Au sommaire de l’Effet Papillon du 22/10 à 15h10 sur Canal+

Irak : le sauveur de Yézidis, un sujet de Sofia Amara et Jaouhar Nadi
Partons maintenant au Kurdistan Irakien où, au moment où Daech attaque la France à la kalach’, un homme seul et sans armée attaque Daech sur son propre territoire. Il n’a d’autre arme qu’un téléphone portable et quelques indics, et s’est donné pour mission de libérer les Yézidis aux mains des terroristes. 5000 femmes et enfants yézidis sont toujours retenus en otage par l’Etat islamique, à l’heure où nous parlons. Les enfants sont transformés en petits soldats, les femmes servent d’esclaves sexuelles. Ce sont précisément eux qu’un homme d’affaire yézidi cherche à sauver. Grâce à un réseau d’indics et de complicités, il mène des opérations de sauvetage dans les zones contrôlées par les djihadistes. Au péril de sa vie et de celle de ses hommes.

Liban : des artistes contre la barbarie, un sujet de Sofia Amara
Des salles de concerts pleines à craquer, des fans aux anges, une électricité qui défoule et libère, des textes qui parlent d’ivresse, de drogue et même d’homosexualité… Ca ne se passe pas en Occident mais à Beyrouth au Liban, frappé en l’espace de deux ans, par 10 attentats sanglants. Mercredi soir dernier la scène rock indé’ locale a poussé la sono à fond, en hommage aux victimes des massacres parisiens. Une provoc’ frontale dans une ville encore ensanglantée ce mois-ci par Daech et où la pression et les menaces sur les artistes se font de plus en plus sentir.

Le Biopic vous présente cette semaine Maen Watfe
Aujourd’hui, honneur à un homme qui rit à la barbe des terroristes. Il est Syrien, Il vit en exil. Et avec deux de ses camarades, il poste sur YouTube des sketchs hilarants, bricolés avec des bouts de ficelle dans un studio de fortune. Ce djihad, version farces et attrapes, démonte la propagande de Daech, mais défrise les barbus. « Les guignols du califat », c’est notre Biopic et il est signé David Castello-Lopes, avec Mathieu Bonnet et Rodolphe Garczarek.

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« Passion patrimoine : sur les chemins du Gers », le 25/11 à 20h50 dans « Des racines et des ailes » sur France 3

Le Gers, département le plus rural de France est au coeur de la Gascogne. C’est une mer de collines et de vallées qui unie Pyrénées et Garonne, Méditerranée et Atlantique. Dans le Gers, aucune grande voie de communication ne vient perturber les paysages et ce département se distingue par un patrimoine exceptionnel. De voies romaines en mottes castrales, d’églises en castelnaux et bastides, chaque colline abrite des trésors.

Notre voyage débute avec Bruno Sirven géographe et enfant du pays. Il tient de son enfance passée dans la ferme d’Armagnac une connaissance aigüe des paysages et des enjeux environnementaux. Il se bat pour une agriculture écologique et l’agroforesterie. Il fait replanter des haies d’arbres au milieu des cultures.

Charlotte de Malet, historienne de l’art et guide conférencière nous entraîne sur les routes du Gers. Installée dans le Gers depuis 20 ans, elle nous fait découvrir Auch et son immense Cathédrale qui abrite des décors uniques : des vitraux révolutionnaires. Elle nous entraîne également dans la bastide de Bassoues dominée par le plus haut donjon de Gascogne. Puis elle roule vers Barran avec son mystérieux clocher hélicoïdal et à Condom la capitale de l’Armagnac.

Laurent Barthe, jeune naturaliste passionné, s’est fixé une mission : préserver la faune et la flore de sa région. Il nous fait découvrir l’Adour, fleuve capricieux qui traverse le Gers, qui abrite un sanctuaire de cistudes, ces petites tortues d’eau fragilisées par la pollution. Au sud du département dans un lieu préservé il protège une des dernières colonies d’écrevisses à pattes blanches de France.

Nous vous proposons aussi de découvrir le Gers rural avec Christophe Masson, éleveur. Après avoir travaillé comme ingénieur à Toulon, Christophe a tout quitté pour reprendre la ferme de son grand-père. Il a fait un pari : sauver le boeuf nacré du Gers, une race endémique qui a failli disparaître. Aujourd’hui, il produit une viande jugée exceptionnelle par les chefs de la région.

