Au sommaire de l’effet papillon du 14 mai 2011

Après les faits d’actualité, l’Effet Papillon. Pour l’Imam Academy, tapez 1 ! Ce n’est pas une plaisanterie, c’est même le carton télé de l’été dernier en Malaisie. Pendant 3 mois, 10 candidats se sont affrontés, sous l’œil des caméras, pour décrocher le titre de meilleur imam, avec à la clé, un poste dans une mosquée et un pèlerinage à la Mecque. Papillon a suivi le tournage de l’édition 2. Plus corsée. CANAL SERMON… c’est un sujet de Nicolas Tonev avec Sylvain Pierron.

Quel lien entre des infirmières bulgares torturées pendant 8 ans sous le régime de Kadhafi, et le printemps arabe qui souffle sur la Libye ? A priori, par temps de brouillard et des jumelles mal réglées, on n’en voit pas. Sauf que les sauveurs d’aujourd’hui sont les tortionnaires d’hier, et qu’ils n’ont pas laissé que de bons souvenirs, notamment en Bulgarie. S’INSURGER CONTRE LES INSURGES, c’est un sujet de Cyprien D’Haese.

En Grèce, ne pas payer ses impôts, est plus qu’un sport national, c’est une philosophie de vie. Une philosophie qui coûte cher, surtout en période de quasi banqueroute. Au pied du mur, le gouvernement a donc décidé de traquer les fraudeurs. Par tous les moyens, y compris Google Earth, très utile quand il s’agit de confondre un gros contribuable ou d’inventorier les propriétés, piscines et yacht non déclarés. Seulement, s’attaquer aux mauvais payeurs, c’est une chose, aux mentalités, c’en est une autre… ATTRAPE-MOI SI TU PEUX, c’est un sujet d’Angélique Kourounis.

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« Peur sur la ligne, quinze ans après », de Wandrille Lanos, le 14/05 à 14h00 dans Envoyé Spécial – La suite, sur France 2

Un ticket non validé, un pavé dans une vitre, une insulte, un coup de poing… C’était le quotidien de ces chauffeurs de bus, filmés en 1996, à Paris ou à Lyon sur des lignes « sensibles ». Pour certains, c’était le raz le bol : ils n’en pouvaient plus de subir incivilités ou violences.

15 ans plus tard, nous les avons retrouvé. Ils nous racontent comment leur métier a évolué. Quels moyens les compagnies de transport ont-elles mis en place pour épauler leurs conducteurs ? Comment luttent-elles aujourd’hui contre la fraude ? Les moyens développés il y a 15 ans sont-ils toujours d’actualité ?

A l’époque, le malaise perceptible des conducteurs était croissant, et les entreprises de transport public semblaient avoir des difficultés à y remédier…

15 ans après, malgré les solutions proposées, les conducteurs restent toujours en première ligne. »

« Le magot de la méduse », un film de Philippe Lagnier, le 13/05 à 20h35 dans Thalassa sur France 3

C’est une créature gélatineuse, qui pour les Occidentaux, n’a rien d’appétissant ni même de comestible. Et pourtant, elle se retrouve dans l’assiette de centaines de millions de consommateurs : en Orient, elle se déguste bouillie, frite ou en salade.

Cet être composé d’eau à 95%, c’est la méduse.

En Thaïlande, elle fait le bonheur des pêcheurs qui chaque année guettent son arrivée sur les côtes du pays. Une épuisette, une vieille barque à moteur: ils n’ont besoin de rien de plus.

Elle est pour eux la promesse de revenus faciles. Mais la méduse est aussi un produit d’exportation à la mode: des usines impeccables transforment -au millimètre près- ces bulbes marins en nouilles caoutchouteuses pour le consommateur japonais.

Forts de ce succès, des entrepreneurs thaïs pleins de projets rêvent même de conquérir l’Europe…

LE MAGOT DE LA MEDUSE Durée : 17’07’’
Réalisateur : Philippe Lagnier
Diffusion dans THALASSA le 13/05 à 20h35 sur France 3

« Rendez-vous chez moi en Inde », avec Roland Théron, le 22/05 à 15h sur Canal+

Deuxième pays le plus peuplé au monde, l’Inde est en pleine mutation depuis les dernières décennies. Des millions de paysans affluent dans les grandes métropoles. Il faut bien les loger quelque part.

