« Le premier concours Elite pour les hommes », le 18/10 à 18h30 dans « 66 Minutes Grand Format » sur M6

C’est une grande première pour l’agence Elite. Cette année, la célébrissime agence de mannequins, connue dans le monde entier, ouvre son concours « Elite modele Look” aux hommes.

Un événement, qui a attiré des jeunes par centaines… La première phase du casting a eu lieu en juin dernier dans les principales villes de France.

Nous avons suivi deux jeunes hommes, Tristan T. 19 ans, et Tristan Z, 17 ans… Leur univers est très loin de celui des paillettes : Tristan T, vit à Lyon, où il est vendeur d’articles de sport dans une boutique…

Tristan Z est encore lycéen, il vit en Bourgogne à Autun, il est en terminale et se destine aux soins à la personne… Leurs quelques jours passés au sein d’une des plus grande agence du monde va leur révéler une nouvelle vocation.

Tristan T et Tristan Z passent une à une les étapes du casting… Quart de finales, semi finales… A Paris, ils apprennent les B A BA du métier : marcher, s’habiller, se changer à toute vitesse, se coiffer et se maquiller : tous ces gestes auxquels les garçons sont souvent peu habitués…

Les deux garçons deviennent ami au fil du concours.. Mais au final, un seul candidat remporte la grande finale d’Elite, le 8 octobre dernier… Pour lui, c’est une carrière de mannequin international qui s’annonce.

« Le premier concours Elite pour les hommes », un sujet d’Amaury Velter, Mickael Beurdouche et Constance de Guernon, le 18/10 à 18h30 dans « 66 Minutes » sur M6

« Défauts en série : Tous cobayes ? », un documentaire de Michel Guétienne, le 18/10 à 20h40 sur France 5

Des airbags qui tuent au lieu de sauver, des smartphones qui se plient en deux dans la poche, des aspirateurs qui n’éliminent que 5% de poussière… Ce sont des défauts en série, et tous les consommateurs peuvent un jour en être victimes. Pour gagner du temps, ou de l’argent, les fabricants commercialisent des produits parfois mal conçus. Les acheteurs serviront de cobayes…

Automobile, électroménager ou Hi-Tech, les défauts sont d’abord la rançon de la course à l’innovation. Pour sortir leurs produits avant la concurrence, de nombreux fabricants ne laissent pas à leurs ingénieurs le temps de les tester.

La réduction des coûts aboutit aux mêmes conséquences. Certains objets jusque-là inoffensifs, comme de simples ustensiles de cuisine, se transforment en engins dangereux et parfois même mortels. En cause, le manque de contrôles en usine, notamment pour les produits importés du sud-est asiatique.

L’industrie automobile n’échappe pas à cette loi des séries. Chaque année, plusieurs millions de véhicules sont rappelés par les constructeurs pour modification. Et ce n’est là que la partie reconnue par les marques. Lorsque la sécurité n’est pas en jeu, il arrive qu’on cache au client l’origine d’une panne. Un mensonge concerté, pour limiter le coût des indemnisations.

Lorsque les produits défectueux constituent plus une gêne pour l’utilisateur qu’une menace pour sa vie, les chances d’obtenir réparation sont très minces. Sauf aux États Unis : les défauts y sont traqués par une armada d’avocats. La loi les a dotés d’une arme redoutable : la class action. Résultat : de grandes marques comme Apple, ou Toyota, ont dû, après avoir minimisé certaines erreurs de conception, verser des millions de dollars à leurs clients.

« Shanghai, les meilleurs élèves du monde ? », un reportage de Martin Miski pour « Envoyé Spécial », le 15/10 à 20h50 sur France 2

La ville de Shanghai occupe le premier rang du classement PISA, un programme international qui compare les résultats des écoliers du monde entier. Pour comprendre les raisons de ce succès, les équipes d’Envoyé Spécial ont poussé les portes des écoles d’excellence installées dans la capitale économique de la Chine.

Dans des classes équipées des dernières technologies, les élèves sont soumis à un rythme intensif et à une discipline de fer. L’enseignement met en avant presque exclusivement les sciences et les langues étrangères. Dirigeants, professeurs et élèves n’ont qu’une idée en tête : devenir l’élite de leur pays et le faire rayonner partout dans le monde.

