"Passion Patrimoine : Le goût du Limousin", un film réalisé par Marie Maurice et Franck Dhelens pour Des Racines et Des Ailes, le 03/12 à 20h45 sur France 3

Entre Massif central, bassin parisien et portes du grand Midi, à cheval sur les départements de la Creuse, de la Corrèze et de la Haute-Vienne, le Limousin abrite un patrimoine d’une diversité exceptionnelle.

Paysagiste, Alain Freytet travaille depuis 20 ans à la mise en valeur des somptueux décors en dégradés de vert de la campagne creusoise, le jardin de la France. Dans les brumes de l’aurore, cet enfant du pays nous emmène en paramoteur à la découverte de ce département façonné comme un parc à l’anglaise à ciel ouvert.

Nicolas Chevalier, architecte des bâtiments de France, protège les merveilles architecturales creusoises depuis son installation dans la région en 2011. Il nous entraîne dans un voyage sur cette terre de bâtisseurs où, dans chaque pli de paysage, se nichent châteaux monumentaux et villages médiévaux aux allures de tableaux. Il témoigne de l’incroyable histoire des maçons creusois, prodigieux maîtres de la pierre qui durant près de 700 ans ont édifié les plus grands monuments et villes de France.

Dans les reliefs de Corrèze et de Haute-Vienne, Pascal Desmichel, géographe, et Arnaud Maîtrepierre, photographe, se passionnent pour un patrimoine vivant qui raconte l’identité de ce coeur de France : le rail limousin et ses ouvrages d’art. Un travail de titan imaginé pour désenclaver la région à partir du XIXème siècle. Avec Arnaud le photographe, nous découvrirons également à Limoges les secrets de l’une des dix plus belles gares du monde : les Bénédictins. Un chef d’oeuvre d’architecture néo-classique et art déco qui symbolise la richesse de la ville depuis 1929.

Près de Limoges, les designers Bertille Carpentier et Martial Dumas pérennisent une tradition industrielle : le travail de l’or blanc du Limousin… la porcelaine. Avec la manufacture de La Fabrique, fondée en 1825, ces trentenaires créent des pièces contemporaines pour sauvegarder ce savoir-faire exceptionnel.

Aux confins des trois départements, direction le plateau de Millevaches, la montagne limousine qui domine toute la région à près de 1000 mètres d’altitude. Amoureux de ce territoire unique, Pascal Bruneau, un ancien ingénieur reconverti en guide, partage avec des géographes taïwanaises les secrets de ce « château d’eau », où naissent 40 rivières et près de 6700 sources. Un peu plus à l’est, Johanna Corbin et Frédéric Lagarde, un couple de scientifiques, sont devenus éleveurs de brebis pour protéger les paysages millénaires emblématiques du plateau.

A 300 mètres d’altitude, Olivier Martinat et Alexandre Gutierrez, pilotes et photographes, emmènent l’historien Christian Rémy pour un survol des bourgs qui coiffent les buttes de Corrèze depuis le Xème siècle. Leur destination : le Midi limousin, aux franges de l’Aquitaine, pour réaliser une modélisation en trois dimensions de l’un des plus beaux villages de France, la forteresse de Turenne.

Au coeur du Limousin méridional, Francis Tessandier défend lui les saveurs du marché de Brive-la-Gaillarde et les trésors du terroir dans sa cuisine. Plus à l’est, dans les gorges monumentales de la Dordogne, il s’initie avec un ami à la pêche à la mouche. Dans les méandres boisés de la rivière, ils traquent la truite Fario, le poisson emblématique des cours d’eau du Limousin.

Sur les collines autour de Brive-la-Gaillarde, Gilbert Delmond, un autre gardien du goût limousin, préserve une tradition régionale ancestrale : l’élevage du veau sous la mère. Avec lui, nous partageons un évènement haut en couleurs, une foire aux bestiaux qui n’a lieu que quatre fois par an.

