Articles

« Elise Boghossian, les aiguilles contre Daech », le 23/01 à 18h35 dans Arte reportage

Française d’origine arménienne, Elise Boghossian quitte tous les mois son cabinet d’acupuncture parisien pour soigner les réfugiés syriens et irakiens exilés au Kurdistan.

Grâce à deux bus transformés en dispensaires mobiles, son équipe de médecins, infirmiers et psychologues, eux-mêmes réfugiés, accède aux zones oubliées des autres ONG, tout près de la ligne de front avec Daech.

Ils prodiguent en moyenne 300 soins par jour, dans 18 sites différents, à des patients chrétiens et yézidis qui souffrent de blessures physiques, mais aussi psychologiques de la guerre.

Elise aide aussi à libérer la parole de jeunes femmes yézidis qui ont été traitées comme esclave par les djihadistes.

Petite-fille de rescapés du génocide des arméniens en 1915, c’est en référence à son propre passé qu’elle a décidé de s’engager dans l’aide aux victimes de guerre, et de faire de l’acupuncture un instrument humanitaire et politique.

Et lorsqu’Elise rencontre des réfugiés chrétiens arméniens qui ont fui Mossoul, c’est toute son histoire personnelle qui remonte à la surface. A 100 ans d’intervalle, la même tragédie se répète, parfois dans les mêmes lieux.

« Elise Boghossian, les aiguilles contre Daech », réalisé par Marc Garmirian, le 23/01 à 18h35 dans Arte reportage

« Daesh Erdogan : liaisons dangereuses ? », le 31/10 à 18h45 dans ARTE Reportage

La Turquie a subi le 10 octobre dernier à Ankara l’attentat le plus meurtrier de son histoire. 102 morts, plus de 500 blessés. C’est le troisième attentat commis depuis début juin par de jeunes djihadistes venus d’Adiyaman. Une ville de 200 000 habitants, située au sud-est de la Turquie. Un groupe de 21 bombes humaines en puissance est aujourd’hui recherché par la Police.

Les familles de quatre de ces jeunes racontent avoir alerté pendant des mois les autorités pour dénoncer leurs propres enfants. En vain. Comment ce groupe terroriste a-t-il pu s’implanter et recruter en Turquie ? Comment ses membres ont-ils pu aller et revenir de Syrie sans être repérés par les services turcs ? Le pouvoir turc est accusé au mieux d’inaction, au pire de complicité.

Le Président Erdogan a exploité ces attentats pour justifier la répression des kurdes dans le sud du pays. Les affrontements ont fait 250 morts civils en trois mois. Une stratégie du chaos pour regagner aux élections législatives de dimanche la majorité absolue perdue en juin. Mais à quel prix ?

« Daesh Erdogan : liaisons dangereuses ? », réalisé par Guillaume Perrier et Marc Garmirian, le 31/10 à 18h45 dans ARTE Reportage