« Les Nouveaux explorateurs : Sébastien Perez en Inde », le 17/03 à 15h10 sur Canal+

En hindi, le « jugaad » définit une capacité d’improvisation ingénieuse, une sorte de système D face à l’adversité. Un frigo qui fonctionne sans électricité, un scooter transformé en pistolet à peinture, ou encore vélo qui va sur l’eau : les Indiens regorgent d’inventivité quand ils n’ont pas d’argent.

De Mumbai à l’Assam, en passant par le Kerala, Sebastian Perez nous emmène à la rencontre des Indiens qui s’en sortent grâce au système D et nous montre, à travers son voyage, que, ceux qui n’ont rien, ont beaucoup de choses à nous apprendre.

« Les Antilles hors des sentiers battus », un film de Léni Mérat et Dominique Lenglart dans Des racines et des ailes, le 13/03 à 20h45 sur France 3

Pour ce nouveau numéro de la collection « Passion Patrimoine », Des Racines et des Ailes nous emmène à la découverte des îles des Antilles françaises.

Au cœur de l’arc caribéen, entourées de plages d’exception, ces îles paradisiaques abritent un patrimoine naturel méconnu : des forêts tropicales, des mangroves, des volcans et des réserves marines que des hommes et des femmes, professionnels ou particuliers, protègent et sauvegardent avec passion.

En Martinique, la vulcanologue Valérie Clouard surveille avec son équipe la Montagne Pelée, 24 heures sur 24. Pour l’instant, le volcan est calme, mais son réveil peut être brutal, comme en 1902 lorsqu’une explosion a totalement rayé de la carte la ville de Saint-Pierre et causé la mort de 30.000 personnes ! À l’époque, celle que l’on surnommait « le Petit Paris » était l’une des villes les plus modernes des Antilles. Aujourd’hui, grâce au projet du « Grand Saint-Pierre », l’écrivain et prix Goncourt Patrick Chamoiseau tente de lui redonner son lustre d’antan.

Au cœur de la baie, un plongeur renommé, Michel Métery, se bat pour protéger un patrimoine sous-marin unique : les épaves des bateaux coulés lors de l’explosion du volcan. Par 60 mètres de fond, ces vestiges racontent l’histoire de la marine du début du vingtième siècle.

Sur la côte sud de la Martinique, Sylviana Stephen-Fortuné, garde au Conservatoire du littoral, veille sur un écosystème riche mais fragile : l’étang des Salines. Dans cette mangrove, les oiseaux migrateurs trouvent refuge lors de leurs voyages entre l’Amérique du Nord et le Brésil.

Autre sanctuaire pour les oiseaux de haute-mer : l’étonnant rocher du Diamant, un éperon de 172 mètres de haut émergeant de la mer des Caraïbes. Pour surveiller les oiseaux sans les déranger, le Conservatoire du littoral a installé sur l’immense rocher cinq caméras fixes, entretenues par des grimpeurs ornithologues…

A l’intérieur des terres, Léon Tisgra, ingénieur agronome, est un fervent défenseur du jardin créole. Il cultive des légumes biologiques qu’il vend dans toute l’île. Thierry Lauzéa, lui, est artisan chocolatier. Son rêve : faire revivre le cacao martiniquais. Grande exportatrice au 17ème siècle, la Martinique a peu à peu oublié cette épice pour produire des bananes et de la canne à sucre…

Au nord des Antilles, Saint-Barthélemy est connue pour être le paradis des milliardaires et des stars du showbiz. Mais l’île abrite des trésors cachés, comme la réserve naturelle dirigée par Franciane Le Quellec. Elle veille sur des sites sous-marins d’exception où vivent de somptueux poissons tropicaux, des coraux et des tortues menacées d’extinction.

A l’extrémité est de l’archipel guadeloupéen apparaît la Désirade. Une petite île de 11 kilomètres de long sur 2 kilomètres de large, à la jonction de la mer des Caraïbes et de l’océan Atlantique. C’est ici que pousse une plante surprenante, l’indigotier, qui donne la couleur bleu indigo.

Il y a trois siècles, les petites Antilles comptaient plus d’une centaine d’indigoteries qui produisaient et exportaient vers l’Europe. Anne Brouard et Ghislain Jonneaux se sont installés sur l’île il y a deux ans pour relancer la teinture à base de cet arbuste devenu rare…

Au cœur de l’immensité des eaux territoriales françaises, nous partirons également à la découverte de la réserve AGOA qui protège les nombreuses espèces de cétacés. Nicolas Maslach, son responsable, entreprend une grande campagne d’inventaire dans tout l’archipel. Il n’a pas son pareil pour débusquer les majestueux cachalots…

« Les Antilles hors des sentiers battus », un voyage magnifique sur cette petite France d’outre-mer.

