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Au sommaire de l’Effet Papillon du 13/09 à 15h10 sur CANAL+

Place à une toute nouvelle séquence, servie chaude… Chaque dimanche, nous reviendrons sur la personnalité de la semaine, la notre, celle qui nous a soufflés, intrigués ou émues, celle aussi que nous avons adoré détester. En un mot, le héros ou le anti-héros de la semaine. Ça s’appelle « Le Biopic », et aujourd’hui, c’est le chanteur de reggae juif américain Matis-Yahu qui en a les honneurs… Et vous allez comprendre pourquoi. « Gros Larsen », c’est signé David Castello-Lopes avec Jérémy Boulard et Mathieu Bonnet.

Ce n’est plus une vague migratoire mais un tsunami auquel l’Europe est confrontée depuis le début de l’année, de loin le pire exode depuis la fin de la seconde guerre mondiale… On estime à 300.000 le nombre de migrants à être entrés en Europe depuis le mois de janvier. La Hongrie a vu déferler, à elle seule, 140.000 personnes, via les Balkans… La plupart de ces migrants viennent de pays en guerre, essentiellement d’Afghanistan et de Syrie. Ils passent par la Turquie, la Grèce, la Macédoine, la Serbie, jusqu’en Hongrie, principale porte d’entrée de l’Union européenne.

Pour endiguer ces flux migratoires, le gouvernement très à droite de Viktor Orban a opté pour une solution qui a connu un certain succès après guerre, dans les pays de l’est : le rideau de fer. En plein été donc, des chômeurs ont été réquisitionnés pour faire le sale boulot, à raison de 166 euros par mois et deux repas par jour. Une main d’œuvre bon marché et corvéable à merci, sous peine de perdre ses indemnités chômage. En résumé, la Hongrie rétablit le travail obligatoire pour barrer la route aux migrants. « Le mur de la honte », c’est un sujet de Nathalie Gros.

Partons maintenant à Moscou… où un hymne à la gloire du président russe est devenu LE tube de l’année. Même le Kremlin se pince… Leurs auteurs ne sont ni blancs ni slaves, mais africains, l’un originaire du Zimbabwe, l’autre du Kenya. Deux rappeurs étrangers venus faire leurs études en Russie avant de se lancer dans la chanson et le marketing du pouvoir… Un paradoxe dans un pays où le racisme anti-noir est particulièrement répandu. « Rapoutine », c’est un sujet de Xavier Luiset.

La star de l’été, c’est lui… Le magnat de l’immobilier, Donald Trump, 69 ans. Cheveux couleur hamster mais d’origine, c’est important de le préciser… Il est l’un des hommes les plus raillés des Etats-Unis, ce qui ne l’empêche pas d’être sur les rails pour la primaire républicaine. Ce self made-man pèserait entre 4 et 8 milliards de dollars. Essentiellement grâce à l’immobilier, mais aussi à la télé-réalité, aux droits de Miss Univers et à 515 autres fonctions, selon sa déclaration de revenus.

Il cumule les postes donc, et aussi les dérapages tonitruants sans pour l’instant dissuader ses électeurs potentiels. Fin août, il arrivait même en tête des sondages, avec 24% d’intentions de vote. C’est un petit POINT de mieux que sa rivale démocrate, Hillary Clinton. On peut naturellement se demander à quoi tient « l’effet Trump »…? C’est ce que nous avons chercher à savoir en allant à la source … « Un éléphant, ça Trump énormément », c’est un sujet de Sophie Prichoni et Charlotte Fonne.

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« A poil sous la toge », un documentaire d’Olivier Ghis, le 05/09 à 23h15 sur Canal+

Alors que l’Histoire fait un retour fracassant dans la pop culture (voir le succès des deux derniers Goncourt, Au revoir Là-Haut et Pas Pleurer, le carton des émissions TV et radios historiques et des séries comme Vikings ou Tudors), il est temps de se demander comment le X revisite l’Histoire avec un grand H. Avec davantage d’alcôves que de cours magistraux, plus d’ébats, d’intrigues galantes que de batailles homériques. Le tout en préférant gaillardement le kitsch à la vraisemblance, le fantasme d’une époque à sa réalité. Normal, c’est plus sexy, c’est plus drôle. C’est du porno.

