« Roundup : la malédiction du soja », à voir dans Envoyé Spécial le 18/02 à 20h55 sur France 2

C’est le pesticide le plus utilisé dans le monde, pulvérisé dans les champs de soja, de maïs ou de colza. On le trouve aussi dans les bidons que nous achetons pour désherber nos jardins.

Mais depuis le 1er janvier 2016, la vente du Roundup aux particuliers est encadrée en France. Car cet herbicide est soupçonné d’empoisonner le bétail autant que les humains.

En Argentine, le troisième producteur mondial de soja, les taux de cancer ont explosé dans les zones agricoles depuis l’introduction du Roundup. Les enfants sont les plus exposés : dans certains villages des malformations sévères et des retards de développement touchent désormais la plupart des familles. En Europe, le bétail nourri avec ce soja importé subit parfois d’inquiétantes mutations génétiques.

En France, en Argentine, et au Danemark, une équipe d’Envoyé Spécial a enquêté sur cette substance controversée, auprès des chercheurs et des victimes, et derrière un écran de fumée, où secrets industriels et conflits d’intérêts semblent être devenus la norme.

Envoyé Spécial : « Roundup : La malédiction du soja »

  • Réalisé par Pierre Morel
  • Diffusion le jeudi 18 février à 20h55 sur France 2

« Au fil de l’Allier », le 17/02 à 20h50 dans « Des racines et des ailes » sur France 3

Située au cœur de la France, l’Allier est une rivière méconnue. Longue de plus de 400 kilomètres, elle sillonne six départements. Du bocage bourbonnais aux contreforts de l’Auvergne, ce film est un voyage au fil de la rivière et une découverte du patrimoine des régions qu’elle traverse.

Pour mieux appréhender cette diversité de territoires, nous survolons tout d’abord l’Allier. Un voyage aérien du nord vers le sud qui débute au-dessus du site où le cours d’eau se jette dans la Loire. Francis Rome, historien et géographe, décrypte la géologie et l’histoire de cette région marquée par la dynastie des Bourbons et des Ducs d’Auvergne. Puis nous commençons une longue descente au fil de l’eau.

Avec Maryline Avont, historienne de l’art roman, nous partons en canoë à la découverte des plus beaux villages perchés des gorges de l’Allier. Elle nous explique comment l’homme, au fil des siècles, a su tirer profit de ce territoire inhospitalier pour construire sur des forteresses naturelles majestueuses.

Toujours dans les gorges de l’Allier, Frédéric Faucon, spécialiste du patrimoine ferroviaire, nous conte l’histoire incroyable du « Cévenol ». Avec ses 51 tunnels et ses 16 viaducs, cette ligne de train bâtie au 19ème siècle fut un véritable défi technologique. Elle est toujours en activité et les passagers qui l’empruntent peuvent contempler des paysages à couper le souffle.

Plus au nord, en rejoignant les plaines de la Limagne, Laurent Barrenechea, conservateur des Monuments Historiques nous fait découvrir deux des plus beaux édifices religieux de la région : la basilique de Brioude et l’abbatiale d’Issoire. Sur cette terre de pèlerinage, les hommes ont édifié dès la fin de l’Antiquité des monuments magnifiquement décorés.

A quelques kilomètres un jeune chef cuisinier, Charles Moncouyoux, nous fait partager son quotidien à bord du Bus 26. Avec sa femme, ils ont imaginé ce restaurant gastronomique itinérant pour faire découvrir les trésors de la gastronomie régionale dans les plus beaux villages. Chaque jour, ils sillonnent les plus belles routes à bord de leur autocar réaménagé et sélectionnent les produits les plus fins.

Puis, nous découvrons Vichy. Si son nom est associé à son occupation par le gouvernement du Maréchal Pétain, la ville a pourtant connu un destin flamboyant un siècle plus tôt. L’historienne Fabienne Gélin nous explique comment, sous l’impulsion de Napoléon 3, « la reine des villes d’eau françaises » est devenue un laboratoire de l’éclectisme architectural. Point d’orgue de cette visite : l’opéra qui perpétue les plus belles heures de cette cité dédiée au thermalisme.

Nous poursuivons ensuite la descente de l’Allier sauvage en compagnie d’Estelle Cournez une naturaliste. A bord d’un paramoteur, la scientifique étudie la dynamique fluviale de cette rivière sauvage jamais endiguée. Au terme de ce vol nous nous posons à Moulins.

La cité héberge le Centre National du Costume de Scène. Cette institution regroupe un musée et un conservatoire. Delphine Pinasa, la directrice, nous présente les plus beaux costumes de la collection : le pourpoint de Noureev, la robe de la Callas ou de Sarah Bernardt… Avec ses 20000 pièces précieusement inventoriées, ce conservatoire préserve la mémoire du spectacle vivant français du 18ème siècle à nos jours.

