« Le joaillier des Reines », réalisé par Caroline Conte pour « Vous êtes ici », le 26/09 à 9h20 sur France 24

En plein coeur de Paris, l’écrin de la haute-joaillerie française se confine entre la place Vendôme et la rue de la Paix.

A l’ombre des vitrines, depuis 1815, se cache un atelier confidentiel où oeuvrent des artisans joaillier, sertisseur, orfèvre et polisseur. C’est la maison Mellerio, le plus vieux joaillier de France. La famille originaire d’Italie fut la première à s’installer dans le quartier aujourd’hui mondialement réputé.

Depuis plus de 400 ans, les personnalités les plus illustres se pressent chez Mellerio, à commencer par Napoléon III et Marie-Antoinette. « Vous êtes ici » vous fait découvrir l’arrière-boutique de cette maison légendaire.

« Passion patrimoine : de la Champagne aux Ardennes », un film réalisé par Philippe Poiret pour « Des Racines et des Ailes », le 23/09 à 20h50 sur France 3

Avec ses 4 départements : les Ardennes, la Marne, l’Aube et la Haute-Marne, la région Champagne-Ardenne s’étend sur près de 350 kilomètres. Au carrefour de l’Europe, cette région offre des panoramas extraordinaires et de nombreux contrastes.

Pour ce nouveau film de la collection Passion Patrimoine, nous avons partagé le quotidien d’hommes et de femmes qui y vivent. Ils sont architectes, viticulteurs, photographes aériens, géologues, membres d’associations, historien ou facteur d’orgue. Ils ont parfois tout quitté pour vivre leur passion et s’installer dans cette région.

Notre périple débute au coeur des paysages exceptionnels du vignoble de Champagne. Depuis juillet 2015, « les coteaux, les maisons et les caves de champagne » sont inscrits au patrimoine mondial de l’humanité, et l’association « Paysages du Champagne » a contribué au classement de ces sites.

A Cuisles, Cédric Moussé est à la tête d’un domaine de six hectares. Issu d’une famille de vignerons de père en fils depuis 1650, ce jeune viticulteur de 33 ans a choisi de reprendre les méthodes traditionnelles. Nous l’avons suivi durant huit mois, sur son domaine et il nous a livré certains secrets de la fabrication du champagne.

Nous vous proposons aussi de découvrir la Champagne souterraine, avec Patrice Legrand-Latour, un viticulteur passionné de fossiles. Sous les coteaux, il a creusé plusieurs centaines de mètres de galeries pour mettre au jour les plus beaux spécimens de fossiles.

Direction Reims, la cité des rois de France. Cette ville martyre qui, au lendemain de la première guerre mondiale, ne comptait plus qu’une centaine de maisons encore habitables. Durant près de vingt ans la cité fut un gigantesque chantier, et plus de quatre cents architectes ont œuvré à sa renaissance. Depuis plusieurs mois, la ville recense les monuments de style art déco. Cet inventaire est dirigé par Jonathan Truillet, conservateur régional des monuments historiques.

Laurent Plet, facteur d’orgue, nous conduit sur les routes de l’Aube. Depuis 38 ans, il entretient les orgues d’une centaine de monuments.

A Troyes, capitale des comtes de Champagne, Jean Louis Valentin, maître charpentier, a sauvé de la destruction plusieurs maisons à pans de bois du centre ville historique. Aujourd’hui il transmet son savoir à des jeunes Compagnons du Tour de France.

A la sortie de la ville, le Parc Naturel Régional de la Forêt d’Orient : ces trois lacs artificiels permettent d’éviter les crues de la Seine à Paris. Thierry Tournebize et Stéphane Gaillard veillent sur 82 000 hectares d’un territoire devenu le refuge de nombreux animaux sauvages.

Posée sur la Meuse, Charleville-Mézières est la cité la mieux conservée des Ardennes. Depuis plusieurs années, le service du patrimoine de la ville travaille à la restauration de monuments et de sites insolites. Emmanuel Fleury, l’architecte de la commune, est notre guide pour découvrir une « Charleville-Mézières méconnue. »

A travers ces regards, c’est un voyage dans une Champagne-Ardenne surprenante que nous proposons, une région dont nous ne soupçonnons pas toutes les richesses.