Les écoles publiques pratiquent la sélection et le classement des élèves dès les plus petites classes.

Les écoles privées, elles, proposent une éducation sur mesure et très onéreuse : des cours de soutien, mais aussi des programmes spécialisés pour ceux qui veulent étudier à l’étranger : Harvard, Yale, Polytechnique ou le MIT. De plus en plus, ces établissements prestigieux voient affluer des étudiants venus de Shanghai, dont le niveau en sciences et en mathématiques dépasse largement celui de leurs camarades occidentaux.

« Passion patrimoine : au fil du Tarn », un film réalisé par Maha Kharrat et Tony Casabianca pour « Des Racines et des Ailes », le 14/10 à 20h50 sur France 3

Le Tarn est l’une des plus longues rivières de France. Le cours d’eau prend sa source au Mont Lozère à 1600 mètres d’altitude et se jette dans la Garonne au niveau de la commune de Boudou. La rivière s’étire sur près de 380 kilomètres.

Elle aura traversé les plateaux lozériens, les gorges du Tarn, l’Aveyron, des villes comme Millau, Albi ou Montauban. De la source jusqu’à l’embouchure du Tarn, c’est un périple à travers des paysages grandioses que propose ce nouveau numéro de la collection “Passion Patrimoine”.

Nous débutons notre voyage sur les pentes du Mont Lozère, au coeur du Parc National des Cévennes. Yannick Manche est chargé de la surveillance des cours d’eau dans cette zone préservée et nous le suivons à la recherche de la source du Tarn. Il nous mène dans la partie la plus sauvage du massif lozérien, entre les blocs de granit, là où naît la rivière.

Plus en aval, le ruisseau est devenu un torrent de montagne tumultueux. C’est un cours d’eau impraticable sauf pour des kayakistes de haut vol comme Frédéric Dumont. Avec ses amis, ils attendent les épisodes cévenols, les fortes précipitations de l’automne qui gonflent la rivière afin de pouvoir naviguer dans des gorges inaccessibles autrement.

Le long du Haut-Tarn, nous rencontrons l’architecte Bertrand Lemoine. Ce passionné de ponts a choisi de descendre la rivière pour inventorier les ouvrages d’art qui la jalonnent. Il va traverser la Lozère, l’Aveyron, le Tarn et le Tarn-et-Garonne et s’arrêter sur les ponts les plus emblématiques du Tarn. Le pont médiéval de Queyzac, le viaduc de Millau ou le vieux pont d’Albi racontent tous l’histoire de leur région et s’inscrivent dans des paysages d’une grande richesse. Cette descente du Tarn en voiture, à pied ou en barque est l’occasion d’une découverte de l’architecture, de l’histoire et de l’environnement de la rivière. Elle sert de fil rouge à notre récit et nous retrouverons l’architecte tout au long du film.

Nous arrivons aux Gorges du Tarn : un des paysages les plus grandioses traversé par la rivière. Sur 53 kilomètres, ce défilé impressionnant sépare deux grands plateaux : le causse Méjean et le causse de Sauveterre.

Plusieurs bénévoles passionnés des Gorges nous font découvrir ce territoire. Les membres de l’association des amis de Saint-Marcellin ont mobilisé toutes leurs forces pour restaurer un hameau perché à flanc de falaise. Les travaux se font avec l’aide d’un hélicoptère pour acheminer le matériel dans ce lieu difficilement accessible.

Pendant ce temps-là, Frédéric Obin et Jean-Noël Crouzat entretiennent les voies d’escalade le long des Gorges. Encordés à plus de 50 mètres de hauteur, ils installent de nouveaux pitons et s’assurent de la fiabilité des voies. Ce site aux parois calcaires est un des plus réputés au niveau mondial et les grimpeurs aguerris l’empruntent toute l’année.

Au fond des Gorges du Tarn, le syndicat de rivière a mobilisé des bénévoles pour procéder à une journée de nettoyage des berges. L’équipe se déplace en canoë et longe des canyons qui culminent à près de 100 mètres d’altitude. Le parcours se termine à Hauterives, un des plus beaux villages des Gorges qui est inaccessible par la route.

