« Les arracheurs de Marseille », une enquête de Karim Baïla pour Envoyé Spécial le 13/09 à 20h45 sur France 2

A Marseille, les vols à l’arraché de colliers en or se multiplient. Les policiers en ont récemment recensés jusqu’à 30 par jour. Une « spécialité » de la ville qui est en train de gagner d’autres métropoles françaises.

Les victimes, la plupart du temps des femmes ou des personnes âgées, sont quelques fois rouées de coups. Ce nouveau type de délinquance fait régner dans la ville un climat de violence qui vient s’ajouter aux règlements de comptes meurtriers liés au trafic de drogue.

Tout l’été, Karim Baïla, grand reporter originaire de Marseille, a mené l’enquête sur ce phénomène. Pour Envoyé Spécial et l’agence Capa, il a suivi le travail des équipes de police spécialisées, celles qui traquent les arracheurs dans la rue et celles qui mènent l’enquête. Il a filmé les auditions des délinquants devant les magistrats du Parquet. Un Parquet qui prône la tolérance zéro contre ces vols avec violence.

Karim Baïla s’est rendu dans les quartiers sensibles où vivent la plupart de ces agresseurs pour dialoguer avec eux et comprendre comment agissent les jeunes « arracheurs ». Cette pratique est souvent un premier pas vers des actes plus graves comme le braquage ou le grand banditisme. Il a également rencontré des grands frères repentis.

Enquête sur une nouvelle criminalité et sur une filière de recel qui nous conduira jusqu’à Casablanca au Maroc.

« Les arracheurs de Marseille », une enquête de Karim Baïla pour Envoyé Spécial, à découvrir le jeudi 13 septembre à 20h45 sur France 2, et à revoir sur Pluzz.fr après la diffusion.

« Du Lot au Cantal », de Leni Mérat et Dominique Lenglart pour Des Racines et des Ailes le 19/09 sur France 3

Le Lot, surnommé « Terre des Merveilles » avec plus de quatre cents édifices protégés au titre des monuments historiques, est un département riche en châteaux et en villages magnifiques.
Dans le secteur sauvegardé du vieux Cahors, les « Enquêteurs du patrimoine », de l’architecte et archéologue Gilles Séraphin, visitent chaque maison pour mettre au jour des trésors médiévaux. Derrière les papiers peints et les faux plafonds, mais aussi derrière les enduits qui recouvrent les façades, ils révèlent des merveilles pour mieux les préserver. Plus au nord, à Autoire, un jeune architecte lotois a pour mission de protéger un monument inaccessible, le château des Anglais. Il n’hésite pas à descendre en rappel au-dessus de cette fortification datant de la guerre de cent ans pour mieux la comprendre.

Au-dessus de la vallée de la Dordogne, l’impressionnant château médiéval de Castelnau-Bretenoux et sa flamboyante couleur rouge racontent neuf siècles d’histoire. Un joyau classé monument historique dès 1862 et sauvé à l’aube du XXe siècle par un lotois haut en couleurs, le chanteur d’opéra Jean Mouliérat. Il y donnait des grandes fêtes avec le Tout- Paris de l’époque, comme les écrivains Colette et Pierre Loti, le sculpteur Auguste Rodin ou la dernière reine de Madagascar.

Mais le Lot, c’est aussi un vaste plateau calcaire, le Causse du Quercy. Si l’eau y est absente en surface, elle a creusé sous la roche d’innombrables cavités et a fait de cette région le berceau de la spéléologie. Avec le géologue Thierry Pélissier, nous pénétrons dans le plus profond gouffre d’Europe à Padirac. Avec une jeune guide, nous partons sur les
traces d’Edouard-Alfred Martel qui l’explora le premier il y a plus de cent ans. Commençant son trajet là où s’arrêtent les visites guidées, elle fait pour la première fois le voyage pour atteindre « la Grande Barrière ». Une véritable montagne souterraine où Martel a apposé sa signature en 1899.

Le Causse du Quercy abrite un autre patrimoine, un ciel très pur remarquablement épargné par la pollution lumineuse des villes. La profondeur de ses nuits en fait l’une des dernières zones sombres en Europe. Pour profiter du Triangle Noir, un fou d’astronomie, Philippe Canceil, est venu s’installer dans la région il y a vingt ans pour vivre pleinement sa passion. Et pour le protéger, il sillonne le causse pour convaincre les villages d’éteindre la nuit leurs éclairages publics.

