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« OFF SECRETS ET COULISSES : Maternité et pensionnat côté coulisses », deux documentaires de Anna Salzberg et Marion Leclercq le 12/02 à 20h45 sur France 4

« COULISSES D’UNE MATERNITÉ D’EXCEPTION » , un documentaire réalisé par Anna Salzberg

On y donne la vie et on y frôle parfois la mort … La maternité est le lieu de tous les mystères.

Un espace temps d’une folle intensité, où tout le personnel se mobilise pour accompagner des femmes lors d’un des moments les plus importants de leurs vies.
C’est un lieu de passage, dans lequel on reste 4, parfois 5 jours, mais qui vous marque à jamais.

Les femmes y donnent la vie et y font la connaissance pour la première fois de leur enfant. C’est aussi un lieu d’apprentissage, où l’on apprend à devenir mère ou père. Une étape, la première rencontre de trois personnes liées pour toujours.

Du côté personnel, aider à donner la vie, à accoucher, ce n’est pas un métier comme les autres.

Comment appréhende-t-on et accompagne-t-on ce moment si angoissant et important dans la vie d’une femme et d’un homme? Comment perçoit-on la naissance quand on accouche 7 femmes chaque jour ?
De quel savoir essentiel le personnel dispose t-il ?

Pudeur, intimité, douleurs, mise à nu, la maternité est un lieu où les sentiments sont exacerbés et en même temps presque animal, où l’émotion et la pulsion de vie dominent.

« Off: Secrets et Coulisses » va vivre en immersion avec le personnel de la Maternité de Bondy, en région parisienne, pendant une semaine, nous allons suivre deux personnages principaux, deux sages-femmes exceptionnelles, entourées des obstétriciens, des puéricultrices, pédiatres, aides-soignantes et des étudiants venus apprendre ici leurs métiers.

Durant une semaine, nous allons accompagner ces professionnels là où le public n’a pas accès, dans leurs prises de garde, nous allons vivre avec eux les questionnements et doutes professionnels, les montées d’adrénaline, les temps de pause, vivre au rythme des pulsations d’un service hors du commun.

« SECRETS D’UN PENSIONNAT D’EXCEPTION » , un documentaire réalisé par Marion Leclercq

Les écoles les plus chères du monde se trouvent dans la Suisse, au bord du lac Léman. Des internats d’élite où les frais de scolarité atteignent des sommets : jusqu’à 100 000 euros l’année. Fils et filles de politiques, de grands industriels, de têtes couronnées ou de stars venus du monde entier s’y croisent, dès l’école primaire.

Ces « boarding schools » s’inspirent des internats anglo-saxons. Depuis quelques années, une nouvelle élite venue des pays émergents y envoie ses enfants. Ils sont russes, indiens, saoudiens ou chinois. Pour ces nouvelles fortunes, choisir un internat en Suisse, c’est assurer à sa descendance un anglais irréprochable, un réseau et un ticket d’entrée dans une université prestigieuse. Mais cette jeunesse dorée est aussi déracinée: elle vit loin de sa famille des mois durant. L’un de ces établissements a accepté de nous ouvrir ses portes.

Cet internat, l’Aiglon college, s’accroche à flanc de montagne, à 1300 mètres d’altitude, dans la station de ski de Villars sur Ollon en Suisse francophone. Villars compte 1000 habitants en basse saison, 10 000 l’hiver, pendant la saison de ski. Des personnalités telles que Vladimir Poutine ou Keith Richards y ont un chalet.

L’Aiglon college, c’est 340 pensionnaires âgés de 9 à 18 ans et de 52 nationalités. Tous, portent l’uniforme. Les cours se font en anglais, en petits groupes, voire en leçons particulières. Outre les cours de musique, de théâtre et de sport divers et variés, la marque de fabrique de l’école sont les expéditions obligatoires en haute montagne.

150 personnes, chauffeurs, professeurs, responsables d’internats et d’expéditions veillent jour et nuit sur ces pensionnaires privilégiés. Mais leurs efforts suffisent-il pour en faire des enfants bien dans leurs basquets ou plutôt dans leurs mocassins?

Quelles sont les particularités de cet établissement ? Comment expliquer de tels frais de scolarité ? Qu’est ce qui motive les parents ?Quels savoirs, quelles valeurs leur transmet-on? Qui sont ceux qui les encadrent? Qui sont ces pensionnaires cosmopolites ? Comment vivent-ils ce programme scolaire et sportif extrême ? S’ils sont à l’abri de tous problèmes financiers, à quels dangers sont-ils exposés ?

« Déni de grossesse : ces bébés clandestins », un documentaire réalisé par Andrea Rawlins-Gaston, le 05/06 à 22h55 sur France 3

Le déni de grossesse est le fait pour une femme d’être enceinte sans en être consciente.

D’après l’Association Française pour la Reconnaissance du déni de grossesse, en France, il y aurait 2 à 3 dénis de grossesse pour 1000 naissances, soit de 800 à 2400 dénis de grossesse par an.

Mais qui sait exactement ce qui se passe dans le corps et dans la tête de ces femmes aux grossesses clandestines ?

Depuis l’affaire dite des bébés congelés et les nombreux faits-divers qui ont par la suite défrayé la chronique, beaucoup d’amalgames et de confusions existent encore. Nombreux sont ceux qui pensent toujours que le déni de grossesse est une grossesse dissimulée volontairement. D’autres font un parallèle systématique entre déni de grossesse et néonaticide. Or, dans 95% des cas, les dénis de grossesse ne se terminent pas par la mort du nourrisson.

Comment une grossesse peut-elle demeurer invisible jusqu’à son terme ? Comment des femmes peuvent-elles ignorer, parfois jusqu’à leur accouchement, qu’elles sont enceintes ?

– Comment certaines de ces mères peuvent-elles aller jusqu’à commettre un néonaticide ?
– Quelles réponses la justice apporte-t-elle à ces femmes dont le nouveau-né est décédé suite à un déni de grossesse ?
– Comment la médecine prend-elle en charge ces femmes qui découvre tardivement leur grossesse ?
– Comment se crée le lien avec leur bébé surprise ?
– Comment les enfants du déni grandissent-ils ?

En donnant la parole à des femmes qui ont vécu un déni de grossesse, à des enfants nés d’un déni, mais aussi en interrogeant des psychologues, des psychiatres, des médecins, des avocats… ce film tente de répondre à ces questions.

Mais surtout, ce film essaye de rendre un visage humain à ces femmes qui, incomprises, vivent généralement dans la honte et l’isolement, alors qu’elles sont avant tout, les victimes d’un trouble psychique encore méconnu et donc tabou.