Didier Aussibal est l’architecte du Parc régional des grands causses. Nous survolons le plateau du Larzac avec lui et Katia Fersing, une ethnologue. Ils décryptent, vu du ciel, ce territoire façonné par les hommes depuis l’Antiquité. Sous leurs pieds, ils aperçoivent des villages fortifiés par les Hospitaliers, des fermes caussenardes et des vignes cultivées à flanc de falaise. Didier et Katia vont ensuite à Roquefort. Ils étudient les fleurines, un phénomène géologique qui a favorisé le développement du célèbre fromage bleu. Il s’agit de failles dans la falaise qui permettent à l’air de circuler dans les grottes. La maîtrise de ces courants d’air et la régulation des températures par les paysans leur a permis de développer la fabrication du Roquefort.

A Albi, nous sommes guidés par Marie-Eve Cortes, la responsable du patrimoine de la ville. Elle nous fait découvrir un vestige incroyable : l’ancien portail roman de la Collégiale Saint-Salvi qui est enchâssé dans le mur du salon d’un appartement voisin de l’église. L’édifice majeur de la ville est la cathédrale Sainte-Cécile. L’architecte en chef des monuments historiques, Pierre-Yves Caillault nous dévoile ses trésors : le jubé, les décorations en trompe l’oeil et la vue sur le Tarn depuis le sommet du clocher.

Anne-Marie Morgadès est native de Montauban. Elle tient un hôtel-restaurant près de Moissac et n’utilise que les produits de sa région. Avec elle, nous participerons à la cueillette du chasselas de Moissac : un raisin de table d’exception classé en AOC. Ce fruit répond à des critères très précis, de couleur, de taille et de poids. C’est le cultivateur Jean-Emmanuel Rigal qui nous initie à tous les secrets de ce fruit fragile.

Nous terminons notre route en aval de la ville de Moissac. C’est ici que les eaux du Tarn rejoignent celles de la Garonne pour ne former qu’un seul fleuve.

A travers les regards et l’engagement de tous ces passionnés de patrimoine, c’est un voyage le long d’une des plus belles rivières de France que nous vous proposons.

« Le feu, ennemi de nos assiettes ? », un documentaire d’Aude Rouaux, le 11/10 à 20h50 sur France 5

C’est l’un des symboles de l’été, mais le barbecue n’est pas sans danger. Le feu nous donne de l’appétit, mais il favorise aussi le cancer. Goût grillé ou goût fumé : enquête sur une mode pas si naturelle.

Sans lui, les vacances n’auraient pas le même goût. Le barbecue est au centre de nos loisirs, et chaque année de nouveaux modèles, toujours plus performants, envahissent nos jardins et nos balcons.

En France, aux USA, la réalisatrice Aude Rouaux a filmé les amoureux de cette cuisson à l’ancienne, qui réveille nos instincts de chasseurs. Elle a aussi rencontré des médecins et des chercheurs beaucoup moins enthousiastes…

Cette cuisine qui se veut naturelle car sans ajout de matières grasses a certains effets sur l’organisme. De nombreuses études prouvent que les aliments cuits au grill produisent des composés cancérigènes.

Mais notre goût pour le feu est le plus fort. Et cela s’étend aussi au sous-produit du feu : le fumé. C’est une saveur très tendance, dont on sait encore très peu de choses.

Dans les rayons de nos supermarchés, les aliments fumés se multiplient. Ce jambon « rôti à la broche », ce saumon « fumé au bois d’hêtre », ces chips « goût barbecue »…

L’appellation est trompeuse : ce pseudo « fumé » a seulement été « aromatisé ». Quelques gouttes d’un goudron fabriqué en usine et hautement toxique ont suffi à produire l’illusion d’un fumage traditionnel. Il y a donc du « fumé » sans feu…

Fumé par le miracle de la chimie : le procédé est aussi rentable qu’opaque. Les géants de l’agro-alimentaire ne sont pas bavards là-dessus. L’équipe de France 5 a enquêté en Belgique, en France et aux USA sur cet arôme à la mode et sur son impact pour la santé.

