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Deux nominations pour « Le Studio de la Terreur », le documentaire d’Alexis Marant produit par CAPA

Le documentaire d’Alexis Marant, produit par CAPA Presse et diffusé en septembre dernier sur Canal + est nommé aux Realscreen Awards dans la catégorie Social Issues / Current Affairs.
Le studio de la terreur a également été sélectionné dans la catégorie Social &Investigative des Rockie Awards, décernés lors du Banff World Media Festival.

Les palmarès seront annoncés respectivement le 7 juin à Los Angeles pour les Realscreen Awards, et le 12 juin à Banff au Canada pour les Rockie Awards.

Le Festival BANFF est le rendez-vous incontournable de la télévision et des médias digitaux, au Canada. Les Rockie Awards (du nom des montagnes où se tient le festival, les Canadian Rockies), viennent y récompenser les meilleures productions internationales dans les catégories fiction, documentaires et interactivité.

Les Realscreen Awards récompensent à Los Angeles les meilleures fictions et documentaires produits dans le monde durant l’année précédente. Ils réunissent les acteurs majeurs de l’industrie télévisuelle américaine.

Le documentaire a déjà été primé lors du Sunny Side of the Doc de la Rochelle, et a été vendu par Newen Distribution dans 130 pays.

Le studio de la terreur, un documentaire diffusé sur Canal + en partenariat avec le label Canal +, Création documentaire, la Région Ile de France et le programme Creative Europe de l’Union Européenne. 

« Algérie, la mer retrouvée », réalisé par Alexis Marant et Guillaume Pitron pour Thalassa, le 03/04 à 20h45 sur France 3

C’est un géant méditerranéen, qui a longtemps tourné le dos à la mer. L’Algérie redécouvre aujourd’hui son littoral, et Thalassa nous emmène pour un voyage inédit tout au long de ces 1600 kilomètres de côtes.

D’ouest en est, les paysages algériens offrent une variété fascinante. D’Oran jusqu’à Annaba, le voyageur traverse des reliefs lunaires, des forêts épaisses, des marais multicolores et des dunes à perte de vue. De ces côtes méconnues, Thalassa propose une exploration inédite.

90 pour cent des algériens vivent le long des côtes. Pourtant certaines plages restent désertes, et les bateaux sont rares. Pourquoi ce paradoxe ? À cause de cette « décennie noire » qui a ensanglanté le pays. Depuis les années 90, la population a gardé des réflexes de prudence.

Pour faire revivre le littoral, la société civile se mobilise. L’équipe de Thalassa a suivi 4 de ces algériens ordinaires et extraordinaires. Pour eux, la mer est une évidence. Ils seront nos guides. Il y a d’abord Samia, la plongeuse. Samia la féministe, la première femme à avoir gagné ses galons de moniteur en Algérie. D’ouest en est, Samia nous emmènera sur les meilleurs spots de plongée.

Abdel, le cuisinier, partira pour un tour d’Algérie des meilleures recettes de poisson. Nous suivrons aussi Karim l’écolo, dans ses ballades à couper le souffle. L’Algérie est un pays jeune. C’est une force, si chacun trouve sa place. Mohammed, la nouvelle star du raï, veut faire bouger les choses avec ses chansons.

Une plongeuse, un cuistot, un écolo et un chanteur : avec eux nous irons de surprise en surprise. Nous embarquerons avec la jeunesse dorée, et avec une femme capitaine de pêche. Nous irons à la plage avec les vacanciers… et les policiers. Nous verrons les coulisses d’une incroyable criée silencieuse. Nous grimperons dans la casbah d’Alger, et nous plongerons dans des grottes inexplorées.

D’ouest en est, c’est parti pour un voyage de 1600 kilomètres. Une traversée de l’Algérie, ce pays qui avait tourné le dos à la mer. Et qui, aujourd’hui, la retrouve.

