie d’architectes, d’artisans et de botanistes, tous se battent pour faire vivre et préserver les patrimoines exceptionnels de leur région : les Cévennes.

Avec son association, Eugène Zahner encadre chaque été des jeunes bénévoles pour restaurer le château médiéval de Portes. Accompagné de Martial Martin, fils et petit-fils de mineur, il veille sur ce véritable vaisseau de pierres.

Sur le Causse Méjean, vaste plateau calcaire à 1000 mètres d’altitude, Bruno Descave lutte contre l’invasion des pins noirs plantés dans les années 60. Garde du parc national, il survole ce désert en planeur et travaille avec Christian Avesque. A 83 ans, cette figure cévenole est le dernier berger à faire paître ses brebis en liberté.

Dans le massif de l’Aigoual, un jeune producteur a repris l’exploitation familiale de châtaignes, un fruit qui a nourri les habitants de la région pendant des siècles. Dans sa clède traditionnelle, Rémy Sauvezon est l’un des derniers à savoir encore faire sécher sa récolte. Avec sa farine, un jeune chef revisite les recettes traditionnelles de la région.

A Mercoire, au cœur du parc, les habitants se mobilisent pour sauver les terrasses qui entourent le village. Avant de replanter les mûriers à soie, ils font restaurer les édifices en pierre sèche par des futurs maçons en stage itinérant à travers les Cévennes.

Sur le versant sud du Mont-Lozère, au Pont-de-Monvert Yves Elie se bat pour sauver un savoir-faire ancestral : l’élevage des abeilles. Personnage charismatique, il inventorie les ruchers-troncs typiques de Lozère. Dans ces châtaigniers recouverts de Lauze, il replace les colonies d’abeilles noires qu’il élève dans son rucher laboratoire.

Entre massif central et Méditerranée, ce territoire abrite des trésors que les cévenols protègent avec passion.

DES RACINES ET DES AILES – « PASSION PATRIMOINE : LES CÉVENNES AU CŒUR »
Réalisateur : Dominique LENGLART
CAPA TV / FTV

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Au sommaire de l’Effet Papillon du 11 septembre 2011

Ils sont partout et nulle part et ont inventé en 4 ans à peine une nouvelle forme de cyber-activisme. Tunisie, Égypte, Syrie, Bahreïn, Iran, les opposants peuvent leur dire merci… Sans eux, le printemps arabe n’aurait pas connu un tel impact médiatique. Eux, ce sont les Anonymous, les Robin des bois du Net. Des geeks, sans Dieu ni maîtres, mais avec une idée précise de la liberté d’expression! Qui se cache derrière ces pseudos qui font trembler le Web et les multinationales? NET ET AVEC BAVURE, c’est un sujet d’Etienne TRUCHOT.

Premier ramadan sans Ben Ali: en Tunisie, les fidèles sortent les tapis et renouent avec la liberté de culte…Les islamistes se sentent pousser des ailes et les salafistes, leur frange la plus radicale, se voient déjà instaurer la charia. Une poussée de fièvre religieuse qui inquiète les jeunes du printemps arabes: pas question qu’on leur vole leur révolution. HALTE AUX BARBUS, c’est un sujet de Hugo VAN OFFEL.

Sale temps pour les journalistes en Ouganda. Informer est devenu une mission impossible. Depuis que les révolutions arabes ont poussé plusieurs dictateurs vers la sortie, ceux qui s’accrochent, s’inquiètent. Pris d’un accès de parano, le président ougandais accuse les médias de vouloir renverser le régime. A Kampala, toute manifestation contre le régime est un crime de lèse-majesté. Critiquer, c’est passer du côté obscur de la force… Les journalistes sont désormais des ennemis d’état. RÈGNE SANS PARTAGE, c’est un sujet de Thierry PASQUET.

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Au sommaire de l’effet papillon du 4 septembre 2011

Les coqueluches d’hier vont-elles devenir les ennemis de demain…? Une chose est sûre : les nouveaux maîtres de la Lybie lavent peut-être plus blanc mais ils ont du sang sur les mains. Non seulement, des membres du gouvernement provisoire ont été directement impliqués dans le scandale des infirmières bulgares, mais certains sont carrément d’anciens djihadistes, proches d’Al Quaïda. REVEIL DIFFICILE, c’est un sujet de Cyprien d’Haese.

Si vous n’en avez pas encore entendu parler, un conseil : réglez votre sonotone ! Michèle BACHMANN, la nouvelle voix de l’Amérique chrétienne et conservatrice, déménage. Profil familial et bible sous le bras, c’est la néo Sarah Palin du Tea Party, mais en plus cinglée ! Sa cible : Obama. Son but : la Maison Blanche. Son arme : Jésus. FOLLE DE DIEU, c’est un sujet de Bruno GEX.