Notre périple au fil de l’Allier se termine à bord de futreaux, ces embarcations en bois utilisées jusqu’à la fin du 19ème siècle. Nous retrouvons Estelle la naturaliste. Elle descend la rivière en compagnie de passionnés de batellerie. Avec eux nous retraçons, à la voile, l’histoire du commerce fluvial.

Au fil de l’Allier, un voyage au fil de l’eau au cœur de la France, un documentaire réalisé par Clémentine Arnaud, Arnaud Mansir et Dominique Lenglart, à ne pas manquer le 17/02 à 20h50 dans « Des racines et des ailes » sur France 3

Direction les USA, le Malawi et la Turquie, le 14/02 dans l’Effet Papillon sur Canal+

Etats-Unis : Ted Cruz à la droite de Trump, un sujet de Hélène Eckmann
En route pour les Etats-Unis à la rencontre de l’homme qui a fait chuter Donald Trump dans l’Iowa, première étape de la course à la Maison Blanche. Le champion de la droite religieuse, Ted Cruz, 45 ans, n’a pas fait mentir cette fois les sondages… Il est arrivé 3ème cette semaine dans l’état du New Hampshire, derrière Donald Trump et Marco Rubio, mais il n’en reste pas moins un clou dans la chaussure de son rival néo-réac… Son discours pro-life, pro-arme et anti à peu près tout ferait passer son rival milliardaire pour un dangereux gauchiste. Et, s’il cartonne chez les chrétiens évangélistes, il n’a pas que des amis. C’est même un euphémisme.

Malawi, des detenus stars de la musique, un sujet de Thierry Pasquet
Comme le disait Bob Marley : « La musique peut rendre les hommes libres ». C’est en suivant ce principe qu’un producteur américain s’est rendu au Malawi, un état d’Afrique australe, l’un des plus pauvres du monde. Direction la prison de haute sécurité de Zomba, un bagne conçu pour 300 détenus, où s’entassent 2000 hommes, femmes et enfants, tous condamnés à de longues peines. C’est là, entre les rats et le sida, que ce producteur a posé son micro pour donner de la voix aux sans-voix. Un groupe a été créé, le Zomba Prison Project, 3 ans plus tard, l’album est en lice aux Grammy Awards, qui se tiennent le 15 février, dans la catégorie « Musique du Monde ».

Turquie, prison à vie pour les journalistes ? Un sujet de Marc Garmirian
Une autre histoire de prisonnier qui lui déchante, puisqu’il risque la prison à vie. Le journaliste turc Can Dündar déclarait il y a quelques mois : « Mon bureau a deux fenêtres. L’une donne sur un cimetière. L’autre sur des tribunaux. Ce sont les deux lieux les plus visités par les journalistes en Turquie… » Aujourd’hui, le patron du principal quotidien d’opposition Cumhuriyet regarde le monde, depuis la fenêtre à barreaux de sa cellule où il pourrait finir ses jours pour avoir mis en cause la politique d’Erdogan en Syrie. La Turquie, à la 149ème place au baromètre de la liberté de la presse, ne badine pas avec la critique.

Le Biopic vous présente cette semaine Lee Chun-Hee, il est signé David Castello Lopes avec Mathieu Bonnet et Rodolphe Garczarek.
Le portrait de notre héros ou anti-héros du jour… Ce dimanche, honneur au visage et à la voix de la dictature nord-coréenne

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« Se soigner à quel prix ? », le 11/02 à 20h50 dans « Envoyé Spécial » sur France 2

Un traitement contre l’hépatite C facturé 41 800 euros par patient, de nouvelles molécules contre le cancer qui dépassent les 100 000 euros, des vaccins dont le prix a été multiplié par 5 en moins de 10 ans… Le prix de certains de nos médicaments flambe. Pourquoi les Français paient-ils aussi cher pour se soigner ?

En France, au Bangladesh et aux Etats-Unis, une équipe d’Envoyé Spécial a enquêté pendant 6 mois : comment sont fixés les prix de nos médicaments ? Pourquoi certains traitements sont-ils plus chers en France que dans d’autres pays ? Et que paient vraiment les patients quand ils achètent des médicaments :  les années de recherche des laboratoires pharmaceutiques ou les dividendes de leurs actionnaires ?

Derrière les enjeux de santé publique, se cachent des pratiques dignes d’un thriller financier où médecine et profit entretiennent parfois d’étonnantes relations. Enquête sur des pilules parfois amères pour le contribuable.

« Se soigner à quel prix ? », un sujet Sophie Bonnet, le 11/02 à 20h50 dans « Envoyé Spécial » sur France 2.