Au sommaire de l’Effet Papillon du 13/09 à 15h10 sur CANAL+

Place à une toute nouvelle séquence, servie chaude… Chaque dimanche, nous reviendrons sur la personnalité de la semaine, la notre, celle qui nous a soufflés, intrigués ou émues, celle aussi que nous avons adoré détester. En un mot, le héros ou le anti-héros de la semaine. Ça s’appelle « Le Biopic », et aujourd’hui, c’est le chanteur de reggae juif américain Matis-Yahu qui en a les honneurs… Et vous allez comprendre pourquoi. « Gros Larsen », c’est signé David Castello-Lopes avec Jérémy Boulard et Mathieu Bonnet.

Ce n’est plus une vague migratoire mais un tsunami auquel l’Europe est confrontée depuis le début de l’année, de loin le pire exode depuis la fin de la seconde guerre mondiale… On estime à 300.000 le nombre de migrants à être entrés en Europe depuis le mois de janvier. La Hongrie a vu déferler, à elle seule, 140.000 personnes, via les Balkans… La plupart de ces migrants viennent de pays en guerre, essentiellement d’Afghanistan et de Syrie. Ils passent par la Turquie, la Grèce, la Macédoine, la Serbie, jusqu’en Hongrie, principale porte d’entrée de l’Union européenne.

Pour endiguer ces flux migratoires, le gouvernement très à droite de Viktor Orban a opté pour une solution qui a connu un certain succès après guerre, dans les pays de l’est : le rideau de fer. En plein été donc, des chômeurs ont été réquisitionnés pour faire le sale boulot, à raison de 166 euros par mois et deux repas par jour. Une main d’œuvre bon marché et corvéable à merci, sous peine de perdre ses indemnités chômage. En résumé, la Hongrie rétablit le travail obligatoire pour barrer la route aux migrants. « Le mur de la honte », c’est un sujet de Nathalie Gros.

Partons maintenant à Moscou… où un hymne à la gloire du président russe est devenu LE tube de l’année. Même le Kremlin se pince… Leurs auteurs ne sont ni blancs ni slaves, mais africains, l’un originaire du Zimbabwe, l’autre du Kenya. Deux rappeurs étrangers venus faire leurs études en Russie avant de se lancer dans la chanson et le marketing du pouvoir… Un paradoxe dans un pays où le racisme anti-noir est particulièrement répandu. « Rapoutine », c’est un sujet de Xavier Luiset.

La star de l’été, c’est lui… Le magnat de l’immobilier, Donald Trump, 69 ans. Cheveux couleur hamster mais d’origine, c’est important de le préciser… Il est l’un des hommes les plus raillés des Etats-Unis, ce qui ne l’empêche pas d’être sur les rails pour la primaire républicaine. Ce self made-man pèserait entre 4 et 8 milliards de dollars. Essentiellement grâce à l’immobilier, mais aussi à la télé-réalité, aux droits de Miss Univers et à 515 autres fonctions, selon sa déclaration de revenus.

Il cumule les postes donc, et aussi les dérapages tonitruants sans pour l’instant dissuader ses électeurs potentiels. Fin août, il arrivait même en tête des sondages, avec 24% d’intentions de vote. C’est un petit POINT de mieux que sa rivale démocrate, Hillary Clinton. On peut naturellement se demander à quoi tient « l’effet Trump »…? C’est ce que nous avons chercher à savoir en allant à la source … « Un éléphant, ça Trump énormément », c’est un sujet de Sophie Prichoni et Charlotte Fonne.

Retrouvez L’Effet Papillon sur www.canalplus.fr et Dailymotion (un reportage en clair chaque semaine, le dimanche à minuit)

Sur les réseaux sociaux, suivez L’Effet Papillon sur Facebook & Twitter (#effetpap).

« Sex Addicts », le 15/09 à 20h40 dans « Le monde en Face » sur France 5

Entrer dans la peau d’un sex addict pour comprendre les tiraillements qui le déchirent et ce que cela dit de notre société… Le Monde en Face nous emmène dans l’univers secret et méconnu des dépendants sexuels.

Ce documentaire veut bousculer la représentation que l’on peut avoir des sex addicts. Il raconte avec humanité la spirale de la dépendance au sexe, en donnant la parole à celles et ceux qui en sont prisonniers. Des paroles parfois choquantes, souvent bouleversantes, et toujours vraies. Des témoignages tellement rares et sincères qu’ils sont un événement en soi.