Si les historiens se sont rarement penchés sur le porno, le porno, lui a toujours eu un faible pour l’Histoire. Un goût qui lui est d’ailleurs venu très tôt, dès la naissance pour ainsi dire puisque les tout premiers films X répertoriés sont des saynètes à costumes : une évocations des mousquetaires côté français (A l’Ecu d’Or, 1908) et un western côté américain (A Free Ride, 1915).

A l’heure où fleurissent les émissions historiques (Secrets d’histoire, etc.), on peut se demander pourquoi. Pourquoi un genre aussi déshabillé que le cinéma X est-il si féru de films à costumes, d’époques désuètes alors que mettre à poil ses contemporains est si simple, si commode et tellement moins coûteux ?

C’est que l’Histoire, passée à la moulinette du porno, s’éloigne des Lagarde et Michard pour permettre toutes les licences, tous les fantasmes. Aucun survivant n’est là pour vous contredire, donc la liberté est totale. D’autant que certaines périodes, aux moeurs réputées plus lâches, offrent un terrain de jeux sans limite…

Ainsi, le porno, on s’en doute s’est amusé de la Préhistoire (Prehistorix, Homo Erectus) à fait grand cas de la Rome Antique (Gladiators, Cléopâtre), des moeurs dissolues de Versailles (Les portes jarretelles de la Révolution, Initiations d’une Jeune marquise) ou de la Belle Epoque (Dodo, petite fille au bordel, Code Name : Mata-Hari).

On ne manquera pas d’ailleurs d’établir un parallèle troublant avec la floraison, depuis quelques années, de séries mainstream historiques… Et particulièrement hot. De Rome à Spartacus, des Tudors à Vikings, toutes ces productions comptent au mois une scène érotique par épisode, voire davantage. Spartacus battant sans doute tous les records puisque certains épisodes s’ouvrent carrément sur des scènes d’orgie, etc.

Bref, le porno, une fois de plus en dit long, sous ses airs de distraction légère, sur nos contemporains et leur rapport a l’histoire, qu’ils préfèrent pimentée et croustillante, que poussiéreuse et rébarbative. Qui pourraient leurs en vouloir.

« Emmaüs : le business de la misère », une enquête de Gabrielle Dréan pour « Spécial Investigation », le 15/06 à 22h25 sur Canal+

Tous les ans à la mi-juin, Emmaüs fête l’action de ses Compagnons et ouvre ses portes aux amateurs de meubles de recup’ pas trop chers. Affluence assurée : le mouvement créé par l’Abbé Pierre à l’hiver 1954 occupe toujours une place à part dans le cœur des Français.

Mais aujourd’hui, ses principes fondateurs d’accueil inconditionnel de tous les exclus et de préparation à la réinsertion sont-ils encore respectés ? Au fil du temps, le mouvement de solidarité n’a-t-il pas adopté un fonctionnement de plus en plus proche de celui d’une simple entreprise commerciale ?

Pour « Spécial Investigation », Gabrielle Dréan a enquêté pendant 7 mois au sein du mouvement et a interpellé plusieurs de ses responsables.

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« Scandales à l’hippodrome », une enquête de Caroline Benarrosh pour « Spécial Investigation », le 08/06 à 22h35 sur Canal+

Le prix de l’Arc de Triomphe. L’un des temps forts de la saison hippique. Devant les caméras, les meilleurs cracks s’affrontent sur la piste et les élégantes défilent, chapeautées, en tribune.

Mais impossible pour nous d’aller filmer les écuries. Le monde du cheval répugne à dévoiler ses coulisses. En 2014, le PMU a annoncé des résultats en baisse d’environ 50 millions d’euros. Quelque chose ne tourne plus rond sur les champs de course. Certains parieurs sont en colère : soupçons de courses truquées, de chevaux dopés, de manque de vigilance des autorités de contrôle.

Pour « Spécial Investigation », Caroline Benarrosh a enquêté et interrogé tous les acteurs du secteur. Elle révèle quelques secrets bien gardés du monde hippique, un univers d’argent, de compétition… et de pouvoir.

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« Irak : les enfants soldats de Daesh », à voir ou à revoir sur la chaine Youtube de l’Effet papillon

Des écoles du djihad ont été ouvertes dans les grandes villes tenues par Daesh en Syrie et en Irak. L’État Islamique y entraîne des enfants à devenir de futurs combattants..

