« 21 JOURS… au couvent » à voir dans Infrarouge, le 03/12 à 22h40 sur France 2, un film de Alexandra Alévêque et Philippe Lagnier

Pendant 21 JOURS, elle va découvrir tout un monde, avec ses codes et ses difficultés. Pendant 21 JOURS, elle va vivre aux côtés de ceux qu’elle filme. Elle va partager et raconter, à la première personne.

Carnets de bord engagés, récits à nu d’une adaptation et d’un apprentissage, ces films documentaires innovants veulent saisir la vie au plus près, avec tendresse et bienveillance…

Dans cette série documentaire innovante, la journaliste Alexandra Alévèque passe de l’autre côté de la caméra, pour expérimenter pendant 21 jours le quotidien de ceux qu’elle rencontre.

À chaque fois, tous les protagonistes ont été mis au courant de l’opération. Alexandra Alévêque se présente en toute transparence.

Après 21 jours à l’usine, documentaire dans lequel la journaliste a partagé le quotidien des ouvriers chez un sous-traitant automobile, 21 jours à l’aveugle où elle a expérimenté la cécité, ou 21 jours inoubliables, dans lequel elle a travaillé avec des professionnels auprès de malades d’Alzheimer, cette collection s’étoffe de trois nouveaux films.

Pour éprouver la vie au couvent, elle partage le quotidien de la communauté de moniales de l’Abbaye cistercienne de Chambarand, en Isère. Pour comprendre l’engouement des français pour les vacances au camping, elle part travailler dans l’un d’eux à Argelès-sur-Mer. Pour mieux deviner la vie des acteurs et actrices X, elle devient assistante d’une réalisatrice de films pornographiques.

Pendant 21 jours, et quelle que soit l’expérience vécue, Alexandra Alévêque tient son journal de bord. Elle raconte, à la première personne, ses difficultés, ses surprises, ses a priori qui s’envolent ou se confirment.

Elle est pour un temps au couvent ou dans l’industrie du X, mais n’oublie jamais d’où elle vient, professionnellement et socialement. Elle est à la fois dedans et dehors, miobservatrice et mi-participante. Cet exercice d’empathie active a une durée calculée : 21 jours, c’est assez long pour prendre des marques, et assez bref pour garder du recul. En 3 semaines, et sans interruption,

Alexandra Alévêque s’adapte, perd ses habitudes et en prend de nouvelles. Vivre avec les religieuses, les actrices X ou les campeurs, apporte aussi un avantage décisif : se faire accepter en payant de sa personne, gagner le respect et recueillir les confidences.

Les Nouveaux Explorateurs : Sebastian Perez au Cameroun, le 01/12 à 15h sur Canal+

Un documentaire de 52′ réalisé par Sebastian Perez Pezzani

En 2008, les émeutes de la faim font plus d’une centaine de morts au Cameroun. Tout cela parce que le prix du blé a augmenté. Le blé, un produit de première nécessité que le pays est obligé d’importer.

Cinq ans plus tard, la jeunesse camerounaise a compris qu’il fallait faire contre mauvaise fortune système D. Quand on ne peut pas se payer quelque chose, il faut le produire soi-même avec ce que l’on a à portée de main.

Sebastian Perez fait le tour du pays à la rencontre des rois de la débrouille. Entre Dorothy qui fabrique des pâtes au manioc, Valentin qui élabore des meubles en cornes de bœuf, Fabrice qui a inventé la machine à déplumer les poulets, et l’incroyable machine à éplucher les patates, c’est un regard différent et amusant que Sebastian porte sur ce pays qui compte parmi les plus pauvres du monde.

Au sommaire de l’Effet Papillon du 23/11 à 13h40 sur CANAL+

« MON MAIRE CE ZERO » – Un sujet de Malo Delarue et Elena Le Runigo

Je fume du crack, je suis imbibé comme une éponge, j’insulte tout ce qui bouge, j’aime pas les étrangers, je me tape des putes et j’emmerde la presse. Tout le monde aimerait bien me voir rouler dans le caniveau ou pendu à un croc de boucher, mais ils ne sont pas prêts de me déloger de mon fauteuil. Je suis ? Je suis ? Je suis ? Rob Ford, le maire de Toronto, momentanément privé de mon pouvoir mais rassurez-vous, ça ne durera pas, et si Edouard Balladur est votre idole, alors allez prendre une bière dans le frigo pendant que l’Effet Papillon diffuse mon portrait.

