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Enquêtes criminelles : « Les maçons de l’horreur », le 13/11 à 20h45 sur W9

« Enquêtes criminelles : Les maçons de l’horreur » – Un documentaire de Louis-Mathieu Nivôse

Pourquoi donc le téléphone sonne-t-il dans le vide depuis 15 jours chez Jocelyne et Jean-Pierre Saint Aubert, un couple de retraités mosellans qui a déménagé dans l’Aude ?

Olivier, le fils de Jocelyne est inquiet. Le 19 avril 2008, il alerte les gendarmes de Ginestas qui, face à l’absence prolongée du couple, finissent par entrer dans la maison.

La perquisition au domicile des retraités va faire basculer cette simple disparition en une terrible affaire criminelle. Les papiers d’identités et les téléphones portables des retraités sont découverts dans le salon et un petit mot manuscrit, écrit d’une main tremblante : « Nous sommes pris en otage. Ils veulent nous tuer ».

Une course contre la montre commence alors pour les gendarmes, pour retrouver celui ou ceux qui ont séquestré et kidnappé Jocelyne et Jean-Paul. Un couple dont la route vient de croiser celle de l’enfer.

ENQUETES CRIMINELLES : « Sans mobile apparent : l’affaire Caroline Nolibé » un film d’Anne-Laure Larget le 06/02 à 20h50, sur W9

Le 31 juillet 1991 vers 11h du soir, Caroline Nolibé, 18 ans, est poignardée à mort devant la grille de la maison familiale à Clairac dans le Lot et Garonne.

Ses gémissements alertent son père, Claude Nolibé, qui la découvre agonisante. Mais ce qui pourrait ressembler à un crime de rôdeur ou de prédateur va se transformer en un terrible drame familial, car à l’arrivée des secours, l’attitude du père de Caroline dérange. L’homme est couvert de sang, il est très confus, et a étrangement tardé à appeler les pompiers…

La machine judiciaire s’enclenche. Gendarmes et procureur vont se forger une conviction : c’est Claude Nolibé qui a poignardé en plein cœur Caroline. Soupçonné à tort d’être un père incestueux, Claude Nolibé aurait tué sa fille par passion ou pour éviter le scandale. Toute l’enquête est alors dirigée vers lui. Il est mis en examen et écroué pour assassinat. Du fond de sa cellule, il crie de toutes ses forces son innocence.

Cependant, après 45 jours de détention, l’accusé est remis en liberté pour absence de preuve, mais c’est trop tard : à Clairac et dans la région, la rumeur l’a définitivement condamné.
L’affaire rebondit en 2001 de la manière la plus inespérée. Une femme de ménage, du foyer pour handicapés mentaux de Clairac, découvre, sous le matelas d’un pensionnaire, une lettre dans laquelle il est écrit « j’ai tué la fille Nolibé ». 10 ans après le crime, l’enquête repart à zéro !

Un film d’Anne-Laure Larget / W9 / CAPA