[Appel à projets documentaires] Deuxième édition du concours PREMIÈRE CAMÉRA

AB Groupe, Capa, France Info, KissKiss-BankBank et Racontr lancent la seconde édition de PREMIÈRE CAMÉRA, l’appel à création dédié au documentaire dans tous ses états et ouvert à tous les jeunes talents.

Pour participer, déposez votre projet puis lancez et réussissez votre collecte sur le site KissKissBankBank entre le 19 mai et le 14 septembre 2014. Les jurés désigneront en septembre les deux projets lauréats, parmi les collectes réussies !

Pour tout savoir : http://www.kisskissbankbank.com/premiere-camera
Pour lancer votre projet : http://www.kisskissbankbank.com/fr/projects/new

« Planète à vendre », un documentaire d’Alexis Marant, rediffusé le 26/03 à 20h50 sur ARTE

Rediffusion du documentaire d’Alexis Marant : « Planète à vendre », qui avait remporté le Prix Spécial du Jury au FIGRA 2012.

Les crises alimentaire et financière qui ont secoué le monde en 2008 ont eu un effet méconnu du public. Elles ont provoqué une incroyable course pour la mainmise sur les terres cultivables partout dans le monde.

En deux ans, plus de cinquante millions d’hectares ont déjà changé de mains. Et des dizaines de millions d’autres sont en voie d’être cédés. À tel point que l’ONU s’en est alarmé : le patron de la FAO, Jacques Diouf, a dénoncé « le risque d’un néo-colonialisme agraire »…

Les acquéreurs : des investisseurs et des industriels des pays riches ou émergents (Japon, Chine, Inde, et de nombreux pays du Golfe), soutenus par leurs gouvernements, qui cherchent à garantir la sécurité alimentaire de leur pays. Mais aussi des acteurs purement financiers (Banques, fonds spéculatifs), qui ont compris que la terre sera le placement le plus juteux du XXIe siècle.

Résultat : une ruée sans précédent vers les meilleures terres des pays sous-développés. Ces mêmes pays, comme le Soudan, le Sénégal, les Philippines ou le Pakistan, qui ont connu en 2008 des émeutes de la faim. Pire, certains d’entre eux, comme le Cambodge ou l’Ethiopie, doivent avoir recours à l’aide internationale pour nourrir leurs peuples…

Ce film est une enquête sur trois continents, parce que la question de l’accaparement des terres est globale. Trois continents et trois cas emblématiques pour raconter à hauteur d’homme une seule et même histoire : celle du Grand Monopoly en cours, et des conséquences dramatiques qu’il pourrait avoir si rien n’est fait pour protéger les intérêts des petits paysans et des pays en développement.

Un documentaire d’Alexis Marant, rediffusé le 26/03 à 20h50 sur Arte

« 21 Jours… à l’aveugle », un documentaire d’Alexis Marant et Alexandra Alévêque le 20/11 à 22h30 sur France 2

Aveugle : Alexandra Alévêque va le devenir pendant 21 jours. La journaliste va volontairement faire l’expérience de la cécité. Programme

Elle va perdre la vue, pour toucher du doigt la réalité des non et mal-voyants.
Sous contrôle médical, elle va plonger dans le noir 24 heures sur 24. Tâtonner dans son propre appartement, se risquer dans la rue, vaincre ses peurs et se faire accepter, peu à peu, de ceux qui vivent sans voir.
Les témoignages des « miros », comme ils se surnomment eux-mêmes, dévoilent tout un monde de solidarité et de petites victoires. Entre rires et larmes, ils offrent aux valides une leçon de vie.

Combien sont-ils, ceux qui vivent sans voir le jour ?
On estime qu’il y a en France entre 60 000 et 110 000 non ou très mal voyants et 1,2 million de mal voyants profonds.

Comment garder son autonomie, continuer à travailler quand on a perdu la vue ?
Comment permettre à un enfant aveugle de suivre une scolarité normale?
Comment préparer un repas à son enfant quand on est plongé dans le noir du jour au lendemain ?