« Le feu, ennemi de nos assiettes ? », un documentaire de 52 minutes réalisé par Aude Rouaux, produit par Patrice Lorton pour CAPA Presse

« Le Negresco, le palace-musée », réalisé par Caroline Conte pour « Vous Êtes Ici », le 10/10 à 9h20 sur France 24

La Riviera française est depuis toujours un haut lieu de la villégiature. Celle qu’on appelle aussi « Côte d’Azur » est une des destinations les plus recherchées au monde.

A Nice, au numéro 37 de la très célèbre Promenade des Anglais se dresse un vaisseau mythique : l’hôtel Negresco. Derrière la beauté de sa façade Belle Époque d’un blanc immaculé, c’est un palace musée abritant une collection d’art de plus de 6000 pièces. Les 96 chambres et 21 suites sont parées de meubles uniques.

« Vous êtes ici » vous fait pénétrer dans les coulisses de l’hôtel 5 étoiles, à la rencontre des artisans qui veillent chaque jour aux oeuvres d’art de l’hôtel. 

« Birmanie : Business avec le diable », réalisé par Benoit Chaumont pour « Spécial Investigation », le 05/10 à 22h50 sur CANAL+

De nombreuses entreprises françaises s’installent depuis quelques mois en Birmanie, qui fait figure de nouvel eldorado, en Asie du Sud-Est. Naguère infréquentable, le régime militaire s’est refait une virginité en s’engageant sur la voie de la démocratie.

Les investisseurs occidentaux estiment contribuer par leur présence à l’amélioration des droits de l’Homme et des conditions de vie de la population.

Qu’en est-il dans la réalité ? Benoît Chaumont a enquêté pendant plusieurs semaines, y compris dans des zones interdites aux journalistes. Avant les premières élections « libres » (de novembre prochain), il révèle ce que cachent les habits neufs des généraux birmans.

Au sommaire de l’Effet Papillon du 04/10 sur Canal+

Grèce : en mer face aux migrants, un sujet de Laurent Hamida :
Direction Lesbos, un paradis touristique en mer Egée qui s’est transformé en quelques mois en immense camp de réfugiés. Près de 200 000 migrants, en provenance essentiellement d’Irak, de Syrie et d’Afghanistan, ont débarqué depuis le début de l’année, soit 2 000 par jour en moyenne. La pression migratoire est telle que les réfugiés seront bientôt plus nombreux que les 84 000 habitants de l’île. Nous avons embarqué sur un bateau de pêcheurs, qui voient affluer par centaines les petits bateaux gonflables remplis de migrants. Au large des côtes, la même scène se répète, jour et nuit.

États-Unis : Ben Carson l’anti Obama, un sujet de Sophie Przychodny et Charlotte Fonne :
Aux États-Unis un homme s’est dernièrement détaché du peloton dans la course aux primaires républicaines. Son nom ? Ben Carson. Cet Afro-Américain de 63 ans est un novice en politique mais jouit déjà d’une grosse notoriété. Parti des bas-fonds de Détroit, il est devenu l’un des neurochirurgiens les plus réputés du pays au point d’incarner, presque jusqu’à la caricature, le rêve américain. Aujourd’hui, cet homme de foi, s’appuie sur sa «success story» mais aussi sur des positions ultra-conservatrices pour décrocher l’investiture républicaine.

Israël : le bataillon des ultra-orthodoxes, un sujet de Michael Blum et Kristell Bernaud :
En Israël les ultra orthodoxes, les hommes en noir, seront bientôt des conscrits comme les autres. Jusqu’à présent, cette communauté – qui représente environ 700 000 personnes, soit 10% de la population était dispensée de service militaire pour pouvoir étudier les textes sacrés. Mais le gouvernement a décidé d’en finir avec cette dispense datant de la création de l’état hébreu. La loi entrera en vigueur en 2017. D’ici là, Tsahal essaie d’attirer les jeunes de cette communauté en leur proposant des unités sur-mesure, plus conformes à leur mode de vie. Et ça marche. Les soldats, portant barbe et papillotes, sont de plus en plus nombreux à sauter le pas, même s’ils passent pour des traîtres aux yeux de leurs pairs. Une fois n’est pas coutume, l’armée israélienne a accepté de nous laisser filmer l’une de ces unités casher.