« ENGRENAGE INFERNAL : Victimes de dérives sectaires », un documentaire d’Alexis de La Fontaine le 13/03 à 20h45 sur Planète+ Justice

Secte, un mot qui fait peur. Derrière ce mot, des milliers de vies brisées. Abus de faiblesse, viols, extorsion de fonds et traumatismes psychologiques durables, pour un individu.

Les conséquences de la vie au sein d’une secte sont multiples et parfois dramatiques. Jean-Luc Barbier, jazzman d’origine suisse ancien scientologue, et Magali Breu, jeune Française de 30 ans dont la mère a fondé un groupe de prière à dérive sectaire, ont été, l’un comme l’autre, victimes de ce fléau.

Comment retrouver une vie normale après avoir vécu cette épreuve hors-norme ?

« OFF SECRETS ET COULISSES DU SALON DE L’AGRICULTURE », un documentaire hors-série de Laure Bessi et Mickaël Beurdouche le 12/03 à 20h45 sur France 4

Cette année, le Salon de l’Agriculture fêtait ses 50 ans. Un évènement pour le monde agricole !

Du 23 février au 3 mars 2013, ils étaient 2000 éleveurs, venus des quatre coins de l’hexagone à préparer, bichonner, astiquer leurs plus belles bêtes, en vue de les présenter aux différents concours organisés par le salon.

Ces concours sont une vitrine inespérée pour leurs élevages. Nos équipes ont suivi la préparation des bêtes, depuis l’exploitation jusqu’au jour du concours.

Mais tous les participants ne sont pas des éleveurs aguerris, certains sont encore en pleine formation. C’est le cas des étudiants des lycées agricoles qui envoient leurs meilleurs éléments, comme Firmin et Morgane, participer au trophée des lycéens.

Une véritable aventure humaine pour ces jeunes de 16 ans qui « montent » à Paris pour représenter les couleurs de leur lycée.

Une fois les portes du salon fermées, le public parti, chaque soir tous les exposants se retrouvent autour d’une table, ou d’un stand, pour festoyer à la « bonne franquette » avec les meilleurs vins et produits que chacun rapporte de sa région. Les équipes de « Off Secrets et coulisses » ont passé 10 jours avec eux, 24/24, au cœur de cette cour de ferme géante.

Le salon c’est aussi 230 tonnes de paille, 215 tonnes de copeaux et 280 tonnes de fumier… Des centaines de petites mains qui fourmillent pour préparer et accueillir les 700 000 visiteurs prévus et les 5000 animaux. Du lapin géant des Flandres à Forban, un taureau d’1,8 tonne, des éleveurs au chef de la sécurité, sans oublier la farandole des politiciens…

« Off Secrets et coulisses » vous embarque dans les coulisses de la plus grande ferme de France.

Au sommaire de L’Effet Papillon du 09/03 à 13h40 sur CANAL +

Vouloir le beurre et l’argent du réacteur, c’est un sujet de Marjorie Grappe et de Christophe Barreyre

Personnes endettées ou handicapés mentaux envoyés au cœur du réacteur, déchets radioactifs enterrés à la va-vite, prostitution autour du site, la mafia japonaise, les redoutables yakuzas, fait son beurre de la catastrophe de Fukushima.

L’Amérique possédée, c’est un sujet de Sabrina Van Tassel avec Charles Baget (rediffusion)

Si soudainement vous parlez à jeun une langue inconnue ou que l’eau bénite vous pique, pas besoin de chercher plus loin : vous êtes possédé par le diable… Depuis quelques mois, aux Etats-Unis, le diable gagne du terrain et les exorcistes, ces prêtres chasseurs de démons et de dollars, se multiplient comme des petits pains.

Enfants de la balle, c’est un sujet de Cyprien d’Haese

16 ans et déjà 50 assassinats au compteur. Ce jeune homme de main arrêté par la police mexicaine illustre la tendance des chefs de cartel avec les enfants ou les ados : on leur fait peur ou on en fait des tueurs.

