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#RestezChezVous : les programmes CAPA à voir ou à revoir pendant le confinement

Tous surveillés : 7 milliards de suspects

Arte

Des caméras de Nice à la répression chinoise des Ouïghours, cette enquête dresse le panorama mondial de l’obsession sécuritaire, avec un constat glaçant : le totalitarisme numérique est pour demain.

Réalisé par Sylvain Louvet


 

États-Unis : les sacrifiés de la santé

Le monde en face – France 5

Dans la première puissance économique mondiale, se soigner correctement est un luxe que la plupart des Américains ne peuvent pas se payer.
Aujourd’hui, 28 millions d’Américains ne sont pas assurés aux États-Unis.

Réalisé par Marie-Agnès Suquet et Gary Grabli


Envoyé spécial – France 2

Depuis le début du confinement, les Français ont pris d’assaut les rayons des supermarchés : farine, pâtes, œufs sont devenus des denrées rares ! Comment les industriels et les agriculteurs se sont-ils organisés pour continuer à nourrir le pays malgré la pandémie ? Y a-t-il un risque de pénurie ? Nous avons suivi au jour le jour ceux qui remplissent nos assiettes au cœur de la crise.

Réalisé par Nathalie Gros


France 3

On l’appelle le train des Alpes. Depuis 150 ans, il serpente entre Grenoble et Gap. Spectaculaire, mais déficitaire, il est menacé. Plusieurs usagers ont engagé un véritable combat pour sauver la ligne. Rentabilité contre mobilité, gestionnaires contre usagers : qui va l’emporter ?

Réalisé par Pierrick Morel et Emmanuel Corre


 

Okoo

Entre complexes insurmontables, amours contrariées, difficultés à s’insérer ou fausses rumeurs, une bande de douze collégiens se raconte au quotidien. On passe du rire aux larmes on s’entraide et on trouve toujours une solution au collège François Truffaut !

Une série de Benoit Masocco


Okoo

Exposer les enfants à l’art constitue un excellent moyen de déployer leur curiosité, leur créativité et leur sensibilité. Former leur regard critique, et contribuer à leur éducation à l’image, c’est toute l’ambition de cette série qui s’adresse aux enfants à partir de 7 ans, mais aussi à leurs parents. Chaque épisode de 5 minutes est consacré à un chef d’œuvre de la peinture, de la sculpture ou de la photographie. Il raconte au jeune public une histoire particulière, et développe ainsi leur capital culturel, en faisant des ponts avec d’autres univers, par le biais d’analogies visuelles très parlantes.

Réalisé par Nicolas Valode et Yoan Zerbit
Auteures : Julie Robert et Raphaëlle Simon

 

« Tous surveillés : 7 milliards de suspects », à voir le 21 avril 2020 à 20h55 sur Arte

Berlin, Barcelone, Manchester, Paris, Nice, Bruxelles, le Caire, Manille… Le terrorisme frappe partout. Ces quinze dernières années, les attentats sont passés de 2000 à près de 14 000 par an dans le monde. Quant au nombre de tués, il a été multiplié par neuf.

Face à cette menace, de nombreux pays misent désormais sur la technologie pour assurer leur sécurité. En France, la police peut aujourd’hui compter sur des caméras intelligentes qui analysent les comportements des passants. Aux États-Unis, les forces de police utilisent la reconnaissance faciale pour identifier les suspects. En Chine, les caméras sont capables de repérer les criminels même de dos, à leur simple démarche. En 50 ans, l’intelligence artificielle a donné aux autorités un pouvoir jamais égalé : celui de tout voir, tout entendre, partout, tout le temps.

Jusqu’où ce désir de sécurité va-t-il nous mener ? Quel niveau de surveillance nos libertés individuelles peuvent-elles endurer ? La révolution numérique va-t-elle transformer notre monde en une planète habitée par 7 milliards de suspect ?

Des centres de vidéosurveillance de la police française, aux nouveaux « goulags numériques » de la province du Xinjiang en Chine, en passant par les coulisses de la défense américaine, cette investigation internationale montre pour la première fois comment sous couvert de lutte contre le terrorisme ou la criminalité, les grandes puissances se sont lancées dans une dangereuse course aux technologies de surveillance.  Caméras à reconnaissance faciale, détecteurs à émotions, drones tueurs autonomes…Cette enquête nous entraine dans les rouages de cette machine de surveillance mondiale et donne la parole aux premières victimes de ce flicage hors norme.