Enfin, de retour à la gare des Bénédictins, nous embarquons pour un voyage exceptionnel à destination des spectaculaires gorges de la Vienne, à bord d’une locomotive à vapeur de 1919 sauvée par une association limougeaude. Aux commandes du monument roulant, Jean-Marie Simonet et Bruno Lucas, deux fous de mécanique, qui perpétuent l’héritage des cheminots.

« Le Goût du Limousin », un voyage au cœur de la France.

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« USA, LE DRAME DES ENFANTS MIGRANTS » – un sujet de Jennifer LUBY et Alexis ORAND
Aux Etats-Unis, le sujet numéro 1, c’est la régularisation de 5 millions de clandestins sur le territoire américain. C’était l’une des promesses du candidat Obama, elle sera tenue d’ici quelques jours. Le président a décidé de passer en force et de les régulariser par décret. On s’en doute, les républicains sont vent debout. Mais pour beaucoup, c’est un appel d’air. Notamment pour les enfants migrants qui se ruent vers cet eldorado, fuyant la guerre, les gangs et les narcotrafiquants d’Amérique Centrale. En 1 an, leur nombre aurait quasiment triplé. La Maison Blanche parle même d’urgence humanitaire.

« ARGENTINE, LE PAYS DE LA VIANDE CLONÉE » – un sujet de Mathilde GUILLAUME et Julien FERRAT
Vous ne le savez pas, mais vous avez sans doute déjà boulotté de la viande clonée. Ou à minima, du steak issu de descendants de vaches fabriquées en laboratoire à partir de simples cellules. Chaque année, l’Union Européenne importe directement dans nos assiettes 500.000 tonnes de viande des Etats-Unis et d’Argentine, made in Frankenstein. L’Europe a bien essayé de s’y opposer mais elle n’a pas voulu remettre le couvert et entrer dans une nouvelle guerre commerciale avec les Américains. Les conséquences pour notre santé ? Personne ne le sait vraiment, alors dans le doute, on clone à tout va. Notamment en Argentine, l’eldorado de la photocopie animalière.

« ROUMANIE, BLING BLING TOUR » – un sujet de Sebastian PEREZ avec Cyril THOMAS
Direction la Roumanie pour le 2ème épisode de notre «Bling Bling Tour». Après Sao Paulo, cette semaine Sebastian PEREZ a fait escale notamment à Busescu où contrairement à l’imagerie d’Epinal et des feux rouges, les Roms ne sont pas tous pauvres.

Interruption volontaire de grossesse : la loi Veil fête ses 40 ans

C’était il y a 40 ans, jour pour jour. Le mardi 26 novembre 1974, Simone Veil défend sa loi en faveur de l’interruption volontaire de grossesse (IVG). Ses détracteurs l’accusent de promouvoir l’euthanasie, l’eugénisme, voire une forme de « barbarie nazie ». Le comble de l’insulte pour cette rescapée de la Shoah. Après un discours historique, la jeune ministre de la Santé parvient à faire passer à l’Assemblée, puis au Sénat, ce qui demeure une étape fondamentale dans le processus de libération de la femme.

Jusqu’alors, pour avorter, les femmes devaient se rendre en Suisse, en Hollande ou en Angleterre pour les plus aisées d’entre elles. Pour les autres, la majorité, pas d’autre choix que les bien mal nommées « faiseuses d’anges », qui officiaient sur la table de la cuisine ou dans la salle de bain. Parfois, leurs « patientes » y laissaient la vie. Pour faire cesser cette situation insupportable, madame Veil a fait fi du jugement conservateur de l’Eglise et de l’Ordre des médecins, radicalement opposés à cette proposition.

Le « manifeste des 343 salopes », influente pétition signée en 1971 par de nombreuses personnalités, telles que Catherine Deneuve, Françoise Sagan, ou Jeanne Moreau, est un bel exemple de l’ampleur de la polémique.

En janvier 1975, la loi est promulguée. Avorter pour des raisons non-médicales n’est plus un délit.

Les femmes peuvent enfin disposer de leur corps comme elles le désirent. Elisabeth Badinter, qui s’exprimait ce matin sur France Inter, rappelle très justement que cette liberté est assez récente : « Il n’est pas si loin le temps où, lors d’un accouchement très difficile, on demandait au père s’il fallait sauver la mère ou l’enfant. […] En dernier ressort c’est [l’homme] qui décidait ».