A Mumbaï, Roland Theron rencontre Mayuree. Elle vit avec toute sa famille dans une seule pièce, comme les 450 familles de cet immeuble : un « Chowl », ancien logement ouvrier des usines textiles, typique du centre ville.

En Inde, le contraste entre plus pauvres et plus riches est saisissant. Au nord de Mumbaï, dans l’Etat du Gujarat, Dilip Sanghvi, vendeur de diamants, fait construire sa maison de 1700 mètres carrés, aux murs en onyx, autour d’une porte monumentale.

Plus au nord, dans l’Inde désertique du Rajasthan, explorer l’habitat c’est ouvrir à chaque fois une page d’histoire. A Jodhpur, Roland Theron se perd dans les ruelles de la vile bleue, véritable labyrinthe. Dans le quartier brahmane, Deepak règne en seigneur sur sa famille : 50 personnes dans la même maison : un « Haveli », demeure traditionnelle des riches commerçants, vieille de plus de 500 ans.

Comment faire un ville moderne adaptée à l’Inde d’aujourd’hui ? Certains on déjà essayé. A Chandighar, au début des années 50, juste après l’indépendance de l’Inde, il fallait construire une nouvelle capitale régionale. Nehru, premier ministre de l’époque, engagea l’Inde vers la modernité en confiant le projet à l’architecte français Le Corbusier.

Roland Theron rencontre Mr Sharma, qui travailla avec Le Corbusier pour construire cette ville nouvelle a partir de rien. Une ville pensée au départ pour apporter le confort minimum aux plus démunis.

Pour finir ce voyage d’exception, dans l’Etat de l’Arunachal Pradesh – Inde peu connue du Nord Est – Roland Theron explore les maisons sur pilotis, en bambous, des Adis, une des nombreuses tribus animistes qui vit dans les montagnes, pas loin de la frontière du Tibet.

Au sommaire de l’effet papillon du 7 mai 2011

Tuer des innocents, un jeu et pas seulement virtuel ! Entre janvier et mai 2010, 5 GI’s ont assassinés des civils afghans dans la région de Kandahar juste, je cite, « pour s’amuser ». Ils maquillaient leurs meurtres, en les faisant passer pour de la légitime défense. Pire encore, ils posaient devant les cadavres, avant de les mutiler pour en conserver des bouts, comme trophée. TUER N’EST PAS JOUER, c’est un sujet de Bruno Gex.

Et une devinette : comment l’Inde peut-elle abriter le tiers des affamés de la planète en étant le 2ème producteur de riz au monde ? La réponse tient en un mot : corruption ! Le gouvernement a mis en place un programme censé nourrir les plus pauvres. En réalité, il engraisse les fonctionnaires et tous leurs intermédiaires qui revendent au marché noir 80% de l’aide humanitaire. COMMENT FAIRE DU BLE AVEC DU RIZ, c’est un sujet d’Axelle De Salve et d’Alexandre Bassano.

L’uranium n’a jamais été aussi rentable. Et peu importe que son extraction pollue les sous-sols pour des siècles. En 5 ans, le cours du minerai a été multiplié par 10… Une manne financière que la République Tchèque exploite à fond avec la seule mine encore en activité en Europe, avant d’en rouvrir de nouvelles. Le péril nucléaire a fait long feu : le business prime. FUKUSHIMA MON AMOUR, c’est un sujet de Thomas ZRIBI.

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Au sommaire de l’Effet Papillon du 30 avril

Mauvais traitements, insalubrité, surpeuplement : au Brésil, le système carcéral est au bord de l’implosion. Le taux d’occupation excède les 300%, ça vous donne une idée de l’enfer ! Sans compter que la prison pour les plus jeunes est devenue l‘école du crime n°1.

Pourtant, certains arrivent à s’en sortir… par le foot. Marquer des buts pour se faire la malle, au pays de Ronaldhino, c’est un programme de réinsertion qui a de l’avenir. CRAMPONNEZ-VOUS, c’est un sujet de Mathilde BONNASSIEUX et Frédérique ZINGARO.