« PIEGE A GRANDE VITESSE » – Un sujet de Charles Sopi avec Saddek Chettab

Histoire de rail toujours avec cet énorme chantier européen. L’un des plus contestés, l’un des plus chers aussi. Le projet du TGV Lyon/Turin qui mettrait Paris à 4h de Milan, contre 7 actuellement pour la bagatelle de 26 milliards d’euros, une paille à l’heure des déficits. La Cour des Comptes a d’ailleurs eut beau désavouer ces travaux, du moins leur urgence, ils avancent à un train d’enfer. Du coup, les anti mettent les bouchées double, quitte à se radicaliser. Et côté italien, on a le sang chaud et rien à envier aux Gaulois de Notre-Dame des Landes.

« LA GUERRE SANS FIN » – Un sujet de Miyuki Droz et Sylvain Lepetit

Officiellement, l’Afghanistan n’est plus un état miné par la violence, le narcotrafic et la corruption, mais un état stable et sécurisé. D’où le désengagement des troupes françaises il y a 1 an mais qu’en est-il vraiment sur le terrain ? Sur place, pas besoin de lunettes 3D pour voir que la guerre a été perdue : les forces afghanes peinent à pacifier le territoire, les talibans sont plus menaçants que jamais et les acquis de la présence internationale et notamment les infrastructures financées par la France prennent l’eau, faute de moyens pour les entretenir. Bref, si ce n’est pas un fiasco, ça y ressemble, comme l’ont constaté nos journalistes embarqués.

« OFF secrets et coulisses : secrets et coulisses de la justice », le 26/11 à 20h45 sur France 4

SECRETS ET COULISSES DE LA GENDARMERIE Un documentaire d’Alexis De La Fontaine

Aujourd’hui, dans les enquêtes criminelles, la preuve matérielle est devenue la reine des preuves. Les aveux, autrefois élément central d’un dossier judiciaire, ont montré leur fragilité à l’occasion de fiasco judiciaires retentissants (on pense aux affaires Outreau, Patrick Dils, Loïc Séché, Marc Machin…).

Désormais, de plus en plus d’enquêtes sont résolues grâce à des preuves matérielles : un cheveu, une empreinte, une goutte de sang, des traces ADN… qui permettent de résoudre la plus insoluble des énigmes. Grâce aux progrès de la science, la Police et la Gendarmerie ont développé depuis une trentaine d’années un savoir-faire dans le recueil et le traitement des preuves matérielles.

Loin de la vision idéalisée des séries américaines à la mode, « OFF secrets et coulisses » vous propose un « laissez-passer » dans les coulisses des « vrais experts » de la Gendarmerie Nationale française. Ils nous montreront les compétences techniques qu’ils déploient pour traquer le moindre indice, et ainsi apporter leur concours au déroulement d’une enquête.

Nos caméras iront dans deux unités différentes de la Gendarmerie Nationale :
– sur le terrain avec la Cellule d’identification criminelle de l’Oise, la « CIC 60 »,
– dans les laboratoires de l’Institut de Recherche Criminelle de la Gendarmerie Nationale (IRCGN).

SECRETS DU PALAIS DE JUSTICE DE PARIS Un documentaire de Louis-Matthieu Nivose

Le Palais de Justice de Paris est un lieu chargé d’histoire en plein cœur de la capitale. Témoin de l’Histoire de France avec deux monuments historiques au sein même du Palais : la Sainte Chapelle et la Conciergerie. Mais dans ce lieu, c’est le destin de milieux de personnes qui a été discuté et décidé à l’occasion de grands procès qui ont défrayé la chronique.