Ces apprentis soldats sont appelés « les lionceaux du Califat ». Parmi eux, des enfants emmenés par leurs parents, dont de nombreux Français, mais aussi des membres de minorités religieuses, kidnappés et radicalisés de force.

Plusieurs vidéos de propagande ont été diffusées, mais jusqu’à aujourd’hui aucun enfant passé par ces centres d’entraînement n’avait été interviewé à la télévision. Rares sont ceux qui échappent à leurs bourreaux. Mais il y en a, et les journalistes de l’Effet Papillon les ont rencontrés. Plusieurs d’entre eux racontent leur calvaire et comment ils ont été entraînés sous la contrainte. Parmi eux, Fahrad, 14 ans, et Sehrad, 10 ans, deux frères dont le retour à la vie est dur.

Un document exceptionnel de Sofia Amara avec Xavier Luizet.

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Au sommaire de l’Effet Papillon du 16/05 à 13h45 sur CANAL+

« Irak, Les enfants soldats de Daech » – un sujet de Sofia AMARA avec Xavier LUIZET

Et l’on démarre donc par ces enfants soldats, rescapés de l’enfer et qui témoignent de leur quotidien dans les écoles du Djihad en Irak et en Syrie… Le plus jeune a 4 ans et demi, le plus vieux, 14. Ils racontent comment ils ont été radicalisés, kidnappés ou enrôlés de force dans un combat qui n’est pas le leur. Certains sont Yézidis, d’autres viennent du coin ou d’Europe, arrachés à leur scolarité par leurs parents pour faire le djihad. Pour l’Etat Islamique, toutes les recrues sont bonnes à prendre, même les nourrissons. Plus ils sont jeunes, mieux on les conditionne à tuer ou à se faire sauter. Rares sont ceux qui échappent à leurs bourreaux. Mais il y en a, et nous les avons rencontrés.

« Chine, Au secours des pandas » – un sujet de Nathalie GROS

Sans perdre une minute, parlons pandas. Ce sympathique plantigrade, symbole des espèces menacées, est en voie de disparition. La pollution, la fragmentation de son habitat et le réchauffement climatique pèsent sur sa survie. La Chine, pour qui le panda est un Trésor National mais surtout un enjeu politique et diplomatique, est très embêtée. Mais pas au point de réduire son empreinte carbone, il ne faut pas pousser. Quoiqu’il en soit, l’Empire du Milieu s’inquiète… et s’active pour que les pandas se reproduisent. Si notre nounours est connu pour aimer le bambou… on ne parle bien là que de la plante. Alors pour surmonter une libido en berne et une fertilité médiocre, on l’aide un peu.

Au sommaire de L’Effet Papillon du 14/03 à 13h45 sur CANAL+

« Israël, Stav Shaffir le nouveau visage de la gauche » – Un sujet de Hadrien GOSSET-BERNHEIM et Stéphane AMAR
A 3 jours d’élections législatives anticipées, la gauche israélienne a le poing levé. Peu présente dans les médias souvent squattés par les scandales de corruption ou les éclats de voix de Benjamin Netanyahu, le centre gauche, pour la première fois depuis longtemps, mène la danse dans les sondages face à un Likoud en perte de vitesse… Il faut dire que sa jeune garde séduit. Prenez Stav SHAFFIR… Cette femme d’à peine 30 ans est l’étoile montante du parti travailliste et la benjamine de la Knesset sortante. Véritable bulldozer et passionaria qui tape du poing sur la table, elle a fait de la transparence, son combat. Retenez bien son nom, vous n’avez pas fini d’en entendre parler.

« Corée du Sud, des DVD contre Pyongyang » – Un sujet de Stella KIM et Kurt ACHIN
Bertrand Tavernier disait qu’un film n’est pas seulement une histoire que le cinéma vend, mais aussi une culture, un pays, un autre type de consommation. Cela les Américains l’ont très bien compris… Les Américains, mais aussi l’opposant nord-coréen Lee MIN BOK qui s’est réfugié au sud. Il est convaincu que l’humour peut faire des ravages et s’est mis en tête d’offrir à ces concitoyens du nord un blockbuster américain, «THE INTERVIEW» censé les faire réfléchir sur le régime qui les opprime. Et qui sait ? Susciter, sinon un soulèvement populaire, du moins quelques défections supplémentaires. Une séance de rattrapage, montée comme une opération commando, qui pourrait, à elle toute seule, faire une bonne comédie !

