Au sommaire de l’Effet Papillon du dimanche 4 décembre 2011

Cette semaine, on démarre notre tour de l’actualité par… le Kosovo… où des affrontements entre manifestants serbes et soldats de l’Otan ont fait, cette semaine, plusieurs dizaines de blessés. En cause toujours : l’indépendance de la province. QUAND L’HISTOIRE BEGAIE, c’est notre PLANETARIUM, et il est signé Thomas ZRIBI.

DES ISLAMISTES DANS LES URNES, c’est un sujet de Jawar NADI.
Comme la Tunisie, le Maroc a donné les clés du pouvoir aux islamistes… Le roi reste bien sûr l’arbitre du jeu politique, mais désormais c’est le leader du PJD, le parti Justice & Développement, qui sera à la tête du gouvernement. Une cohabitation à la marocaine… rendu possible grâce au printemps arabe… et à un travail de longue haleine sur le terrain… Papillon a suivi ces islamistes, la semaine, qui a précédé ce scrutin historique.

MAFIA FOOTBALL CLUB, c’est un sujet de Julien FERRAT et Nicholas OLLE
En Argentine, mieux vaut suivre le foot à la télé ! Car c’est le plus dangereux au monde… Dans les tribunes, aux abords des stades, et même sur la pelouse, les joueurs sont régulièrement rackettés, voire corrigés, pour peu qu’ils jouent mal. En cause : « les barras bravas », ces supporters argentins, tendance hooligans. Des caïds du stade, unique en leur genre, qui tiennent les clubs, de la billetterie aux produits dérivés, en passant par l’animation dans les gradins et le transfert des joueurs. Et surtout, qui font la loi, par le sang. En toute impunité, ou presque.

Partons à la découverte de notre proche avenir… Bientôt, on pourra parcourir des centaines de km à moto avec du popo ! Vous avez demandé les WC motorisés !? Les « chroniques du monde de demain », par Steeve BAUMANN.

LA LADY, LA VRAIE d’Olivier PONTHUS et Pascal LEGRAND
La Birmanie est-elle en train de s’ouvrir ? 1 an après la libération de sa plus célèbre dissidente, la junte birmane se rachète une conduite et joue la carte des réformes. Une mue qui passe, notamment, par des élections, le droit de grève ou des libérations d’opposants… On ne peut pas encore vraiment parler d’un printemps birman, mais le dégel est bien réel ! Après 15 ans en détention, l’âme vivante de la résistance, Aung SAN SU TCHI revient dans le jeu politique, jusqu’à briguer pour la première fois, un siège au Parlement. Que pense-t-elle du nouveau régime ? Et de cette perestroïka à la sauce aigre douce ?

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SPECIAL INVESTIGATION « Vendetta mortelle chez les bikers », un reportage de Stéphane Munka, lundi 28/11 à 22h30 sur Canal+

Qui a mis La Pie dans son viseur ?…

Un soir d’août 2003, Jean-François André (dit « La Pie »), un « blouson noir » qui dirige un club de bikers dans la Drôme, est assassiné de plusieurs balles dans la poitrine, alors qu’il rentre chez lui au guidon de sa Harley Davidson. Jamais élucidé par la justice, ce mystérieux assassinat est suivi d’une incroyable vendetta dans le milieu des motards. En quelques mois, trois autres hommes sont assassinés à leur tour…

Le monde des bikers est un univers très fermé, avec ses codes et ses rites. Jean-François André dirigeait le club des Outlaws, une organisation rivale des mythiques Hell’s Angels. Aux Etats-Unis, où ces clubs sont nés, ils se livrent à une concurrence acharnée et n’hésitent pas à régler leurs comptes de façon violente.

Stéphane Munka a retrouvé les principaux témoins de la vendetta de la Drôme. Journaliste d’investigation et auteur du documentaire « Vendetta mortelle chez les bikers » (Canal+ / Spécial Investigation), il nous aidera à y voir plus clair, épaulé par Jennifer André, fille de Jean-François André.

A PROPOS DE « SPECIAL INVESTIGATION »
Stéphane Haumant donne rendez-vous avec Spécial investigation tous les lundis en deuxième partie de soirée pour une série d’enquêtes inédites, pointilleuses et sans concession. Entrez dans les coulisses d' »affaires» qui ont défrayé la chronique ou suscité la polémique.