Ce film dévoile la relation incestueuse entre les industriels de la sécurité et les grandes puissances. Un mariage qui en Chine a donné naissance à une nouvelle forme de régime : la dictature 3.0.  Fichage Adn de la minorité musulmane, arrestations « préventives » arbitraires, mise en place d’un système de notation des citoyens…Grâce à l’irrésistible ascension de ses « licornes » (des conglomérats valorisés à plus d’un milliard de dollars), l’empire du milieu dispose désormais d’un arsenal qu’aucun régime totalitaire n’a encore jamais possédé. Un outil de contrôle permanent de la population, particulièrement intrusif et inquiétant, qui cherche à s’exporter dans le monde entier.

Crédits

Un film de Sylvain Louvet
Une production CAPA Presse
Durée 90 minutes

Diffusion 21 avril 2020 à 20h55 sur Arte

CAPA à l’honneur au FIGRA

Félicitations aux équipes de CAPA pour s’être distinguées lors du FIGRA 2020 !

« CRIMES DE GUERRE AU YEMEN, LES COMPLICITÉS EUROPÉENNES » remporte le Prix du jury Jeunes

Un film réalisé par Alexandra Jousset, produit par Philippe Levasseur
(CAPA / ARTE France – 2019)

En clôture du Festival, le documentaire « TOUS SURVEILLÉS : 7 MILLIARDS DE SUSPECTS » a été présenté en avant-première.

Un film écrit et réalisé par Sylvain Louvet, co-réalisé avec Ludo G.
Produit par Jean-Marie Michel
(CAPA / ARTE France – 2020)

Félicitations aux équipes de CAPA pour ces distinctions !

"Mittal : La face cachée de l'empire", un documentaire de Jérôme Fritel, le 16/09 à 20h50 sur Arte

Le groupe Mittal est le n°1 mondial de l’acier. Plus qu’une entreprise, c’est un empire présent dans 60 pays qui emploie 250.000 personnes.

Issu d’une famille modeste de Calcutta, Lashkmi Mittal est devenu, en l’espace de quinze ans, l’un des hommes les plus riches au monde. Plus qu’une réussite, Mittal incarne un symbole. Celui des mérites du nouveau capitalisme, libéral et mondialisé, et de la revanche du monde émergent sur les nations industrialisées.

Accueilli comme un sauveur en 2006, à la faveur de son OPA sur le groupe Arcelor, Mittal est aujourd’hui perçu comme le fossoyeur de la sidérurgie européenne.

Touchée de plein fouet par la crise économique, sa multinationale criblée de dettes, a perdu 80% de sa valeur, accumule les pertes et ferme ses usines les unes après les autres en Europe. Un déclin brutal qui révèle l’autre visage d’un modèle économique obsédé par la rentabilité à court terme, qui privilégie l’exploitation des richesses au profit des seuls actionnaires, au détriment de l’intérêt collectif.

L’échec du modèle Mittal illustre également la perte d’influence d’un continent, l’Europe, qui apparaît comme le maillon faible de la mondialisation. Impuissante à enrayer sa désindustrialisation, elle apparaît incapable, contrairement aux Etats-Unis et à la Chine, de protéger ses champions industriels qui ont assuré sa prospérité et de proposer un nouveau modèle économique porteur d’avenir pour les futures générations.

Ce documentaire est une investigation rigoureuse au sein de l’Empire Mittal. Pour la première fois certains de ses proches collaborateurs, actuels et passés, ont accepté de témoigner et de raconter l’extraordinaire destin d’un homme qui a voulu être le Roi de l’Acier. Pour le meilleur et pour le pire.

À travers l’analyse de la grandeur et du déclin d’un des groupes les plus puissants de la planète, cette enquête dévoile les secrets d’un système, largement inspiré par les méthodes et la mentalité de la finance, qui relève plus du « Monopoly » que du capitalisme industriel.

Prix Tournesol au Festival du Film Vert pour "Goldman Sachs, la banque qui dirige le monde"

Deux productions Capa étaient nominées au 9ème Festival du film Vert : « Global Gâchis, le scandale mondial du gaspillage alimentaire » et « Goldman Sachs, la banque qui dirige le monde »

« Goldman Sachs, la banque qui dirige le monde » a remporté le Prix Tournesol du documentaire vert 2014. Le réalisateur Jérôme Fritel était présent pour recevoir le prix. Après avoir remercié le jury, il a remercié également les nombreuses personnes qui ont travaillé sur ce film durant plusieurs années. Puis. il a expliqué qu’il était agréablement surpris que son film, qui ne traite pas d’un sujet directement en rapport avec l’écologie au sens strict, soit sélectionné et même primé dans un festival sur l’environnement.

Cela doit nous rappeler que, bien que souvent très discrète, la finance a un impact très important sur nos vies, et que l’économie, l’écologie et l’humain sont étroitement liés. Une banque comme Goldman Sachs a acquis une telle emprise sur les instances dirigeantes, aux États-Unis mais aussi dans le monde entier que son influence se fait ressentir dans tous les domaines. Jérôme Fritel a également remercié le Festival de lui donner l’occasion de présenter son film à un public qui doit être informé de cet état de fait.