Le Biopic vous présente cette semaine : Narendra Modi, Premier ministre indien, mystique, ultranationaliste et fan des réseaux sociaux.
Il est signé David Castello-Lopes avec Mathieu Bonnet et Jérémy Boulard.

« Hugues de la Plaza : L’impossible suicide d’un français au Etats-Unis », le 30/09 à 20h45 dans « Enquêtes Criminelles » sur W9

San Francisco, dans la nuit du 2 au 3 juin 2007, Hugues de la Plaza, un jeune Français exilé en Californie est retrouvé mort chez lui : trois blessures à l’arme blanche lui ont été fatales.

Si les causes du décès ne font aucun doute, les conclusions de la police américaine sont plus que surprenantes : les enquêteurs concluent à… un suicide ! Invraisemblable pour les proches et les parents de Hugues qui face à de nombreuses incohérences comprennent petit à petit qu’il s’agit bien d’un meurtre… Ils vont alors décider de mener leur propre contre-enquête.

Que s’est-il vraiment passé cette nuit-là ? Qui pouvait en vouloir à ce jeune homme a priori apprécié de tous ? Et pourquoi les policiers américains ont-ils bâclé leur enquête ?

Un film de Benjamin Audibert et Mickaël Royer produit par Studio CAPA.
Diffusion le mercredi 30/09 à 20h45 sur W9 dans « Enquêtes Criminelles » animé par Nathalie Renoux.

Au sommaire de l’Effet Papillon du 27/09 à 15h10 sur Canal+

« Le Biopic : Le virus de la politique », de David Castello Lopez avec Mathieu Bonnet et Jérémy Boulard :
Aujourd’hui, nous allons nous intéresser à un candidat à la présidentielle américaine, John McAfee qui a largement de quoi détrôner Donald Trump, côté troll. Comme son rival, il est milliardaire mais en version siphonnée. A n’en pas douter, son CV ferait un excellent film de cinéma.

 

« Boomerang », un sujet de Benjamin Audibert avec Hugo Van Offel :
Une vidéaste hongroise distribuant des tacles à des migrants, et notamment à un père de famille, fuyant la police, son fils dans les bras. Cette vidéo a fait le tour du monde et a bouleversé la vie de ses protagonistes. D’un côté, celle de la caméraman, de l’autre, celle du réfugié molesté. Nous sommes allés à la recherche de cette femme et de cet homme que tout sépare mais dont le destin est lié.

 

« Chine, l’usine à footballeur », un sujet de Christophe Barreyre :
En Chine, et plus précisément dans la ville de Wuxi, au Sud du pays un milliardaire soutenu par les autorités a lancé un programme qui est devenu la priorité nationale : gagner la coupe du monde de football en 2022. Las de pointer à la 84ème place au classement FIFA, Pékin a lancé «un plan Marshall» d’envergure avec la création de la plus grande académie de foot au monde… 2600 élèves, 50 terrains de foot, 150 entraîneurs. Cette gigantesque usine à joueurs, jumelée au Real Madrid, applique les recettes qui ont fonctionné dans bien d’autres domaines en Chine : la folie des grandeurs, l’ordre et bien sûr l’obéissance.

 

« Etats-Unis, Kalief martyr de la justice », un sujet de Jaouhar Nadi :
« Un cimetière peuplé de vivants, un dépotoir, un cauchemar ». C’est en ces termes que d’anciens détenus évoquent la prison de Rikers Island, l’un des plus importants centres pénitentiaires au monde, à quelques encablures de Manhattan. Sid Vicious, Christophe Rocancourt, DSK ou encore les rappeurs Lil Wayne ou Tupac Shakur ont testé la literie de cette île-prison et aucun d’eux ne la recommande. Située en face de l’aéroport de La Guardia, Rikers Island abrite 10 centres de détention pour 14.000 détenus. La moitié d’entre eux souffre de maladies mentales sévères.
C’est dans cet Alcatraz new-yorkais qu’a été expédié à 16 ans, Kalief Browder, accusé à tort d’avoir volé un sac à dos. Après 3 ans, dont 2 à l’isolement et moult violences, le jeune homme en est sorti. Brisé. Il est devenu le visage de l’injustice made in USA.

 

Retrouvez l’Effet Papillon le dimanche à 15h10 sur Canal+
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