Pour « 21 Jours » et France 2, Alexandra Alévêque est momentanément devenue aveugle.
Pendant 21 jours, elle a côtoyé au quotidien des hommes et des femmes non ou mal voyants, ainsi que leur entourage.
Pourquoi 21 jours ? Parce que c’est le temps qu’il faut pour commencer à perdre ses habitudes et prendre de nouveaux repères.
Sous contrôle médical, Alexandra Alévêque a occulté sa vue durant 3 semaines. Tout au long de cette période, elle a vécu dans son appartement, s’est levée, couchée, nourrie seule. Elle a effectué son métier de journaliste, presque comme à son habitude.

« Les mots c’est bien, mais quand tu le vis c’est autre chose ! »

Pour « 21 Jours », elle a mesuré ce qu’on ressent quand le monde extérieur se limite à des sonorités ou descriptions, quand traverser une rue devient un défi. Elle a travaillé avec des agents de locomotion, des ergothérapeutes pour ressentir, au plus près, le quotidien de ceux qui ne voient pas. Dans un centre de rééducation spécialisé, elle a établi une relation forte avec celles et ceux qui sont devenus aveugles au cours de leur vie et sont en pleine reconstruction.

« 21 Jours inoubliables », un film d’Alexandra Alévêque et d’Alexis Marant le 30/10 à 22h50 sur France 2

La population française vieillit. Derrière les statistiques, il y a des solitudes, et des familles qui se débrouillent comme elles peuvent. Comment vivent-ils, ces seniors qu’on n’ose plus appeler vieux ? Que nous disent ceux qui s’en occupent au quotidien, aides à domicile ou aides soignant ?

Pour 21 Jours et France 2, Alexandra Alévêque a côtoyé ces professionnels de la dépendance qui savent ce qui se cache derrière le grand âge. Elle a travaillé à domicile et en institution.

Pendant ces 21 jours, elle a observé la relation fragile qui s’établit entre soignants et soignés, la confiance à reconquérir chaque jour quand la mémoire s’évapore et les repères s’estompent…

Pourquoi 21 jours ? Parce que c’est le temps nécessaire pour s’adapter, oublier ses a priori et entrevoir une réalité nouvelle. Durant cette expérience, Alexandra Alévêque a surtout été confrontée à un mal aussi tabou que dévastateur, la maladie d’Alzheimer. En France, il y a plus de 800 000 cas identifiés. Mais beaucoup de malades échappent au diagnostic, parce qu’ils sont trop isolés, ou parce que leur entourage reste dans le déni. 3 millions de Français ont un proche touché… et pourtant la maladie d’Alzheimer reste mal connue, et peu traitée par les médias.

Novice dans l’accompagnement des personnes âgées, Alexandra Alévêque a d’abord partagé le quotidien d’aides à domicile. C’est une profession aux contours encore flous. Les vocations manquent, et les formations sont rares.
Les besoins sont pourtant énormes : 70% des malades d’Alzheimer vivent encore chez eux. Recevoir une aide à domicile est pour eux décisif et permet d’éviter le placement.

Alexandra a ainsi rendu visite à Jeanne, 87 ans. Pétillante et gaie, la vieille dame ne reconnaît plus sa propre rue.
Elle a suivi Marion et Hélène dans leurs tournées. Des aides à domicile qui prennent leur travail à cœur et veillent au jour le jour sur leurs « petites dames ». Alexandra a aussi secondé Nathanaëlle et Catherine, qui travaillent elles dans un accueil de jour parisien, pour « jeunes » malades d’Alzheimer. Leur rôle : tenir la mémoire en éveil avec des tâches simples : mettre le couvert, ranger un jeu de société…

Mais quand les souvenirs s’en vont, le moindre geste devient une épreuve. Comment déjeuner normalement, quand on ne connait plus la fonction d’un verre ou d’une fourchette ? Auprès de Nicole, Michel, Dorothée et les autres, Alexandra a mesuré à quel point cette maladie fragilise ceux qu’elle frappe. « On est cabossés, mais quand même, on est encore là… », philosophe Dorothée, qui comme les autres s’accroche pour ne pas perdre pied.

