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Au sommaire de l’effet papillon du 21 mai 2011

On pensait que le régime des colonels avait vacciné le peuple grec de l’extrême droite. Mais depuis, la crise est passée par là. Et en temps de crise, on a toujours besoin d’un bouc émissaire. Longtemps terre d’asile, la Grèce, débordée par la pression migratoire, a développé une très nette xénophobie. La preuve : la percée de l’extrême droite aux dernières élections, l’arrivée d’un néo-nazi au conseil municipal d’Athènes et plus grave encore, l’instauration de milices de quartier « anti-immigré » qui traquent les sans-papiers en toute illégalité… mais avec l’aval tacite des autorités ! RACISME DE RIGUEUR, c’est un sujet de Hugo Van Offel.

Aux Etats-Unis, les militants anti-IVG ne se sont jamais aussi bien portés. De plus en plus d’états remettent en cause le droit à l’avortement, ou tentent d’en restreindre l’accès. La tendance est telle que les conservateurs de l’UTAH sont allés jusqu’à proposer de condamner pour meurtre les femmes victimes de fausses couches ! Les Américains auraient-ils perdus la tête ? Une certitude : un fait-divers particulièrement odieux a littéralement dopé les idées des pro-life…LA CLINIQUE DE L’HORREUR, c’est un sujet d’Olivier Ponthus avec Etienne Truchot. Et ce n’est absolument pas pour tout public, alors éloignez vos enfants.

Escroc, séducteur, détrousseur de touristes, expert en poison et en manipulation, Charles SOBHRAJ, dit « le serpent », est tout ça à la fois. Et plus encore. Condamné à perpétuité au Népal, cet homme a une hantise : l’oubli ! A 67 ans, SOBHRAJ qui se dit victime d’un complot et en appelle aux Nations Unis, aurait tenté de s’évader pour la 10ème fois. SERPENT À SORNETTES, c’est un sujet de Christophe Barreyre.

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Au sommaire de l’effet papillon du 14 mai 2011

Après les faits d’actualité, l’Effet Papillon. Pour l’Imam Academy, tapez 1 ! Ce n’est pas une plaisanterie, c’est même le carton télé de l’été dernier en Malaisie. Pendant 3 mois, 10 candidats se sont affrontés, sous l’œil des caméras, pour décrocher le titre de meilleur imam, avec à la clé, un poste dans une mosquée et un pèlerinage à la Mecque. Papillon a suivi le tournage de l’édition 2. Plus corsée. CANAL SERMON… c’est un sujet de Nicolas Tonev avec Sylvain Pierron.

Quel lien entre des infirmières bulgares torturées pendant 8 ans sous le régime de Kadhafi, et le printemps arabe qui souffle sur la Libye ? A priori, par temps de brouillard et des jumelles mal réglées, on n’en voit pas. Sauf que les sauveurs d’aujourd’hui sont les tortionnaires d’hier, et qu’ils n’ont pas laissé que de bons souvenirs, notamment en Bulgarie. S’INSURGER CONTRE LES INSURGES, c’est un sujet de Cyprien D’Haese.

En Grèce, ne pas payer ses impôts, est plus qu’un sport national, c’est une philosophie de vie. Une philosophie qui coûte cher, surtout en période de quasi banqueroute. Au pied du mur, le gouvernement a donc décidé de traquer les fraudeurs. Par tous les moyens, y compris Google Earth, très utile quand il s’agit de confondre un gros contribuable ou d’inventorier les propriétés, piscines et yacht non déclarés. Seulement, s’attaquer aux mauvais payeurs, c’est une chose, aux mentalités, c’en est une autre… ATTRAPE-MOI SI TU PEUX, c’est un sujet d’Angélique Kourounis.

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« Le Crime Invisible » un film d’Etelle Higonnet et Raynald Lellouche, le 18/05 à 20h40 sur Planète

Ce documentaire révèle, à travers les témoignages de victimes, les violences sexuelles perpétrées contre les femmes en toute impunité en Côte d’Ivoire pendant la guerre civile (2002 – 2007).

La parole de ces femmes, qui ont toutes fui leur pays, a un écho particulier au moment où la Côte d’Ivoire vit de nouveau dans un climat de guerre civile après l’élection présidentielle et la chute de Laurent Gbagbo.

Etelle Higonnet, juriste qui a travaillé pour des ONG comme Human Right Watch, a enquêté sur ces crimes de guerre, un « crime invisible », dont personne ne veut parler en Côte d’Ivoire car il a été commis par des hommes de tous les partis.

Douze journalistes femmes de renom ont accepté de prêter leur voix à ce documentaire pour que le crime invisible ne le soit plus. Un engagement pour l’information et le respect des droits humains.
C’est l’histoire d’un crime invisible. Un crime silencieux. Un crime que les hommes veulent passer sous silence. Un crime que les femmes ne pourront jamais oublier. Le viol, comme arme de guerre, en Côte d’Ivoire.

Dans ce pays divisé et ravagé par dix ans de guerre civile entre le gouvernement ivoirien et des groupes rebelles, les hommes armés dans chaque camp ont utilisé le viol comme arme politique. Ce sont les femmes qui paient. On estime qu’une femme sur dix a été violée pendant le conflit. Ce film raconte leur histoire, leur donne la parole au moment où les anciens belligérants, les Hommes, font de nouveau sombrer le pays dans la guerre suite à l’élection présidentielle contestée du 28 novembre.

Pour des dizaines de milliers de femmes ivoiriennes, pauvres ou riches, musulmanes ou chrétiennes, qu’elles appartiennent aux ethnies Mandé, Krou, Akan ou Dioula, la « paix des Hommes » ne sera jamais pour elles. Elles s’appellent Mariam, Adiala, Aminata, Rose ou encore Sabine. Avec leurs mots ou leur corps elles racontent l’indicible. Pour témoigner, pour survivre, pour dénoncer, mais aussi, parfois, pour pardonner, et accepter l’enfant né après le viol.

Cibles politiques, victimes de crimes de guerre restés impunis, ces femmes rejoignent la cohorte des millions de femmes qui chaque année dans le monde, à chaque nouvelle crise, sont les premières victimes de la haine et de la barbarie des hommes.

Ce sont aussi des survivantes et des héroïnes, se démenant pour gagner leur vie, trouvant le courage de jouer avec leurs enfants, chantant ensemble à l’église… En dépit de la dégradation et la violence qu’elles ont subies, elles nous parlent avec un aplomb et une force presque surhumaine. Ce sont elles qui font revivre leurs familles et leurs communautés après l’indicible. Leurs histoires nous amènent donc à travers les abîmes de l’horreur vers l’espoir. LE CRIME INVISIBLE révèle la force et la beauté de l’esprit humain face à la tragédie.

Douze journalistes femmes de renom ont accepté de prêter leur voix à ce documentaire pour que le crime invisible ne le soit plus.

Le commentaire lu à plusieurs voix crée « une chaîne de solidarité » entre ces femmes pour lever le voile sur ce sujet qui nous concerne tous, même si cela se passe en Côte d’Ivoire. La mobilisation de ces journalistes femmes marque leur engagement pour l’information et le respect des droits humains.

Les douze voix :
– Maïtena Biraben
– Pascale Clarke
– Florence Dauchez
– Marie Drucker
– Laurence Ferrari
– Carole Gaessler
– Isabelle Giordano
– Anne-Sophie Lapix
– Patricia Loison
– Ariane Massenet
– Daphné Roulier
– Caroline Roux