Le Palais de Justice est un lieu ouvert au public mais paradoxalement méconnu du grand public. On peut y croiser des touristes qui déambulent bruyamment dans la cour après leur visite de la Sainte Chapelle. Des avocats pressés boutonnant leur robe ou patientant dans la Salle des pas perdus. Des gendarmes qui installent une rangée de barrières devant les portes de la Première Chambre. Des journalistes qui attendent la fin d’une audience, leurs caméras posées sur le marbre. Des curieux qui s’arrêtent pour se mêler à la foule…

Le Palais de Justice est l’endroit où tous ces gens se côtoient, où toutes ces histoires s’enchevêtrent. Autant de vies qui s’entrelacent, de destins qui se nouent et d’avenirs qui se jouent. « OFF Secrets et coulisses » vous propose une visite inédite de ce lieu. Montrer et raconter la vie du Palais par-delà les décors.

Grâce aux journaux télévisés, tout le monde connaît les grandes marches de l’entrée principale, la salle des assises, la salle des pas perdus et les galeries qui y mènent. Les procès et audiences ne sont plus un secret pour personne. Mais qui sait qu’il existe, au cœur du Palais, des ateliers, une gendarmerie, des cuisines, un self service, une caserne de pompiers ou un couvent ?

C’est cette face cachée ou méconnue que « OFF Secrets et coulisses » souhaite mettre en lumière. Ce qui nous intéresse, ce sont tous ces visages, toutes ces « petites mains » et ces métiers qui contribuent à faire vivre le Palais et qui assurent chaque jour son bon fonctionnement.

Guidé par les habitués des lieux, ou égaré avec les touristes, « OFF Secrets et coulisses » vous emmène dans les coulisses de cette immense machine au hasard des rencontres, au détour d’un couloir. Quels sont les « rôles » de ces différents « acteurs », dans la lumière des flashs ou dans l’ombre des recoins du palais ? Qui sont ces gens ? Comment exercent-ils leur métier au sein du Palais de Justice ?

Les gens qui travaillent au Palais nous feront découvrir leur métier, leur rôle et partageront leur propre vision de ce lieu majestueux. Surtout avant la création d’une nouvelle Cité Judiciaire dans le quartier des Batignolles, à l’horizon 2017, qui changera bientôt l’organisation, la structure et le fonctionnement du Palais, tel qu’il existe depuis des siècles.

« Espagne, le crépuscule d’un Roi », dans Spécial Investigation le 18/11 à 22h30 sur Canal+

« Le Crépuscule d’un Roi », une enquête de Caroline du Saint avec Ibar Aibar

Il y a quelque chose de pourri dans le Royaume espagnol. Depuis deux ans, l’image du Roi Juan Carlos est ternie par une série de scandales. Éclaboussé par une affaire de corruption qui touche son gendre, fragilisé par des soucis de santé, touché par des affaires de mœurs, celui qui a été le Roi le plus populaire d’Europe est profondément affaibli. La Monarchie espagnole résistera t elle au parfum de scandale qui l’enveloppe ?

Avril 2012. Il aura suffi d’une photo, montrant Juan Carlos, posant devant le cadavre d’un éléphant, pour que tout remonte à la surface. Alors que le pays est usé par une crise sans précédent, que 27% de la population est au chômage, l’Espagne découvre que le Roi s’offre des safaris luxueux, à 45 000 euros la semaine… C’est le scandale de trop. L’Espagne découvre l’autre visage de Juan Carlos.

Car cette affaire est loin d’être la seule. Train de vie luxueux, affaires de mœurs, enfants cachés, brouilles familiales.. mais aussi scandales de corruption : le gendre du Roi est poursuivi pour avoir détourné des millions d’euros de fonds public. L’étau se resserre autour de la Famille Royale : la fille du Roi est à son tour touchée par le scandale, elle a même été mise en examen par la justice, avant d’être finalement blanchie.

Juan Carlos a pourtant été l’idole des Espagnols, pendant des décennies. Élevé par le dictateur d’extrême droite Franco, il a réussi la prouesse de se convertir en symbole de la Démocratie… Depuis son couronnement en 1975, le Roi fait l’objet d’un véritable culte… 90% d’opinions favorables pendant 35 ans. Une image positive, soigneusement fabriquée, dans la presse mais pas seulement. La propagande Royale commence même dès l’école…

Depuis, sa popularité s’est effondrée. Pour la première fois, plus de la moitié des Espagnols ont une opinion défavorable du Roi, et réclament une nouvelle Constitution. La crise économique et les scandales ont libéré la parole sur la première institution de l’État. L’image de la famille Royale Espagnole, celle d’une monarchie modeste, proche du peuple, garante de la démocratie en prend un coup. Le Roi Juan Carlos fait l’objet de caricatures, et se fait désormais attaquer dans la presse.