Enfin, Alexandra Alévêque s’est fait embaucher par un EHPAD, dans une unité spécialisée pour les malades d’Alzheimer.Avec Rose et Barka, ses collègues, elle a pris soin d’hommes et de femmes désormais incapables de vivre chez eux. Pour ces cas sévères, l’entourage, épuisé et parfois culpabilisé, a jeté l’éponge et accepté de confier la mère ou l’époux. Ils s’appellent Félix, Angèle ou Lucienne et même s’ils n’ont plus toute leur tête, Alexandra Alévêque se souviendra longtemps de leur présence.

« 21 jours inoubliables », un film d’Alexandra Alévêque et d’Alexis Marant à découvrir le mardi 30 octobre à 22h50 sur France 2

« 21 jours à l’usine », un documentaire d’Alexandra Alévêque et Alexis Marant, le 18/09 à partir de 22h50 sur France 2

Où en sont les ouvriers en 2012 ? Pour France 2 et 21 jours, la journaliste Alexandra Alévêque a expérimenté pendant 21 jours le travail en usine. Combien sont-ils, ces cols bleus, hier au centre de toutes les luttes ? Comment vivent-ils ?

Invisibles dans les médias, ils sont encore nombreux dans les usines: près de 6 millions. C’est un actif sur 4, et pourtant cette population massive occupe 2% seulement de l’espace médiatique (source: Observatoire des Inégalités). Pour les comprendre, la journaliste Alexandra Alévêque s’est installée dans la région de Sochaux, berceau historique de Peugeot, au moment où la marque du Lion s’apprête à célébrer les 100 ans de son usine, le 15 septembre prochain. Pendant 21 jours, elle a fait l’expérience du travail en usine pour un sous-traitant automobile.

Levée à 3 heures et demi avec l’équipe du matin, Alexandra Alévêque va travailler à l’atelier soudure de Sideo-RDT, une PME de 60 employés. Un travail non qualifié, qu’elle apprendra sur le tas. Se présentant de façon transparente comme journaliste, elle sera employée à titre gratuit et ne prendra la place d’aucun autre salarié. Son expérience commence fin avril, entre les deux tours de la présidentielle, et se termine mi-mai. Deux mois plus tard, le groupe PSA annoncera la suppression de 8000 emplois, dont plus de 500 sur le site de Sochaux. Mais dans leur quotidien de sous-traitants, les collègues d’Alexandra sont déjà conscients que l’avenir est sombre.

Hébergée dans un foyer de jeunes travailleurs, Alexandra nouera des liens avec ses voisins de palier et collègues d’atelier. Elle peindra à petites touches le tableau sensible d’un monde ouvrier inquiet, dont les espoirs et les acquis s’effritent peu à peu. Il y a Gilbert, un collègue soudeur, qui à 51 ans gagne tout juste de quoi boucler le budget familial, et qui, à l’unisson de sa femme et de ses trois enfants, assume ouvertement un vote Front National.

Il y a Brian, 21 ans, un vieux routier déjà de la recherche d’emploi. Cinq ans de galères et de petits boulots. Cinq ans de va-et-vient entre chômage et contrats courts. Il y a Claudine, 48 ans, perpétuelle intérimaire, qui accepte toutes les missions et qui même malade va travailler, avec le sourire, “pour pas qu’on s’en rende compte ».

Il y a Christian, 61 ans, jeune retraité et vieux militant. 40 années chez Peugeot, et l’amertume de voir la traditionnelle solidarité ouvrière s’effriter avec la précarisation des plus jeunes et la montée du chômage.