A peine franchies les limites avec le département voisin, le Cantal, le paysage change radicalement. La chaîne des monts du Cantal, les plus anciens volcans d’Europe, marque de son empreinte les vallées profondes et les villages aux couleurs de roche basaltique. Un patrimoine géologique que survole pour la première fois en parapente le vulcanologue François Leleu. Sur les contreforts de ce gigantesque ensemble volcanique, Guy et Marie-Joe Chambon continuent de s’isoler chaque été dans leur buron d’altitude pour fabriquer du Salers de tradition. Coûte que coûte ils préservent un savoir-faire et protègent les magnifiques vaches salers qui ont failli disparaître.

Au mois de mai, les plateaux de l’Aubrac Cantalien se couvrent de blanc. La couleur du narcisse, une fleur sauvage qui ne fleurit que deux semaines par an. Entre récolte traditionnelle et transformation, des étudiants de l’école de parfumerie de Grasse, originaires du monde entier, viennent se former au cœur du Cantal. Demain, ils élaboreront les plus grands parfums avec des extraits de narcisse. Dans le nord du département, une poignée d’amoureux des trains font revivre l’une des plus belles voies ferrées de France laissée à l’abandon il y a vingt ans. Qu’ils soient cheminots à la retraite, professeur de musique ou gendarme, tous se retrouvent pendant leur temps libre pour faire circuler leur autorail et restaurer les rails. A la belle saison, ils ouvrent bénévolement la ligne au public pour faire partager ce patrimoine oublié au plus grand nombre.

Du Lot au Cantal, entre les trésors médiévaux du Quercy et les panoramas majestueux des volcans, deux univers et une même passion pour le patrimoine.

Au sommaire de l’Effet Papillon du 8 septembre à 13h40 sur CANAL +

EN HOLLANDE, LE CHANGEMENT C’EST MAINTENANT  de Benoît CHAUMONT
« Interdit aux français ! » mais aussi aux Belges et aux Allemands… Depuis quelques mois, ces messages sympathiques apparaissent à la porte des 670 coffee shop néerlandais, ces bistrots à herbe où l’on peut fumer des énormes pétards au comptoir sans se planquer … Car désormais seuls les résidents des Pays-Bas peuvent consommer du hashish sur place suite à une nouvelle loi au centre des débats des nouvelles élections législatives. On vote mercredi prochain en Hollande, à tel point qu’on l’appelle « la campagne cannabis » où s’affrontent les pro-marijuana qui après un petit spliff pensent que tout va s’arranger et les anti-marijuana qui gagnent du terrain dans un pays de moins en moins cool.

L’AMÉRIQUE POSSÉDÉE de Sabrina VAN TASSEL
Si soudainement vous êtes capable de soulever un camion citerne rempli d’essence même à prix gelé, que vous parlez à jeûn une langue inconnue ou que l’eau bénite vous pique, pas besoin de chercher plus loin : vous êtes possédé par le diable… Depuis quelques mois, aux Etats-Unis, un pays que l’on va visiter chaque semaine pendant la campagne électorale, le diable gagne du terrain, et les exorcistes, ces prêtres chasseurs de démons et de dollars, se multiplient comme des petits pains.

LES NASA CONTRE-ATTAQUENT de Pascale MARIANI
Elle se nomme la tribu NASA, rien à voir avec les spationautes américains même si ces indiens colombiens un peu space sont considérés dans leur pays comme des extra-terrestres…  Exaspérés par un conflit qui dure depuis 50 ans entre la guérilla marxiste, les Farc, et les militaires, la tribu toute entière, hommes et femmes, a décidé sans potion magique d’affronter les deux camps… Vous allez voir ce village d’irréductibles qui a subi plus de 600 attaques est devenu le nouvel épicentre du conflit colombien dans une région stratégique puisque c’est là, dans les montagnes de Toribio, que se joue le trafic de drogue.

Pour sa septième saison, l’Effet Papillon retrouve Victor Robert à la présentation, et propose une nouvelle rubrique : le « chiffroscope », des réponses aux grandes questions de la planète en chiffres et en dessin animé, réalisé par David Castello-Lopes et Léonard Cohen. Retrouvez aussi le « Planétarium » pour un tour de l’actu internationale, par David Castello-Lopes.

