« PASSEPORT POUR LE CRIME » BOGOTA, un documentaire de Stéphane Jacques et Christophe Hondelatte le 30/01 à 20h45 sur 13ème Rue

« PASSEPORT POUR LE CRIME » BOGOTA, un documentaire en immersion de 90 minutes réalisé par Stéphane Jacques avec Christophe Hondelatte

Bogota, son nom fait encore trembler. Les années Escobar résonne toujours dans cette mégapole de 8 millions d’habitants. Ses rues sont hantées par une horde de zombies, ces fantômes toxicomanes et sans abri. Et la guérilla est à ses portes.

Christophe Hondelatte fait le portrait de la capitale de la Colombie par sa face sombre. Le spécialiste des faits divers a remis son cuir pour une immersion inédite dans les entrailles d’une société passionnante et criminogène…

Sur place, il suit dans leur travail des « faits-diversiers » locaux, journalistes tout-terrain, capables d’ouvrir toutes les portes. De la prison à la morgue, des coupe-gorges aux beaux quartiers, Christophe Hondelatte se frotte au quotidien morbide et sulfureux de Bogota.

Il patrouille avec les unités d’élite, remonte à la source de la drogue dans les quartiers chauds, rencontre des paysans qui vivent de la marijuana et de la cocaïne, s’entraîne pour échapper aux kidnappings et se fait même tirer dessus !

En Colombie, les cendres de la guerre civile sont encore chaudes, et les affaires d’otages dans toutes les têtes. Le pays continue de produire la moitié de la cocaïne mondiale. Mais les mentalités sont en train de changer. Bogota tente de tourner la page et de réprimer ses vieux démons. Le déploiement des forces de l’ordre dans les rues de la capitale est spectaculaire. C’est le dogme de la sécurité à tout prix, avec ses coups tordus et ses victimes collatérales.

Christophe Hondelatte se rend sur les scènes de crime, et fait parler coupables et victimes. Pour comprendre ce que les faits divers nous disent de la société colombienne, Christophe Hondelatte multiplie les rencontres, du dealer au médecin légiste, des prostituées au flic de quartier…

Son enquête est aussi un carnet de voyage écrit à la première personne. Une ballade à hauts risques au pays des narcos et des paramilitaires.

« OFF SECRETS ET COULISSES : LES COULISSES DE LA MODE » , deux documentaires de Mélanie Dalsace et Élodie Bonnes le 29/01 à 20h45 sur France 4

France 4 lance une nouvelle émission de prime time intitulée « OFF! Secrets et Coulisses ». Produite par l’agence Capa, l’émission a pour ambition d’emmener les téléspectateurs à la découverte des coulisses d’institutions, bâtiments d’État, empires des médias et autres centres de pouvoir habituellement inaccessibles au grand public. Ce nouveau magazine sera présenté par Alexandra Alévêque, qui en est aussi la rédactrice en chef.

SECRET ET COULISSES DE LA FASHION WEEK, un documentaire réalisé par Mélanie Dalsace

Pour Coco Chanel, Il n’y a pas de mode si elle ne descend pas dans la rue. Un adage, une formule bien connue des créateurs, stylistes, et grandes maisons de couture.

Chanel, Rykiel, Kenzo, Jean-Paul Gaultier …mais aussi le jeune styliste lyonnais Alexis Mabille et l’Indien Manish Arora…Tous dessinent des collections de prêt à porter, c’est le nerf de la guerre, un marché de plusieurs milliards d’individus alors que la haute couture ne compte que quelques centaines de clients dans le monde.

En France par exemple, chaque année, on dépense 20 milliards d’euros pour se vêtir.

La Fashion Week est donc un moment crucial pour les couturiers. Il faut séduire la presse internationale, et les acheteurs qui viennent des quatre coins du monde. Plus la collection sera médiatisée, plus les stars choisiront les vêtements de tel ou tel créateur, plus les ventes s’envoleront.

Pendant une semaine, entre la fin du mois de septembre et le début du mois d’octobre, plus d’une centaine de défilés a lieu à Paris. Tout le monde de la mode se réunit dans la capitale.

