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« Passion patrimoine : sur la route Napoléon », un film de Gary Grabli et Maha Kharat, le 6/02 à 20h45 dans Des Racines et des Ailes sur France 3

Ce nouveau numéro de la collection « Passion Patrimoine » vous propose un voyage entre mer et montagne, à la découverte de l’une des plus belles routes de France : la Route Napoléon ! Reliant la Côte d’Azur aux Alpes, elle traverse, sur plus de 300 kilomètres, des paysages d’exception. Cette route doit son nom à un épisode mythique de l’histoire de France : le vol de l’Aigle… En 1815, l’empereur s’échappe de l’île d’Elbe et remonte à pied vers Paris avec 1200 hommes pour reprendre le pouvoir à Louis XVIII.

Tout au long de ce trajet, autour de l’actuelle route nationale 85, entre Grasse, Digne-les-Bains, Sisteron, Gap et Grenoble, Véronique Voirin, auteur de guides sur sa région, nous fait rencontrer des passionnés qui protègent des trésors naturels et architecturaux. Férue d’histoire et de patrimoine, elle suit les pas de Napoléon Ier pour la préparation de son prochain ouvrage…

À Grasse, capitale du parfum, Carole Biancalana cultive le jasmin et les roses. Elle a créé l’association des fleurs d’exception du pays de Grasse afin d’aider de jeunes cultivateurs à s’installer dans la région. À Digne-les-Bains, le campanile de la cathédrale Saint-Jérôme est reconnaissable à des kilomètres à la ronde. Mais la structure métallique datant de 1618 présente des signes de fatigue. Avec l’architecte des monuments historiques Michel Trubert, nous grimpons au sommet de cet édifice remarquable. Un peu à l’écart de la ville, nous survolons en ULM la Réserve Géologique de Haute-Provence, la plus grande d’Europe.

À Sisteron, verrou historique sur la Durance, Lucien Mapelli restaure depuis quarante ans l’imposante citadelle. À l’ouest de la route, au cœur de la Drôme provençale, une association se bat depuis vingt ans pour réhabiliter le village de Sahune, déserté au XIXe siècle.

Direction aussi le Champsaur, qui surplombe l’unique bocage de montagne de France. C’est ici qu’une cinquantaine de passionnés vit une fois par an une expérience extraordinaire. Ils restaurent, à près de 3000 mètres d’altitude, un canal artificiel bâti par leurs ancêtres il y a 130 ans pour apporter l’eau d’un glacier jusque dans la vallée…

C’est le nez au vent qu’Yves Merens aime parcourir la Route Napoléon. Venu de Bruxelles, il emprunte régulièrement à moto, comme des milliers d’amoureux de deux-roues venus de toute l’Europe, un massif peu connu : le Dévoluy. Resté sauvage, il abrite de merveilleux sites pour les spéléologues : des glaciers souterrains. Dans ce massif calcaire, le spéléologue Martinho Rodriguez surveille avec attention ces glaciers dans les profondes cavités de la région. Un univers à la fois féérique et fragile…

« Passion Patrimoine : un balcon sur le dauphiné », un film de Marie Maurice et Franck Dhelens, le 28/11 à 20h45 sur France 3

Aux confins des Alpes et de la Provence, à cheval sur les départements de la Drôme, de l’Isère et des Hautes-Alpes, le Dauphiné recèle une richesse patrimoniale d’exception.

Professeur d’histoire à l’université de Grenoble, Alain Belmont défend les trésors méconnus de sa région depuis près de 30 ans. Aux commandes de son petit avion, mais aussi à terre aux côtés de ses étudiants, cet enfant du pays nous emmène à la découverte de l’histoire prestigieuse de l’ancienne principauté, des monuments oubliés des guerres contre l’ennemi savoyard aux sites naturels les plus secrets. Comme le plateau d’Emparis à la lisière du Parc National des Ecrins.