Et comme chaque semaine, retrouvez les chroniques de l’Effet Papillon : le « chiffroscope », des réponses aux grandes questions de la planète en chiffres et en dessin animé, réalisé par David Castello-Lopes et Léonard Cohen, et le « Planétarium » pour un tour de l’actu internationale, par David Castello-Lopes.

« Larguez les amarres ! », un film de Lionel Langlade, le 8/03 à 20h35 dans Thalassa sur France 3

Qui n’a jamais rêvé de changer de vie ?

Thalassa propose de larguer les amarres, de partir en mer avec des hommes et des femmes qui se sont choisis un nouveau destin. Parmi eux, il y a de vrais aventuriers, des navigateurs au long cours, recherchant la solitude et le danger. Mais il y a aussi des profils plus sages, qui s’inventent un nouveau quotidien, en famille et sous d’autres latitudes.

« Larguez les amarres ! » entrecroise cinq trajectoires, cinq nouveaux départs. En toile de fond : les paysages les plus variés, du Pôle Nord à la Terre de Feu, de l’île de Ré à l’archipel des Tonga.

Manu le rebelle est parti sur un coup de tête. À vingt-quatre ans, il affronte le Cap Horn et cherche ses limites…

Chantal et Didier, eux, ont préféré attendre la retraite pour se jeter à l’eau. Leur tour du monde est bien plus calme…

Changer de vie, ce n’est pas toujours choisir le confort.

Prisonniers des glaces, Éric, France et leurs 2 enfants passent l’hiver au Pôle Nord pour mesurer la banquise.

Lui aussi fait des sacrifices, mais c’est pour mieux se connaître… Comme Robinson, Xavier apprend la survie sur une île déserte, au beau milieu du Pacifique.

Le grand départ, ça fait rêver, mais il faut savoir s’arracher à son ancienne vie. Aurore et Romain n’en finissent plus avec les préparatifs sur le quai de Port Fréjus…

Pour chacun, il y aura des rebondissements, du risque et des rencontres…

« Larguez les amarres ! » a suivi ces cinq aventures pendant un an, et sur tous les continents. Cinq histoires pleines de difficultés, mais qui donnent à penser, et qui font rêver.

Un film de Lionel Langlade dans Thalassa le 8 mars à 20h35 sur France 3.

« Les Branches esseulées : Trafic de femmes vietnamiennes en Chine », un reportage de Patricia Wong et Gaël Caron le 07/03 à 20h45 dans Envoyé Spécial sur France 2

Une récente étude chinoise montre que d’ici 2020, 35 millions d’hommes ne pourront pas trouver l’âme sœur dans l’Empire du Milieu. En Chinois, on appelle ces hommes les « Guanggun » (branches esseulées). Ils vivent pour la plupart dans des villages isolés de Chine, que les femmes ont désertés pour chercher un mari riche à la ville. Des trafics illégaux se sont organisés pour que ces célibataires se marient.

Des milliers de femmes arrivent chaque année des régions rurales du Vietnam, du Laos, de la Birmanie, d’Indonésie. Vendues comme des esclaves, “importées” en Chine, ces nouvelles épouses réalisent vite la différence entre l’homme fortuné dont les trafiquants leur ont parlé et le destin qui les attend : une vie de labeur et de reproductrice dans la Chine rurale. Certaines choisissent de s’enfuir, d’autres se résignent…

Après plusieurs mois d’enquête, Patricia Wong et Gaël Caron, de l’agence Capa, ont pu suivre Xiao Lu, un cultivateur de thé de 30 ans, dans son périple au Vietnam pour acheter une femme, à 3500 km du village de Ting Xia où il habite. L’enquête commence dans un quartier en périphérie de Ho-Chi-Minh-Ville où les trafiquants, chinois et vietnamiens, regroupent les hommes « les branches esseulées » dans des hôtels, leur confisquent leur passeport, et leur présentent des jeunes femmes. Les célibataires chinois dépensent environ 5000 euros pour « acquérir » une épouse, de préférence vierge. Celle-ci est « échangeable » en cas de problème, promettent les trafiquants.

Dans sa chambre d’hôtel, Xiao Lu rencontre Thu Yen, une jeune fille de paysans pétrifiée de timidité. Ils ne peuvent pas communiquer : il ne parle pas vietnamien, elle ne parle pas chinois. Quelques jours plus tard, une cérémonie de mariage, sans valeur légale, va avoir lieu dans le petit village où habite Thu Yen, sur les bords du Mékong. Et Mme Wang, chef des trafiquants, remettra à la jeune fille un visa pour la Chine.