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Trois documentaires CAPA Presse sélectionnés au FIGRA

La prochaine édition du FIGRA aura lieu du 30 Mars au 3 Avril au Touquet-Paris-Plage. Son principal objectif est de promouvoir le Grand Reportage d’Actualité et le Documentaire de Société, supports de connaissance, d’information, essentiels et irremplaçables pour une télévision de qualité.

Cette année, trois documentaires produit par CAPA Presse sont sélectionnés pour ce festival :

« Sex Addicts » (France 5), dans la sélection « Autrement Vu »

« L’Ile Aux Enfants de L’Exode » (France 2 / Infrarouge), réalisé par Sarah Lebas et Cyril Thomas, dans la section « Compétition Internationale plus de 40 minutes »

« Libye, la charia aux portes de l’Europe » (France 2 / Envoyé Spécial), réalisé par Kamal Redouani, dans la section « Compétition Internationale moins de 40 minutes »


Retrouvez toutes les informations sur le site officiel du FIGRA, Facebook et Twitter

Direction la Colombie, la Pologne et l’Irak, le 07/02 dans l’Effet Papillon sur Canal+

Colombie : les jumeaux échangés, un sujet de Julien Ferrat et Mathilde Guillaume
On embarque pour Bogota en Colombie où l’histoire de ces frères jumeaux, échangés à la naissance, a ému tout le pays… Au départ, ils étaient 4 nourrissons : Jorge, William, Wilber et Carlos, deux paires de vrais jumeaux qui ont quitté la maternité avec un frère qui n’était pas le leur et pour vivre des vies totalement différentes… Ça ne vous rappelle rien ?

Irak : le violoncelliste pour la paix, un sujet de Julien Fouchet
Des violons au violoncelle, direction Bagdad, la capitale irakienne où dès qu’une bombe explose un homme se précipite pour faire vibrer son instrument sur les lieux du massacre. Depuis 2003, la guerre et le terrorisme ont tué plus de 250.000 personnes. Mais le violoncelliste et chef d’orchestre Karim Wasfi, se bat contre la banalisation de l’horreur avec son archet au milieu des gravats, du sang et de la haine.

Pologne : la presse sous pression, un sujet de Marine Courtade
Retour en Europe en Pologne plus exactement où 4 mois après sa victoire aux législatives grâce à son alliance avec l’extrême droite, le parti P.I.S, en français Droit et Justice de Jaroslaw Kaczynski, s’est lancé dans une reprise en main aussi musclée que méthodique des leviers du pouvoir. Après la justice, c’est au tour des médias publics d’être mis au pas : une nouvelle loi début janvier, 59 départs de journalistes et le remplacement de tous les directeurs de chaîne…

Le Biopic vous présente cette semaine Megyn Kelly, il est signé David Castello Lopes avec Mathieu Bonnet et Rodolphe Garczarek.
Le portrait de notre héros ou anti-héros du jour. Ce dimanche, honneur à la journaliste qui fait trembler Donald Trump, la star de chaîne d’info Fox News, Megyn Kelly, en Une ce mois-ci de Vanity Fair. Son échange musclé avec le candidat néo-réac l’a rendue célèbre, et aussi adulée que détestée.

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66 Minutes Grand Format (M6) décroche sa plus puissante audience depuis 1 an avec « Casino, roulettes et paillettes »

Ce dimanche, M6 diffusait un nouveau numéro de 66 Minutes Grand Format. Présenté par Xavier de Moulins, le sujet « Casino, roulettes et paillettes », produit par CAPA, a permis à la chaîne de rassembler 2,7 millions de téléspectateurs, selon Médiamétrie, avec une part de marché de 14% sur les 4 ans et +, et de 25 % sur les femmes responsables des achats (- de 50 ans).

Au bord d’un lac, de style art déco, avec ses 105 ans d’existence, le Casino d’Enghien-les-Bains fait partie des Casinos les plus anciens du pays. Situé à 10 km au Nord de Paris, c’est surtout le premier casino de France en terme de chiffre d’affaires. Chaque année, les 650 000 visiteurs qui viennent s’y divertir rapportent 170 millions de chiffres d’affaires générés par le jeu au casino.

Quand le Casino ouvre au public, la pression est énorme. Aucun droit à l’erreur. Car la triche et le vol font partie des soucis permanents d’un Casino. À Enghien-les-bains, l’établissement s’est équipé de 500 caméras et de nombreux micros. Dans une salle ultra-secrète, ils sont entre deux et cinq personnes à se succéder pour visionner les enregistrements, en direct ou en différé. Et à la tête de cette petite équipe, le responsable de la vidéosurveillance.

Nous vous invitons dans les coulisses de l’un des plus grands et prestigieux casinos d’Europe, pour en découvrir ceux et celles qui créent, chaque jour, un univers de jeux magique pour tous les joueurs.

« Casino, roulettes et paillettes », un sujet réalisé par Gaëlle le Garrec et Julie Algré pour 66 Minutes Grand Format (M6).