A 50 km de Valence, aux frontières méridionales du Dauphiné, le village perché de La Laupie est un autre joyau sauvegardé depuis plus de 40 ans par une famille de drômois passionnés, les Armand. Dans les pas de leurs parents et grand-parents, la troisième génération s’attache aujourd’hui à faire revivre cette citadelle médiévale qui a bien failli disparaître sous les bombardements de la Seconde Guerre Mondiale.

Dominant l’ancienne principauté à 2000 mètres d’altitude, les Hauts-Plateaux du Vercors abritent la plus grande réserve naturelle nationale. Une équipe de scientifiques veille au quotidien sur ces 17 000 hectares de steppes sauvages à l’équilibre fragile. Parmi ces gardiens, Sébastien Blache, protège un trésor millénaire des hauts plateaux : la chouette chevêchette, le plus petit rapace d’Europe.

Nous partons aussi à la rencontre d’un autre amoureux du Vercors, Christophe Aribert. Installé à Uriage-les-Bains au pied du massif, ce chef cuisinier doublement étoilé défend le terroir dauphinois dans sa cuisine. Aux côtés de deux stagiaires mexicaines, il nous entraîne dans un voyage sur les traces des saveurs méconnues de sa région.

90 kilomètres plus à l’est, la Drôme des collines est le berceau d’un monument hors norme : le Palais Idéal du Facteur Cheval. Classé monument historique par André Malraux, cette folie bâtie durant 33 ans par un autodidacte génial est aujourd’hui soigneusement restaurée par des artisans passionnés.

Dans les Terres Froides du nord de l’Isère, à Vertrieu, c’est un village entier qui se mobilise pour faire renaître l’une des maisons fortes qui défendaient les frontières du Dauphiné le long du Rhône. A sa tête, Marie-Françoise Bonnard est une locataire particulière. Architecte du patrimoine, elle s’est installée dans l’ancien corps de logis seigneurial après l’avoir restauré pour le compte de ses propriétaires.

Pour la dernière étape de notre voyage, nous partons en direction de sommet de la Dent de Crolles au-dessus de la vallée de l’Isère. Un terrain de jeu privilégié des Grenoblois et surtout le décor préféré des Diverticimes. Une bande d’amis, photographes amateurs qui s’y retrouvent entre deux journées de travail pour partager leur passion des lumières particulières du massif de la Chartreuse.

Un Balcon sur le Dauphiné, entre vallées et montagnes, un voyage au coeur d’une région d’exception.

Réalisé par Marie Maurice et Franck Dhelens

« Passion Patrimoine : du Languedoc au Roussillon », un film de Philippe POIRET, le 14/11 à 20h45 sur France 3

Ce film est un voyage dans une région surprenante : le Languedoc-Roussillon.

Destination de vacances préférée des Français mais aussi lieu de vie, le Languedoc-Roussillon séduit. Riche de son histoire, cette région cultive ses différences en flirtant avec la Provence et le Pays Catalan. Avec ce film, nous suivons plus particulièrement des hommes et des femmes qui ont choisi de se battre pour vivre dans ce territoire mais aussi pour sauvegarder leur patrimoine naturel. Ils sont viticulteurs, marins pêcheurs, ou  membres d’associations.  Ils ont parfois tout quitté pour vivre leur passion.

Robert Mornet est un passionné du canal du midi, un monument historique de 240 kilomètres reliant la Garonne à La Méditerranée.

Il y a sept ans, au fond de son jardin, cet ancien éducateur entame le projet de reproduire à l’identique un bateau poste de 1818… Aujourd’hui il en termine l’aménagement  pour y recevoir de futurs voyageurs, cette magnifique embarcation reprendra sa route pour faire revivre l’époque où elle était la diligence du Canal Royal des Deux Mers.

Avec ses 300.000 hectares, le Languedoc-Roussillon est le plus grand vignoble de France et aussi et surtout le plus vaste du monde.