On pense trop souvent que l’addiction sexuelle concerne soit des séducteurs impénitents, soit au contraire de dangereux pervers. En fait, l’addiction sexuelle est une maladie, elle touche des hommes et des femmes de tous horizons, qui souffrent de sexualité compulsive, selon un processus de dépendance similaire à celui des alcooliques ou des toxicomanes.

Ils seraient 5 % de la population sexuellement active à souffrir de ce trouble du comportement, et presque autant de personnes partageant leur vie à en subir les conséquences.

Ce film s’attache à cinq d’entre eux, quatre hommes et une femme. Chacun à un stade différent de leur addiction. Samuel, Marc, Elodie, Max et Samir sont cinq français ordinaires, loin des clichés sur les dérives sexuelles des hommes politiques ou des vedettes du show business.

Le dépendant sexuel s’est lui-même coupé de ses sentiments. Il est dans la consommation. La surconsommation. Comme un gourmand devenu boulimique, il ne cherche plus le sexe pour le plaisir, mais uniquement pour remplir le manque. Lui qui pensait vivre à fond sa liberté sexuelle se retrouve au contraire enfermé, comme dans cette cave où sont interviewés les témoins. Impossible de s’échapper. Impossible de s’abstenir.

Participant à la mise en scène des témoignages, les mannequins de vitrine sont omniprésents dans le film. La présence de ces corps sans nom et sans visage évoque la multiplicité des partenaires anonymes, et rappelle que pour un sex addict, l’autre est réduit au statut d’objet.

Dans l’esprit de son livre « Les Sex Addicts, quand le sexe devient une drogue dure », co-écrit avec le psychanalyste Jean-Benoît Dumonteix (Ed. Hors Collection), et s’appuyant sur deux ans d’enquête, Florence Sandis poursuit avec ce documentaire sa volonté d’incarner ce sujet à travers des personnalités sincères et courageuses.

Un documentaire de 52 minutes produit par l’agence CAPA avec la participation de France Télévisions.

Diffusion le 15 septembre 2015 à 20h40 sur France 5 dans la case “Le Monde en Face”. Suivi d’un débat animé par Marina Carrère d’Encausse.

« La féérie de Jumilhac » réalisé par Caroline Conte pour « Vous Êtes Ici », le 12/09 à 9h20 sur France 24

Le Périgord est une terre où les châteaux sont fiers. Bâti entre les 15ème et 17ème siècle sur un éperon rocheux, à l’emplacement d’une ancienne forteresse, le château de Jumilhac est digne d’un conte de fées.

« Vous êtes ici » vous emmène à la rencontre de son propriétaire, Henry de la Tour Du Pin. Celui-ci voue une passion débordante à la demeure de ses ancêtres. De l’escalier monumental à la cheminée en bois sculptée, en passant par la tour du guet, à 25 mètres de hauteur, et par les jardins à la française, Henry nous fait partager son amour pour ce château enchanteur.

« 21 jours… à l’école », un sujet incarné par Alexandra Alévêque pour Infrarouge, le 08/09 à 22h50 sur France 2

En tant qu’adultes, parents ou non, nous avons le souvenir de nos instituteurs, terme désuet désormais disparu et pourtant, la fonction est bel et bien la même. Les profs ont un rôle primordial dans notre société : l’éducation des générations à venir.

Il y a en France plus de 6,7 millions d’écoliers. La collection 21 Jours s’est demandée qui sont les professeurs des écoles en 2015.

La base de l’enseignement en CP passe par l’apprentissage de la lecture, de l’écriture et du calcul. Mais apprend-on aujourd’hui comme il y a 20 ou 30 ans ? Que se passe t-il réellement dans une salle de classe, quand les parents restent cantonnés au portail et que la porte se ferme, quand le professeur se retrouve seul devant 20 à 30 enfants ?

Pour 21 Jours et France 2, Alexandra Alévêque a secondé Annabelle, une professeur des écoles au Mans, auprès d’une classe de 20 élèves de CP. Pendant 21 jours, elle a observé, elle a enseigné et la tâche est rude, elle a fait réciter des poésies, a inculqué les notions de double et moitié à des enfants de 6 ans dubitatifs face à cette maîtresse peu expérimentée.