Sur le plan politique, les Républicains surfent sur la vague en réclamant une nouvelle Constitution. D’autres voix s’élèvent pour réclamer l’abdication du Roi, au profit de son fils Felipe, mais il est peut être trop tard pour sauver la Monarchie.

Au sommaire de l’Effet Papillon du 16/11 à 13h40 sur CANAL+

« TRISTE SIRE » – Un sujet de Cyprien d’Haese

Ah, les temps sont durs pour Albert II. Après 20 ans à inaugurer les Chrysanthèmes, l’ancien roi des Belges n’a pas le moral. Il a laissé, en juillet dernier, le trône et sa royale pension à son fils aîné pour couler une retraite heureuse entre Bruxelles, Paris, Rome, la Côte d’Azur et son yacht à 4 millions et demi d’euros. Mais c’était sans compter son nouveau statut de retraité. Albert II est désormais soumis, grand Dieu, à l’impôt, pire même, à la TVA ! Et ne reçoit plus que 77.000 euros par mois pour assurer son train de vie. De l’argent de poche directement pioché dans les caisses de l’état, qu’il juge, sans rire, nettement insuffisant.

« PRISON DORÉE » – Un sujet d’Yves Schaeffner

Si l’argent ne fait pas le bonheur d’Albert de Belgique, il peut rendre la vie plus douce derrière les barreaux. Car à défaut de pouvoir acheter sa liberté, on peut désormais s’offrir une prison 3 étoiles en Californie. Dr. Dre, Kieffer Sutherland ou encore Christian Slater en savent quelque chose. Pour 150 euros la nuit, les détenus fortunés peuvent profiter d’une cellule tout confort et surtout échapper à la promiscuité. Mais attention : les places sont limitées, la sélection draconienne et seuls les meilleurs, acceptés.

« GENERATION KAMIKAZE » – Un sujet de Chris Huby et Hédi Aouidj

Qu’est ce qui pousse des jeunes à quitter leurs familles, leurs amis et leurs vies pour combattre en Syrie, en première ligne d’une guerre qui n’est pas la leur ? Cette question, beaucoup se la posent en Tunisie, pays qui fournit le plus gros contingent de djihadistes. 2 000 tunisiens seraient déjà morts au combat, 3 000 autres sont aujourd’hui sur le front. Pourquoi sont-ils partis ? Quête d’identité, idéalisme, lavage de cerveau ? Et comment ? Papillon a rencontré quelques uns de ces apprentis guerriers et leurs familles.

Le PLANETARIUM de Mathieu Leblanc et David Castello-Lopes

Le CHIFFROSCOPE de Léonard Cohen, David Castello-Lopes et Emmanuel Grand

Les Nouveaux Explorateurs : David Walters en Corée du Sud, le 17/11 à 15h10 sur Canal+

Pour sa troisième exploration musicale, David nous emmène au pays de Psy, le chanteur au plus de un milliard de vues sur YouTube, à l’heure où la K-pop (musique pop coréenne) s’invite dans presque tous les pays du Monde. Une déferlante qui ne doit rien au hasard, ni au rythme chaloupé de cette musique certes entêtante, mais bien à une véritable volonté politique de ce petit pays de 49 millions d’habitants, qui a fait de sa musique (et plus largement de sa culture) une arme d’exportation massive.

C’est au son du clairon et au sein de… l’Armée que David débute son voyage, aux alentours de Séoul. Une étape importante pour bien comprendre ce pays coupé en deux, en guerre avec son voisin du nord depuis 60 ans. C’est pourquoi en Corée, le service militaire est obligatoire et dure 2 ans. Pour l’accueillir, quoi d’autre que le bataillon des musiciens ? Et pour l’initier : un conscrit pas comme les autres, une star de K-pop !