Nous nous rendons , sur  les hauteurs de l’étang de Thau. Là, depuis maintenant huit siècles, se dresse l’abbaye de Valmagne,  surnommée la cathédrale des vignes.

Cette abbaye est l’un des monuments les mieux conservés de l’art cistercien. Depuis presque deux siècles, la famille d’Allaines se bat pour sa conservation.

Le Languedoc-Roussillon c’est plus de  200 Kilomètres de côtes avec des lagunes. Avec ses 7500 hectares, l’étang de Thau est la plus vaste du Languedoc. Une petite mer intérieure, aux eaux salées, connue pour ses huîtres et ses coquillages. L’étang est aujourd’hui un territoire à protéger. Le combat de deux femmes qui portent un regard singulier sur cet étang où elles travaillent.

A Marseillan, Annie Castaldo est l’une des rares ostréicultrices du bassin. Elle partage son temps entre la production  des huîtres et la vente sur les marchés.

Fille de pécheur, Claudia Négri est devenue elle aussi marin pêcheur et traque la daurade sur le bassin.

Amies, ces deux femmes participent à une initiative originale : « Panier, poisson, coquillage ». L’idée est de rapprocher les consommateurs du département de l’Hérault avec les ostréiculteurs et les pêcheurs de la lagune. Un projet basé sur le principe des AMAP (Association pour le maintien d’une agriculture Paysanne).

Nathalie komaroff a installé sa ferme dans un village de Haute montagne. Elle y élève des chevaux de Mérens, une race qui a bien failli disparaître dans les années 70. Et deux fois par an elle organise l’un des dernières transhumances équestres. Un voyage d’une semaine à travers les Pyrénées-Orientales pour rejoindre les hautes vallées de Cerdagne et profiter des pâturages d’altitude pendant la belle saison.

Pour participer à ce voyage hors des sentiers battus, vingt des cavaliers sont venus de toute la France.

« Passion patrimoine : Du Languedoc au Roussillon »

Réalisateur : Philippe POIRET

« Du Lot au Cantal », de Leni Mérat et Dominique Lenglart pour Des Racines et des Ailes le 19/09 sur France 3

Le Lot, surnommé « Terre des Merveilles » avec plus de quatre cents édifices protégés au titre des monuments historiques, est un département riche en châteaux et en villages magnifiques.
Dans le secteur sauvegardé du vieux Cahors, les « Enquêteurs du patrimoine », de l’architecte et archéologue Gilles Séraphin, visitent chaque maison pour mettre au jour des trésors médiévaux. Derrière les papiers peints et les faux plafonds, mais aussi derrière les enduits qui recouvrent les façades, ils révèlent des merveilles pour mieux les préserver. Plus au nord, à Autoire, un jeune architecte lotois a pour mission de protéger un monument inaccessible, le château des Anglais. Il n’hésite pas à descendre en rappel au-dessus de cette fortification datant de la guerre de cent ans pour mieux la comprendre.

Au-dessus de la vallée de la Dordogne, l’impressionnant château médiéval de Castelnau-Bretenoux et sa flamboyante couleur rouge racontent neuf siècles d’histoire. Un joyau classé monument historique dès 1862 et sauvé à l’aube du XXe siècle par un lotois haut en couleurs, le chanteur d’opéra Jean Mouliérat. Il y donnait des grandes fêtes avec le Tout- Paris de l’époque, comme les écrivains Colette et Pierre Loti, le sculpteur Auguste Rodin ou la dernière reine de Madagascar.

Mais le Lot, c’est aussi un vaste plateau calcaire, le Causse du Quercy. Si l’eau y est absente en surface, elle a creusé sous la roche d’innombrables cavités et a fait de cette région le berceau de la spéléologie. Avec le géologue Thierry Pélissier, nous pénétrons dans le plus profond gouffre d’Europe à Padirac. Avec une jeune guide, nous partons sur les
traces d’Edouard-Alfred Martel qui l’explora le premier il y a plus de cent ans. Commençant son trajet là où s’arrêtent les visites guidées, elle fait pour la première fois le voyage pour atteindre « la Grande Barrière ». Une véritable montagne souterraine où Martel a apposé sa signature en 1899.