Pour revoir l’émission sur le site CANAL+L’EFFET PAPILLON

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« D comme Débrouille … au Rwanda », un film de Sebastian Perez le 23/09 sur CANAL +

Si Sebastian Perez est parti explorer le Rwanda, c’est pour nous montrer le nouveau visage du pays aux mille collines.

Près de deux décennies après le génocide, une nouvelle génération de Rwandais combat la résignation et a décidé de se prendre en main pour faire face aux problèmes du quotidien. Pourtant, 60 % de la population y vit avec moins de 1 dollar par jour et a bien du mal à accéder aux besoins les plus élémentaires. Mais il y a dans ce petit pays ceux qui grâce au système D réussissent à survivre et à aider leurs proches.

Ce sont ces gens que Sebastian est allé rencontrer. Ceux qui en récupérant des métaux peuvent fournir de l’électricité à tout un village. Ceux qui fabriquent du charbon de bois avec des déchets organiques et même ceux qui se servent d’un savon lessive pour attraper des poissons- chats.

Les Nouveaux Explorateurs : « D Comme Débrouille au Rwanda », un autre regard sur ce pays d’Afrique Centrale dans les pas de Sebastian Perez, le 23 septembre sur CANAL +

ENQUETES CRIMINELLES : « L’affaire Zago, rancune meurtrière », un film de Louis-Matthieu Nivôse le 19/09 à 20h50 sur W9

11 décembre 2003, Guy Pourriel un retraité de 71 ans sort d’un sex-shop du Terradou, une galerie commerciale à la sortie de  Carpentras. Alors qu’il s’apprête à monter dans sa voiture, un homme cagoulé lui tire dessus. Guy Pouriel reçoit deux balles  en pleine tête, il s’effondre.

La PJ d’Avignon prend l’affaire en main. Ils retrouvent vite un témoin qui a vu le meurtrier s’engouffrer dans une fourgonnette blanche avant de  s’enfuir. L’homme a tenté de relever le numéro de la plaque d’immatriculation mais il n’a réussi à noter que les deux derniers chiffres, la piste  s’arrête là. Vu le mode opératoire, les policiers pensent immédiatement à un règlement de compte. Ils fouillent alors dans la vie de Guy Pouriel, un  homme à la forte personnalité, propriétaire d’une casse auto et président du club de rugby de Cavaillon. Ils suivent plusieurs pistes en lien avec la  pègre locale, en vain.

Les enquêteurs découvrent alors que l’homme menait une double vie : marié et père de famille, guy Pouriel fréquentait assidûment les prostitués et les sexe-shops, a t-il fait une rencontre qui aurait mal tourné ? Là encore après de nombreuses pistes cela ne donne rien. Les policiers se concentrent alors sur la plaque minéralogique, ils remontent à toutes les fourgonnettes blanches dont l’immatriculation se termine par les chiffres relevés sur la scène de crime… Les enquêteurs ne trouvent rien de flagrant…

Pourtant, un témoignage attire leur attention : l’un des propriétaires de camionnette blanche leur signale avoir revendu son véhicule à quelqu’un qui n’a pas encore fait le changement de carte grise. Il a oublié son nom, mais il affirme l’avoir eu à deux reprises au téléphone. Malheureusement, il n’a pas gardé son numéo… Pour retrouver son identité, la PJ d’Avigon fait faire un bornage téléphonique, en recoupant les deux dates d’appel, ils découvrent la ligne d’un certain Zago. Ils conservent son nom en tête mais faute d’éléments pour pouvoir l’interroger, ils décident d’attendre qu’il y ait du nouveau…

Ce sera le cas en février 2004, les enquêteurs reçoivent un coup de téléphone des gendarmes de Cavaillon. Ceux-ci leur disent avoir interpellé un homme qui patientait au bord d’une route nationale, un revolver sur le siège passager. Or, les deux derniers numéros de la plaque d’immatriculation correspondent à ceux relevés sur la scène du crime de Guy Pourriel…

La PJ demande alors le nom du suspect : Eric Zago !