Rejoignez Diego Bunuel dans « NE DITES PAS A MA MERE que je suis … au KAZAKHSTAN », le 27/11 à 15h sur CANAL+

Après avoir baroudé au coeur des zones de guerre semées d’embûches et s’être immergé dans les mégapoles mondiales, Diego s’aventure dans cette nouvelle saison de “Ne le dites pas à ma mère” dans les” terra incognita”.

Il est certainement devenu difficile de trouver un lieu vierge de toute topographie à l’âge de Google Maps et du GPS, et pourtant Diego va s’attacher à vous montrer que ca n’est pas que l’emplacement d’un pays sur une carte qui définit sa place dans le monde. Ainsi il existe de nombreuses histoires qu’il nous reste encore à découvrir.

Au cours de cette nouvelle saison de “Ne le dites pas à ma mère”, Diego va s’immerger dans 5 pays que vous pensez surement connaitre mais qui pourtant restent, sur plein de points, inconnus.

« NE DITES PAS A MA MERE que je suis … au KAZAKHSTAN »

Mis à part le fait que ce soit le 9ème pays en terme de superficie , dont le sol regorge de pétrole et d’uranium, on ne connait pas grand chose du Kazakhstan et du rôle stratégique qu’il joue, tout en discrétion, sur la scène mondiale. Depuis son indépendance en 1991, au moment de la chute de l’empire soviétique, les superpuissances mondiales se sont ruées à ses côtés pour l’aider à nettoyer la contamination nucléaire, pomper ses ressources en pétrole et l’aider à contenir les tendances islamiques extrêmistes en son sein.

Diego visite un territoire pillé et désolé laissé par les soviétiques au moment de leur retrait et s’entretient avec ceux qui luttent avec les ressources limitées dont ils disposent pour aider les milliers d’innocents qui ont été brutalement et sans aucune empathie manipulés à cette occasion. En dépit de tout, Diego rencontre des gens remplis d’espoir et une capitale tournée vers le future.

Diego débute son voyage par Astana la nouvelle capitale du Kazakhstan instaurée 14 ans plutôt par son président Nursultan Nazarbaeyev. Diego observe le culte de la personnalité qui lui est voué dans tous les composantes et infrastructures édifiées à cette occasion. Diego a droit à une visite guidée avec rien moins que l’architecte en chef de cette merveille, créée à partir de rien sur les vastes steppes semi désertiques du Kazakhstan.

Diego s’envole ensuite pour la vallée de Chu en compagnie du chef de l’agence de lutte contre la drogue alors même que la saison de la chasse aux trafficants ne fait que commencer. 138 000 hectares de terre envahies par une gandja indienne qui auraient été malencontreusement déversées alors qu’une caravane faisant la route de la soie se serait renversée. Diego observe à quel point la minuscule unité mobile de police en charge de cette vaste étendue, tente de contrôler ce qui en entre et en sort.

On connait presque rien de la région de Sémipalatinsk au nord du pays et c’est bien ce que les Soviets voulaient. Entre 1949 et 1989 plus de 500 bombes nucléaires on été tirées au mépris des 700 000 habitants de cette région. Diego visite la ville et le fameux lac atomic qui émet toujours des radiations élevées à ses abords. A 150 kilomètres à l’est du site de tir, Diego rencontre le Docteur Nurmagambetov qui accompagne les femmes enceintes qui pourraient donner naissance à des enfants malformés du fait de leur expositions aux radiations. Diego poursuit sa visite par le centre néo natal et l’orphelinat pour être témoin des effets dévastateurs que ces tests continuent de générer sur les habitants de la région.

La peste bubonique, une maladie tout droit venue du Moyen Age. Toujours aussi vivace dans les étendues de sel, qui dans le passé était le fond de la mer d’Aral. La maladie se propage essentiellement par l’intermédiaire de la Grande Gerbille porteuse de la bactérie. Diego nous montre ce qu’il reste de la mer d’Aral, juste un dixième de sa superficie initiale et visite le laboratoire d’analyse et de recherche sur la peste bubonique. Il part également en tournée avec les unités mobiles chargées des prélèvements et constate une fois de plus que l’immensité de cette étendue et la tache à accomplir sont surdimensionnées pour équipe unique en son genre.