Le Causse du Quercy abrite un autre patrimoine, un ciel très pur remarquablement épargné par la pollution lumineuse des villes. La profondeur de ses nuits en fait l’une des dernières zones sombres en Europe. Pour profiter du Triangle Noir, un fou d’astronomie, Philippe Canceil, est venu s’installer dans la région il y a vingt ans pour vivre pleinement sa passion. Et pour le protéger, il sillonne le causse pour convaincre les villages d’éteindre la nuit leurs éclairages publics.

A peine franchies les limites avec le département voisin, le Cantal, le paysage change radicalement. La chaîne des monts du Cantal, les plus anciens volcans d’Europe, marque de son empreinte les vallées profondes et les villages aux couleurs de roche basaltique. Un patrimoine géologique que survole pour la première fois en parapente le vulcanologue François Leleu. Sur les contreforts de ce gigantesque ensemble volcanique, Guy et Marie-Joe Chambon continuent de s’isoler chaque été dans leur buron d’altitude pour fabriquer du Salers de tradition. Coûte que coûte ils préservent un savoir-faire et protègent les magnifiques vaches salers qui ont failli disparaître.

Au mois de mai, les plateaux de l’Aubrac Cantalien se couvrent de blanc. La couleur du narcisse, une fleur sauvage qui ne fleurit que deux semaines par an. Entre récolte traditionnelle et transformation, des étudiants de l’école de parfumerie de Grasse, originaires du monde entier, viennent se former au cœur du Cantal. Demain, ils élaboreront les plus grands parfums avec des extraits de narcisse. Dans le nord du département, une poignée d’amoureux des trains font revivre l’une des plus belles voies ferrées de France laissée à l’abandon il y a vingt ans. Qu’ils soient cheminots à la retraite, professeur de musique ou gendarme, tous se retrouvent pendant leur temps libre pour faire circuler leur autorail et restaurer les rails. A la belle saison, ils ouvrent bénévolement la ligne au public pour faire partager ce patrimoine oublié au plus grand nombre.

Du Lot au Cantal, entre les trésors médiévaux du Quercy et les panoramas majestueux des volcans, deux univers et une même passion pour le patrimoine.

« Passion patrimoine : Des Pyrénées à la Polynésie », un film de Dominique Lenglart pour Des Racines et des Ailes, le 26/07 à 20h35 sur TV5 MONDE

Ce nouveau numéro de la collection « Passion patrimoine : les français s’engagent » nous emmène dans le Pacifique et dans le massif des Corbières. Deux patrimoines d’exception.
Qu’ils soient bénévoles, lycéens, archéologues amateurs ou possesseurs d’un savoir-faire ancestral, tous participent activement à la préservation et à la transmission de ces patrimoines parfois méconnus.

Ils sont archéologues amateurs, vitrailliste, lycéens, paysagiste ou encore les derniers à posséder des savoir-faire ancestraux. Avec des architectes et des historiens d’art, ils préservent des patrimoines d’exception…

Dans l’Aude, près de Narbonne, la famille d’Andoque embellit sans cesse un joyau de l’architecture cistercienne, l’abbaye de Fontfroide. Aidés par les bénévoles de l’association « Les amis de Fontfroide », chacun s’attelle à une tâche précise. Si Laure, qui a quitté Paris pour le massif des Corbières, relance le domaine viticole des anciens moines, son père Nicolas veille amoureusement sur son trésor. Après la Restauration des vitraux et la remise à neuf du toit de l’abbatiale, il prépare l’ouverture au public d’une bibliothèque décorée au début du XXè siècle par Odilon Redon. Sa femme Christiane, aidée par une jeune paysagiste, se passionne pour les jardins de Fontfroide. La roseraie, les jardins des sorcières, des abeilles ou des plantes médicinales, autant d’espaces verts qui racontent l’histoire millénaire de l’abbaye.