Les paysages gersois sont un appel à la poésie, et à la contemplation. Le photographe Pierre-Paul Feyte est tombé amoureux fou de ce département. Il aime saisir les brumes du lever du jour sur les châteaux et les paysages. Pour son travail Pierre-Paul nous entraîne sur la route des châteaux gascons des routes de crêtes. Il nous fait également découvrir le ciel étoilé du Gers. A Fleurance, il rejoint des astronomes passionnés dans la ferme des étoiles.

Avec Denize Lambert nous perçons les mystères du Pastel. Cette petite fleur jaune vif qui donne une teinture bleue unique. Au XVIe siècle, elle était exportée depuis le Gers à travers toute l’Europe, avant de disparaître au profit de l’indigo. Aujourd’hui, la culture du pastel renaît. Denize et son équipe de teinturiers utilisent les mêmes techniques que leurs prédécesseurs du XVIe siècle. Les tissus immaculés sortent jaune vif d’un bain bleu foncé, puis ils prennent une teinte vert émeraude avant de s’oxyder et de devenir bleu profond.

Le Gers est également une terre de vigne. Dans le vignoble de Saint Mont se trouve une vigne unique en France. La seule à être classée à l’inventaire des monuments historiques. Ce trésor végétal a résisté au XIXème siècle aux attaques du phylloxera. Aujourd’hui, elle est protégée par son propriétaire et des scientifiques.

« Sur les chemins du Gers », entre collines et châteaux, nous vous proposons un voyage exceptionnel dans ce département préservé aux portes des Pyrénées.

« Passion patrimoine : sur les chemins du Gers », réalisé par Hélène Gautier et Franck Dhelens, le 25/11 à 20h50 dans « Des racines et des ailes » sur France 3

« Objectif 2050 : je réinvente l’économie », le 22/11 à 20h50 sur Planète+

Notre économie globalisée n’a jamais été aussi dépendante du pétrole, du charbon, du gaz. Des énergies fossiles qui coûtent très cher, et qui menacent gravement notre planète. Elles sont responsables de 65% des émissions de gaz a effet de serre.

L’économie de marché, accuse une dette budgétaire, écologique et sociale historique. Pour certains Il est toujours temps de changer la donne, et de remplir l’un des objectifs du millénaire : limiter le réchauffement climatique a 2 degrés d’ici 2050, en divisant par 3 nos émissions de gaz a effet de serre.

Pour parvenir à une économie durable, ces précurseurs réinventent notre rapport, au temps, au travail, à l’argent, et aux autres. Ils relocalisent ainsi l’économie, comme à Bristol en Angleterre ou a été créée une nouvelle monnaie pour favoriser les échanges locaux.

Des entrepreneurs font le pari du « produit et fabriqué » 100% local, pour éviter ainsi les transports. A Lyon un jeune brasseur produit des bières dont tous les ingrédients sont issus d’un petit territoire.

D’autres revalorisent nos déchets dans de nouveaux centres de tri, ou des recycleries, pour créer de nouvelles richesses.

Des éco-citoyens se regroupent pour partager leur savoir-faire et produire autrement, d’une manière plus collaborative et adaptée à l’environnement.

Une révolution en marche qui bouleverse le monde du travail, abolit les hiérarchies et remet l’humain au coeur de son éco-système.

« Objectif 2050 : je réinvente l’économie », réalisé par Gaëlle Pialot et Valérie Zoydo, le 22/11 à 20h50 sur Planète+

Attentats : Émission spéciale de l’Effet Papillon

En raison de l’actualité, Canal+ bouleverse sa programmation en proposant une émission spéciale et inédite de « L’Effet Papillon » pour explorer les pistes du terrorisme international. Cette enquête sur la construction des réseaux du terrorisme, décode les évènements du vendredi 13 Novembre à travers le prisme international.

Sur la route des kalachnikovs, sur la piste des réseaux internet de Daech, de New York, à Istambul, en passant Beyrouth, les journalistes se sont mobilisés pour remonter toutes les filières de l’organisation du terrorisme international qui frappe la France aujourd’hui.

« Passion patrimoine : Au pays basque, entre Bayonne et Saint-Sébastien », le 18/11 à 20h50 dans « Des racines et des ailes » sur France 3

Ce film propose une plongée dans un territoire vaste et riche : le Pays Basque. Un espace qui s’étend sur 20 000 kilomètres carrés, à cheval entre la France et l’Espagne, entre le Golfe de Gascogne et les Pyrénées.