Et puis il y a tous les autres, collègues de travail ou rencontres de hasard. Toutes ces petites mains de l’automobile qui n’arrivent pas à voir plus loin que la fin du mois. Ces travailleurs qui sont les visages de la désindustrialisation. Ces ouvriers inquiets, qui se livrent sans fard à celle qui, pendant 21 jours, est venue partager leur quotidien.

`« Les mots c’est bien, mais quand tu le vis c’est autre chose ! »

Partager pour comprendre, et faire des films en se mettant à la place des gens : c’est le principe de 21 jours.

Dans cette série documentaire innovante, la journaliste Alexandra Alévêque passe de l’autre côté de la caméra, pour expérimenter pendant 21 jours le quotidien de ceux qu’elle rencontre. À chaque fois, tous les protagonistes ont été mis au courant de l’opération. Alexandra Alévêque se présente en toute transparence.

Pendant 21 jours, et quelle que soit l’expérience vécue, Alexandra Alévêque tient son journal de bord. Elle raconte, à la première personne, ses difficultés, ses surprises, ses a priori qui s’envolent. Elle est pour un temps ouvrière, non-voyante ou garde-malade, mais n’oublie jamais d’où elle vient, professionnellement et socialement. Elle est à la fois dedans et dehors, mi-observatrice et mi- participante.

Cet exercice d’empathie active a une durée calculée: 21 jours, c’est assez long pour prendre des marques, et assez bref pour garder du recul. En 3 semaines, et sans interruption, Alexandra Alévêque s’adapte, perd ses habitudes et en prend de nouvelles, et souvent y trouve empathie et tendresse.

L’une des ouvrières, collègue d’Alexandra, le résume d’une phrase: “les mots, c’est bien, mais quand tu le vis, c’est autre chose”.

Le Prix Spécial du Jury décerné à Alexis Marant pour le film « Planète à vendre » au FIGRA 2012

Le Prix spécial du jury a été décerné au film « Planète à vendre », d’Alexis Marant, lors de l’édition 2012 du FIGRA, (Festival International du Grand Reportage d’Actualité et du Documentaire de Société)

RESUME DU FILM « PLANETE A VENDRE »

Les crises alimentaire et financière de 2008 ont provoqué une incroyable course pour la mainmise sur les terres cultivables partout dans le monde.

Plus de cinquante millions d’hectares ont déjà changé de mains. Des industriels, des financiers, et même des gouvernements de pays riches cherchent à produire, voire à délocaliser leur agriculture, dans les pays pauvres. Ces mêmes pays qui parfois n’arrivent pas à nourrir leur propre population…

Ce film est une enquête sur trois continents, parce que la question de l’accaparement des terres est globale.

Trois continents et trois cas emblématiques pour raconter à hauteur d’homme une seule et même histoire : celle du Grand Monopoly en cours, et des conséquences dramatiques qu’il pourrait avoir si rien n’est fait pour protéger les intérêts des petits paysans et des pays en développement.

LE MONDE EN MARCHE « Italie : Le Cavaliere désarçonné » présenté par Hervé Chabalier, c’est dimanche 19 juin à 20h35 sur France 5

Pour ce cinquième numéro, direction l’Italie avec le documentaire de 52 minutes intitulé « Italie : Le Cavaliere désarçonné »

Lundi 30 mai 2011, Silvio Berlusconi a essuyé une sévère défaite sur ses propres terres à Milan. Le Cavaliere, fortement affaibli, résistera-t-il au cyclone politique qui semble balayer l’Italie ?

La défaite du président du conseil, que certains journalistes qualifient d’humiliation profonde, est en tout cas le signe d’une véritable transformation d’une partie de la société italienne, qui fait aujourd’hui le triste bilan du “berlusconisme” et prépare déjà l’après Silvio !