Valérie Manns et Richard Puech, tous deux journalistes, ont réalisé en 2010 pour France 2 le documentaire « Simone Veil, une loi au nom des femmes ». Ils reviennent sur un combat historique, auquel prirent part toutes les catégories de la société civile.

« Ces débats, diffusés en direct à la télévision, ont marqué tous ceux qui les ont vu », racontent Richard Puech. « Certains députés, pour des raisons personnelles, parfois religieuses, étaient contre l’avortement. Mais en même temps ils avaient conscience du fait que la société étaient en train de changer, et que la situation des femmes était désastreuse et injuste. Pour la société, les choses devaient avancer », ajoute Valérie Manns.

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« INDE, STÉRILISATIONS À LA CHAÎNE » – un sujet de Axel Cossé, Surabhi Tandon et Robinson Cégar
En Inde, les stérilisations de masse sont monnaie courante et encouragées par les autorités, et peu importent les dommages collatéraux. La dernière en date a fait 13 morts, après qu’un chirurgien a opéré 83 femmes en 5h chrono. Une toutes les 3 minutes… Un record de vitesse. Il faut dire qu’il y a une prime à l’abattage. Plus les médecins explosent leurs quotas, mieux ils sont rémunérés.

« ESPAGNE, LE PARTI QUI SECOUE LE PAYS » – un sujet de Nathalie Gros
Un JT satirique et une émission de débats : en Espagne, le tout jeune parti «Podemos», issu du mouvement des Indignés et proche de Mélenchon, a bien compris que le pouvoir se gagne aussi bien dans les urnes que sur les ondes. Fraichement élu au Parlement européen avec 5 sièges en mai dernier, le mouvement des antis système surfe sur la crise, le ras-le-bol et la satire télé. Son leader, un Jaurès 2.0., est une bête médiatique qui a lancé sa propre chaîne, histoire d’appuyer là où ça fait mal, en attendant les législatives de 2015.

« BLING BLING TOUR BRÉSIL » – un sujet de Sebastian Perez
Direction le Brésil à Sao Paulo, la mégapole de la fracture sociale où millionnaires et sans-abris se partagent la ville, presque nez à nez… C’est là que nous sommes allés inaugurer cette nouvelle collection, «le Bling Bling Tour» que nous retrouverons semaine après semaine.
Sao Paulo, championne des inégalités, est la ville des parvenus, des grands de ce monde mais aussi de l’aristocratie de l’argent, plutôt discrète.

Berlin il y a 25 ans, quand le mur tombe sous les yeux des journalistes de CAPA

Pour célébrer les 25 ans de la chute du mur de Berlin, les documentaires « 24 heures Aller-Retour » et « 24 heures vingt ans après » sont disponibles gratuitement sur le site de CAPA TV, un mois durant.

Août 1961, le « mur de la honte » est érigé par le gouvernement Est-allemand. Symbole ultime d’un monde bipolaire, cette frontière de béton de 3,6 mètres de hauteur impose durant 28 ans une fracture dont les allemands porteront longtemps les marques. Le 9 novembre 1989, le mur tombe, le bloc communisme avec. L’équipe de 24 heures, émission produite par CAPA pour Canal+, se rend sur place en urgence. Retour sur un moment historique.

Ils sont vingt-cinq, divisés en cinq équipes. Le concept de 24 heures est de tourner un même événement, pendant 24 heures, en suivant le point de vue de cinq personnages différents. L’atmosphère est électrique : il faut rendre compte immédiatement de ce qui faisait encore figure d’utopie quelques jours plus tôt, à l’Est comme à l’Ouest. On ne sait pas encore très bien ce qu’il se passe, mais il faut tourner des images, trouver des personnages, le tout avec le matériel de l’époque : cassettes, batteries, talkies-walkies, émetteurs-récepteurs, et pas mal d’audace.