L’Agence CAPA félicite Jérôme Fritel et Marc Roche (« Goldman Sachs, la banque qui dirige le monde »), Maha Kharrat, Olivier Lemaire et Tristram Stuart (« Global Gâchis, le scandale mondial du gaspillage alimentaire), et remercie leurs diffuseurs ARTE et Canal Plus, ainsi que Nicolas Guignard et toute l’équipe du Festival du Film Vert

« Goldman Sachs, la banque qui dirige le monde » et « Global Gâchis, le scandale mondial du gaspillage alimentaire » seront projetés dans plusieurs villes en Suisse et en France. Plus d’informations sont disponibles sur le site du festival.

L’interview de Jérôme Fritel, réalisateur de « Goldman Sachs, la banque qui dirige le monde »

L’interview de Maha Kharrat, auteure de « Global Gâchis »

FIGRA 2013 – Prix spécial du jury pour « Goldman Sachs, la banque qui dirige le monde » de Jérôme Fritel et Marc Roche

Le Festival international du grand reportage d’actualité (FIGRA) est un festival de documentaires et reportages produits pour la télévision. Il se tient chaque année au printemps. Pour cette édition 2013, le Prix spécial du jury a été attribué au documentaire « Goldman Sachs, la banque qui dirige le monde » de Jérôme Fritel et Marc Roche.

Ce documentaire est consacré à la banque américaine créée à New York en 1868. C’est une plongée au cœur de ce pouvoir qui ne reconnaît aucune frontière, aucune limite, et menace directement les démocraties.

Les témoignages à visage découvert d’anciens salariés de Goldman Sachs, de banquiers concurrents, de régulateurs, de leaders politiques, d’économistes et de journalistes spécialisés dévoilent pour la première fois la toute puissance financière et politique de « la banque qui dirige le monde ». Celle qui s’est enrichie pendant la crise des « subprimes » en pariant sur la faillite des ménages américains, et qui s’est sauvée de la banqueroute grâce à ses appuis politiques. Aujourd’hui, elle profite de la crise économique européenne pour étendre son formidable réseau d’influence sur le Vieux Continent.

« Planète à vendre », un documentaire d’Alexis Marant, rediffusé le 26/03 à 20h50 sur ARTE

Rediffusion du documentaire d’Alexis Marant : « Planète à vendre », qui avait remporté le Prix Spécial du Jury au FIGRA 2012.

Les crises alimentaire et financière qui ont secoué le monde en 2008 ont eu un effet méconnu du public. Elles ont provoqué une incroyable course pour la mainmise sur les terres cultivables partout dans le monde.

En deux ans, plus de cinquante millions d’hectares ont déjà changé de mains. Et des dizaines de millions d’autres sont en voie d’être cédés. À tel point que l’ONU s’en est alarmé : le patron de la FAO, Jacques Diouf, a dénoncé « le risque d’un néo-colonialisme agraire »…

Les acquéreurs : des investisseurs et des industriels des pays riches ou émergents (Japon, Chine, Inde, et de nombreux pays du Golfe), soutenus par leurs gouvernements, qui cherchent à garantir la sécurité alimentaire de leur pays. Mais aussi des acteurs purement financiers (Banques, fonds spéculatifs), qui ont compris que la terre sera le placement le plus juteux du XXIe siècle.

Résultat : une ruée sans précédent vers les meilleures terres des pays sous-développés. Ces mêmes pays, comme le Soudan, le Sénégal, les Philippines ou le Pakistan, qui ont connu en 2008 des émeutes de la faim. Pire, certains d’entre eux, comme le Cambodge ou l’Ethiopie, doivent avoir recours à l’aide internationale pour nourrir leurs peuples…

Ce film est une enquête sur trois continents, parce que la question de l’accaparement des terres est globale. Trois continents et trois cas emblématiques pour raconter à hauteur d’homme une seule et même histoire : celle du Grand Monopoly en cours, et des conséquences dramatiques qu’il pourrait avoir si rien n’est fait pour protéger les intérêts des petits paysans et des pays en développement.

Un documentaire d’Alexis Marant, rediffusé le 26/03 à 20h50 sur Arte

Laurier d’or du civisme pour « Goldman Sachs, la banque qui dirige le monde », un film de Jérôme Fritel et Marc Roche

Chaque année, le Club audiovisuel de Paris remet les Lauriers de la télévision et de la radio. Ils récompensent les meilleurs programmes audiovisuels contribuant à l’enrichissement culturel de tous. Pour cette 18ème cérémonie, le Laurier d’or du civisme a été remis au documentaire « Goldman Sachs, la banque qui dirige le monde », produit par Capa et Arte France.