SECRETS ET COULISSES DE LA PRESSE MODE , un documentaire réalisé par Élodie Bonnes

Un défilé n’est rien sans les médias … Un couturier n’est rien sans photos de sa collection, ni articles sur ses créations dans les grands journaux. Dans le monde de la mode et pendant la semaine des défilés surtout, les médias font la loi.

Pendant la fashion week de Paris (du 25 septembre au 4 octobre 2012), toute la presse internationale se donne rendez-vous pour assister à une centaine de défilés. Au pied des podiums, les rédactrices de mode scrutent les collections. Au bout du catwalk, les photographes mitraillent les silhouettes…

Qui sont ces observateurs de la mode ? Quelles sont leurs méthodes de travail ? Quelle est leur influence réelle ? « Off : Secrets et Coulisses » va suivre durant cette semaine folle ceux qui décryptent et analysent les tendances.

Nous serons avec une rédactrice de mode et son équipe, un photographe (correspondant pour le « New York Times »), mais aussi deux blogueuses, ces nouvelles venues du web, de plus en plus cajolées par les Maisons de couture. Nos personnages principaux se croiseront sans cesse au fil de ce documentaire.

Les rédactrices de mode… Elles sont parfois critiquées, souvent redoutées, la plupart du temps respectées.

« Off : Secrets et Coulisses » va passer cette semaine avec la rédaction de L’Express Styles, le cahier mode du news magazine et sa rédactrice en chef, Katell Pouliquen.

De défilés en défilés, Katell va décoder pour nous ce monde fermé, mettre un nom sur ces personnes dont la présence est indispensable, décrypter le placement dans l’assistance : assis au pied du podium ou debout au fond, selon son ancienneté, son réseau, ses amies dans le milieu.

Katell, elle, est toujours au premier rang. Sa présence est recherchée par les créateurs. Son avis est-il déterminant ? Un article cinglant signé de sa main peut-il assombrir l’image d’une collection ? Katell sélectionne les défilés, comment fait-elle ce choix ?

« OFF SECRETS ET COULISSES : Les coulisses du pouvoir » , deux documentaires réalisés par Juliette D’Incamps le 22/01 à 20h45 sur France 4

France 4 lance une nouvelle émission de prime time intitulée « OFF! Secrets et Coulisses ». Produite par l’agence Capa, l’émission a pour ambition d’emmener les téléspectateurs à la découverte des coulisses d’institutions, bâtiments d’État, empires des médias et autres centres de pouvoir habituellement inaccessibles au grand public.
Ce nouveau magazine sera présenté par Alexandra Alévêque, qui en est aussi la rédactrice en chef.

LES COULISSES DE L’ASSEMBLEE NATIONALE , un documentaire réalisé par Juliette D’Incamps
Ils sont 577 députés à représenter la Nation, mais 3000 personnes au total, à travailler à l’Assemblée Nationale. L’Assemblée, c’est une cité dans la cité, qui a son rythme et ses rites.

Au coeur de Paris, elle abrite les députés venus de la France entière. Trois jours par semaine, elle est le Lieu de la politique, de ses joutes, mais c’est toute la semaine que cette microsociété s’active, se prépare, organise la vie et le travail des élus.

« Off : Secrets et coulisses » va se glisser dans cet univers pour en comprendre les us et coutumes.

L’Assemblée Nationale, poumon de la démocratie est une ancienne demeure aristocratique et l’hôtel de Lassay qui jouxte le Palais Bourbon, un cadeau fait par la duchesse de Bourbon à son amant de l’époque, le Marquis de Lassay.

Des centaines de fonctionnaires, de l’huissier à l’agent en passant par les rédacteurs des débats, chevilles ouvrières du parcours législatif, veillent au bon fonctionnement de cette institution qui vote la loi et contrôle le gouvernement.

Le Président de l’Assemblée Nationale, quatrième personnage de l’Etat, tient un rôle majeur dans la vie politique du pays. Représentant du peuple, il reçoit également les chefs d’Etats étrangers à l’hôtel de Lassay. Il est au coeur de ce qu’on appelle la diplomatie parlementaire.