De fait, les journalistes ne sont pas les bienvenus à l’Est durant la Guerre Froide, et ceux qui travaillent pour les journaux du bloc communiste sont largement contrôlés, à des fins de propagande. Ironie du sort, c’est un journaliste italien, Riccardo Ehrman qui précipite la chute du mur, en posant la question fatidique à Günter Schabowski, un officiel de RDA, l’obligeant à annoncer l’ouverture immédiate des frontières.

Dans  Berlin Aller-Retour, diffusé quelques jours après, les points de vue se multiplient. Il y a ces étudiants de RDA, pas très pressés d’aller jeter un œil à ce qu’ils ne connaissent qu’au travers du discours nostalgique de leurs parents. « Je sais qu’il y aura des couleurs partout, et beaucoup de choses à acheter. Mais je ne vais rien acheter » s’amuse une étudiante, encore dubitative quant à ce qu’elle s’apprête à découvrir. Il y a aussi cette mère de RDA, apeurée à l’idée de voir ses enfants se mélanger pour de bon aux « loubards » de l’Ouest.

Et puis, y a des adieux, des retrouvailles, de longues heures d’attentes devant un mur qui peine à s’effondrer, faisant presque douter la foule de la véracité de l’annonce : « Pourquoi ils ne l’ouvrent pas, ce mur ? C’est vraiment une honte », s’indigne-t-on. Il y a aussi ces Est-allemandes qui s’extasient devant un magasin de fourrures après leur passage de l’autre côté : « ce manteau, je ne pourrais pas me l’offrir », sourit l’une d’entre elles. Il y a enfin ces policiers de RDA, qui souhaitent eux-aussi se rendre à l’Ouest, sans savoir s’ils y seront autorisés.

20 ans plus tard, c’est Richard Puech qui se rend sur place pour tourner 24 heures, vingt ans après. Il retrouve ces personnages qui, avec les années, ont pris du recul. La jeune étudiante qui ne « comprenait pas après quoi les gens courraient à l’Ouest » reconnaît avoir été victime de l’utopie socialiste. Elle, qui considérait l’Est et l’Ouest comme deux entités bien distinctes, a changé d’avis.

Un dissident qui avait été expulsé de RDA revient sur les traces de son calvaire avec son fils. Celui qui n’avait que trois ans à l’époque ne se souvient pas des heures d’interrogatoires que ses parents ont subi avant de fuir vers l’Ouest.

Et puis, il y a les perdants de la réunification, comme ce policier morose, radié à vie de la profession après la chute du mur, et à qui il ne reste que des souvenirs nostalgiques de l’avant 1989. En ce temps-là, il n’y avait pas de drogue, ni de tag sur les murs. Et pour cause : « en RDA, il n’y avait pas de peinture ».

C’était il y a déjà un quart de siècle. En novembre 2014, ce sont 8000 ballons qui ont été installés par l’artiste Christopher Bauder sur les traces du mur. Mais si cette installation est éphémère, 41 murs du genre existent encore, comme le tristement célèbre mur de l’apartheid palestinien. À l’occasion des 25 ans de la chute du mur, c’est d’ailleurs une brèche symbolique qui a été ouverte dans ce dernier. Le Berlin de 1989, décidément, n’en finit pas d’inspirer.

Pour aller plus loin :

La chute du mur, galerie photo par le Nouvel Obs
Le fil twitter de l’AFP – archives, raconte comment la chute du mur a été couvert par l’agence à l’époque
L’Histoire du punk qui a cassé le mur, par Vice
Faire du mur une oeuvre d’art… aux quatre coins du globe
La playlist du mur de Berlin par 20 Minutes
Connected Walls, ou que se passe-t-il de chaque côté des 41 murs qui existent encore aujourd’hui ?

« De l’or dans nos armoires », un sujet de Gabrielle Dréan pour Envoyé Spécial le 20/11 à 20h45 sur France 2

C’est une des conséquences les plus étonnantes de la crise : la récupération de nos vieux vêtements, autrefois réservée aux associations caritatives, est devenue un marché lucratif.