De la côte atlantique, modelée par l’homme et malmenée par la houle et les tempêtes, jusqu’aux montagnes où perdure un élevage respectueux de la nature, c’est un voyage dans l’histoire que nous propose ce nouveau numéro de la collection « Passion Patrimoine ».

Nous découvrons Bayonne qui marque la limite nord du Pays Basque. Bâtie sur l’Adour elle dévoile un patrimoine architectural unique et protégé. Elle abrite des trésors comme ces escaliers monumentaux cachés au cœur des bâtiments.

Avant de quitter le littoral français, nous faisons escale dans un édifice mystérieux qui fait rêver tous les habitants de la région : le château d’Ilbarritz. Cette folie qui domine l’océan, édifiée par un baron excentrique en 1896, est en train de reprendre vie grâce à la passion de son nouveau propriétaire.

Sur les contreforts des Pyrénées, à Hasparren, Eric Hospital se bât pour produire des charcuteries d’exception. Il nous fait partager son attachement à cette terre où – dit-il – on est « condamné à être heureux »…

A Saint-Etienne-de-Baïgorry commence un voyage aux sources de l’histoire basque, avec Antton Currutcharry un jeune historien. Avec lui nous passons la frontière au col de Roncevaux et découvrons les plus beaux sites du Royaume de Navarre jusqu’à sa capitale : Pampelune.

Côté espagnol, les salines d’Añana, classées au Patrimoine Mondial de l’UNESCO, revivent aujourd’hui grâce à l’énergie des nouveaux saulniers qui récoltent l’or blanc.

En remontant vers le Nord, le petit village d’Oñati offre une autre surprise : une très ancienne Université qui fait encore référence dans le droit international. Ihintza vient de France pour y terminer ses études.

Après avoir rejoint la côte, le voyage se termine à Saint-Sébastien, la perle de la côte basque espagnole. Son art de vivre et sa gastronomie y sont réputés. C’est la deuxième ville la plus étoilée du monde… Nous accompagnons un charpentier de marine pour suivre la plus grande régate de traînières, des barques traditionnelles, qui réunit chaque année le peuple basque entre Pyrénées et océan.

« Au pays basque, entre Bayonne et Saint-Sébastien », réalisé par Véronique Préault et Jérôme Mignard, le 18/11 à 20h50 dans « Des racines et des ailes » sur France 3

« Objectif 2050 : je me déplace autrement », le 15/11 à 20h50 sur Planète+

À l’échelle mondiale 14% des émissions de gaz à effet de serre sont causées par les transports, qu’ils soient terrestres, maritimes ou aériens. Des émissions qui ont doublé en 40 ans. Et avec la croissance mondiale, ce sont les transports routiers, voitures et camions, qui polluent le plus. Aujourd’hui ils sont responsables de 72% des émissions de CO2 du secteur des transports.

Avec la croissance des pays émergents le nombre de voitures et de camions ne cesse d’augmenter et d’ici 2050, avec 3 milliards d’habitants supplémentaires, le besoin en transports va encore s’accroître. Alors comment faire pour inverser la tendance, pour continuer à se déplacer, à échanger des marchandises, en réduisant les émissions de gaz à effet de serre.

Un nouveau monde des transports, plus respectueux de la planète et des hommes, est en train de se construire. Comme à Copenhague au Danemark ou Pontevedra en Espagne, des villes changent les règles du jeu, en créant d’autres modes de déplacements sans voitures.

Dans leurs laboratoires des ingénieurs et des chimistes travaillent sur les carburants du futur, plus propres et sans pétrole, qui viendront alimenter nos voitures et les camions.

Enfin, comme en Colombie à Medelin, c’est l’innovation qui permet de résoudre les problèmes de transports et de désenclaver les quartiers. Désormais la population peut emprunter un « métro aérien ».

« Objectif 2050 : je me déplace autrement », un film de Cyrielle Adam et Valérie Zoydo, le 15/11 à 20h50 sur Planète+

Au sommaire de l’Effet Papillon du 08/11 à 15h10 sur Canal+

No go zone en Afrique du sud, le dernier bastion de l’apartheid, un sujet de Hugo Van Offel avec Grégory Roudier
« No Go Zone », épisode 3. Après Tchernobyl, Hugo Van Offel nous emmène cette semaine à Orania, en Afrique du Sud. Ce village au milieu du désert lave plus blanc : 100% de ses habitants sont des Afrikaners de souche. Autant dire que les noirs n’y ont pas droit de cité comme au temps de l’apartheid.