Finalement Diego quitte enfin les steppes pour les montagnes Kazakhs afin de rencontrer un des derniers fauconniers du pays. Ce qui fut dans le passé un sport traditionel national s’est peu à peu éteint par manque de moyens et le braconage dont les faucons font l’objet (vendus à 100000$ pièce sur le marché noir)

Rejoignez donc Diego dans Ne dites pas à ma mère que je suis reparti au Kazakhstan tandis qu’il traverse ce magnifique pays sacagé par les soviétiques.

« ENVOYE SPECIAL « Carnets de Route : Syrie », un reportage de Manon Loizeau, le 1/12 à 20h35, sur France 2

Jeudi 1er décembre, dans le cadre du magazine d’actualité « Envoyé Spécial », France 2 va diffuser un sujet sur la Syrie réalisé par la journaliste de l’agence Capa, Manon Loizeau.

Depuis plus de 8 mois rares sont les images qui nous parviennent de Syrie, un pays proche de la guerre civile et fermé à la presse internationale.

Manon Loizeau, journaliste, est entrée clandestinement en Syrie pour l’agence « Capa » et le magazine « Envoyé Spécial » de France 2. A noter que Capa est la seule équipe de télévision au monde à s’être introduit dans la ville assiégée de Homs devenue la ville martyr depuis deux semaines avec des exécutions sommaires…

Déjouant les barrages militaires, grâce à la complicité de membres du mouvement de contestation contre le régime du président Bachar al Assad, elle s’est rendue à Homs. Au fil des mois, cette ville, où les morts se comptent désormais par centaines, est devenue le symbole, le centre de la révolte.

Dans une atmosphère de terreur, Manon Loizeau a recueilli les témoignages des victimes de la torture. Au coeur de manifestations interdites, témoin elle même de la répression, elle a vécu, durant une semaine, le quotidien des déserteurs de l’armée syrienne qui organisent la résistance.

Au sommaire de l’Effet Papillon du 27 novembre 2011

L’émission propose de poursuivre l’examen de la planète en jetant un regard singulier sur les évenements qui font débat – ou pas encore – l’actualité. Daphné Roulier présente ce concentré d’images et d’infos avec une vision dynamique du futur.

DU GOUDRON ET DES PLUMES de Rezza NOURMAMOD et Patrick VANIER
Evo MORALES risque de se souvenir longtemps de son projet de route à travers la forêt amazonienne ! Ce chantier lui aura coûté une partie de ses électeurs, des indiens comme lui… qui aujourd’hui le conspuent après l’avoir porté aux nues. Pour enterrer cette route, censée traverser leur réserve, les indigènes ont parcouru 600km à travers les Andes, un trekking politique… qui a sérieusement fragilisé le gouvernement.

VINDICTE CONTRE LES INDICS de Caroline du SAINT.
L’EFFET PAPILLON la suite… Espion est un passe-temps dangereux dans la bande de Gaza. Les palestiniens qui collaborent avec Israël sont exécutés, au même titre que les assassins ou les trafiquants de drogue. A moins qu’ils ne se rendent… de leur propre chef… D’ailleurs, pour inciter les mouchards à se dénoncer, le Hamas a lancé une vaste campagne télé… version électrochoc.

PRISON BREAK de Sabrina VAN TASSEL.
La nouvelle a eu l’effet d’un coup de massue… aux Etats-Unis. La Cour Suprême a obligé la Californie à vider ses prisons pour remédier à la surpopulation carcérale. Et offrir aux prisonniers des conditions de détention à peu près acceptables. Dans 2 ans, l’état devra donc avoir dispersé ses détenus, façon puzzle… Toute la question est de savoir où ?… Faute d’argent pour construire de nouvelles prisons ou de places dans des pénitenciers voisins, nombre de repris de justice se retrouvent, dès à présent, dans la nature… Avec parfois, un casier judiciaire à faire frémir les plus téméraires.

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LE MONDE EN MARCHE « Côte d’Ivoire : l’épreuve de la paix », une émission présentée par Hervé Chabalier le 11/12 à 20h35 sur France 5

Pour ce nouveau numéro du « Monde en marche », direction la Côte d’Ivoire avec le documentaire de 52’ : « Côte d’Ivoire : l’épreuve de la paix ».