Persuadés de tenir quelque chose, les policiers se rendent à la gendarmerie de Cavaillon. Seulement, en découvrant leur suspect, ils sont plus que dubitatifs. A 34 ans, Zago n’a pas de casier, et surtout, il ne semble avoir aucun lien avec la victime. Les enquêteurs de la PJ prennent alors le relais des gendarmes dans la garde à vue. Ils intensifient leurs questions. La pression augmente. A tel point qu’au bout de 6 heures d’interrogatoire Eric Zago avour : c’est bien lui qui a tué Guy Pouriel. Il revendique même totalement son acte.

Et losqu’il explique le mobile du meurtre, les policiers sont médusés : Eric Zago affirme avoir tué le septuagénaire pour se venger d’une humiliation vieille de 17 ans ! Adolescent Zago travaillait en effet dans le bar que tenait son père. Un jour Pouriel l’a apostrophé devant toute la salle en lui disant: « Petit sers-moi un demi ou je te mets deux baffes ! » Eric Zago n’a jamais digéré l’histoire, qui aurait d’après lui a gâché sa vie. Il a ruminé sa vengeance pendant dix sept ans…

Un mois avant d’abattre Guy Pouriel, Zago a décidé qu’il était l’heure de le faire payer. Il explique même avoir manqué le vieil homme à deux reprises ! Mais le 11 décembre, après avoir filé sa victime et soigneusement préparé son acte, Eric Zago a assouvi sa vengeance. A son procès, Zago explique qu’il a voulu « tuer l’humiliation et pas Pouriel » Il refuse que ses avocats plaident la folie. Il supporte pas l’idée d’être considéré comme fou et de se faire soigner.

La Cour d’Assises du Vaucluse le condamne en mars 2006 à la peine minimale de deux ans pour assassinat. Fait rare, la présidente de la cour d’assise le fait interner à l’issue de l’audience. Ecoeuré, Zago fait appel de cette condamnation et change d’avocats. Un an plus tard en mars 2007 il est condamné… à 14 ans de réclusion. Aujourd’hui, après 7 ans ans de prison, il peut demander sa libération conditionnelle…

« L’affaire Zago, rancune meurtrière », un film de Louis-Matthieu Nivôse le mercredi 19 septembre à 20h50 sur W9
Enquêtes Criminelles, le magasine des faits-divers

ENQUETES CRIMINELLES : « L’affaire Ehret : une famille au service d’un tueur », un film de Mickael Beurdouche, le 5/09 à 20h50 sur W9

Mercredi 29 juillet 2008, sur le grand canal d’Alsace, la brigade fluviale découvre le cadavre d´une femme qui flotte à la surface. La trentaine, cheveux châtains, elle porte un tatouage au poignet en forme de Y. Mais mis à part ce signe distinctif, rien ne permet d´identifier le corps. Les enquêteurs écartent très vite l’hypothèse du suicide ou de l’accident, car l’autopsie révèle de nombreuses traces de coup et de multiples fractures au niveau du crâne et de la colonne vertébrale. Une conclusion s´impose : la jeune femme a été assassinée avant d´être jetée à l´eau.

Les gendarmes décident de passer un appel à témoins pour identifier la victime. Un certain Bernard Boulanger se présente à la gendarmerie de Sierentz et fait une incroyable révélation : il connaît l´inconnue du canal. Elle s’appelle Joséphine Braun. Dix jours plus tôt, il serait allé pique-niquer avec la jeune femme au bord de l’eau. Elle aurait ensuite décidé de se baigner et se serait noyée. Les enquêteurs sont perplexes. L’homme est incapable d’expliquer les violentes traces de coup sur le cadavre et surtout les gendarmes réalisent que Joséphine Braun n´a jamais existé. Pourquoi alors cet homme a-t-il inventé toute cette histoire ?

Au cours d’une enquête riche en rebondissements, les enquêteurs vont découvrir qu’en réalité la victime s’appelle Sylvie Mutschler, 34 ans et qu´elle est tombée dans les griffes d’une famille au service d’un tueur…

Videos, séries et émissions sur W9.fr :

Émission du mercredi 05 septembre 2012 20:50 de l’émission Enquêtes criminelles : le magazine des faits divers sur W9

http://www.w9.fr/emission-enquetes_criminelles_le_magazine_des_faits_divers/05-09-2012-une_famille_au_service_d_un_tueur_un_meurtrier_sous_l_uniforme-2147505592.html#ixzz258n4YKk5

L’Effet Papillon revient à partir du 8/09 à 13h40 le samedi sur CANAL +

L’Effet Papillon, l’émission de référence sur l’actualité internationale : trois reportages chaque semaine qui vous font faire le tour du monde depuis votre canapé.