Quelques jours plus tard, Thu Yen découvrira son nouveau village, perdu dans une vallée, au cœur d’un pays dont elle ne parle pas la langue… Enquête exclusive sur un trafic qui n’a jamais été filmé et qui concerne, depuis cinq ans, plusieurs centaines de femmes vietnamiennes. Récit d’une odyssée, celle d’un cultivateur de thé, où le mot « amour » ne sera jamais prononcé.

Laurier d’or du civisme pour « Goldman Sachs, la banque qui dirige le monde », un film de Jérôme Fritel et Marc Roche

Chaque année, le Club audiovisuel de Paris remet les Lauriers de la télévision et de la radio. Ils récompensent les meilleurs programmes audiovisuels contribuant à l’enrichissement culturel de tous. Pour cette 18ème cérémonie, le Laurier d’or du civisme a été remis au documentaire « Goldman Sachs, la banque qui dirige le monde », produit par Capa et Arte France.

Ce documentaire de Jérôme Fritel et Marc Roche, journaliste spécialisé au « Monde », auteur du best seller « La Banque », est une plongée au cœur de ce pouvoir qui ne reconnaît aucune frontière, aucune limite, et menace directement les démocraties.

Les témoignages à visage découvert d’anciens salariés de Goldman Sachs, de banquiers concurrents, de régulateurs, de leaders politiques, d’économistes et de journalistes spécialisés dévoilent pour la première fois la toute puissance financière et politique de « la banque qui dirige le monde ». Celle qui s’est enrichie pendant la crise des « subprimes » en pariant sur la faillite des ménages américains, et qui s’est sauvée de la banqueroute grâce à ses appuis politiques. Aujourd’hui, elle profite de la crise économique européenne pour étendre son formidable réseau d’influence sur le Vieux Continent.

Si le jury a tenu à distinguer « Goldman Sachs, la banque qui dirige le monde », c’est parce que « cette démonstration par l’absurde d’un civisme à rebours, bafouant les finalités du développement économique et de la solidarité sociale, retient l’attention des téléspectateurs comme l’une des explications essentielles de la grave crise actuelle de la conduite de nos sociétés. »

« ENGRENAGE INFERNAL : Esclaves modernes », un documentaire de Martin Mischi le 06/03 à 20h45 sur Planète+ Justice

L’esclavage a été aboli en France par un décret en date du 27 avril 1848. Pour beaucoup ce n’est plus qu’un souvenir lointain et honteux de notre histoire.

Pourtant il existe encore tout près de chez nous. Tina Okpara et Christophe Lavigne en sont la preuve vivante. Elle, a été torturée et réduite en esclavage par sa mère adoptive et violée par son père adoptif, un célèbre footballeur du PSG. Lui, a été réduit au rang d’esclave par ses patrons, un couple de boulangers vivant à Arcachon et en apparence très respectables.

Un film de Martin Mischi
Diffusion le 6 mars à 20h45 sur Planète + Justice

ENQUETES CRIMINELLES : « Le tueur au visage grêlé », un film de Alexis De La Fontaine, le 06/03 à 20h50 sur W9

C’est le dossier criminel le plus ancien traité par la brigade criminelle de Paris. Depuis 27 ans, la police judiciaire recherche un homme qu’elle soupçonne d’être l’auteur de six crimes commis entre 1986 et 1994 : trois viols sur enfants, et trois assassinats. Il pourrait également être impliqué dans une dizaine d’autres affaires criminelles.

Alors pourquoi est-il insaisissable ? Les policiers ont pourtant en leur possession un tas d’indices : les empreintes digitales, l’ADN du tueur, un portrait-robot et surtout une caractéristique physique de l’assassin bien particulière : la peau de son visage est grêlée. Pourtant, l’homme court toujours et n’a jamais été appréhendé…

« Enquêtes Criminelles » rouvre les dossiers de tous ses crimes, retrouve les témoins, et reconstitue les faits.

Qui est ce prédateur qui agit avec une sauvagerie inouïe ? Quel est son mode opératoire ? Connaît-il ses victimes ou agit-il par hasard ?

L’homme est-il l’un des plus grands tueurs en série que la France ait connu ?

« Le tueur au visage grêlé », un film de Alexis De La Fontaine
Le mercredi 6 mars à 20h50 sur W9.
Émission déconseillée aux moins de 10 ans.