« Millau, la ganterie dans la peau », le 09/01 à 8h20 dans « Vous Êtes Ici » sur France 24

Surplombée par le viaduc qui porte son nom, la ville de Millau est la capitale du gant.

C’est sur les bords du Tarn, grâce à une tradition agropastorale ancestrale, que cette industrie est née. Aujourd’hui, les maisons de haute couture françaises font encore confectionner à Millau leurs plus beaux gants. Il s’agit de l’un des accessoires de mode les plus compliqués à réaliser. Grâce à des peausseries précieuses, de veau, d’agneau, de pécari, on fabrique de véritables bijoux de main.

« Vous êtes ici » vous ouvre les portes de la maison Causse, la plus ancienne ganterie française. On y fabrique des gants d’exception.

« La route de la kalachnikov », le 04/01 à 20h55 dans « Spécial Investigation » sur Canal +

Le commando des terrasses à Paris le 13 novembre dernier, les frères Kouachi à « Charlie Hebdo » en janvier, la kalachnikov est aujourd’hui devenue l’arme fatale des djihadistes européens, après avoir été celle du grand banditisme.

Ces armes ultra-meurtrières, très faciles d’utilisation, permettent de faire des carnages sans grande formation militaire. Naguère réservées aux terrains de guerre, elles circulent aujourd’hui en grand nombre, en Europe.

D’où viennent-elles ? Comment passent-elles les frontières ? Comment arrivent-elles entres les mains des islamistes radicaux français ?

Une enquête, qui a commencé en avril 2014, sur l’un des enjeux les plus cruciaux de la lutte contre le terrorisme : le contrôle des armes de guerre.

Pour « Spécial Investigation », Vanina Kanban a infiltré plusieurs filières et effectué la route de la kalachnikov avec des trafiquants. Une enquête exceptionnelle, fruit de plus de dix-huit mois de tournage.

« Fuck le système », la nouvelle série incarnée de L’Effet Papillon

Du 10 au 31 janvier 2016, L’Effet Papillon lance sa nouvelle série incarnée « Fuck le système ».

Chaque dimanche pendant 4 semaines, Benoît Chaumont nous emmène chez ceux qui rejettent les institutions et le monde moderne.

En Bolivie, chez les Mennonites allemands qui vivent entre eux depuis des siècles dans une communauté fermée, sans électricité ni voiture.

En Chine, dans la ville qui vit au temps de Mao, avec discours du Grand Timonier dans les hauts parleurs, bons points pour les bons communistes, et leçons de fidélité patriotique.

En Inde, à Auroville, le paradis des hippies des années 70, où les maisons comme ses habitants ont pris un léger coup de vieux.

Enfin aux États-Unis, à Slab City, un bidonville géant au milieu du désert où campent les damnés de la terre, punks, junkies, exclus du système.

Un épisode sera diffusé chaque semaine dans l’émission.


Fuck le système – Teaser – L'Effet Papillon… par CANALPLUS

Au sommaire de l’Effet Papillon du 20/12 à 15h10 sur Canal+

Dubaï, la Stac Ac des camps de travailleurs
A Dubaï on construit une tour en 3 fois moins de temps qu’en Europe. Une performance ? Pas vraiment. Juste de l’exploitation à outrance. Là-bas, les ouvriers travaillent 12h par jour, 6 jours sur 7, sous le cagnard, pour un salaire de misère. Ils sont 4 millions et demi de travailleurs étrangers, corvéables à merci – soit la moitié de la population – à être entassés comme des bêtes, dans des camps, à la périphérie de la ville. Seule distraction : un concours de chant réservé aux cités dortoirs. Une fois par an, ils viennent de tous les Emirats pour s’affronter et remporter 35 fois leur salaire, une fortune.

Japon, le porno pour vieux – Un sujet de Constantin Simon
Au Japon, le sexe est en berne. Les nippons sont de moins en moins nombreux à s’activer sous la couette pour le bien de la patrie. A tel point qu’un quart de la population a plus de 65 ans, ce qui en fait le pays le plus vieux du monde. Résultat : le porno pour senior, le silver porn, explose. Il représente désormais 1 quart du marché, soit 2 fois plus qu’il y a 10 ans. Et il n’est pas près de prendre un coup de vieux.

Belgique, le comédien anti-djihad – Un sujet de David Castello-Lopes avec Ibar Aibar
Comment éveiller les consciences, en finir avec les préjugés et avec ceux qui font dire n’importe quoi aux versets du Coran ? Ismaël Saidi, un ancien flic belge d’origine marocaine, reconverti dans le spectacle, a pris sa plume et écrit « Djihad ». Crée l’an passé, cette tragi-comédie, qui raconte l’odyssée en Syrie de 3 paumés partis massacrer du mécréant, est devenu un phénomène en Belgique, notamment dans les écoles… 40.000 spectateurs dont 15.000 lycéens l’ont déjà vue. Ce qui n’est pas rien dans ce pays, premier pourvoyeur européen de djihadistes en proportion de sa population.