Pour sa septième saison, l’Effet Papillon retrouve Victor Robert à la présentation, et propose de nouvelles rubriques, notamment les réponses aux grandes questions de la planète en chiffres et en dessin animé.

C’est tous les samedis à 13h40, en clair sur Canal +.

L’Effet Papillon, l’émission qui regarde ailleurs pour comprendre ce qui arrivera demain chez nous.

Le site officiel de l’Effet papillon sur CANAL+

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« 21 jours à l’usine », un documentaire d’Alexandra Alévêque et Alexis Marant, le 18/09 à partir de 22h50 sur France 2

Où en sont les ouvriers en 2012 ? Pour France 2 et 21 jours, la journaliste Alexandra Alévêque a expérimenté pendant 21 jours le travail en usine. Combien sont-ils, ces cols bleus, hier au centre de toutes les luttes ? Comment vivent-ils ?

Invisibles dans les médias, ils sont encore nombreux dans les usines: près de 6 millions. C’est un actif sur 4, et pourtant cette population massive occupe 2% seulement de l’espace médiatique (source: Observatoire des Inégalités). Pour les comprendre, la journaliste Alexandra Alévêque s’est installée dans la région de Sochaux, berceau historique de Peugeot, au moment où la marque du Lion s’apprête à célébrer les 100 ans de son usine, le 15 septembre prochain. Pendant 21 jours, elle a fait l’expérience du travail en usine pour un sous-traitant automobile.

Levée à 3 heures et demi avec l’équipe du matin, Alexandra Alévêque va travailler à l’atelier soudure de Sideo-RDT, une PME de 60 employés. Un travail non qualifié, qu’elle apprendra sur le tas. Se présentant de façon transparente comme journaliste, elle sera employée à titre gratuit et ne prendra la place d’aucun autre salarié. Son expérience commence fin avril, entre les deux tours de la présidentielle, et se termine mi-mai. Deux mois plus tard, le groupe PSA annoncera la suppression de 8000 emplois, dont plus de 500 sur le site de Sochaux. Mais dans leur quotidien de sous-traitants, les collègues d’Alexandra sont déjà conscients que l’avenir est sombre.

Hébergée dans un foyer de jeunes travailleurs, Alexandra nouera des liens avec ses voisins de palier et collègues d’atelier. Elle peindra à petites touches le tableau sensible d’un monde ouvrier inquiet, dont les espoirs et les acquis s’effritent peu à peu. Il y a Gilbert, un collègue soudeur, qui à 51 ans gagne tout juste de quoi boucler le budget familial, et qui, à l’unisson de sa femme et de ses trois enfants, assume ouvertement un vote Front National.

Il y a Brian, 21 ans, un vieux routier déjà de la recherche d’emploi. Cinq ans de galères et de petits boulots. Cinq ans de va-et-vient entre chômage et contrats courts. Il y a Claudine, 48 ans, perpétuelle intérimaire, qui accepte toutes les missions et qui même malade va travailler, avec le sourire, “pour pas qu’on s’en rende compte ».

Il y a Christian, 61 ans, jeune retraité et vieux militant. 40 années chez Peugeot, et l’amertume de voir la traditionnelle solidarité ouvrière s’effriter avec la précarisation des plus jeunes et la montée du chômage.

Et puis il y a tous les autres, collègues de travail ou rencontres de hasard. Toutes ces petites mains de l’automobile qui n’arrivent pas à voir plus loin que la fin du mois. Ces travailleurs qui sont les visages de la désindustrialisation. Ces ouvriers inquiets, qui se livrent sans fard à celle qui, pendant 21 jours, est venue partager leur quotidien.

`« Les mots c’est bien, mais quand tu le vis c’est autre chose ! »

Partager pour comprendre, et faire des films en se mettant à la place des gens : c’est le principe de 21 jours.