Brésil, l’autre scandale Volkswagen, un sujet de François Cardona avec Eliot Fritel
Si je vous dis Volkswagen, il y a 99% de chances que vous me répondiez : « difficile d’échapper au scandale des moteurs diesels truqués ». Mais c’est loin d’être le seul scandale impliquant le constructeur automobile. Après ce « dieselgate », voici que le géant allemand est accusé au Brésil d’avoir collaboré avec la junte militaire au pouvoir entre 1964 et 1985 en dénonçant certains de ses employés, militants syndicaux ou opposants au régime. Et ce n’est pas tout. Des anciens salariés parlent même d’actes de tortures perpétrées dans les usines même du constructeur, lors de ces 21 années de dictature qui ont fait 400 morts, et des dizaines de milliers de prisonniers politiques, sans parler des exilés. Papillon est parti enquêter, forcément.

Israël, familles en deuil pour la paix, un sujet de Jaouhar Nadi
Envolons nous maintenant pour Tel-Aviv où les manifestations pour la paix se multiplient sans succès. Les pacifistes passent parfois aux yeux de leur communauté, au mieux pour des naïfs, au pire pour des traîtres. Pourtant, une association lutte pour réconcilier les deux camps, seul moyen d’en finir avec le sang. The parents Circle, le Cercle des Parents, créé en 1994, réunit 600 familles juives et arabes ayant toutes perdu un enfant ou un proche dans le conflit. Et plutôt que d’appeler à la haine, ces familles qui n’auraient jamais dû se rencontrer militent ensemble pour la paix. Comme quoi, on n’est jamais à l’abri d’un miracle.

Le Biopic vous présente cette semaine Selahattin Demirtas
Cette semaine, place à l’Obama kurde. Il est jeune, moderne charismatique, et donne des boutons au président turc… « Le clou dans la chaussure d’Erdogan », c’est notre Biopic et il est signé David Castello Lopes avec Mathieu Bonnet et Rodolphe Garczarek.

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« Souffre-douleurs, ils se manifestent », réactions suite à la projection du documentaire

« Souffre-douleurs, ils se manifestent » a été diffusé le 10 février 2015 dans Infrarouge sur France 2. À cette occasion, la ministre de l’Éducation nationale, Najat Vallaud Belkacem, a annoncé la mise en place d’un certain nombre de mesures, notamment la création de la journée nationale pour dire « Non au harcèlement » le 5 Novembre.

Les établissements scolaires se sont aussi emparés de ce documentaire de manière inédite. Nous sommes allés à une projection au lycée François Magendie de Bordeaux recueillir les réactions des lycéens et de leurs encadrants.

Le harcèlement scolaire n’est pas un fait divers, c’est un fléau de société qui touche peut-être votre fille, votre frère, ou votre élève. Pour qu’aucun enfant ne subisse plus jamais de brimades ou de coups de la part d’autres élèves, d’anciennes victimes témoignent. Ce documentaire en forme de manifeste ne laisse personne indifférent.

Andrea Rawlins-Gaston, journaliste et réalisatrice à CAPA, revient sur la genèse du film.

Laurent Follea, co réalisateur, nous fait découvrir les coulisses du tournage.

A l’occasion de cette journée nationale de lutte, l’agence CAPA et France Télévisions renouvellent leur engagement dans ce combat contre le harcèlement scolaire. Pour continuer à briser le silence, une plateforme d’informations et de témoignages a été mise en place.

« Objectif 2050 : j’habite une ville intelligente », le 08/11 à 20h50 sur Planète+

Les villes sont responsables de plus de deux tiers des émissions de gaz à effet de serre.

En 2050, 70 % de la population mondiale sera urbaine. Sera-t’il possible alors de vivre correctement dans ces nouvelles mégapoles de plus de dix millions d’habitants ? Réussira-t’on à fournir en électricité des immeubles toujours plus hauts, toujours plus nombreux ? Comment nourrir cette population urbaine ? Comment faire pour gérer ses déchets ? Comment assurer les déplacements d’un bout à l’autre de la ville ?