À travers ce documentaire, ce sont les coulisses et les aspects peu connus de la vie quotidienne au sein d’un des symboles de l’État français, qui sont révélés.

Pour servir de guide aux téléspectateurs, les caméras suivront les hommes et les femmes de l’ombre s’affairer au coeur des deux palais de la République que sont les Palais Bourbon et l’Hôtel de Lassay.

Il s’agit aussi de saisir le travail des élus au quotidien en suivant deux députés, un de l’opposition et un de la majorité, un primo arrivant et un élu plus expérimenté.

Ainsi, nous serons à même de comprendre le travail parlementaire, comment la loi naît et s’inscrit dans la vie de la République.

Matignon… le cadeau d’un banquier à sa maîtresse, au XVIIIème siècle, mais aussi l’un des plus beaux hôtels particuliers de la capitale.
Un des seuls qui n’ait pas été défiguré par la Révolution Française, celui qui jouit du plus grand parc privé de Paris.

Mais Matignon fait aussi et surtout référence à un job, celui de Premier Ministre, fonction redoutable s’il en est.

Michel Rocard a parlé de l’« Enfer de Matignon ».

Paradoxe du lieu et de la fonction, si Matignon renferme le coeur du pouvoir, il accueille un Premier Ministre cible de tous les coups, le bouclier du Président de la République, fonction sacrificielle dont l’espérance de vie est en moyenne de deux ans et demi.

Entre continuité de l’Etat et fragilité du pouvoir, Matignon est une machine qui tourne à plein régime, 24 heures sur 24. Les Premiers Ministres passent, la gouvernance, elle, doit être assurée en permanence pour assurer la stabilité du pays.

Les chefs de gouvernement ont d’ailleurs toujours loué les qualités organisationnelles de Matignon et sa maîtrise du temps.

Pour la première fois dans un documentaire, « Off : Secrets et Coulisses » vous invite à pénétrer ce monde secret, au centre d’une organisation qui tourne sept jours sur sept.

Du service de l’intendance en charge du bon déroulement de la vie quotidienne, à la Garde Républicaine qui assure la sécurité du Premier Ministre, en passant par les cuisines, tant pour les dîners officiels que pour les repas du personnel, jusqu’au bureau du Premier Ministre, nous ouvrirons toutes les portes.

Pour servir de guide aux téléspectateurs, les caméras suivront les hommes de l’ombre s’affairer au coeur d’un des palais les plus méconnus et les moins filmés de la République.

L’Hôtel de Matignon date du XVIIIème siècle, sa superficie est de 3 hectares, dont 2,5 hectares de jardins.

C’est la résidence des chefs de gouvernement depuis 1935 et les fameux Accords de Matignon, sur les congés payés et le droit syndical entre autres, datent du 8 juin

400 personnes travaillent à Matignon et ses annexes, dans une centaine de pièces. Les cuisines préparent plus de 300 repas par jour.

Le Premier Ministre reçoit en moyenne 1 chef d’Etat par semaine les services organisent 1500 réunions par an.
Une vingtaine de Gardes Républicains sont présents 24 heures sur 24 pour assurer la sécurité du Premier Ministre à Matignon.

Sur France 4, OFF ! Secrets et Coulisses s’attaquera ensuite à d’autres sujets, évènements sportifs ou lieux de fêtes par exemple. Deux thèmes sont déjà prévus : les coulisses de la mode, avec deux documentaires : Fashion Week : strass et stress et Les Dessous chics de la presse mode, et un numéro intitulé Dans le secret de nos assiettes, composé de Rungis : le plus grand marché du monde et Meilleurs Apprentis : chaud devant !

« Marineland : TOUT UN MONDE », un documentaire de Julien Balestier le 04/01 à 20h45 sur Planète +

Plongez dans l’intimité d’un parc marin unique en France : une visite guidé du Marineland d’Antibes, un parc à thème qui attire plus d’un million de visiteurs chaque année, avec ses orques, ses dauphins et ses otaries.