Leurs villages n’apparaissent nulle part sur les cartes, et n’ont aucune existence légale. Pourtant, les bédouins du Néguev vivent dans le désert israélien depuis des générations… avec ou sans titre de propriété. Et justement, faute de permis de construire, les autorités rasent leurs maisons plusieurs fois par mois, et plusieurs fois par mois, les bédouins reconstruisent leurs logements. Et cela fait des années que ça dure. DEMOLITION MEN, c’est un sujet de Thomas ZRIBI.

Plus de dix morts et des milliers de réfugiés pour 4 kilomètres carrés de broussailles et un temple Khmer en ruines, c’est le bilan de la guéguerre que se livrent thaïlandais et cambodgiens, depuis 3 mois. Mais derrière ce litige vieux de 10 siècles, se cache un autre enjeu, qui se résume en un mot : le pouvoir. Les royalistes thaïlandais profitent de la situation pour tenter de renverser le gouvernement avant les élections, prévues en juillet. Accuser les autorités de brader la souveraineté de leur pays, c’est donner au roi la légitimité de nommer dès maintenant un nouveau gouvernement sans passer par les urnes. QUAND LES CHEMISES JAUNES VOIENT ROUGES, c’est un sujet de Carol ISOUX.

Et comme toujours, le planétarium et l’avant-poste présentés par Matthieu Droin, David Castello-Lopes et Gregory Leduc.

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L’émission 1€70, spéciale MADRID, présentée par Victor Robert, le 29/04 à 20h40 sur Planète

Victor Robert est à Madrid pour nous faire découvrir grâce à son ticket de métro, 4 communautés. Elles ont choisi la capitale espagnole pour prendre un nouveau départ. En route, c’est pas tout près Madrid surtout en métro!

« Une vie hypothéquée » un sujet de Mickael Beurdouche
En Espagne, des dizaine de milliers d’équatoriens sont victimes des hypothèques dites poubelles. Des prêts immobiliers accordés à des conditions de remboursement honteuses. C’est le cas de Kléber arrivé en Espagne en 2000. Comme tout les équatoriens, il a fui la dollarisation de la monnaie de son pays au début des années 2000 et une imprtante perte de pouvoir d’achat. Pendant des années, il a profité du rêve espagnol et de sa folle croissance s’offrant comme de nombreux compatriotes un appartement.

Aujourd’hui la crise le frappe de plein fouet. Depuis 2 ans, il est au chômage, et travaille « au black » pour survivre. Il ne peut plus payer son hypothèque, et s’attend du jour au lendemain a être expulsé. Pire, une loi espagnole, l’oblige a payer la totalité de son bien même si celui ci est saisi : c’est la double peine.
Du coup la communauté s’organise. Aida une compatriote équatorienne indigène milite contre les banques avec son association, la CONADEE. Cette indienne fait figure de Don Quichotte contre les moulins espagnols et les arnaques bancaires.

« J’y suis, j’y reste » un sujet de Pierrick Morel
Avec plus d’un million de représentants, les Roumains forment aujourd’hui la plus importante diaspora d’Espagne.
Arrivés en plein boom économique à la fin des années 90 pour travailler sur les chantiers, ils font aujourd’hui les frais de la crise immobilière… Beaucoup ont pensé rentrer au pays, mais la précarité en Espagne n’a rien à voir avec celle qui sévit en Roumanie. Alors les Roumains de Madrid s’accrochent, d’autant qu’ils se sentent globalement appréciés par les espagnols.

Réputés bons travailleurs, certains tirent encore leur épingle du jeu. C’est le cas de Ioan; jeune entrepreneur de 30 ans. Sa société de ravalement de façades fait toujours affaire. Look djeun’s et BMW, il parcourt les chantiers « pas peu fier » de fournir du travail aux membres de sa communauté. Ioan est également avant centre de l’équipe de football de la « casa roumania » (la maison de roumains), une association communautaire où l’on transmet la culture roumaine aux bambins nés en Espagne.
Face à Ioan, Cezar 51 ans, fait figure de vieux sage. Cet ancien fonctionnaire de l’ère Ceaucescu est surtout venu ici par idéal démocratique. Aujourd’hui il vivote en travaillant sur les chantiers. Mais sa raison de vivre, c’est sa petite association. Dans la commune de Coslada en banlieue de Madrid, il exhorte ses compatriotes a s’ouvrir à la vie sociale espagnole.