A ses côtés, David fait ses gammes à l’orchestre de l’Armée, l’un des orchestres classiques les plus réputés du pays, puis il revêt le costume traditionnel de Daechwita, une musique militaire traditionnelle jouée lors des cérémonies officielles.

Car l’Armée ne se contente pas de défendre un pays en guerre : elle défend également le riche patrimoine culturel coréen.

À Séoul, David rencontre ensuite une troupe de danseuses Nord Coréennes, le Pongyang Art Group. Des artistes qui ont fui la dictature pour trouver refuge dans le monde libre, de l’autre côté de la frontière. Toutes ont fait un très long voyage, et laissé derrières elles un pan de leur vie, et surtout leurs familles.

Le Pyongyang Art Group est pour elles plus qu’une troupe : une nouvelle famille, un moyen de gagner leur vie, mais aussi un pont entre deux cultures. Deux cultures unifiées du temps où le nord et le sud ne faisaient qu’un pays, mais aujourd’hui si différentes. Pour Kim, la chorégraphe du groupe, la troupe de danse est ainsi un moyen de rapprocher les habitants du nord de ceux du sud, en prévision du jour tant espéré où la réunification se fera…

Un peu plus loin dans Séoul, David pénètre un univers à mille lieues de celui de ces danseuses : la Def Company est une école de Kpop, mais aussi un label. Dans le domaine de la musique comme dans celui de l’industrie, la Corée a su imposer en à peine 30 ans un savoir-faire redoutable. Ainsi ce petit pays inonde-t-il aujourd’hui le monde entier de ses artistes pensés, calibrés et vendus… comme des produits de consommation.

David débute sa visite par les studios où il rencontre un jeune groupe emblématique de cette vague, créé de toute pièce il y a un an. Les GODDESS rassemblent 4 filles âgées de 16 à 23 ans dont la Def Company a pris les carrières mais aussi les vies en main. Ces adolescentes n’ont par exemple pas le droit de sortir avec des garçons. Après un petit bœuf avec les GODDESS, David s’essaie aux cours de danse que propose l’école. Car la Def Company c’est aussi un conservatoire des temps modernes, dont le but est de préparer des hordes de jeunes aux castings hebdomadaires des labels de Kpop. Ils sont des centaines à venir plusieurs heures par jour, 7 jours sur 7, dans le but de devenir, peut-être, un jour, les futurs GODDESS.

La société coréenne est ultra-compétitive, et ‘travailler dur’ est une notion que l’on apprend très jeune. Ce n’est pas pour rien que les interprètes classiques coréens sont régulièrement en tête des palmarès des grands concours internationaux.

Dans ce pays où la musique classique est un moyen d’élévation sociale, presque tous les enfants apprennent d’un instrument dès leur plus jeune âge, mais seuls les plus persistants atteignent les sommets. Michelle peut en témoigner : à 6 ans elle n’en est pas à son premier concert de violon, et elle enchaîne les concours. David passe une journée auprès de cette enfant prodige et de sa maman – et coach, afin de découvrir les clefs de la réussite à la coréenne : rigueur et discipline.

C’est dans la campagne coréenne, au sud de la capitale, que David termine son périple. Il n’était pas question de quitter le pays sans s’initier au Taekkyon, un art martial coréen à mains nues vieux de presque 2000 ans qui a la particularité de ressembler à de la danse et de se pratiquer en musique. L’occasion pour David de jouer un peu de gong, et de prendre quelques coups…

Enquêtes criminelles : « Les maçons de l’horreur », le 13/11 à 20h45 sur W9

« Enquêtes criminelles : Les maçons de l’horreur » – Un documentaire de Louis-Mathieu Nivôse

Pourquoi donc le téléphone sonne-t-il dans le vide depuis 15 jours chez Jocelyne et Jean-Pierre Saint Aubert, un couple de retraités mosellans qui a déménagé dans l’Aude ?

Olivier, le fils de Jocelyne est inquiet. Le 19 avril 2008, il alerte les gendarmes de Ginestas qui, face à l’absence prolongée du couple, finissent par entrer dans la maison.

La perquisition au domicile des retraités va faire basculer cette simple disparition en une terrible affaire criminelle. Les papiers d’identités et les téléphones portables des retraités sont découverts dans le salon et un petit mot manuscrit, écrit d’une main tremblante : « Nous sommes pris en otage. Ils veulent nous tuer ».