Hervé Chabalier revient en Côte d’Ivoire, dans ce pays qui a des liens très particuliers avec la France. Depuis son indépendance en 1960, la Côte d’Ivoire a connu la prospérité mais elle s’est aussi construite dans le sang et les larmes : avec derrière elle, 10 ans de guerre et un pays coupé en deux. La dernière crise post-éléctorale a été terrible pour le pays : plus de 3 000 victimes et de graves séquelles…

Au-delà des divisions, la Cote d’Ivoire est un pays riche, aux multiples visages, que le nouveau président Alassane Ouattara devra relever, mais surtout unifier, en soignant les cicatrices et les plaies qui sont encore profondes.

Investi en grande pompe le 21 mai dernier, le Président Alassane Ouattara doit avant tout « rassembler ». Hervé Chabalier est allé à la rencontre de ces Ivoiriens qui tentent, six mois après la fin des combats, de se retrouver.

Le nouveau président est face à des défis de taille qu’il devra mener d’une main de maître s’il veut relever son pays. La Côte d’Ivoire est un pays riche, qui doit retrouver sa prospérité mais la réconciliation n’est pas une mince affaire. Les Ivoiriens réclament justice, l’insécurité règne, et les sympathisants de Gbagbo vivent dans la peur de représailles.
Les armes se sont tues mais pour combien de temps ?

La Côte d’Ivoire peut-elle renaître de ses cendres et redevenir la vitrine de l’Afrique de l’Ouest ?

Parmi les personnalités interviewées :
– le Président ALASSANE OUATTARA rencontré lors de l’inauguration d’une mine d’or dans le Nord du pays,
– l’ancien Premier ministre CHARLES KONAN-BANNY, qui, nommé à la tête de la Commission dialogue vérité et réconciliation, nous expliquera les enjeux de sa mission,
– L’économiste JEAN-LOUIS BILLON (président de la Chambre de Commerce et d’Industrie) qui nous expose les grands défis économiques du pays,
– LEILA N’DIAYE, politologue et ancien membre du « think-tank » de Laurent Gbagbo, qui nous parle de la situation actuelle,
– Et enfin, le journaliste VENANCE KONAN, rédacteur en chef du quotidien « Fraternité Matin » qui évoque sa vision du futur et les défis que devront relever les politiques pour rétablir l’unité du pays.

Au sommaire également du « Monde en Marche » :

– Portrait : « Alpha Blondy : Le Pape du reggae africain »
Alpha Blondy, « la » star du reggae africain, nous ouvre ses portes à Abidjan. Chargé par le Président Ouattara de « monter » une caravane de la réconciliation avec une vingtaine d’autres artistes ivoiriens, il enregistre en studio une chanson pour la paix avec Tiken Jah Fakoly, l’autre star du reggae ivoirien. Marc Garmirian, journaliste de l’agence capa, a passé plusieurs jours dans l’intimité de la star qui lui a confié sa vision de la Côte d’Ivoire.

– Séquence Photographe : Paul Sika
Paul Sika est une étoile montante de la photographie. Cet artiste, dont le travail évoque à la fois celui de David Lachapelle et d’Andy Warhol, est au cœur des problématiques de son pays. A travers ses « tableaux » photos il nous parle des enjeux de la jeunesse ivoirienne, plein d’envies et de couleurs. Rencontre.

– « Le Zapping » : Pour ce deuxième volet de la saison, Elena Volochine, signe un zapping de la télé ivoirienne où comment le petit écran s’est avéré être un outil redoutable pendant la crise !

LE MONDE EN MARCHE « Côte d’Ivoire : l’épreuve de la paix »
Dimanche 11 décembre 2011 à 20h35 sur FRANCE 5

Au sommaire de l’Effet Papillon du dimanche 20 Novembre 2011

LE GLAIVE ET LA CAGOULE de Cyprien d’Haese
Le Mexique à l’heure des escadrons de la mort… Des paramilitaires se sont invités dans la guerre contre les cartels… Pour combattre le crime organisé, ces milices prônent tout simplement le meurtre organisé… Dernier massacre, parmi d’autres, revendiqué par un mystérieux groupe d’action cagoulé : 35 cadavres jetés sur la chaussée d’une cité balnéaire, début septembre… .