« Bienvenue dans l’Iber espace », un sujet de Pierrick Morel
Pour un Sénégalais, traverser la Méditerranée et mettre un pied en Espagne, c’est débarquer sur une autre planète. Mamadou Kaly Sow en sait quelque chose. Cet éducateur joue les grands frères pour une ONG qui oeuvre à l’insertion des mineurs sénégalais à Madrid. Tous ont été traumatisés par leur traversée de la Méditerranée sur des embarcations de fortunes. Mamadou est un pilier de sa communauté. Il la retrouve une fois par an massée dans une maison de banlieue pour célébrer le Grand Magal, la plus importante fête musulmane sénégalaise. Il connait également le quartier Lavapiès comme sa poche où se retrouvent quotidiennement les Sénégalais de la ville.
Très peu qualifiés dans un pays en crise, certains misent sur leur fibre artistique pour gagner leur vie. C’est le cas de BAS, peintre inclassable inspiré par le foisonnement culturel madrilène.

« J’ai la guitare qui me démange », un sujet de Mickael Beurdouche
Un proverbe Gitan dit « Tu sais différencier un Gitan d’un Andalou ? Moi pas… ». Depuis plus de 500 ans, les gitans vivent en Espagne, c’est LE pays d’Europe où il sont le mieux intégrés. Cela est certainement dû au flamenco, cette musique gitane que les espagnols adorent et reconnue au « patrimoine de l’Humanité » par l’Unesco en novembre dernier.
Les Gitans en sont très fiers. Particulièrement Diego, un Cantador, un chanteur de Flamenco.

Dans sa famille le Flamenco se transmet de père en fils. Chez lui où dans les Tablao, des petits bars madrilènes, il n’hésite pas à pousser la chansonnette.
Mais intégration ne veut pas dire assimilation. Les Gitans restent en marge des hautes sphères de la société espagnole. C’était le cas de Pilar avant qu’elle ne devienne la première gitane membre d’un gouvernement. Aujourd’hui elle a mis sa vie politique entre parenthèses et se bat au quotidien avec son association et dans sa famille pour enfoncer les dernières portes clauses.

Interview de Jorge Verstrynge qui nous donnera une analyse, la sienne en l’occurrence, de la vie bien compliquée des immigrés d’Espagne et de leur futur incertain pour ne pas dire sombre.

Au sommaire de l’Effet Papillon du 23 avril

Un militant pacifiste assassiné par des proches d’Al Quaïda, ça fait du buzz… Les salafistes ont gagné : leur crime a fait le tour de la planète. Avec l’objectif affiché de saper l’autorité du Hamas. Il faut dire que les islamistes, accusés d’être trop mous vis à vis d’Israël, ont de plus en plus de mal à contenir les factions les plus extrêmes. Il y a quelques mois, Papillon s’était rendu dans la bande de Gaza… et avait suivi ces barbus qui se transforment en shérif ! HAMAS, POLICE D’ETAT, c’est un sujet de Hugo Van OFFEL.

Le sujet qui va suivre est d’une rare violence, une violence que subissent chaque jour les femmes au Guatemala. Selon les chiffres officiels, près de 685 femmes y ont été assassinées en 2010. Dans ce pays d’Amérique centrale, les femmes sont des cibles de prédilection. Victimes de violences conjugales ou de règlement de compte entre gangs, les femmes sont des quantités négligeables. 36 ans de guerre civile, ça laisse des traces, surtout en matière d’impunité. FEMMES, JE VOUS HAIS , c’est un sujet de Thierry PASQUET. Et il est recommandé d’éloigner vos enfants!…

D’ailleurs, le « fémicide » guatémaltais a fait une victime française: Florence Denèfle, enseignante au lycée français de Guatemala city. Il y a maintenat un an, elle a été enlevée et assassinée. Un meurtre, qui comme souvent au Guatemala, reste impuni. Sa famille et des associations se battent pour retrouver le coupable et ont créé un site pour honorer sa mémoire

Une femme de 72 ans brûlée vive au kérosène, c’est hélas presque un fait-divers ordinaire au Ghana. Dans ce pays émergent, la chasse aux sorcières est courante, mais cette fois, l’opinion public a réagit ! Car ici, toute femme suspectée de sorcellerie est tuée, lynchée ou bannie à vie. Des milliers de sorcières présumées sont ainsi obligées de se retrancher dans des camps, loin de leurs familles et des persécutions. MA SORCIERE MAL AIMEE, c’est un sujet de Stéphane VILLENEUVE.