Le Biopic vous présente cette semaine Ahnag Xinyu et Liang Hong les millionnaires de l’extrême. Il est signé David Castello Lopes avec Mathieu Bonnet et Lola Bögelmann

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Au sommaire de l’Effet Papillon du 13/12 à 15h10 sur Canal+

Afghanistan, enquête sur l’hôpital bombardé – Un sujet de Laurent Hamida
Que s’est-il passé à Kunduz en Afghanistan dans la nuit du 2 au 3 octobre dernier ? Les raids américains sur l’hôpital de Médecins sans Frontières étaient-ils intentionnels ? S’agit-il, comme l’affirme l’ONG, d’un crime de guerre ? Après avoir multiplié les versions contradictoires, les Etats-Unis jurent aujourd’hui qu’il s’agit d’un accident. Seule certitude : les frappes ont tué 30 civils dont 12 membres de MSF. MSF, qui dénonce un raid destiné à « tuer et à détruire », réclame une enquête indépendante. En vain. Nous nous sommes donc rendus sur place, là où aucune caméra occidentale ne s’aventure, pour mener la nôtre. Les conclusions de notre reporter sont accablantes. « Bombe à retardement », c’est un document exclusif.

Chine, femmes gardes du corps – Un sujet de Ibar Aibar
En Chine, les jeunes filles rêvent moins du prince charmant que de devenir les « Lara Croft » de la protection rapprochée. Elles sont de plus en plus nombreuses à embrasser un métier, jusque là chasse-gardée des hommes et au cours des 5 prochaines années, 600.000 gardes du corps femmes devraient débouler sur le marché. La profession se féminise nettement, et la demande explose car elles ont l’avantage d’être plus discrètes que leurs homologues masculins. Et tout aussi désarmantes.

Italie, l’équipe de foot des migrants – Un sujet de Alexandre Duyck avec Charles Baget
On savait que le football était un facteur d’intégration. En voilà une belle illustration. Près de 100.000 migrants ont rejoint l’Italie depuis le début de l’année. Voici l’histoire d’une équipe de foot exclusivement composée de migrants venus d’Afrique et recrutés dans les camps d’hébergements de Rosarno en Calabre, dans le Sud de l’Italie. La plupart des joueurs de l’équipe de Koa Bosco, c’est son nom, vit sous des tentes ou dans des containers aménagés en logements… Mais avec la rage de ceux qui n’ont plus rien à perdre, ils se sont mis à gagner et en 2 ans à s’imposer en « seconde catégorie », l’équivalent de notre huitième division. Un petit miracle

Le Biopic : Kong Hee & Ho Yeow Sun
Le portrait de notre héros ou anti-héros du jour … En ce dimanche, honneur à un couple de pasteurs de Singapour qui a littéralement siphonné les caisses de son église pour lancer la carrière pop’ de Madame… « Dieu m’a donné la voix » c’est le biopic et il est signé David Castello Lopes avec Mathieu Bonnet et Elise Desmars-Castillo

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« Morbihan, les trésors du Golfe », le 12/12 à 8h20 dans « Vous Êtes Ici » sur France 24

Au Sud de la Bretagne se cache le Golfe du Morbihan, l’un des plus beaux écrins maritimes du monde.

Toutes les 6 heures, 400 millions de mètres cubes d’eau entrent ou sortent par ce goulet de moins d’un km. Ce gigantesque chassé croisé, à l’abri de l’océan, crée un écosystème exceptionnel et provoque des courants d’une grande intensité.

« Vous êtes ici » vous fait découvrir les perles de cette baie, grâce à des amoureux du Golfe.

Au sommaire de l’Effet Papillon du 06/12 à 15h10 sur Canal+

Syrie, Inside Raqqa, un sujet de Sofia Amara avec Jaouhar Nadi
3 semaines après les attentats de Paris, que se passe-t-il à Raqqa, capitale autoproclamée du groupe Etat Islamique en Syrie ? Avant la guerre, la ville comptait 500.000 habitants. Aujourd’hui, impossible de savoir. Seule certitude : les civils vivent l’enfer sous le joug des djihadistes, maîtres des lieux depuis Juin 2013. Et sous les bombes de la coalition. Chaque jour, 5 armées différentes frappent la ville. Au lendemain du 13 novembre, les occidentaux ont intensifié leurs frappes contre le califat. La ville a été bouclée et coupée du monde. Plus de téléphone, plus d’internet. Seule la terreur circule librement. Mais malgré ce blocus, nous avons réussi à recueillir des informations exclusives venant de l’intérieur même du fief de Daech… Un exploit signé Sofia AMARA pour Papillon… Attention, document exclusif !