Partout dans le monde des villes réduisent déjà leur empreinte carbone avec pour leurs habitants un objectif : l’autonomie… Comme à San Francisco, qui veut devenir une ville zéro déchet, ou comme à Fujisawa au Japon, où les habitants d’un  nouveau quartier produisent leur électricité avec des panneaux solaires.

A Lyon les habitants réinventent ensemble leur quartier, une ancienne cité devenue un éco-quartier où il fait bon vivre.

À Barcelone, une ville qui multiplie les expériences pour tendre vers l’autonomie, l’implantation de fablabs pourraient permettre de relocaliser une partie de l’économie.

Les villes intelligentes d’aujourd’hui, comme celles de demain, sont des lieux surprenants avec des habitants qui ont repris leur destin en main.

« Objectif 2050 : j’habite une ville intelligente », un film d’Anne Moyat et Valérie Zoydo, le 08/11 à 20h50 sur Planète+

Kindia 2015 #4, le bilan, le 04/11 à 22h50 sur Canal+

Kindia 2015 #4, c’est l’ultime épisode de la série de documentaires diffusée sur Canal+ et consacrée au développement en Afrique de l’Ouest.

Kindia 2015 #4, un dernier volet plein d’émotion où l’on retrouve les principaux personnages de ces cinq années passées en Guinée : Bilguissa, la petite écolière qui s’accroche à son rêve, étudier, pour échapper aux travaux des champs. Sénégalais, le producteur de sel solaire, qui se passe aujourd’hui de l’appui des ONG et incite ses voisins à s’engager pour sauvegarder la mangrove. Hassanatou, la courageuse sage-femme qui a affronté sans faiblir le virus Ebola depuis son centre de santé.

©William Dupuy / CANAL+

Dans Kindia 2015 #4, des séquences chocs vous montrent comment le virus a déstabilisé tout un pays, fragilisé le système de santé publique et fait monter la tension entre Guinéens. Ebola a provoqué la mort de plus de 2000 personnes en Guinée, dont 50 dans la seule préfecture de Kindia. Malgré ce contexte extrêmement tendu, l’opération Kindia 2015 a tenu la plupart de ses promesses, même si le film ne cache rien des échecs et des difficultés rencontrées en chemin…

Le Bilan :

  • 18 écoles construites, soit 54 classes au service de plus de 2000 élèves
  • 339 enseignants formés à la pédagogie active, mieux adaptée aux enfants de la brousse guinéenne
  • 15 points d’eau potable fonctionnels et gérés par la population de Kindia
  • 8000 mètres de cubes de déchets ramassés sur la ville, une expérience pilote d’assainissement
  • 14 centres de soins entièrement réhabilités et équipés à neufs : laboratoires, microscopes, tables d’accouchement, lits d’hôpital, accès à l’énergie solaire et à l’eau courante
  • Une centaine d’agents de santé bénéficiaires de formations médicales. Soit un meilleur accès aux soins pour la plupart des femmes et des enfants de Kindia, 200 000 personnes environ.
  • Près de 9000 cuiseurs à bois économes produits pour lutter contre la déforestation
  • Près de quatre millions d’euros investis par Canal+ et ses abonnés dans la région de Kindia, la 2ème ville du pays

Fonds de dotation Kindia :

Fort de son expérience et de sa connaissance des territoires africains, conscient de son rôle et décidé à investir plus concrètement dans l’avenir de la société civile, le groupe Canal+ s’engage et mène une expérience inédite en Guinée à travers un projet à vocation humanitaire très forte, consistant à financer des projets associatifs dans des domaines sans aucun lien avec l’audiovisuel et cela avec ses propres fonds et en faisant appel à la générosité des particuliers, notamment de ses abonnés.

Ceux qui souhaiteraient participer à cette initiative en soutenant les projets sélectionnés par Kindia+ peuvent découvrir ces derniers ainsi que les associations qui les mènent à travers notamment le documentaire KINDIA 2015, réalisé et produit par l’agence CAPA, ou sur le site Internet de Kindia+.

Cette action de mécénat d’envergure au bénéfice des populations africaines en détresse, en particulier dans la ville de Kindia, sera menée par l’intermédiaire d’un fonds de dotation dénommé « Kindia+ ».

KINDIA, LE BILAN | 68 minutes | Réalisé par Anthony Orliange et Cyril Thomas | Ecrit par Anthony Orliange et Patrick Menais | Produit par Jean-Marie Michel pour CAPA, avec la participation de CANAL+