Deux films y ont été tournés : LE GRAND BLEU de Luc Besson et DE ROUILLE ET D’OS de Jacques Audiard. Créé en 1970 par le comte Roland de La Poype, un industriel, ancien pilote de chasse de la Seconde Guerre mondiale et passionné du monde marin, le plus grand parc animalier marin d’Europe propose d’incroyables spectacles avec des orques, des dauphins et des otaries. Il abrite un zoo marin où l’on peut admirer des lions de mer, des pélicans, des manchots, des raies et des ours polaires, sans oublier des requins. Une équipe de soigneurs, spécialisés en psychologie animale et en biologie marine, sont chargés de la surveillance et de l’alimentation des animaux, ainsi que de l’apprentissage et des spectacles.

Un documentaire de Julien Balestier. CAPA / PLANETE +

Diffusion Vendredi 04 janvier 2013 à 20h45

Le site Planète +

KINDIA 2015 : un projet de documentaire et un projet humanitaire à long terme, le 20/11 à 20h55 sur CANAL+

Kindia Horizon 2015 c’est une opération de développement nord-sud sur le long terme, initiée par Canal+ en Guinée-Conakry, dans la région de Kindia, avec la participation des abonnés de la chaîne. Le premier documentaire sera diffusé le 20/11/12 sur Canal+

Canal+ propose une aventure inédite en télévision, en s’engageant, au-delà des écrans, dans une action de long terme en Guinée, l’un des pays les plus pauvres au monde.

Concrètement, sur 4 ans, une équipe de journalistes va suivre régulièrement la population et des ONG dans 5 secteurs d’intervention, avec pour but de répondre aux objectifs du millénaire de l’ONU. 4 ans pour bâtir et suivre ces projets, avec des personnalités fortes et attachantes.

Abonnés de Canal+ et téléspectateurs seront appelés à participer au projet, par le biais de dons, pour un budget total de 3 789 862 euros sur 4 ans.

« 21 Jours… à l’aveugle », un documentaire d’Alexis Marant et Alexandra Alévêque le 20/11 à 22h30 sur France 2

Aveugle : Alexandra Alévêque va le devenir pendant 21 jours. La journaliste va volontairement faire l’expérience de la cécité. Programme

Elle va perdre la vue, pour toucher du doigt la réalité des non et mal-voyants.
Sous contrôle médical, elle va plonger dans le noir 24 heures sur 24. Tâtonner dans son propre appartement, se risquer dans la rue, vaincre ses peurs et se faire accepter, peu à peu, de ceux qui vivent sans voir.
Les témoignages des « miros », comme ils se surnomment eux-mêmes, dévoilent tout un monde de solidarité et de petites victoires. Entre rires et larmes, ils offrent aux valides une leçon de vie.

Combien sont-ils, ceux qui vivent sans voir le jour ?
On estime qu’il y a en France entre 60 000 et 110 000 non ou très mal voyants et 1,2 million de mal voyants profonds.

Comment garder son autonomie, continuer à travailler quand on a perdu la vue ?
Comment permettre à un enfant aveugle de suivre une scolarité normale?
Comment préparer un repas à son enfant quand on est plongé dans le noir du jour au lendemain ?

Pour « 21 Jours » et France 2, Alexandra Alévêque est momentanément devenue aveugle.
Pendant 21 jours, elle a côtoyé au quotidien des hommes et des femmes non ou mal voyants, ainsi que leur entourage.
Pourquoi 21 jours ? Parce que c’est le temps qu’il faut pour commencer à perdre ses habitudes et prendre de nouveaux repères.
Sous contrôle médical, Alexandra Alévêque a occulté sa vue durant 3 semaines. Tout au long de cette période, elle a vécu dans son appartement, s’est levée, couchée, nourrie seule. Elle a effectué son métier de journaliste, presque comme à son habitude.

« Les mots c’est bien, mais quand tu le vis c’est autre chose ! »

Pour « 21 Jours », elle a mesuré ce qu’on ressent quand le monde extérieur se limite à des sonorités ou descriptions, quand traverser une rue devient un défi. Elle a travaillé avec des agents de locomotion, des ergothérapeutes pour ressentir, au plus près, le quotidien de ceux qui ne voient pas. Dans un centre de rééducation spécialisé, elle a établi une relation forte avec celles et ceux qui sont devenus aveugles au cours de leur vie et sont en pleine reconstruction.