L’école de la haine. En Thaïlande, pas un jour sans que les médias ne rapportent un mort ou un blessé, à la sortie des lycées. Là-bas, les étudiants des filières techniques s’entretuent, juste parce qu’ils sont dans des établissements concurrents. Pour lutter contre ce fléau, le gouvernement a instauré 3 jours de colle en camp de redressement. LA GUERRE DES BOUTONS, VERSION THAI, c’est un sujet d’Olivier PONTHUS.

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Enquêtes criminelles : « Meurtre en plein ciel », un documentaire de Mickael Beurdouche, le 21/09 à 20h40 sur W9

Le 18 novembre 2006 à Zwartberg, un aérodrome au nord de la Belgique, quatre amis s’envolent à bord d’un petit avion… Tous sont des parachutistes confirmés, ils ont l’habitude d’effectuer des sauts ensemble.

11h50, le petit Cessna atteint 4700 mètres d’altitude. Le pilote donne le feu vert : tous s’élancent. Ensemble ils doivent former dans les airs une figure : une étoile. Après quelques secondes, les amis parachutistes se séparent.

Arrivés à 1000 mètres d’altitude, chacun déplie sa toile. Seulement, il y a un problème : Els Van Doren, 38 ans, ne réussit pas à ouvrir son parachute. Elle tente aussitôt la procédure d’urgence et actionne la toile de secours. Mais là non plus, elle ne s’ouvre pas.

La jeune femme fonce vers le sol à chacun ouvre son parachute, mais celui de Els Von Doren ne semble pas fonctionner. La parachutiste tombe maintenant à plus de 85 mètres par seconde… Moins de dix secondes plus tard, elle s’écrase au sol.

Quelques minutes plus tard, les secours arrivent sur le lieu de la chute. Il n’y a plus rien à faire : Els Van Doren est morte sur le coup.

En revanche, les premières constatations sont sans appel : le parachute d’Els Van Doren a été saboté. Les policiers se posent alors une seule question : qui pouvait en vouloir à cette mère de famille sans histoire ?

Retour sur cette affaire inédite qui durant près de quatre ans a ténu le Belgique entière en haleine… avec des reconstitutions inédites, tournées en plein ciel avec Mike Brooke, recordman du monde de vitesse en chute libre…

« ENVOYÉ SPECIAL: RENÉ REDZEPI, LE SACRE D’UN CHEF VIKING » le 08/09 à 20h35 sur France 2

Pour la deuxième année consécutive, c’est un restaurant danois, le « Noma », qui a été désigné meilleur restaurant du monde en 2010.

Son chef, René Redzepi, réinvente à 31 ans la cuisine de son pays et conquiert le monde avec un retour aux racines du goût, au sens presque littéral du terme.

Tartare de bœuf à l’oseille, à déguster avec les doigts, mousses de chêne frites, betteraves caramélisées, violettes en salade, algues et champignons…

Redzepi met un point d’honneur à cuisiner des produits cent pour cent locaux, parfois inattendus, souvent crus, toujours surprenants.

Réalisation: Philippe Poiret et Philippe Lagnier

Enquêtes criminelles : « Présumé coupable : l’affaire Richard Roman », un documentaire de Dimitri Grimblat, le 07/09 à 20h40 sur W9

26 juillet 1988 à la Motte-du-Caire, un petit village des Alpes de Haute-Provence. Céline Jourdan, une fillette de 7 ans, est en train de jouer sur la place centrale, juste devant le café que tient son père. A la nuit tombée, ce dernier n’aperçoit plus sa fille. Il se précipite, la cherche partout mais ne la trouve pas : Céline a disparu.

C’est le lendemain, vers 15h, que le corps de la petite fille est retrouvé. Le spectacle est atroce : selon les constations du médecin légiste, la fillette a été violée, torturée, étranglée, et achevée à coups de pierres.

Arrêtés dans les 48 heures, après de longues heures de garde à vue, deux hommes, finissent par avouer : ils ont violé puis tué Céline ! Il s’agit de Richard Roman et de Didier Gentil, deux marginaux qui sont arrivés dans le village quelques mois plus tôt…

L’affaire pourrait s’arrêter là et pourtant, ce n’est que le début d’un incroyable feuilleton médiatico-judiciaire… Deux jours après, Richard Roman accuse en effet la gendarmerie de l’avoir forcé à avouer sous la menace… Il nie totalement les faits, il n’a ni violé ni tué Céline…

Les journaux se déchaînent alors et n’hésitent pas à condamner les deux hommes avant même leur procès, oubliant la notion de présomption d’innocence… Pour tous, c’est la colère et le désir de vengeance qui dominent. Des pétitions circulent même pour demander le rétablissement de la peine de mort !