Depuis plusieurs mois, le textile usagé a connu une envolée fulgurante sur le marché mondial : une tonne de vieux jeans peut se revendre aussi cher qu’une tonne de cuivre : jusqu’à 4000 euros ! Associations, entreprises privées ou multinationales spécialisées dans les déchets se disputent les 200 000 tonnes de vieux vêtements que nous donnons chaque année.
Pour Envoyé Spécial, cette nouvelle pratique remet fondamentalement en cause le rapport que nous entretenons à l’habillement.

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« ISRAËL, LE TRAMWAY QUI FÂCHE » – un sujet de Kristell BERNAUD et Michael BLUM

Jérusalem brûle-t-il ? Pas un jour sans qu’un nouvel incident n’envenime le climat, déjà délétère de la Ville Sainte, après un été particulièrement meurtrier. C’est désormais le tramway qui cristallise toutes les tensions. Les 14 kms de ligne, censés faire coexister juifs et musulmans, laïcs et religieux, d’ouest en est, sont devenus un parcours du combattant. Caillassage, agressions ou attentats à la voiture-bélier, le tramway de la paix s’est transformé en train de la mort pour certains usagers, dont un bébé de 3 mois.

« CORÉE DU SUD, LA PRISON DE DIEU » – un sujet de Renaud VILLAIN

La réinsertion par la Bible : c’est la mission que s’est donnée une coalition d’Eglises évangéliques en Corée du Sud. Bienvenue dans la prison «espoir», c’est son nom, à 1h de Séoul. Là, les détenus, triés sur le volet, sont priés de prier justement. Mais aussi de travailler, 8h par jour, 5 jours sur 7. Le cocktail sueur et méditation ferait, paraît-il, des miracles. Moins de récidive donc, et beaucoup plus de fidèles pour les protestants qui gèrent cet établissement privé. C’est d’ailleurs là que ça coince. Car derrière les barreaux, ça catéchise sévère.

« ETATS-UNIS, LE NOUVEAU PIÈGE CONTRE LES AUTOMOBILISTES » – un sujet de Bruno GEX

Aux Etats-Unis les banques ont trouvé un moyen radical pour faire payer leurs créanciers. Plutôt que de les poursuivre, à grand renfort de lettres recommandées et d’huissiers, elles privent les mauvais payeurs de leurs véhicules. Un retard de paiement ? Et hop, votre voiture s’arrête où que vous soyez. Sur l’autoroute, en ambulance, en plein no man’s land ou dans un quartier mal famé. Plus de deux millions d’automobilistes sont dotés de ce mouchard, baptisé «option de la mort». Les fabricants ne manquent pas d’humour et de lucidité !

Enquêtes criminelles : «L’affaire Athanase», le 12/11 à 20h45 sur W9

Le 18 mai 2004 dans la banlieue de Nouméa…

Un policier municipal intervient sur une voiture abandonnée. En s’approchant il remarque des mouches qui volent autour du coffre. Une forte odeur s’en échappe… il fait sauter la serrure, et découvre un corps putréfié. Une femme qui présente plusieurs marques de strangulations et de coups…

D’après le légiste, elle est morte depuis 3, 4 jours.  La victime est rapidement identifiée : Il s’agit de Nadia Athanase, 33 ans, jolie opératrice en radiologie. Pleine d’idées, elle voulait ouvrir une société de distribution de perles noires de Tahiti. Elle avait même trouvé des associés…

S’agit d’un règlement de compte mafieux ? D’un crime crapuleux ? D’un crime sexuel ?

Plusieurs pistes apparaissent rapidement… D’autant que la jeune femme se sentait menacée. Nadia s’était confiée à une amie, récemment elle avait reçue des menaces de mort !

Mais les policiers découvrent aussi que Nadia avait plusieurs amants… Le nom de l’un de ses amants les intéresse particulièrement, Manuel Vilabril 52 ans. Il habite en métropole à côté de Versailles.