KINDIA 2015 : un projet de documentaire et un projet humanitaire à long terme, le 20/12 à 20h55 sur CANAL+

Kindia Horizon 2015 c’est une opération de développement nord-sud sur le long terme, initiée par Canal+ en Guinée-Conakry, dans la région de Kindia, avec la participation des abonnés de la chaîne. Le premier documentaire sera diffusé le 20 novembre sur Canal+

Canal+ propose une aventure inédite en télévision, en s’engageant, au-delà des écrans, dans une action de long terme en Guinée, l’un des pays les plus pauvres au monde.

Concrètement, sur 4 ans, une équipe de journalistes va suivre régulièrement la population et des ONG dans 5 secteurs d’intervention, avec pour but de répondre aux objectifs du millénaire de l’ONU. 4 ans pour bâtir et suivre ces projets, avec des personnalités fortes et attachantes.

Construire des écoles et des centres de soin, faciliter l’accès à l’eau potable, améliorer la politique d’assainissement, améliorer la production locale et la sécurité alimentaire… les défis sont nombreux (lien vers la rubrique missions) dans ce pays, classé 178ème mondial (sur 187) en terme de développement humain en 2011, selon l’indice du PNUD.

En terme économique, le PIB par habitant de la Guinée était de 448 dollars en 2010 (chiffres FMI), ce qui la place en 169ème position sur 179ème. A titre de comparaison, la même année, il était de 41.018 dollars pour la France. La Guinée fait donc partie des pays où les opérations de développement ont un réel impact.

Les différentes réalisations vont permettre de lancer un développement endogène, qui se poursuivra même après 2015. L’ensemble des missions seront localisées dans la préfecture de Kindia, en Guinée Maritime. Une zone urbaine de près de 250.000 habitants, à forte vocation agricole, mais qui connaît une croissance démographique conséquente, entraînant d’énormes difficultés pour l’accès à l’eau potable ou la gestion des déchets.

Dans ce pays francophone, de nombreuses ONG sont déjà installées depuis plusieurs années. Une coopération décentralisée est en marche notamment avec la région de Nantes. En France et en Guinée, nous suivrons leurs actions.

Participation des abonnés et des téléspectateurs

Abonnés de Canal+ et téléspectateurs seront appelés à participer au projet, par le biais de dons, pour un budget total de 3 789 862 euros sur 4 ans.

Un compteur vous informe en direct des dons collectés sur le site : KINDIA + : http://www.kindiaplus.com/start.php

« 21 Jours inoubliables », un film d’Alexandra Alévêque et d’Alexis Marant le 30/10 à 22h50 sur France 2

La population française vieillit. Derrière les statistiques, il y a des solitudes, et des familles qui se débrouillent comme elles peuvent. Comment vivent-ils, ces seniors qu’on n’ose plus appeler vieux ? Que nous disent ceux qui s’en occupent au quotidien, aides à domicile ou aides soignant ?

Pour 21 Jours et France 2, Alexandra Alévêque a côtoyé ces professionnels de la dépendance qui savent ce qui se cache derrière le grand âge. Elle a travaillé à domicile et en institution.

Pendant ces 21 jours, elle a observé la relation fragile qui s’établit entre soignants et soignés, la confiance à reconquérir chaque jour quand la mémoire s’évapore et les repères s’estompent…

Pourquoi 21 jours ? Parce que c’est le temps nécessaire pour s’adapter, oublier ses a priori et entrevoir une réalité nouvelle. Durant cette expérience, Alexandra Alévêque a surtout été confrontée à un mal aussi tabou que dévastateur, la maladie d’Alzheimer. En France, il y a plus de 800 000 cas identifiés. Mais beaucoup de malades échappent au diagnostic, parce qu’ils sont trop isolés, ou parce que leur entourage reste dans le déni. 3 millions de Français ont un proche touché… et pourtant la maladie d’Alzheimer reste mal connue, et peu traitée par les médias.