L’AMERIQUE EN RUINES de Thierry Pasquet
Les Etats-Unis au bord de la tragédie grecque. On ne compte plus les villes qui s’enfoncent dans le rouge. Pour survivre, les municipalités raclent les fonds de tiroir, rognent sur l’essentiel et vendent leurs biens… Mais concrètement, à quoi ça ressemble une ville qui n’a plus de quoi vivre ? Papillon est allé voir.

A L’ABORDAGE de Lise THOMAS-RICHARD
En Allemagne, les pirates ont pris d’assaut le parlement ! Avec un programme super light et seulement 40.000 euros de budget pour leur campagne, le parti des geek a fait sensation, en raflant 15 sièges de députés aux dernières élections. LA DEMOCRATIE VERSION 2.0, c’est bientôt.

Et toujours « Les chroniques du monde de demain », une rubrique signée Steeve BAUMANN et le « bonus de la semaine ».

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« PORTRAIT DE FAMILLES : Réussir : un devoir ? », un film de Claire Leisink et Eléonore Manéglier, jeudi 17/11 à 20h35 sur Gulli

La famille est un miroir de la société. Elle vit les mêmes tribulations, doit se poser les mêmes questions, répondre aux mêmes maux. C’est là, dans cette vie de famille, que s’exerce notre responsabilité de parents pour élever les citoyens de demain. Que leur transmettre ? Quelles valeurs ? Quel regard sur notre société ? Comment les préparer au mieux à la vie qu’ils mèneront une fois adultes ?

Chacun répond différemment à ces questions. Chacun adapte l’éducation qu’il donne à ses enfants en fonction de ses valeurs et de ses priorités. Ainsi, chaque famille peut-être considérée comme un laboratoire d’expérimentations. Chaque famille peut devenir une source d’identification et d’inspiration pour les autres.

Parmi les choix fondamentaux, il y a celui de l’école. Il sera déterminant pour le bonheur de l’enfant, son avenir, sa réussite. Il pose, en filigrane, cette question : que veut dire réussir ?

Aujourd’hui, la compétition est partout. Le chômage des jeunes atteint des niveaux record et très tôt, les parents sont inquiets pour l’avenir professionnel de leurs enfants. Alors certains font le choix de les pousser vers l’excellence, d’en faire des « bêtes de concours », des petits génies de l’informatique dès la maternelle qui deviendront des chefs d’entreprise côtés au CAC 40. Ils les soumettent à une obligation de réussite. Comment leurs enfants vivent-ils un tel choix ?

Mais pousser ses enfants vers l’excellence, est-ce la seule façon de les amener vers la réussite ? Est-ce qu’en faire des êtres épanouis, les éduquer en s’appuyant sur leurs capacités propres, en tenant compte de leur personnalité, les amener à « devenir ce qu’ils sont » ne serait pas aussi un choix cohérent, quitte à s’éloigner des sentiers de l’éducation classique ? C’est l’option prise par certains parents.

A travers le portrait de quatre familles, ce documentaire est la confrontation de philosophies d’éducation radicalement différentes : pousser ses enfants vers l’excellence coûte que coûte dans tous les domaines ou leur laisser le temps de se réaliser en misant sur le fait qu’ainsi, ils ne pourront que réussir.

Elios ou la course à l’excellence

L’école privée de Tersac (47-Lot et Garonne) propose depuis une vingtaine d’années une formation d’excellence avec un objectif de 100 % de réussite au bac. Les principes : un enseignement suivi (tutorat, étude, effectifs réduits dans les classes), un code d’honneur (uniforme, cours de moral et de bonne conduite) et l’internat. L’année à Tersac coûte 17 000 euros. La famille d’Elios, et notamment la maman, a fait ce sacrifice financier, car pour elle, l’éducation n’a pas de prix. Elle aimerait que son fils intègre Sciences Po et devienne interprète. Elios est en accord avec ce projet mais connaît des problèmes de discipline et travaille peu à l’école. Son arrivée à Tersac lui donne des cadres stricts. Il est suivi tant au niveau comportemental qu’au niveau de ses résultats. L’enseignement à Tersac passe par des notes, des punitions, des devoirs, et des journées très longues Comment vit-il sa vie à l’internat ?
Faut-il prôner la réussite à n’importe quel prix ? Peut-il sacrifier une partie de sa jeunesse au nom de la réussite ?