Direction la Bolivie et le Soudan du Sud, le 31/01 dans l’Effet Papillon sur Canal+

Bolivie : « Fuck le système », bloqués au 19ème siècle, un sujet de Benoit Chaumont avec Julien Ferrat
« Fuck le système » 4ème et dernier épisode. Après les oubliés de l’Amérique, les maoïstes nostalgiques et le paradis des derniers hippies, Benoit Chaumont nous emmène en Bolivie à San Jose de Chiquitos dans une communauté peuplée de descendants d’Allemands. Ils vivent comme au 19ème siècle, il s’éclairent à la bougie et parlent une langue morte. Ce sont des mennonites et pour eux, l’enfer c’est les autres.

Soudan du Sud, la guerre oubliée, un sujet de Thierry Pasquet
Nous partons maintenant dans le plus jeune État au monde, le Soudan du Sud. Il y a exactement 5 ans, plus de 98% de la population a voté pour l’indépendance du pays. Mais à peine 2 ans plus tard, une terrible guerre civile a commencé : plus de 50 000 morts, et 500 000 déplacés. Notre reporter a pu se rendre quelques jours dans l’un des plus grands camps de réfugiés du pays, où s’entassent les victimes de la guerre, oubliées de tous. Quelques jours pour tenter de comprendre comment passer des espoirs de l’indépendance à l’horreur de la guerre.

Le Biopic vous présente cette semaine les petits candidats à l’élection présidentielle américaine.
Il est signé David Castello Lopes avec Mathieu Bonnet et Rodolphe Garczarek.

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Paroles d’enfants de l’exode : Oussama, 14 ans, et Ayman, 13 ans

Oussama et Ayman sont les aînés d’une fratrie de 5 enfants. Ils sont tous sains et sauf à Lesbos, mais ils n’ont plus rien, ils ont tout laissé derrière eux.

Avant la guerre, leur père était chef d’entreprise dans le nord de la Syrie, leur vie était privilégiée : ils prenaient des cours particuliers d’anglais, de musique et de sport. Une enfance rêvée qui n’a pas duré très longtemps.

Oussama avait 11 ans quand il a vu la mort en face : « Je n’avais encore jamais vu de films d’horreurs, et là j’ai vu une tête à 15 mètres d’un corps… »

Ayman lui regrette sa vie d’avant, il aurait voulu rester en Syrie et reprendre l’affaire de son père.

Aujourd’hui à Lesbos, ils vivent entassés dans un camp dans l’attente du Ferry et du voyage vers l’Allemagne. Une destination qu’ils espèrent autant qu’ils la redoutent : « Je ne parle pas Allemand, j’ai peur de ne pas pouvoir réussir mes études ».

« L’île aux enfants de l’exode », réalisé par Sarah Lebas et Cyril Thomas, le 2 février à 23h10 dans Infrarouge sur France 2.

Paroles d’enfants de l’exode : Mary, 5 ans

Mary a fuit la Syrie avec sa mère et ses 5 frères et sœurs. Son père est mort pendant la guerre, Sally sa maman a décidé de prendre la route de l’exil.

Le trajet de la côte turque à l’île de Lesbos a duré quatre heures. Pendant deux jours, Mary et sa famille sont à Lesbos, entre deux vies, entre douleur et espoir, ils veulent aller en Suède pour vivre en sécurité.

Du haut de ses 5 ans, Mary a un regard triste mais elle s’exprime avec poésie. Elle se raconte sa propre histoire, quand on lui demande si elle sait pourquoi elle a dû quitter son pays, Mary répond sans la moindre hésitation : « Oui, je sais pourquoi on a dû partir, parce que là-bas tout le monde fume même les enfants plus petits que moi, c’était plus possible de rester ».

La traversée en bateau, moment traumatisant, Mary l’a enfouie dans un coin de sa mémoire : « Je n’ai pas pris de bateau, j’ai marché sur l’eau et c’est la montagne qui est venue vers moi ! »

Pour la première fois, le documentaire « L’île aux enfants de l’exode » donne la parole à ces enfants, premières victimes et meilleurs témoins d’une guerre civile et totale. Ces mots d’enfants sont parfois plus crus que les mots d’adultes. Mieux qu’un discours ordonné, mieux qu’un empilement de faits, ils racontent les non-dits, les ambiances, les émotions. Ils nous disent l’indicible de la guerre.

Ces paroles font du bien. À ceux, peut-être, qui les lancent, mais aussi à ceux qu’elles percutent. Elles désarçonnent, émeuvent et questionnent. Tant elles nous ramènent d’un coup à l’humain.

« L’île aux enfants de l’exode », réalisé par Sarah Lebas et Cyril Thomas, le 2 février à 23h10 dans Infrarouge sur France 2.