Novice dans l’accompagnement des personnes âgées, Alexandra Alévêque a d’abord partagé le quotidien d’aides à domicile. C’est une profession aux contours encore flous. Les vocations manquent, et les formations sont rares.
Les besoins sont pourtant énormes : 70% des malades d’Alzheimer vivent encore chez eux. Recevoir une aide à domicile est pour eux décisif et permet d’éviter le placement.

Alexandra a ainsi rendu visite à Jeanne, 87 ans. Pétillante et gaie, la vieille dame ne reconnaît plus sa propre rue.
Elle a suivi Marion et Hélène dans leurs tournées. Des aides à domicile qui prennent leur travail à cœur et veillent au jour le jour sur leurs « petites dames ». Alexandra a aussi secondé Nathanaëlle et Catherine, qui travaillent elles dans un accueil de jour parisien, pour « jeunes » malades d’Alzheimer. Leur rôle : tenir la mémoire en éveil avec des tâches simples : mettre le couvert, ranger un jeu de société…

Mais quand les souvenirs s’en vont, le moindre geste devient une épreuve. Comment déjeuner normalement, quand on ne connait plus la fonction d’un verre ou d’une fourchette ? Auprès de Nicole, Michel, Dorothée et les autres, Alexandra a mesuré à quel point cette maladie fragilise ceux qu’elle frappe. « On est cabossés, mais quand même, on est encore là… », philosophe Dorothée, qui comme les autres s’accroche pour ne pas perdre pied.

Enfin, Alexandra Alévêque s’est fait embaucher par un EHPAD, dans une unité spécialisée pour les malades d’Alzheimer.Avec Rose et Barka, ses collègues, elle a pris soin d’hommes et de femmes désormais incapables de vivre chez eux. Pour ces cas sévères, l’entourage, épuisé et parfois culpabilisé, a jeté l’éponge et accepté de confier la mère ou l’époux. Ils s’appellent Félix, Angèle ou Lucienne et même s’ils n’ont plus toute leur tête, Alexandra Alévêque se souviendra longtemps de leur présence.

« 21 jours inoubliables », un film d’Alexandra Alévêque et d’Alexis Marant à découvrir le mardi 30 octobre à 22h50 sur France 2

Interview d’Alexandra Alévêque, réalisatrice de « 21 jours à l’usine » diffusé le 18/09 à 22h50 sur France 2

Quelle est la situation des ouvriers en France aujourd’hui?

Pour France 2 et « 21 Jours », Alexandra Alévêque a travaillé pendant trois semaines chez un sous-traitant automobile à Sochaux. Elle a vécu aux côtés de ceux qu’elle a filmé et nous ouvre les portes d’un monde, avec ses codes et ses difficultés. Elle a partagé la tendresse, la solidarité, l’émotion, le rire même au sein de situations difficiles.

Dans cette interview, Alexandra Alévêque raconte le tournage et son expérience à l’usine.

« 21 jours à l’usine », le 18 septembre à 22h50 sur France 2, et à revoir sur Pluzz.fr après la diffusion

ENQUETES CRIMINELLES : « L’affaire Zago, rancune meurtrière », un film de Louis-Matthieu Nivôse le 19/09 à 20h50 sur W9

11 décembre 2003, Guy Pourriel un retraité de 71 ans sort d’un sex-shop du Terradou, une galerie commerciale à la sortie de  Carpentras. Alors qu’il s’apprête à monter dans sa voiture, un homme cagoulé lui tire dessus. Guy Pouriel reçoit deux balles  en pleine tête, il s’effondre.

La PJ d’Avignon prend l’affaire en main. Ils retrouvent vite un témoin qui a vu le meurtrier s’engouffrer dans une fourgonnette blanche avant de  s’enfuir. L’homme a tenté de relever le numéro de la plaque d’immatriculation mais il n’a réussi à noter que les deux derniers chiffres, la piste  s’arrête là. Vu le mode opératoire, les policiers pensent immédiatement à un règlement de compte. Ils fouillent alors dans la vie de Guy Pouriel, un  homme à la forte personnalité, propriétaire d’une casse auto et président du club de rugby de Cavaillon. Ils suivent plusieurs pistes en lien avec la  pègre locale, en vain.