Elle a soigné les bobos dans la cour de récréation, est allée découvrir les animaux de la ferme avec les enfants, mais surtout, elle a mesuré la difficulté d’être prof. Que faire des programmes officiels, en permanence remaniés, comment enseigner à des élèves réunis dans la même classe mais avec des niveaux radicalement différents ?

Comment apprend-on à apprendre ? Pour le savoir, Alexandra Alévêque s’est rendu dans un ESPE (Ecole Supérieure du professorat et de l’Education), organisme remplaçant les anciens IUFM.

Durant ces 21 jours, Alexandra a partagé le quotidien de l’école Michel-Ange du Mans, un établissement du sud de la ville, regroupant 176 élèves de primaire.

Elle a principalement travaillé avec Annabelle, 35 ans, professeur de CP, une instit à poigne et éperdument éprise de son travail. Alexandra a appris auprès d’elle l’autorité, un passage obligé face à 20 enfants, mais elle a aussi découvert la patience et la pédagogie, nécessaires pour un bon apprentissage.

Durant son séjour au Mans, elle a également partagé les expériences d’Amélie, la jeune directrice de l’école, ainsi que de tous les autres profs de l’école. Entre coups de gueule et amour des enfants, les enseignants se sont ouverts à elle, devenant des humains à part entière et plus des fonctionnaires anonymes.

Et bien sûr, Alexandra Alévêque a observé les enfants, elle a souvent souri auprès de Mehdi, Lina, Grace, Neslie, Mattew, Nawel, Lou Ann et tous les autres.

Une série documentaire incarnée par Alexandra Alévêque | Réalisée par Stéphane Jacques | Produit par Guylaine Loquet | Une production CAPA Presse | Avec la participation de France Télévisions | Unité de programmes documentaires : Fabrice Puchault, Barbara Hurel et Anne Roucan

​La case Infrarouge invite les téléspectateurs à réagir et commenter les documentaires en direct sur Twitter via le hashtag #infrarouge

« A poil sous la toge », un documentaire d’Olivier Ghis, le 05/09 à 23h15 sur Canal+

Alors que l’Histoire fait un retour fracassant dans la pop culture (voir le succès des deux derniers Goncourt, Au revoir Là-Haut et Pas Pleurer, le carton des émissions TV et radios historiques et des séries comme Vikings ou Tudors), il est temps de se demander comment le X revisite l’Histoire avec un grand H. Avec davantage d’alcôves que de cours magistraux, plus d’ébats, d’intrigues galantes que de batailles homériques. Le tout en préférant gaillardement le kitsch à la vraisemblance, le fantasme d’une époque à sa réalité. Normal, c’est plus sexy, c’est plus drôle. C’est du porno.

Si les historiens se sont rarement penchés sur le porno, le porno, lui a toujours eu un faible pour l’Histoire. Un goût qui lui est d’ailleurs venu très tôt, dès la naissance pour ainsi dire puisque les tout premiers films X répertoriés sont des saynètes à costumes : une évocations des mousquetaires côté français (A l’Ecu d’Or, 1908) et un western côté américain (A Free Ride, 1915).

A l’heure où fleurissent les émissions historiques (Secrets d’histoire, etc.), on peut se demander pourquoi. Pourquoi un genre aussi déshabillé que le cinéma X est-il si féru de films à costumes, d’époques désuètes alors que mettre à poil ses contemporains est si simple, si commode et tellement moins coûteux ?

C’est que l’Histoire, passée à la moulinette du porno, s’éloigne des Lagarde et Michard pour permettre toutes les licences, tous les fantasmes. Aucun survivant n’est là pour vous contredire, donc la liberté est totale. D’autant que certaines périodes, aux moeurs réputées plus lâches, offrent un terrain de jeux sans limite…

Ainsi, le porno, on s’en doute s’est amusé de la Préhistoire (Prehistorix, Homo Erectus) à fait grand cas de la Rome Antique (Gladiators, Cléopâtre), des moeurs dissolues de Versailles (Les portes jarretelles de la Révolution, Initiations d’une Jeune marquise) ou de la Belle Epoque (Dodo, petite fille au bordel, Code Name : Mata-Hari).