Brésil, les jeux olympiques des indigènes, un sujet de Aude Chevalier-Beaumel et Nolwenn Hervé
On change de continent, puisque nous partons maintenant à Palmas, au cœur du Brésil où se sont tenus les Jeux mondiaux des peuples indigènes. 2000 athlètes, issus de peuples autochtones de 22 pays sont venus défendre les couleurs de leurs tribus avec l’ambition de sauvegarder leur culture et leurs terres ancestrales. Une aspiration légitime en ces temps de COP21. Mais l’arbre des olympiades aura bien du mal à cacher l’anéantissement programmé de la forêt amazonienne.

No go zone Roumanie, un sujet de Hugo Van Offel avec Ibar Aibar
Enfin nous terminerons cette émission avec la série que le monde nous envie : « NO GO ZONE », 4eme et dernier épisode. Cette semaine, Hugo Van Hoffel nous emmène dans les égouts de Bucarest, colonisés par les orphelins de la dictature des Ceausescu. Une génération entière d’enfants a grandi et vécu d’expédients dans les catacombes.

Le Biopic : Charles et David Koch
COP21 oblige, place à deux climato-sceptiques, si si, ça existe encore, deux milliardaires américains, radins comme pas deux, sauf quand il s’agit d’hypothéquer l’avenir de la planète… Le portrait de ces deux gangsters du CO2, les Al Carbone, c’est « Le Biopic » et il est signé David Castello Lopes avec Mathieu Bonnet et Rodolphe Garczarek.

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« L’exil au nom de la foi », le 03/12 à 20h55 dans « Envoyé Spécial » sur France 2

Charlotte Marchal n’en croit pas ses oreilles. Le 27 novembre 2014, son frère Thomas a été arrêté par la police marocaine, accusé de vouloir monter une cellule terroriste. Il risque plusieurs années de prison.

Nous avons suivi Charlotte dans ses démarches au Maroc pour faire libérer son frère. Parti de la petite vallée de Modane en Savoie, Thomas s’était installé à Marrakech deux ans auparavant. Converti depuis 4 ans à l’islam, il a fait la Hijra. Un exil religieux pratiqué par certains fidèles fondamentalistes. Ils quittent la France, où ils estiment ne pas pouvoir pratiquer librement leur foi, pour vivre dans un pays musulman.

Dans quel but ces français convertis quittent-ils leur pays ? Au nom de quel islam prennent-ils les routes de l’exil ? Quels sont les parcours de ces musulmans rigoristes, qui seraient de plus en nombreux à quitter notre pays ?

Nous les rencontrerons au Maroc, mais aussi dans les campagnes françaises, où certains d’entre eux cherchent à s’isoler, pour vivre à l’écart de la société. Sur les traces de ces nouveaux convertis, nous avons remonté les chemins de ce qu’ils appellent « La Hijra ».

« L’exil au nom de la foi », réalisé par Marc Garmirian, le 03/12 à 20h55 dans « Envoyé Spécial » sur France 2

« 21 jours aux urgences », le 08/12 à 22h45 dans Infrarouge sur France 2

Qui n’a pas accompagné un proche ou ne s’est pas lui-même fait soigner dans un service d’urgences ?

18 millions de personnes passent chaque année par les urgences, un chiffre qui ne cesse d’augmenter depuis la fermeture progressive des hôpitaux de proximité et la suppression de l’obligation de garde par les médecins de ville. Résultat, les reproches vont bon train concernant les urgences : longues heures d’attente, des locaux pas toujours accueillant, un personnel débordé.

Pour la collection 21 Jours et France 2, nous avons voulu comprendre, concrètement, dans quelles conditions les médecins, infirmiers et aides-soignants travaillent ? Quels outils leur fournit-on pour nous soigner, quels que soient nos moyens ou le mal qui nous ronge ?

Alexandra Alévêque a travaillé comme aide-soignante aux urgences de l’hôpital Lyon-Sud. Durant 3 semaines, elle a effectué les mêmes horaires que ses collègues, travaillant 12 heures d’affilée, de jour, comme de nuit.