« Zimbabwé, Dictature tour » – Un sujet de Benoit CHAUMONT avec Jaouhar NADI
Continuons notre Dictature Tour épisode 2 en nous rendant au Zimbabwe, où Robert MUGABE, qui vient de souffler ses 91 bougies, s’accroche au pouvoir depuis 35 ans. Sa réforme agraire a ruiné le pays, aujourd’hui au bord du précipice… Là-bas, on manque de tout, sauf de green de golf.

Berlin il y a 25 ans, quand le mur tombe sous les yeux des journalistes de CAPA

Pour célébrer les 25 ans de la chute du mur de Berlin, les documentaires « 24 heures Aller-Retour » et « 24 heures vingt ans après » sont disponibles gratuitement sur le site de CAPA TV, un mois durant.

Août 1961, le « mur de la honte » est érigé par le gouvernement Est-allemand. Symbole ultime d’un monde bipolaire, cette frontière de béton de 3,6 mètres de hauteur impose durant 28 ans une fracture dont les allemands porteront longtemps les marques. Le 9 novembre 1989, le mur tombe, le bloc communisme avec. L’équipe de 24 heures, émission produite par CAPA pour Canal+, se rend sur place en urgence. Retour sur un moment historique.

Ils sont vingt-cinq, divisés en cinq équipes. Le concept de 24 heures est de tourner un même événement, pendant 24 heures, en suivant le point de vue de cinq personnages différents. L’atmosphère est électrique : il faut rendre compte immédiatement de ce qui faisait encore figure d’utopie quelques jours plus tôt, à l’Est comme à l’Ouest. On ne sait pas encore très bien ce qu’il se passe, mais il faut tourner des images, trouver des personnages, le tout avec le matériel de l’époque : cassettes, batteries, talkies-walkies, émetteurs-récepteurs, et pas mal d’audace.

De fait, les journalistes ne sont pas les bienvenus à l’Est durant la Guerre Froide, et ceux qui travaillent pour les journaux du bloc communiste sont largement contrôlés, à des fins de propagande. Ironie du sort, c’est un journaliste italien, Riccardo Ehrman qui précipite la chute du mur, en posant la question fatidique à Günter Schabowski, un officiel de RDA, l’obligeant à annoncer l’ouverture immédiate des frontières.

Dans  Berlin Aller-Retour, diffusé quelques jours après, les points de vue se multiplient. Il y a ces étudiants de RDA, pas très pressés d’aller jeter un œil à ce qu’ils ne connaissent qu’au travers du discours nostalgique de leurs parents. « Je sais qu’il y aura des couleurs partout, et beaucoup de choses à acheter. Mais je ne vais rien acheter » s’amuse une étudiante, encore dubitative quant à ce qu’elle s’apprête à découvrir. Il y a aussi cette mère de RDA, apeurée à l’idée de voir ses enfants se mélanger pour de bon aux « loubards » de l’Ouest.

Et puis, y a des adieux, des retrouvailles, de longues heures d’attentes devant un mur qui peine à s’effondrer, faisant presque douter la foule de la véracité de l’annonce : « Pourquoi ils ne l’ouvrent pas, ce mur ? C’est vraiment une honte », s’indigne-t-on. Il y a aussi ces Est-allemandes qui s’extasient devant un magasin de fourrures après leur passage de l’autre côté : « ce manteau, je ne pourrais pas me l’offrir », sourit l’une d’entre elles. Il y a enfin ces policiers de RDA, qui souhaitent eux-aussi se rendre à l’Ouest, sans savoir s’ils y seront autorisés.

20 ans plus tard, c’est Richard Puech qui se rend sur place pour tourner 24 heures, vingt ans après. Il retrouve ces personnages qui, avec les années, ont pris du recul. La jeune étudiante qui ne « comprenait pas après quoi les gens courraient à l’Ouest » reconnaît avoir été victime de l’utopie socialiste. Elle, qui considérait l’Est et l’Ouest comme deux entités bien distinctes, a changé d’avis.

Un dissident qui avait été expulsé de RDA revient sur les traces de son calvaire avec son fils. Celui qui n’avait que trois ans à l’époque ne se souvient pas des heures d’interrogatoires que ses parents ont subi avant de fuir vers l’Ouest.