Juste avant la mort de Nadia, Manuel Vilabril est venu passer un mois à Nouméa. Mais il est rentré précipitamment en France… Bizarrement c’était 2 jours après la découverte du corps de Nadia…

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« INDE, LA CATASTROPHE SANS FIN » – un sujet de Nathalie GROS
Souvenez-vous, le 3 décembre 1984, un rêve américain se transforme en cauchemar indien et surtout en pire catastrophe industrielle du XXème siècle. Cette nuit-là, un nuage toxique s’échappe d’une usine de pesticides, à Bhopal, en Inde… Bilan : 25 .000 morts. Et l’impunité pour son dirigeant américain. 30 après, les Bhopaliens continuent de mourir dans l’indifférence générale. Le site n’a jamais été nettoyé, les victimes n’ont pas obtenu réparation et plus grave encore, plusieurs générations d’Indiens ont été et continuent d’être contaminés. On parle de 500.000 malades au bas mot. Mais que pèsent 500.000 pauvres bougres face à un géant américain…?

« ETATS-UNIS, LE PREMIER CANDIDAT À LA PRÉSIDENCE » – un sujet de Gaëlle PIALOT et Adrien RAPPOPORT
« Baraka OBAMA a construit des ponts avec les pierres des murs que nous avons abattus » se félicitait Jesse JACKSON après l’élection du premier président noir à la Maison Blanche. En 1984, c’était lui, le révérend Jackson, le dauphin de Luther King, qui se lançait à l’assaut de la fonction suprême. Le pasteur échoue, mais prépare le terrain, lutte pour l’égalité des droits civiques et contre les préjugés raciaux. 30 ans après, qu’en reste-t-il ? Sans doute que le rêve américain se vit toujours en blanc.

« NICARAGUA, L’APPRENTI DICTATEUR » – un sujet de Cyprien D’HAESE
Direction le Nicaragua, le plus grand mais aussi le plus pauvre pays d’Amérique centrale. Il y a 30 ans, Daniel ORTEGA était un révolutionnaire d’extrême gauche qui n’avait que le peuple à la bouche avant de lui mettre ailleurs. 30 ans après, l’ancien chef athée vit dos au peuple, ne jure que par Dieu et les théories libérales d’Adam Smith. Loin d’avoir rétablit la démocratie, il a instauré un régime de fer à la sauce tropicale, faite de népotisme, de clientélisme et de culte de la personnalité, grâce à un mic-mac juridique digne de feu Hugo CHAVEZ, son modèle. Une métamorphose idéologique des plus sidérante.

"Permis : Zéro de conduite", un sujet de Vincent Fichmann, dans Spécial Investigation le 17/11 à 22h45 sur Canal+

En France, l’organisation du permis de conduire est-elle adaptée ? Pour les jeunes, il peut coûter des milliers d’euros et s’ils le ratent, il leur faut parfois attendre de longs mois avant de pouvoir se réinscrire.

Pour les actifs la règlementation est ultra sévère. Au moindre excès de vitesse, on perd des points. Résultat : 250 Français se font confisquer leur permis par jour. De source officielle, ils seraient déjà près de 500 000 automobilistes à conduire sans permis (2 millions selon la presse automobile). A la clé : le risque d’être condamnés à deux mois de prison.

Pour les séniors, au contraire, c’est le grand laxisme. Vu les deux millions de Français atteints par Alzheimer et des troubles de l’ouïe ou de la vision, le Parlement a bien tenté d’instaurer une visite médicale après 75 ans, comme en Suisse, mais les politiques français ont refusé de voter une telle loi, forcément impopulaire auprès d’une partie des personnes âgées.

Résultat : le permis marche sur la tête. Au printemps 2014, le ministre de l’intérieur, Bernard Cazeneuve, a bien annoncé que la durée de l’examen allait être réduite de quelques minutes, et que le passage du code serait bientôt confié à des prestataires privés, mais ces annonces ont provoqué une grève des examinateurs, trop peu nombreux.

Pour Spécial Investigation, des auto-écoles aux routes de France, en passant par de tragiques accidents provoqués par des séniors, Vincent Fichmann a enquêté sur les dysfonctionnements du permis de conduire.

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