En tant qu’aide-soignante, elle n’a pas eu de geste médical à prodiguer, mais a accueilli les malades, pris leur tension et température, les a aidé à troquer leurs vêtements de ville contre une blouse d’hôpital. Elle a choyé les papis et mamies durant de longues heures d’attente, elle a prêté main-forte aux médecins et infirmiers dans leur quotidien, brancardant les malades dans les différents services de l’hôpital ou aidant les soignants à maîtriser un malade quand la tension devenait parfois trop forte.

L’hôpital Lyon-Sud est une ville dans la ville. 5000 personnes y travaillent et près de 1000 malades y sont soignés chaque jour. Les urgences de l’établissement sont souvent la porte d’entrée pour les patients qui y seront soignés. Près de 100 personnes peuvent y être admises chaque jour. Certains en sortent au bout de quelques heures, d’autres sont admis dans un service de l’hôpital ou dans d’autres établissements lyonnais.

Comme c’est le cas au niveau national, 1/3 des hommes et femmes qui arrivent aux urgences sont des personnes âgées, une population fragile, qui mérite une grande attention. Cependant, tout le monde doit être logé à la même enseigne aux urgences. SDF, jeunes, vieux, riches, l’hôpital public nous offre à tous la possibilité d’être soigné, mais les moyens mis en oeuvre sont-ils suffisants ?

Le service dans lequel Alexandra a travaillé n’est ni mieux ni moins bien loti qu’un autre, il est simplement représentatif des grandes difficultés que subissent les urgentistes en France. Cependant, Alexandra Alévêque a côtoyé des médecins qui croient encore à leur métier et son utilité, malgré des nuits compliquées, épuisantes moralement et physiquement.

Xavier Jacob, le chef de service, les médecins, Tina, Marion, Pierre, Mohamed et tous les autres lui ont ouvert les portes du service et vêtue de l’uniforme des soignants, elle a partagé leur quotidien.

Avec les infirmiers Maxence, Delphine, Christine, elle a travaillé des nuits entières, de 19h à 7h00 du matin, elle a vécu les coups de speed, la valse permanente des ambulances qui amènent les patients, les salles d’attente bondées, les plaintes, les fous rires et coups de barre à 3h du matin, les repas nocturnes, la violence de certains patients.

Auprès des aides-soignants, Josiane et Christine, elle a mesuré l’importance des petits gestes, des attentions qui permettent d’améliorer une attente souvent longue, dans des locaux exigus. Pour 1200 euros nets par mois, ils se donnent corps et âme, durant des heures, oubliant la dureté de tâches souvent ingrates.

Leur métier est un sacerdoce, d’une grande complexité et cependant, ils ne quitteraient pas les urgences pour tout l’or du monde. Mais combien de temps encore ces services tiendront-ils si on n’y prête pas plus attention ?

« 21 jours aux urgences », incarné par Alexandra Alévêque et réalisé par Richard Puech, 08/12 à 22h45 dans Infrarouge sur France 2

« Objectif 2050 : je fabrique durablement », le 29/11 à 20h50 sur Planète+

Dans le monde 36% des émissions de gaz à effet de serre sont issus de l’industrie et du secteur tertiaire. D’ici 2050, pour limiter à 2 degrés le réchauffement climatique, l’objectif de l’humanité est simple : diviser par trois les émissions de gaz à effet de serre liés à nos activités… Alors comment faire pour produire les biens et les services qui nous seront nécessaires tout en respectant l’environnement ? Comment l’industrie va-t-elle s’adapter ?

Ce nouveau monde qui produit plus propre existe déjà. Avec des usines qui économisent les ressources naturelles comme UPM en Finlande, l’un des leaders de la papeterie mondiale. D’autres construisent de nouvelles usines qui n’utilisent que des énergies renouvelables. C’est le cas de l’usine Renault au Maroc.

Les déchets des usines sont parfois la matière première d’autres usines. À Kalundborg au Danemark une dizaine de sociétés différentes ont tissé des liens, que ce soit pour échanger de l’eau, de l’énergie, des matériaux issus des déchets. Une « symbiose industrielle » qui permet d’optimiser la production et de limiter les émissions de gaz à effet de serre.

D’autres entreprises inventent de nouveaux modes de production, avec des matériaux biodégradables ou recyclables. C’est le cas de l’Allemand Trigéma qui vend des tee shirts « compostables », ou le français Tarkett qui recycle du linoleum usagé pour fabriquer de nouveaux revêtements de sol.

Cette révolution de l’industrie ne se fait pas non plus sans les consommateurs, de plus en plus avertis et responsables, qui cherchent à acheter des produits durables, réparables et recyclables.

« Objectif 2050 : je fabrique durablement », réalisé par Gaëlle Le Garrec et Valérie Zoydo, le 29/11 à 20h50 sur Planète+