Dans cette série documentaire innovante, la journaliste Alexandra Alévêque passe de l’autre côté de la caméra, pour expérimenter pendant 21 jours le quotidien de ceux qu’elle rencontre. À chaque fois, tous les protagonistes ont été mis au courant de l’opération. Alexandra Alévêque se présente en toute transparence.

Pendant 21 jours, et quelle que soit l’expérience vécue, Alexandra Alévêque tient son journal de bord. Elle raconte, à la première personne, ses difficultés, ses surprises, ses a priori qui s’envolent. Elle est pour un temps ouvrière, non-voyante ou garde-malade, mais n’oublie jamais d’où elle vient, professionnellement et socialement. Elle est à la fois dedans et dehors, mi-observatrice et mi- participante.

Cet exercice d’empathie active a une durée calculée: 21 jours, c’est assez long pour prendre des marques, et assez bref pour garder du recul. En 3 semaines, et sans interruption, Alexandra Alévêque s’adapte, perd ses habitudes et en prend de nouvelles, et souvent y trouve empathie et tendresse.

L’une des ouvrières, collègue d’Alexandra, le résume d’une phrase: “les mots, c’est bien, mais quand tu le vis, c’est autre chose”.

« Goldman Sachs, la banque qui dirige le monde »… et aussi le mini-site qui vient enrichir le documentaire

Après le grand documentaire “Goldman Sachs, la banque qui dirige le monde” diffusé sur Arte le mardi 4 septembre à 20h40 et réalisé par Jérôme Fritel et Marc Roche,

Découvrez « Goldman Sachs, le supermarché de la finance », une web-production Capa pour le pôle web d’Arte.

Vous êtes invités à naviguer dans les rayons du “supermarché de la finance” qui évoquent les multiples activités de Goldman Sachs, ainsi que son réseau d’influence et sa culture d’entreprise. Vous pourrez alors faire votre marché de contenus – extraits du documentaire, interviews exclusives, infographies, articles et vidéos des médias internationaux – pour en apprendre davantage sur cette banque d’affaires entourée de mystères et le monde de la finance, ainsi que les conséquences de la libéralisation du système bancaire.

Le mot du réalisateur, Jérôme Fritel

« Goldman Sachs la banque qui dirige le monde » illustre les dérives de la finance internationale à travers l’un des acteurs-clefs de la spéculation, la banque d’affaires américaine, Goldman Sachs.
A travers un récit chronologique, construit comme un « thriller », ce documentaire raconte comment Goldman Sachs a joué tous les coups gagnants, depuis la crise des subprimes de 2007 jusqu’à la crise de l’euro et des dettes souveraines européennes de 2012. Tous les contre-pouvoirs institutionnels, reégulateurs, législateurs, pouvoirs judiciaires, ont echoué à contrôler la banque la plus puissante au monde. La puissance financière et surtout l’influence de « La Firme » comme elle est baptisée à Wall Street, l’ont amené à franchir allègrement la ligne jaune de l’éthique tout en flirtant en permanence avec la ligne rouge de la légalité.

« Le pire est que le crime était légal », nous raconte un ancien banquier de Wall Street. Le récent abandon par la justice américaine de toutes les procédures judiciaires à l’encontre de Goldman Sachs, faute de preuves, illustre l’abdication du pouvoir politique face au pouvoir de cette « méga banque ».
Ce documentaire démontre le danger que représente pour les démocraties cette finance internationale qui ne reconnaît plus aucun contre-pouvoir.

Fruit d’une année d’investigation au coeur du « supermarché de la spéculation » qu’est devenue Goldman Sachs, le documentaire donne la parole à de nombreux intervenants, banquiers,éeconomistes, traders, journalistes, législateurs, responsables politiques, soit au total une quarantaine d’heures d’interviews.  Des extraits qui ne figurent pas dans le montage final sont désormais accessibles grâce à cette web-production. En espérant qu’il contribue a nourrir le débat sur la nécessaire régulation de la finance et sur l’urgence de reconstruire un cadre législatif respecté. C’est-à-dire remettre les acteurs financiers au service des démocraties.

Le mot d’Arte.fr

Acteur engagé d’un service public audiovisuel de qualité, ARTE mise sur les nouveaux médias pour proposer une offre vidéo accessible à tous, gratuite, légale et sans publicité, ainsi que des contenus exclusifs dans des formats innovants et complémentaires à la programmation à l’antenne : spectacles vivants sur ARTE Live Web, bouillonnnement artistique sur ARTE Creative, webdocumentaires et chroniques interactives au cœur de l’actualité ou encore créations sonores inédites sur ARTE Radio.