On ne manquera pas d’ailleurs d’établir un parallèle troublant avec la floraison, depuis quelques années, de séries mainstream historiques… Et particulièrement hot. De Rome à Spartacus, des Tudors à Vikings, toutes ces productions comptent au mois une scène érotique par épisode, voire davantage. Spartacus battant sans doute tous les records puisque certains épisodes s’ouvrent carrément sur des scènes d’orgie, etc.

Bref, le porno, une fois de plus en dit long, sous ses airs de distraction légère, sur nos contemporains et leur rapport a l’histoire, qu’ils préfèrent pimentée et croustillante, que poussiéreuse et rébarbative. Qui pourraient leurs en vouloir.

« Passeport pour le crime à Buenos Aires » avec Benjamin Castaldi, le 30/08 à 20h45 sur 13ème Rue

Ici, on dit que les Mexicains descendent des Aztèques, les Péruviens des Incas et les Argentins… des bateaux. Voici Buenos Aires, la plus européenne des capitales d’Amérique du sud où vivent 13 millions d’habitants –le tiers de la population du pays- .

Avec l’un des taux de criminalité les plus faibles du continent, Buenos Aires a longtemps fait pâlir d’envie Medellin, Mexico, Caracas… toutes ravagées par la violence. Mais depuis quelques années, la ville rattrape son retard et sombre inexorablement : la délinquance urbaine explose et désespère les Porteños, les habitants de la capitale.

Au printemps 2014, une vague de lynchages des petits délinquants pris en flagrant délit a gagné tout le pays. Et les autorités, longtemps restées sourdes, ont réagi. Le Gouverneur de la province de Buenos Aires a décrété l’état d’urgence pour un an.

Benjamin Castaldi n’avait jamais mis les pieds à Buenos Aires, mais la ville lui était familière car c’est ici qu’a grandi son père, l’acteur Jean Pierre Castaldi. C’est donc avec une grande émotion que l’animateur retrouve l’adresse où son père s’amusait à défier le vide, en grimpant sur la corniche de son immeuble, sans filet …

Mais très vite, Benjamin va découvrir une ville sous tension, où policiers et magistrats véreux freinent les efforts de réforme et de justice… Où la drogue des pauvres, le Paco, se répand comme la peste. Où les bidonvilles grandissent à vue d’œil, dans la périphérie, mais aussi au cœur des beaux quartiers… Une ville où l’ombre des narcotrafiquants est palpable. Partout…

Le voyage de Benjamin Castaldi commence dans le club Independiente, l’équipe de foot argentine la plus célèbre après le Boca Junior de Maradona. Ici, plus qu’ailleurs la violence ravage les stades. Les chiffres font froid dans le dos : 45 morts et une centaine de blessés pour les 4 dernières années. Une moyenne de 11 morts par an !

Benjamin Castaldi rencontrera également des citoyens militants qui n’ont plus confiance ni dans leur Etat ni dans leur police. Pour dénoncer le laxisme des autorités, ils ont dressé par eux même la carte des crimes perpétrés dans la capitale. D’autres, pour lutter contre les narcotrafiquants, occupent les pistes d’atterrissage sauvages qui jalonnent le pays.

Le « Padré Pépé », lutte lui aussi, à sa manière, contre la drogue. En multipliant les chapelles et les prêches musclés, il tente de reprendre le territoire occupé par les narcotrafiquants.

Au cours d’une brève escapade dans la pampa, l’immense plaine qui s’étend à l’ouest de Buenos Aires, notre reporter partagera avec un avocat d’affaires les plaisirs du polo et de l’assado (attention , ici, ne parlez jamais de barbecue, l’argentin est susceptible). Au passage, Benjamin découvrira comment la haute bourgeoisie locale doit se protéger. Ici, caméras de surveillance, vigiles et panic room sont de rigueur.

Le voyage prendra fin dans les sous-sols de l’Esma, l’école de mécanique de la Marine que les militaires ont transformé en centre de torture pendant les années de dictature. Une autre violence, d’Etat celle-là, que le pays ne parvient pas à digérer. Un bébé volé, adopté par l’un des bourreaux qui ont assassiné sa mère, reviendra sur cette période sombre de l’Histoire argentine.

Bienvenue à Buenos Aires, avec en poche, un passeport pour le crime.