Une course contre la montre commence alors pour les gendarmes, pour retrouver celui ou ceux qui ont séquestré et kidnappé Jocelyne et Jean-Paul. Un couple dont la route vient de croiser celle de l’enfer.

Au sommaire de l’Effet Papillon du 09/11 à 13h40 sur CANAL+

« CAMP DIRA-T-ON » – Un sujet de Xavier Luizet

En Russie plus qu’ailleurs, celui qui dit la vérité a droit à un régime de faveur… Pour avoir publiquement dénoncé ses conditions de détention proche de l’esclavage dans un camp de Mordovie, la plus célèbre détenue de l’ère Poutine, la leader des Pussy Riot, Nadia TOLOKONNIKOVA a disparu des radars pendant près de 3 semaines, avant de se voir exilée au fin fond de la Sibérie… à 4400 km de Moscou. De quoi refroidir ses élans contestataires.

« MON EX A POIL SUR INTERNET » – Un sujet de Benoit Chaumont avec Jérôme Weisselberg (Déconseillé aux enfants de moins de 10 ans)

De nos jours, la vengeance n’est plus un plat qui se mange froid, mais une vidéo qui se partage « chaude » sur le web. A l’heure du très haut débit, les cœurs brisés ne noient plus leur chagrin dans l’alcool, mais balancent sur la Toile des images intimes ou compromettantes de leur ex, de quoi durablement ruiner une vie. Et ne croyez pas qu’il s’agisse de cas rares ou de dérapages isolés, le phénomène est tellement répandu que certains états américains ont du légiférer contre ce fléau.

« L’EUROPE DANS LE MUR » – Un sujet de Bruno Gex

On a beaucoup parlé de Lampedusa et de son cimetière marin peuplé de migrants clandestins, mais connaissez-vous Melilla, l’une des deux portes de l’Europe, au Nord du Maroc ? Chaque mois, des centaines de candidats à l’exil tentent de franchir son rideau de fer… balisé de barbelés, de caméras, de capteurs et de miradors. Une poignée y arrive, les autres survivent dans les montagnes environnantes, malgré le froid, la maladie et les passages à tabac, en attendant le moment propice pour passer de l’autre côté.

"Off Secrets et coulisses : secrets et coulisses des événements", le 12/11 à 20h45 sur France 4

SECRETS ET COULISSES DU SUPERCROSS DE BERCY

Un documentaire de Coralie Chardonnet

« Off : Secrets et Coulisses » s’est glissé dans les rouages de Bercy pour comprendre comment ce temple du sport et de la musique se transforme à l’envie, pour accueillir des spectacles plus grandioses les uns que les autres et plus particulièrement lors de la 30ème édition du Supercross de Bercy…

Trente ans de courses démentielles de motocross, de sauts freestyle dantesques, de musique poussée à fond, de pompoms girls, de jeux de lumières… Trente éditions durant lesquelles Bercy fait salle comble, pendant trois soirées. Le Supercross de Bercy, c’est l’évènement de l’année pour les amateurs de motocross qui n’hésitent pas à venir de l’Europe entière pour admirer les plus grands pilotes au monde, notamment les superstars américaines et françaises.

Depuis une dizaine d’années, le Supercross est entrecoupé de shows Freestyle, une discipline à haut risque dans laquelle les pilotes effectuent des figures acrobatiques lors de sauts. Là encore, l’élite mondiale est présente. Bref, un spectacle mythique, unique en Europe, qui a lieu chaque année depuis la création du Palais Omnisport en 1984. Un événement rendu possible grâce aux prouesses techniques du lieu et qui nécessite une incroyable transformation du Palais.

LE LIEU: LE PALAIS OMNISPORTS DE PARIS BERCY, UNE SALLE CAMELEON

Avant Bercy, les grandes compétitions sportives d’intérieur étaient rares. La création de Bercy a permis le développement d’un concept nouveau, le sport-spectacle, des événements qui allient l’exploit au spectaculaire. Les sports fun indoor, le supercross moto en salle ou le football américain semblaient auparavant impensables à organiser.