Accompagner “Goldman Sachs, la banque qui dirige le monde” s’imposait à ARTE.tv pour une raison simple : ce qui fait la qualité du film, c’est le souci permanent apporté par ses auteurs, Jérôme Fritel et Marc Roche, de le rendre accessible à tous. Un effort qui s’est traduit par un renvoi permanent aux faits, dans toute leur diversité, sans s’égarer dans une complexité omniprésente. C’est sur un exercice plus didactique que, avec CAPA, ARTE.tv a choisi de se focaliser, avec d’une part une plongée dans les profondeurs des dispositifs les plus opaques de la banque d’affaires américaine, et, d’autre part, un souci de rassembler un maximum d’éclairages sur les mécanismes pointus, pervertis ou pas, qui gouvernent le monde de la finance.

« Goldman Sachs, la banque qui dirige le monde », un documentaire de Marc Roche et Jérôme Fritel, à voir sur Arte le mardi 4 septembre à 20h40.

« Goldman Sachs, le supermarché de la finance », à découvrir dès maintenant sur Arte.fr

Capa :
Jérôme Fritel et Marc Roche (réalisation)
Jean-Luc Brechat (image)
Seamus Haley (montage)
Claire Leproust (directrice du développement)
Isabelle Fuhrmann & Sophie Poret (direction de la production)
Laurent Kopec (chef de projets web)
Margaux Bergey (rédactrice)

GattiGraphie/Laurence Gatti (graphisme)

ARTE France :
Marie-Laure Lesage (directrice du développement)
David Carzon (responsable pôle web)
Chadi Romanos (rédacteur en chef du pôle web)
Susanna Lotz (éditrice web)
Marie Chevalier (responsable distribution et diffusion des contenus web ARTE France)
Adrien Carpentier (chef de projets web)

Soirée spéciale « Faits-divers et cinéma », avec « Scène de Crimes », un documentaire de Vincent Lebrun, le 12/09 à 20h55 sur CANAL +

Soirée spéciale « Faits-divers et cinéma » le 12 septembre sur Canal +. Au programme :

20h55 : « Présumé Coupable », un film de Vincent Garencq avec Philippe Torreton, Wladimir Yordanoff et Noémie Lvovsky (2011)

« Présumé coupable » raconte le calvaire d’Alain Marécaux – « l’huissier » de l’affaire d’Outreau – arrêté en 2001 ainsi que sa femme et 12 autres personnes pour des actes de pédophilie qu’ils n’ont jamais commis. On assiste à la descente en enfer d’un homme , dont la vie et celle de ses proches a été broyée à cause d’une des plus importantes erreurs judiciaires de notre époque.

22h35 : « Scène de Crimes », un documentaire de Vincent Lebrun avec la collaboration d’Alain Charlot
Nombre de faits-divers, depuis l’affaire d’Omar Raddad jusqu’à celle d’Outreau, ont inspiré le cinéma ; d’autres seront bientôt portés à l’écran. Comment ceux dont c’est l’histoire, ou celle d’un proche, vivent-ils cette mise en fiction? Pour y répondre, ce documentaire donne la parole aux protagonistes des affaires abordées et explore du côté des créateurs ce qui les a conduits à les raconter.

Le cinéma français s’était jusqu’alors peu illustré en matière d’adaptation d’affaires criminelles : épiphénomènes ou pas? La question est également posée.

Intervenants : Jacques Vergès, Georges Kiejman, Omar Raddad, Alain Marécaux, Sami Bouajila, Roschdy Zem, Christophe Rossignon, Jean-Marie Rouart, Morgan Sportès, Richard Berry, Jérémie Renier, Philippe Torreton.

23h30 : « Omar m’a tuer » , un film de Roschdy Zem avec Sami Bouajila, Denis Podalydès, Maurice Bénichou (2011)
Le film raconte l’affaire d’Omar Raddad, jardinier, accusé à tort du meurtre de Ghislaine Marchal.

Une soirée spéciale « Faits-divers et cinéma », le mercredi 12 septembre à partir de 20h55 sur CANAL +