Un film de 90 minutes réalisé par Thierry Pasquet | Une production CAPA Presse pour 13eme Rue

« Carnet de voyage : Tourisme des Séries », un reportage de Laurent Dy, le 16/07 à 20h55 dans « Envoyé spécial » du France 2

Game of Thrones, Plus belle la Vie, Breaking Bad, les Témoins… Voici quelques unes des séries TV les plus populaires à travers le monde. Elles sont devenues de précieuses alliées pour les Offices de tourisme et les collectivités locales. Car derrière les millions de téléspectateurs se cachent… des millions de touristes.

Les fans adorent marcher dans les traces de leurs héros, d’un lieu de tournage à l’autre, aux quatre coins de la planète. 100 000 visiteurs déambuleraient ainsi chaque année à Marseille dans le quartier du Panier qui a inspiré le Mistral (Plus belle la Vie).

Visites guidées, repas, hôtels ou camping, achats de souvenirs… cet engouement pour l’envers du décor entraîne des retombées positives sur les économies locales. Clientèle touristique très convoitée, les Chinois ont jeté leur dévolu sur la Provence. Cette dernière sert de décor à une série chinoise qui captive l’Empire du milieu. Lavande, château, romantisme, tous les clichés y passent mais ils font recette : le nombre de visiteurs asiatiques a bondi.

Avec Game of Thrones, c’est l’Irlande du Nord qui monte au créneau, redorant ainsi une image souvent associée aux années noires de la guerre civile. Les admirateurs de la série découvrent aussi les paysages et le patrimoine de cette contrée. Histoire d’amour, histoire policière ou histoire de conquête du pouvoir, dans les séries, il y en a pour tous les goûts… Mais derrière le petit écran, entre l’industrie du tourisme et l’industrie du cinéma, c’est une histoire d’argent tout court !

« 21 jours… à la colo », un sujet incarné par Alexandra Alévêque pour Infrarouge, le 30/06 à 22h40 sur France 2

Qui sont les ados d’aujourd’hui, qui grandissent avec la crise, les réseaux sociaux et les selfies ? Quel regard portent-ils sur eux-mêmes, sur la société où ils vivent, sur le monde des adultes ? Quels sont les rêves et les tourments de cet âge qu’on dit « bête », souvent sans le connaître ?

Comment fonctionnent les gamins en collectivité ? Quelle est l’ambiance, l’atmosphère, dans une colonie de vacances aujourd’hui ? Comment bien s’occuper d’eux quand on n’est jamais parti en colonie de vacances et qu’on est animatrice pour la première fois de sa vie ?

Pour 21 Jours et France 2, Alexandra Alévêque a choisi de se faire embaucher comme animatrice d’une colonie de vacances qui accueille à Anglet, au pays Basque, des collégiens des Bouches-du-Rhône. D’ordinaire, son métier de journaliste la porte à s’intéresser au sort des adultes, mais Alexandra souhaitait depuis longtemps se pencher sur ces ados d’aujourd’hui, cette génération de demain auquel la télévision donne rarement la parole.

Pendant 21 jours, elle a vécu dans la peau d’une animatrice, au rythme de la colo. Elle a partagé sa chambre avec Chloé, 25 ans, qui anime des colos depuis qu’elle a 18 ans pour 250 euros la semaine. Elle a été coachée dans ce nouveau métier par Quentin, 33 ans, directeur de la colo et prof de sport dans un collège. Elle a vécu avec ces jeunes animateurs qui font ce job par passion.

Surtout, Alexandra s’est immergée parmi une centaine d’adolescents, tous originaires de Marseille ou des Bouches-du-Rhône, qui ont obtenu ce séjour grâce à leurs résultats scolaires ou leur bon comportement. Avec ces ados, elle s’est faite tour à tour adulte référant, grande sœur, complice, confidente… Et tous lui parlent et se racontent avec une franchise, une candeur, une gravité aussi, aussi étonnantes que rafraîchissantes. Et quand Alexandra leur demande s’ils savent pourquoi nous nous intéressons à eux, ils répondent sans hésiter : « parce qu’on est le futur ! »

« 21 Jours » une série documentaire incarnée par Alexandra Alévêque | Réalisée par Richard Puech | Produit par Guylaine Loquet | Une production CAPA Presse avec la participation de France Télévisions | Unité de programmes documentaires : Fabrice Puchault, Barbara Hurel et Anne Roucan

La case Infrarouge invite les téléspectateurs à réagir et commenter les documentaires en direct sur twitter via le hashtag #infrarouge