Et puis, il y a les perdants de la réunification, comme ce policier morose, radié à vie de la profession après la chute du mur, et à qui il ne reste que des souvenirs nostalgiques de l’avant 1989. En ce temps-là, il n’y avait pas de drogue, ni de tag sur les murs. Et pour cause : « en RDA, il n’y avait pas de peinture ».

C’était il y a déjà un quart de siècle. En novembre 2014, ce sont 8000 ballons qui ont été installés par l’artiste Christopher Bauder sur les traces du mur. Mais si cette installation est éphémère, 41 murs du genre existent encore, comme le tristement célèbre mur de l’apartheid palestinien. À l’occasion des 25 ans de la chute du mur, c’est d’ailleurs une brèche symbolique qui a été ouverte dans ce dernier. Le Berlin de 1989, décidément, n’en finit pas d’inspirer.

Pour aller plus loin :

La chute du mur, galerie photo par le Nouvel Obs
Le fil twitter de l’AFP – archives, raconte comment la chute du mur a été couvert par l’agence à l’époque
L’Histoire du punk qui a cassé le mur, par Vice
Faire du mur une oeuvre d’art… aux quatre coins du globe
La playlist du mur de Berlin par 20 Minutes
Connected Walls, ou que se passe-t-il de chaque côté des 41 murs qui existent encore aujourd’hui ?

"Permis : Zéro de conduite", un sujet de Vincent Fichmann, dans Spécial Investigation le 17/11 à 22h45 sur Canal+

En France, l’organisation du permis de conduire est-elle adaptée ? Pour les jeunes, il peut coûter des milliers d’euros et s’ils le ratent, il leur faut parfois attendre de longs mois avant de pouvoir se réinscrire.

Pour les actifs la règlementation est ultra sévère. Au moindre excès de vitesse, on perd des points. Résultat : 250 Français se font confisquer leur permis par jour. De source officielle, ils seraient déjà près de 500 000 automobilistes à conduire sans permis (2 millions selon la presse automobile). A la clé : le risque d’être condamnés à deux mois de prison.

Pour les séniors, au contraire, c’est le grand laxisme. Vu les deux millions de Français atteints par Alzheimer et des troubles de l’ouïe ou de la vision, le Parlement a bien tenté d’instaurer une visite médicale après 75 ans, comme en Suisse, mais les politiques français ont refusé de voter une telle loi, forcément impopulaire auprès d’une partie des personnes âgées.

Résultat : le permis marche sur la tête. Au printemps 2014, le ministre de l’intérieur, Bernard Cazeneuve, a bien annoncé que la durée de l’examen allait être réduite de quelques minutes, et que le passage du code serait bientôt confié à des prestataires privés, mais ces annonces ont provoqué une grève des examinateurs, trop peu nombreux.

Pour Spécial Investigation, des auto-écoles aux routes de France, en passant par de tragiques accidents provoqués par des séniors, Vincent Fichmann a enquêté sur les dysfonctionnements du permis de conduire.

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Kindia #3 et Les Nouveaux Explorateurs: un #LiveTweet pour le second écran

En direct sur Canal+ mercredi 15 octobre à 20h55, le troisième volet documentaire de Kindia 2015 est passé du petit au second écran en direct.

Mis en place sur le compte Twitter de Kindia 2015 pendant la diffusion, le #LiveTweet a permis aux Internautes d’accéder à du contenu supplémentaire et de réagir en direct. Résultat, 34 tweets retweetés 213 fois, 97 ajouts aux favoris et 100 nouveaux abonnés. Chiffres à l’appui, l’interaction a fonctionné avec les téléspectateurs-Internautes. Un grand merci à tous pour votre participation.

L’idée de cette opération était de permettre à l’internaute d’en savoir plus sur cette action de développement en Guinée, suivie par une équipe de journalistes de l’Agence Capa depuis trois ans. Avec ce #LiveTweet, les internautes ont pu s’arrêter dans des quartiers de la ville de Kindia ou ont pu découvrir les avancées du projet de développement. Sur Facebook, 231 peronnes sont allés « aimer » la page de Kindia 2015.

« La social TV concerne 1/5 des internautes et 2/3 des téléspectateurs utilisent régulièrement leur Smartphone comme second écran », précise Émilie Proyart, directeur de Seevibes, une entreprise spécialiste de l’audience télé sur les réseaux sociaux.