Maryline ou la réussite par le sport

Maryline a 15 ans et elle est passionnée d’équitation. Son projet : devenir cavalière professionnelle. Sa maman Florence soutient sa fille à 100 %. Elle lui a acheté un cheval, un camion pour transporter le cheval en compétition et depuis cette année, elle l’a inscrite en sport études. Ce choix est un sacrifice financier important. L’année dans son centre équestre d’excellence coûte 12 000 euros. C’est aussi un sacrifice familial. Maryline est en internat à Lons-le-Saunier à 450 kilomètres de chez elle (Luc-en-Provence), elle ne rentre plus que de temps en temps le week-end. C’est enfin un sacrifice personnel pour Maryline. En effet, elle doit mener de front ses études et son projet sportif. La pression est lourde pour une si jeune fille. Elle grandit avec un objectif de performance, avec peu de temps pour s’amuser, et avec le risque de voir un jour ses espoirs s’écrouler. Va t-elle tenir le coup ? Peut-elle sacrifier une partie de sa jeunesse pour réaliser son rêve ? Sa mère va-t- elle supporter l’éloignement et le poids financier que lui impose ce projet ?

La famille Freinet : l’épanouissement par l’école

Chloé et Xavier ont quatre filles. Toutes ont été ou sont scolarisées dans une école Freinet à Marseille. Les parents ont même déménagé pour les inscrire dans cette école. La pédagogie Freinet : pourquoi ils y croient ? C’est une pédagogie où la compétition scolaire n’existe pas. Tout est basé sur l’épanouissement de l’enfant en respectant son rythme d’apprentissage mais aussi en valorisant son esprit de citoyenneté, d’autonomie et de travail en collectivité. A la maison, les valeurs sont les mêmes que celles prônées en classe. Ecoute des enfants, responsabilisation dans les tâches domestiques, prise de parole et jeux en famille. Leurs filles vivent-elles une enfance heureuse ? Cette éducation les prépare-t-elle pour demain ? Les deux plus grandes sont désormais au collège et au lycée classique : comment se sont-elles adaptées ?

Que reprochent-elles aux deux systèmes ?

L’école à la maison : l’instruction comme ciment de la famille

A Saint-Cloud, la famille Vincent a choisi de pratiquer l’instruction en famille. C’est Valérie, la mère qui joue le rôle de professeur. Les Vincent ont sept enfants. Les deux premiers ont intégré l’enseignement supérieur. Les cinq autres apprennent à la maison. Ils ne suivent pas les programmes scolaires, ils n’ont pas de devoirs et pas de notes. Chaque enfant apprend à son rythme, en fonction de ses goûts. Mais, dans la famille on pense bien sûr aux examens. Baptiste prépare le BAC S par exemple. Sa mère le suit particulièrement.

Et en dehors de la famille ? Les enfants se retrouvent une fois par semaine avec d’autres familles « non-scolarisées ». Ils font des activités de plein air ensemble. Baptiste et Hugo ont un groupe de musique avec des amis qui sont inscrits dans des écoles classiques. Ce choix éducatif est autorisé : contrairement aux idées reçues, en France, c’est l’instruction qui est obligatoire et non l’école.

Cependant, tous les ans, la famille Vincent est inspectée, comme une école, et les rapports d’inspection se font de plus en plus sévères. Les enfants Vincent sont-ils plus heureux ainsi ? Leur mère est-elle le meilleur professeur ? Une telle éducation les prépare-t-elle à l’avenir ?
Pourront-ils s’intégrer au monde des adultes et du travail ?

L’avis des spécialistes

Philippe MEIRIEU – Pédagogue et essayiste

Philippe Meirieu a été instituteur, professeur, rédacteur en chef des « Cahiers pédagogiques ». Il participa à la création des Instituts Universitaires de Formation des Maîtres (IUFM). Il a consacré une bonne partie de sa vie aux questions pédagogiques. Il met en avant le fait que chaque élève est différent et il propose d’utiliser la pédagogie différenciée. Depuis toujours, il s’implique dans tous les grands débats publics sur l’éducation en France. Avec son expérience, Philippe MEIRIEU pourra répondre à tous les questionnements des parents sur leurs projets pédagogiques.