Du scandale d’Outreau au feuilleton DSK, même si elle s’est déroulée il y a plus de vingt ans, « l’affaire Roman » est plus que jamais d’actualité… car elle ne peut que nous faire nous interroger sur le fonctionnement de la justice et des médias…

« Carnet de voyage au Rwanda : sur les traces des gorilles des montagnes », un reportage de Barbara Conforti pour Envoyé Spécial, le 14/07 à 20h35 sur France 2

Seize ans après un génocide qui a provoqué la mort de plus d’un million de personnes, le Rwanda, le pays aux mille collines, s’ouvre au tourisme. Attirés par ses célèbres gorilles au dos argenté, qui sont désormais protégés dans le parc des Volcans, 20 000 visiteurs sont venus ici l’an dernier. Beaucoup d’Américains et d’Anglais, mais aussi de plus en plus de Français.

Ces gorilles ont longtemps été menacés d’extinction, mais le combat de plusieurs ONG, dont celui de la célèbre primatologue Dian Fossey, a fini par porter ses fruits. La population des gorilles a augmenté de 28% ces dix dernières années. Les scientifiques comptent maintenant près de 400 gorilles dans le massif des Virungas qui s’étend du Rwanda à la République Démocratique du Congo et à l’Ouganda, dans une forêt tropicale très dense, située à une altitude de 2000 à 4000 mètres.

Ces primates attirent les touristes et permettent donc de faire rentrer dans les caisses de l’état des devises étrangères. Par ricochet, ils contribuent ainsi à assurer la paix et la prospérité des communautés rurales.

La pionnière de la défense des gorilles des montagnes, la primatologue américaine Dian Fossey, a été assassinée en 1985 – son combat gênait alors les braconniers et bien peu de Rwandais à l’époque se préoccupaient du sort des gorilles. Mais aujourd’hui, l’animal est devenu un emblême national, une fierté que l’on défend et revendique.

La Fondation de Dian Fossey existe toujours, et elle est plus active que jamais dans l’étude du comportement des gorilles, des primates qui sont aussi les plus proches cousins de l’Homme.

CARNET DE VOYAGE AU RWANDA : SUR LES TRACES DES GORILLES DES MONTAGNES Un reportage de 26′ de Barbara Conforti

« Carnets de voyage : les vacances à Tchernobyl », un reportage de Marion Gay le 14/07 à 20h35 dans Envoyé spécial sur France 2

Depuis le 1er janvier 2011, le gouvernement ukrainien a décidé d’ouvrir au tourisme la zone d’exclusion de trente kilomètres qui ceinture depuis 25 ans le réacteur n°4 de la centrale nucléaire de Tchernobyl. Pour 160 euros par personne, le tour comprend le transport en bus de Kiev à Tchernobyl, le passage du checkpoint de la zone d’exclusion, la visite guidée du site, avec approche à 300 mètres du réacteur lui-même, et le retour par la ville de Pripiat, cité vidée de ses 50 000 habitants en deux jours après l’explosion de 1986.

Des milliers de touristes sont déjà inscrits pour la visite. D’un côté, les autorités ukrainiennes garantissent qu’il n’y a aucun danger pour la santé : l’exposition aux radiations ne serait pas plus élevée, sur l’ensemble de la visite, que celle reçue lors d’une radio des poumons.

Mais de l’autre côté, le document signé à l’entrée de la zone prévient les touristes : ils seront les seuls responsables de éventuels problèmes médicaux qui pourraient survenir après la visite.

La visite n’est pas anodine : dosimètre en main, chacun peut mesurer en temps réel la dose d’irradiation que son corps reçoit. On découvre aussi que plus de 3000 personnes vivent et travaillent encore dans la zone d’exclusion, alternant tous les 15 jours avec des périodes hors-zone, pour permettre à leurs organismes de tenir le choc.

Lorsque l’on sait que la chape de béton qui recouvre le réacteur depuis 25 ans est fissurée, ce qui impose la construction d’un nouveau sarcophage d’ici 2015, on est en droit de se poser la question : cette visite touristique est-elle vraiment sans danger ?

Et, au-delà du danger, quel sens y a-t-il à livrer au tourisme de masse le lieu de la plus grande catastrophe nucléaire du XXème siècle, qui aurait fait officiellement plus d’un million de victimes ? Et qui sont les touristes qui embarquent pour ce voyage un peu particulier ?