Avec Bercy, tout est permis. Sports, concerts, défilés de mode, comédies musicales, le spectaculaire n’y est jamais en reste. Aujourd’hui, Bercy affiche 1,5 million de spectateurs annuel et accueille chaque année plus de 120 manifestations. Dans ce lieu de 55 000 m2, les seuls éléments fixes sont la piste de cyclisme de 250m de long et la patinoire de 1 800 m2. Tout le reste, du sol au plafond, se démonte. D’un court de tennis, à une patinoire, en passant par un circuit de motocross, tous les spectacles sont montés avec une aisance particulièrement déconcertante. Nul ne peut suspecter l’infrastructure sur laquelle tout cela repose.

Le palais est constitué d’une salle principale ayant une capacité maximale moyenne de 17 000 places assises, entourant complètement les pistes de jeux. La salle principale offre une visibilité parfaite en tous points, car il n’y a aucun poteau porteur dans les gradins. Ce sont quatre fûts porteurs, en retrait des gradins, qui supportent une charpente métallique à géométrie irrégulière, située à 24 mètres de l’aire de jeu.

Cette charpente métallique de 6 400 m² offre trois particularités techniques importantes : un réseau de monorails sur lequel circulent quatre convoyeurs à pont roulant de 5 tonnes, chacun permettant toutes les manipulations et les transformations de la salle dans les délais les plus courts. Grâce à ce dispositif original, imaginé et réalisé pour la première fois au monde, ce palais permet une série d’applications techniques sans limite pour la sonorisation, les éclairages et les effets spéciaux, tant pour le sport que pour les spectacles.

SECRETS ET COULISSES DE LA FÊTE DES LUMIÈRES A LYON

Un documentaire d’Elodie Bonnes

Chaque année, au mois de décembre et durant quatre jours, la ville de Lyon change de visage et offre un nouveau profil à ses habitants et visiteurs. Monuments, places, fontaines… des lieux quotidiens que les Lyonnais traversent à longueur d’années, vont se métamorphoser et se dévoiler sous un jour inédit, loin de leur banalité.

Du 6 au 8 décembre 2012, Lyon célèbre la Fête des Lumières. Lyon, troisième ville de France, active et laborieuse se transforme en cité magique et poétique. La Fête des Lumières, d’origine religieuse, met désormais à l’honneur la création lumière. Designers, plasticiens, architectes, vidéastes, infographistes et éclairagistes s’emparent de la ville et la transforment en un théâtre à ciel ouvert.

Projections lumière et vidéo sur les monuments, conception d’objets illuminées, parades lumineuses… une centaine de créations investit les édifices, les places, les fleuves et les collines pour transfigurer ces espaces quotidiens.

Comment s’opère cette métamorphose ? Comment la mairie de Lyon parvient-elle à transformer sa ville ? A quel coût énergétique ? Comment les artistes s’emparent-ils de l’espace urbain pour le détourner ? Les équipes de « Off : Secrets et Coulisses » vont s’installer à Lyon avant et pendant ces quelques jours de fête, pour comprendre comment s’opère cette métamorphose de la cité.

Nous allons suivre les équipes de la mairie de Lyon qui travaillent d’arrache-pied pour que la ville soit prête pour le jour J. Ils nous expliqueront comment ils parviennent à minimiser la hausse de la dépense en énergie pendant ces quatre jours. En parallèle, nous allons être au côté de plusieurs artistes, dans les coulisses de la fabrication de leurs œuvres. Nous découvrirons leur univers souvent décalé et onirique.

Comment travaillent-ils la lumière ? Comment investissent-ils la ville pour la transformer ? Pour eux, l’enjeu de la Fête est important : chaque année, trois millions de visiteurs parcourent la ville métamorphosée, trois millions de juges, parfois sans concession pour des artistes contemporains. Au fur et à mesure que le lancement de la fête approche, les problèmes techniques s’accumulent : entre la conception théorique d’une œuvre et son installation, il y a souvent de multiples embuches.

Le stress va monter crescendo jusqu’au lancement de la Fête et les premières réactions du public. À travers les artistes et les équipes de la mairie de Lyon, nous allons être les témoins de la transformation d’une ville.