Alain SOTTO– Psychosociologue et neuropédagogue

Alain Sotto, s’est spécialisé dans les stratégies d’apprentissage pour enfants et adultes. Notamment Directeur de l’Association de recherches en neuropédagogie (ARN), il est l’auteur, avec la pédagogue et écrivain Varinia Oberto, de Dénouer l’échec scolaire (Desclée de Brouwer, 2004). Cet ouvrage, résultat d’une pratique de quinze ans avec des enfants précoces ou en difficulté scolaire, fonde une véritable pédagogie de la réussite. S’appuyant sur des cas concrets, les auteurs s’interrogent au travers d’un dialogue sur les principes d’une construction harmonieuse de l’intelligence. Ils ont également co-écrit Donner l’envie d’apprendre – Comment aider vos enfants à réussir à l’école ? (Ixelles éditions – août 2010)

PORTRAIT DE FAMILLES : Réussir : un devoir ?
Un film de Claire Leisink et Eléonore Manéglier

« Célébrité express : attention danger ! », un débat animé par Sophie Davant, le 9/11 à 22h sur France 2

Le mercredi 9 novembre à 22h, Sophie Davant présentera sur France 2 un débat intitulé « Célébrité express : attention danger ! »

Ce programme suivra la diffusion du téléfilm « Le monde à ses pieds », avec Solweig Rediger-Lizlow, Miss météo de Canal + en jeune mannequin qui découvre les désillusions derrière les paillettes du succès.

Ce débat animé par Sophie Davant évoquera le vécu des jeunes chanteurs, acteurs, mannequins, sportifs qui, du jour au lendemain se sont trouvés en unes des journaux. Un parcours difficile pour certains d’entre eux.

2 reportages de l’agence CAPA illustreront ce débat :
« Top model, un rêve ephémère », un sujet de Aude Rouault
« Gloire et déboires de Raphael Poulain », un sujet de Maud Gangler

Une émission présentés par : Sophie Davant
Invités : Géraldine Maillet, Lorie, André Manoukian, Linda Hardy, Michel Levaton
Rédaction en chef : Emilie Guibert, Patrice Lorton

Au sommaire de l’Effet Papillon du dimanche 30 octobre 2011

Les Maldives sont en danger de mort. Dans moins de 50 ans, ce petit paradis de l’océan indien pourrait disparaître, à cause de la montée des eaux. Alors, pour que cet archipel ne devienne pas qu’un état virtuel sur Second Life, les autorités reconstruisent des îles artificielles ou surélèvent celles existantes, à partir de sable importé du Bangladesh voisin. Seulement voilà, le Bangladesh a maintenant aussi du souci à se faire, à force d’être grignoté…GRAIN DE SABLE AU PARADIS, c’est un sujet de David MUNTANER.

Christina Kirchner réélue haut la main, dimanche dernier, à la tête de l’Argentine… Rien de vraiment surprenant dans un pays où le clientélisme est roi. Dans les bidonvilles, les délégués de quartiers ont pris le relai de l’état… Une fuite à réparer? Un conflit de voisinage? Des allocations à débloquer? Les « punteros » sont toujours prêts à aider la population…en échange de son soutien politique, le moment venu…Un donnant/donnant, très lucratif. Aussi bien dans les urnes, qu’à la télévision. CARTON PLEIN, c’est un sujet de François CARDONA avec Sébastien VUAGNAT.

La ligue sud-coréenne de football va bientôt se doter de détecteurs de mensonge! Ce n’est pas une blague…Ébranlée par le plus gros scandale de son histoire, la ligue veut en finir avec les joueurs et les entraîneurs ripoux…qui ont truqué des matchs pour engraisser leurs comptes et ceux de la mafia. Parce qu’en Corée du Sud, on parie comme on respire…et pour gagner, les mafieux ne reculent devant rien. DROIT AU BUT, c’est un sujet de Cyprien d’HAESE.

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