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"Aliments irradiés : mauvaises ondes dans nos assiettes ?" réalisé par Aude Rouaux et diffusé le 15/03 à 20h30 sur France 5

C’est l’un des secrets les mieux gardés de l’industrie agro-alimentaire. Nuggets, crevettes, épices : certains de nos aliments sont irradiés.

Officiellement c’est pour notre bien : la radioactivité est efficace pour tuer les bactéries. Mais cette technologie a peut-être des effets secondaires sur notre santé. Le documentaire de France 5 révèle aussi que l’irradiation pourrait servir à recycler de la viande avariée.

Faîtes le test autour de vous: qui a déjà entendu parler de l’irradiation alimentaire ? En général personne. Il faut dire que c’est écrit en tout petits caractères sur les étiquettes, et que les fabricants préfèrent parler d’ « ionisation alimentaire ». Sur les marchés, à l’Assemblée, dans les médias: partout la même ignorance. Pour la première fois, l’enquête d’Aude Rouaux, produite par l’agence Capa, braque le projecteur sur l’une des pratiques les plus opaques de l’industrie agro-alimentaire.

En France, il existe 5 usines d’irradiation. Filmer leur fonctionnement est systématiquement refusé. Il a fallu s’envoler aux États-Unis pour accéder à l’un de ces irradiateurs industriels. Dans le Mississippi, un professionnel convaincu a ouvert ses portes à la caméra de France 5. D’un côté, des palettes de nourriture, de l’autre, une source radio-active puissante, qui tue tous les germes. Steaks, mangues, huîtres: là-bas tout y passe.

Avantage de l’irradiation : avec l’élimination des bactéries, le risque d’intoxication alimentaire est réduit. Mais il y a un revers à la médaille. Dans l’aliment qu’elles assainissent, les ondes radio-actives créent aussi une molécule qui n’existe pas à l’état naturel : l’alkylcyclobutanone. Le documentaire d’Aude Rouaux donne la parole à l’un des rares chercheurs ayant travaillé sur le sujet. Dans son étude, il a prouvé que les aliments irradiés étaient un accélérateur du cancer.

L’enquête des Docs du Dimanche pose aussi la question de l’étiquetage. Saucisses de volaille, cuisses de grenouilles, fruits des Tropiques : quand le produit est irradié, les fabricants ou les importateurs oublient parfois de le préciser. Ils savent que la radio-activité fait peur au consommateur. Et les contrôles de la répression des fraudes sont rares : une fois par an seulement.

Le risque est bien là. En Australie, la réalisatrice du documentaire a rencontré des propriétaires de chats en colère. À cause de croquettes trop irradiées, leurs chats sont morts ou ont été paralysés. Que se passerait-il si un tel surdosage touchait l’alimentation humaine ?

Dans cette longue enquête, l’équipe de Capa a aussi mis au jour un scandale sanitaire en Belgique. Impossible de donner trop de détails : l’enquête est en cours. Mais le schéma de fraude laisse peu de place au doute. L’irradiation aurait servi à donner une nouvelle fraîcheur à des carcasses de poulet avariées, pour les recycler en nuggets ou saucisses de volaille. Bon appétit !

PORTRAITS DE FAMILLES : « Mange, c’est bon pour toi », le 19/10 à 20h35 sur GULLI

PORTRAITS DE FAMILLE, 1er rendez-vous de la série le 19 octobre à 20h35 avec le documentaire

La famille : c’est un refuge qui permet de se protéger d’une société pas toujours tendre. Mais c’est aussi un lieu de construction où s’élaborent des réponses, voire des ripostes aux questions que le monde nous pose. C’est là que s’exerce notre responsabilité de parents pour élever les citoyens de demain.
Ainsi, tous les grands sujets qui font l’actualité trouvent une traduction à l’échelle de la famille. Manger, nourrir sa famille est devenu le nouveau casse-tête de tous les parents. Comment mènent-ils la bataille du sain ?

Selon certains, la malbouffe serait partout… Pour d’autres, on se nourrirait beaucoup mieux aujourd’hui qu’au temps de nos grands parents… Mais les polémiques autour de la Vache folle, des OGM ou des sucres en tout genre brouillent les pistes.

Une chose est sûre : il est de plus en plus compliqué de savoir exactement ce que nous avons dans notre assiette et ce que nous mettons dans celle de nos enfants…
Pour mieux nourrir toute la famille sans devenir complètement paranos, certains ont choisi de se donner les moyens d’avoir une « alimentation santé » parfois aux dépens d’autres choses (de leur temps, de leur porte-monnaie, de leurs propres enfants qui réclament toujours plus de goût sucré).

Ce documentaire sociétal propose le portrait de quatre familles qui, face à l’alimentation ont fait le choix du sain, mais pour des raisons différentes.

« Le magot de la méduse », un film de Philippe Lagnier, le 13/05 à 20h35 dans Thalassa sur France 3

C’est une créature gélatineuse, qui pour les Occidentaux, n’a rien d’appétissant ni même de comestible. Et pourtant, elle se retrouve dans l’assiette de centaines de millions de consommateurs : en Orient, elle se déguste bouillie, frite ou en salade.

Cet être composé d’eau à 95%, c’est la méduse.

En Thaïlande, elle fait le bonheur des pêcheurs qui chaque année guettent son arrivée sur les côtes du pays. Une épuisette, une vieille barque à moteur: ils n’ont besoin de rien de plus.

Elle est pour eux la promesse de revenus faciles. Mais la méduse est aussi un produit d’exportation à la mode: des usines impeccables transforment -au millimètre près- ces bulbes marins en nouilles caoutchouteuses pour le consommateur japonais.

Forts de ce succès, des entrepreneurs thaïs pleins de projets rêvent même de conquérir l’Europe…

LE MAGOT DE LA MEDUSE Durée : 17’07’’
Réalisateur : Philippe Lagnier
Diffusion dans THALASSA le 13/05 à 20h35 sur France 3