LE MONDE EN MARCHE « Italie : Le Cavaliere désarçonné » présenté par Hervé Chabalier, 19 juin à 20h35 sur France 5

Suite aux résultats des élections municipales en Italie, l’émission « Le Monde en marche » consacrée à L’Italie et diffusée le 19 juin à 20h35 sur France 5 réactualise son sommaire :

– Hervé Chabalier modifiera le commentaire du documentaire de 52 minutes « Italie : Le Cavaliere désarçonné » en fonction des derniers évènements.
– Le sujet « Ligue du nord : Qui sont ces xénophobes italiens ?» tourné actuellement en Italie fera réagir ses interlocuteurs à l’actualité.

Pour ce cinquième numéro, direction l’Italie avec le documentaire de 52 minutes intitulé « Italie : Le Cavaliere désarçonné »

Lundi 30 mai 2011, Silvio Berlusconi a essuyé une sévère défaite sur ses propres terres à Milan. Le Cavaliere, fortement affaibli, résistera-t-il au cyclone politique qui semble balayer l’Italie ? La défaite du président du conseil, que certains journalistes qualifient d’humiliation profonde, est en tout cas le signe d’une véritable transformation d’une partie de la société italienne, qui fait aujourd’hui le triste bilan du “berlusconisme” et prépare déjà l’après Silvio !

Une jeune génération de diplômés qui ne trouve pas de travail, des journalistes qui peinent à obtenir un espace de liberté, des italiennes qui se battent pour redonner un peu de dignité à l’image la femme, une magistrature qualifiée de « métastase de la société » par le premier ministre…ici et là, de plus en plus d’italiens expriment leur raz le bol et crient « basta silvio » !

Hervé Chabalier est allé à la rencontre de ces italiens, qui s’indignent et veulent changer le pays. Voyage au cœur de cette « autre Italie ». Plus généreuse, plus dynamique, plus solidaire. Une Italie qui se débrouille là où l’état semble abandonner tous les siens. Une Italie, moins xénophobe que la ligue du Nord alliée au gouvernement et plus « morale » que les soirées « Bunga Bunga ».

Parmi les personnalités interviewées, le cinéaste Nanni Moretti, l’économiste Tito Boeri, la syndicaliste Susanna Camusso, l’ancien procureur anti-mafia Rafaelle Cantone, le jeune Maire de Florence Matteo Renzi, qui pourrait selon certains, incarner le nouvel espoir de la gauche italienne….

Au sommaire également du « Monde en Marche » :

Reportage : « Ligue du nord : Qui sont ces xénophobes italiens ? »
Le parti populiste et anti-immigré de la Ligue du Nord avec lequel Silvio Berlusconi a conclu un pacte de fer en 2008 en le laissant entrer au gouvernement tient aujourd’hui le destin du Président du Conseil plus que jamais affaibli par les dernières élections municipales, entre ses mains. Barbara Conforti, journaliste de l’agence Capa, est allée sur les terres des « léguistes », pour découvrir les aspirations de ces italiens xénophobes qui vont parfois jusqu’à organiser des «rondes» nocturnes contre l’insécurité dans leur village, et qui réclament l’indépendance pour les riches provinces du nord de l’Italie.

Rencontre avec le photographe italien Simone Donati.
Simone Donati a suivi pendant plus d’une année le Cavaliere lors de ses meetings. Non pas pour photographier le président du conseil, mais pour immortaliser les visages de ses supporters, telles les groupies face à leur rock star, afin de mieux comprendre ce lien particulier qui unit Silvio Berlusconi et ses compatriotes.

« Mondovision » : Edito tout en images signé Guyonne de Montjou pour comprendre comment la planète a tourné ces deux derniers mois

LE MONDE EN MARCHE « Italie : Le Cavaliere désarçonné »
Dimanche 19 juin 2011 à 20h35

Présenté par HERVE CHABALIER
Une production : CAPA avec la participation de France Télévisions Format : 90’

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