Ce documentaire de Jérôme Fritel et Marc Roche, journaliste spécialisé au « Monde », auteur du best seller « La Banque », est une plongée au cœur de ce pouvoir qui ne reconnaît aucune frontière, aucune limite, et menace directement les démocraties.

Les témoignages à visage découvert d’anciens salariés de Goldman Sachs, de banquiers concurrents, de régulateurs, de leaders politiques, d’économistes et de journalistes spécialisés dévoilent pour la première fois la toute puissance financière et politique de « la banque qui dirige le monde ». Celle qui s’est enrichie pendant la crise des « subprimes » en pariant sur la faillite des ménages américains, et qui s’est sauvée de la banqueroute grâce à ses appuis politiques. Aujourd’hui, elle profite de la crise économique européenne pour étendre son formidable réseau d’influence sur le Vieux Continent.

Si le jury a tenu à distinguer « Goldman Sachs, la banque qui dirige le monde », c’est parce que « cette démonstration par l’absurde d’un civisme à rebours, bafouant les finalités du développement économique et de la solidarité sociale, retient l’attention des téléspectateurs comme l’une des explications essentielles de la grave crise actuelle de la conduite de nos sociétés. »

« Goldman Sachs, le supermarché de la finance » dans l’Hyper Revue de Presse de France Info du 18/09

L’Hyper Revue de Presse de France Info du mardi 18 septembre, présentée par Jean-Christophe Martin et Matthieu Beauval, parle de « Goldman Sachs, le supermarché de la finance », le mini-site de Capa pour Arte qui accompagne le documentaire « Goldman Sachs, la banque qui dirige le monde ».

L’émission est à (ré)écouter sur le site de France Info ( à partir de 4 min 35).

« Goldman Sachs, la banque qui dirige le monde », réalisé par Marc Roche et Jérôme Fritel, a par ailleurs enregistré 560 000 connexions sur le site de rattrapage Arte + 7, un record pour la chaîne.

Le documentaire n’est plus disponible gratuitement dans son intégralité, mais l’expérience se prolonge avec « Goldman Sachs, le supermarché de la finance ».

« Expédition Mapaoni, l’inaccessible frontière », un film de Roland Théron le 22/09 à 20h45 sur ARTE

Au cœur de l’Amazonie sauvage, François-Michel Le Tourneau – géographe français – part à l’aventure. Sa mission : explorer une région tombée dans l’oubli depuis 50 ans, une des zones les plus mystérieuses de l’Amazonie, aux confins du Brésil, du Surinam et de la Guyane française.

Là bas, près des sources du fleuve Jari, les moyens « modernes » pour recueillir des informations géographiques précises percent mal la couverture nuageuse permanente des monts Tumucumaque. Pourtant censés « voir à travers les nuages » les optiques haute définition des satellites ne fournissent que des images déformées par le relief tourmenté. A la croisée dʼanciennes routes de commerce des ethnies amérindiennes, cette région a ainsi disparu des écrans radars des scientifiques et des autorités de protection de la nature depuis près de quarante ans.

Pendant trois siècles cette région a fait l’objet de beaucoup de convoitises. Au XVIIIème et XIXème, des explorateurs y ont cherché le mythique Eldorado décrit par les Conquistadors. En août 2011, l’expédition Mapaoni part sur les traces de ces grands explorateurs du passé, mais elle va également suivre le chemin emprunté en 1937 – sous le régime nazi – par une expédition naturaliste allemande. L’expédition va remonter le fleuve Jari – un affluent de l’Amazone, l’un des fleuves les moins connus du Brésil – sur plus de 750 kilomètres, pour s’approcher de la borne marquant la frontière entre trois pays : le Brésil, le Surinam, et la Guyane Française.

François-Michel Le Tourneau a décidé de retourner à la tri- frontière, pour recartographier la zone. Vingt hommes. Trois pirogues. Un mois d’expédition en autonomie complète. Dans la forêt tropicale la plus inaccessible. Avec cette expédition à lʼancienne, François-Michel Le Tourneau veut réactualiser les bases de données géographiques, recueillir des informations précises sur lʼoccupation actuelle et passée de la région, et les comparer avec les descriptions des voyageurs du XIXème et du XXème siècle. Il emporte sur place des documents historiques sur les expéditions précédentes, et va les restituer en échange dʼinformations précieuses sur la géographie du présent.

Lʼexpédition Mapaoni va vous faire découvrir un monde ignoré en vous plongeant dans le même temps dans le passé incroyable de cette région. Une aventure scientifique et humaine exceptionnelle, au coeur de la plus grande forêt tropicale du monde.

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