Les enquêteurs découvrent alors que l’homme menait une double vie : marié et père de famille, guy Pouriel fréquentait assidûment les prostitués et les sexe-shops, a t-il fait une rencontre qui aurait mal tourné ? Là encore après de nombreuses pistes cela ne donne rien. Les policiers se concentrent alors sur la plaque minéralogique, ils remontent à toutes les fourgonnettes blanches dont l’immatriculation se termine par les chiffres relevés sur la scène de crime… Les enquêteurs ne trouvent rien de flagrant…

Pourtant, un témoignage attire leur attention : l’un des propriétaires de camionnette blanche leur signale avoir revendu son véhicule à quelqu’un qui n’a pas encore fait le changement de carte grise. Il a oublié son nom, mais il affirme l’avoir eu à deux reprises au téléphone. Malheureusement, il n’a pas gardé son numéo… Pour retrouver son identité, la PJ d’Avigon fait faire un bornage téléphonique, en recoupant les deux dates d’appel, ils découvrent la ligne d’un certain Zago. Ils conservent son nom en tête mais faute d’éléments pour pouvoir l’interroger, ils décident d’attendre qu’il y ait du nouveau…

Ce sera le cas en février 2004, les enquêteurs reçoivent un coup de téléphone des gendarmes de Cavaillon. Ceux-ci leur disent avoir interpellé un homme qui patientait au bord d’une route nationale, un revolver sur le siège passager. Or, les deux derniers numéros de la plaque d’immatriculation correspondent à ceux relevés sur la scène du crime de Guy Pourriel…

La PJ demande alors le nom du suspect : Eric Zago !

Persuadés de tenir quelque chose, les policiers se rendent à la gendarmerie de Cavaillon. Seulement, en découvrant leur suspect, ils sont plus que dubitatifs. A 34 ans, Zago n’a pas de casier, et surtout, il ne semble avoir aucun lien avec la victime. Les enquêteurs de la PJ prennent alors le relais des gendarmes dans la garde à vue. Ils intensifient leurs questions. La pression augmente. A tel point qu’au bout de 6 heures d’interrogatoire Eric Zago avour : c’est bien lui qui a tué Guy Pouriel. Il revendique même totalement son acte.

Et losqu’il explique le mobile du meurtre, les policiers sont médusés : Eric Zago affirme avoir tué le septuagénaire pour se venger d’une humiliation vieille de 17 ans ! Adolescent Zago travaillait en effet dans le bar que tenait son père. Un jour Pouriel l’a apostrophé devant toute la salle en lui disant: « Petit sers-moi un demi ou je te mets deux baffes ! » Eric Zago n’a jamais digéré l’histoire, qui aurait d’après lui a gâché sa vie. Il a ruminé sa vengeance pendant dix sept ans…

Un mois avant d’abattre Guy Pouriel, Zago a décidé qu’il était l’heure de le faire payer. Il explique même avoir manqué le vieil homme à deux reprises ! Mais le 11 décembre, après avoir filé sa victime et soigneusement préparé son acte, Eric Zago a assouvi sa vengeance. A son procès, Zago explique qu’il a voulu « tuer l’humiliation et pas Pouriel » Il refuse que ses avocats plaident la folie. Il supporte pas l’idée d’être considéré comme fou et de se faire soigner.

La Cour d’Assises du Vaucluse le condamne en mars 2006 à la peine minimale de deux ans pour assassinat. Fait rare, la présidente de la cour d’assise le fait interner à l’issue de l’audience. Ecoeuré, Zago fait appel de cette condamnation et change d’avocats. Un an plus tard en mars 2007 il est condamné… à 14 ans de réclusion. Aujourd’hui, après 7 ans ans de prison, il peut demander sa libération conditionnelle…

« L’affaire Zago, rancune meurtrière », un film de Louis-Matthieu Nivôse le mercredi 19 septembre à 20h50 sur W9
Enquêtes Criminelles, le magasine des faits-divers