Et comme toujours, le planétarium et l’avant-poste présentés par Matthieu Droin, David Castello-Lopes et Gregory Leduc

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« Tunisie, les chemins de la démocratie », c’est dans LE MONDE EN MARCHE, présenté par Hervé Chabalier le 24/04 à 20h30 sur France 5

Pour ce quatrième numéro du Monde en Marche, l’émission présentée par Hervé Chabalier, sera entièrement réalisée depuis la Tunisie.

Plus de 3 mois après la révolution, les équipes de l’agence CAPA sont allées à la rencontre du peuple tunisien et des nouvelles autorités politiques du pays, pour y découvrir une démocratie qui se construit au jour le jour…

Après 23 années de dictature et de censure, après des décennies de clientélisme, de corruption, et de répression, les Tunisiens parviendront-ils a installer une démocratie qui convienne à tous ? A quoi peut ressembler la deuxième république Tunisienne ? Pour le découvrir, Hervé Chabalier a rencontré certains de ces jeunes qui ont mené la révolution mais aussi, ceux qui l’ont matée, les policiers…

L’émission donnera la parole également aux nouveaux ministres de ce gouvernement dit « provisoire » qui oeuvrent pour que le pays retrouve un peu de stabilité économique et sociale. Une paix sociale, loin d’être acquise, l’économie est sur les genoux, le chômage des jeunes est plus qu’alarmant.

Pendant 52 minutes, le Monde en Marche empruntera le 24 avril les chemins de cette future démocratie, et en rencontrera ses acteurs, qu’ils soient citoyens, militants, responsables politiques, économistes ou intellectuels…

Pour la séquence « Photo reporter » du Monde en marche, Hervé Chabalier s’entretiendra avec 2 jeunes tunisiens, Selim et Rim, a la fois photographe et révolutionnaires. Tous deux font parti du collectif d’artistes prénommé « Dégage », qui exposera très prochainement en France et en Europe, leurs clichés inédits de la révolution.

Le monde en marche nous conduira ensuite en Turquie, pour découvrir quel est ce fameux modèle Turc, dirigé par un parti islamiste mais où le principe de laïcité reste garanti par l’état. Un modèle dont certains tunisiens souhaitent s’inspirer .

Enfin, « Mondovision », notre regard sur le monde , un édito signé Guyonne de Montjou, pour comprendre dans quel sens la planète à tourné ces deux derniers mois.

Planète à vendre, un documentaire d’Alexis Marant le 19/04 à 20h35 sur Arte

Les crises alimentaire et financière qui ont secoué le monde en 2008 ont eu un effet méconnu du public. Elles ont provoqué une incroyable course pour la mainmise sur les terres cultivables partout dans le monde.

En deux ans, plus de cinquante millions d’hectares ont déjà changé de mains. Et des dizaines de millions d’autres sont en voie d’être cédés. À tel point que l’ONU s’en est alarmé : le patron de la FAO, Jacques Diouf, a dénoncé « le risque d’un néo-colonialisme agraire »…

Les acquéreurs : des investisseurs et des industriels des pays riches ou émergents (Japon, Chine, Inde, et de nombreux pays du Golfe), soutenus par leurs gouvernements, qui cherchent à garantir la sécurité alimentaire de leur pays. Mais aussi des acteurs purement financiers (Banques, fonds spéculatifs), qui ont compris que la terre sera le placement le plus juteux du XXIe siècle.

Résultat : une ruée sans précédent vers les meilleures terres des pays sous-développés. Ces mêmes pays, comme le Soudan, le Sénégal, les Philippines ou le Pakistan, qui ont connu en 2008 des émeutes de la faim. Pire, certains d’entre eux, comme le Cambodge ou l’Ethiopie, doivent avoir recours à l’aide internationale pour nourrir leurs peuples…

Ce film est une enquête sur trois continents, parce que la question de l’accaparement des terres est globale. Trois continents et trois cas emblématiques pour raconter à hauteur d’homme une seule et même histoire : celle du Grand Monopoly en cours, et des conséquences dramatiques qu’il pourrait avoir si rien n’est fait pour protéger les intérêts des petits paysans et des pays en développement.

Un documentaire d’Alexis Marant, diffusé le 19/04 à 20h35 sur Arte