Loin des contreforts pyrénéens, au milieu de l’océan Pacifique, les habitants de la Polynésie française s’engagent à la sauvegarde de leur patrimoine archéologique et architectural.

Dans les paysages majestueux de l’archipel de Marquises l’archéologue Pierre Ottino, aidé par un couple d’amateurs passionnés, inventorie et protège les sites qui témoignent de la grandeur d’une civilisation qui a presque disparue avec la colonisation. Grâce à leur travail, les fameux grands Tikis polynésiens d’Hiva-Oa devraient pouvoir être sauvés. Sur l’île de Nuku Hiva, avec une association locale, il encadre les lycéens pour reconstruire un village traditionnel. 3ooo kilomètres plus au sud, dans l’archipel des Gambier, la population se mobilise pour sauver la cathédrale de Rikitéa. Un édifice unique bâti à base de corail et décoré de nacre et de perles. Autour de l’architecte en chef des monuments historiques Pierre-Antoine Gatier, les artisans locaux renouent avec les techniques traditionnelles de construction.

L’Aude cistercienne et la Polynésie à la redécouverte de son patrimoine, deux univers et deux formidables terrains de jeu pour les passionnés du patrimoine.

DES RACINES ET DES AILES PASSION PATRIMOINE : LES FRANÇAIS S’ENGAGENT
Histoires de France : Des Pyrénées à la Polynésie
Un film réalisé par Dominique Lenglart

Passion Patrimoine : « Les Couleurs du Périgord », un film de Leni Mérat et Gary Grabli pour Des Racines et des Ailes, mercredi 25 avril à 20h40 sur France 3

Entre Aquitaine et Massif Central, le Périgord dévoile un patrimoine exceptionnel au gré de ses quatre couleurs. Vert, blanc, pourpre ou noir, de grottes préhistoriques en châteaux, de bastides séculaires en villages de caractère, le Périgord nous offre un étonnant voyage à travers le temps.

Tout commence à Sarlat, la capitale du Périgord noir. Historien et auteur de guides sur sa cité, Romain Bondonneau en explore inlassablement les monuments les plus emblématiques comme la mystérieuse lanterne des morts. Avec un photographe italien tombé amoureux fou de la région, il survole pour la première fois en montgolfière la majestueuse vallée des châteaux.

Toujours en Périgord noir, un autre passionné protège un patrimoine différent, la Vézère. Guide et ancien champion de canoë, Philippe Colomy connaît toutes les merveilles de cette rivière. Chaque année il organise avec son association un grand nettoyage au fil de l’eau aux pieds du majestueux village troglodytique de la Madeleine. Un belvédère qui marque l’entrée dans la Vallée de l’Homme et ses dizaines de sites préhistoriques. C’est ici qu’a débuté au 19ème siècle l’étude de la préhistoire et c’est ici qu’a été découvert il y 7O ans le joyau de l’art pariétal, la grotte de Lascaux. Fragile et totalement fermée au public, Lascaux est constamment étudiée par des scientifiques. Fait exceptionnel, une caméra a été autorisée pour Des Racines et des Ailes à filmer Muriel Mauriac la conservatrice de la grotte, dans une mission de surveillance. Un voyage majestueux au cœur de l’art pariétal, façonné par des hommes il y a 17000 ans.

A Belvès, le nouveau propriétaire d’une demeure seigneuriale a découvert dans son grenier une peinture murale du 15ème siècle représentant les neuf preux. Il a fait appel à Cornelia Cione, venue d’Italie, pour lui rendre tout son lustre. Avec la jeune italienne nous découvrons le majestueux château de Jumilhac au cœur du Périgord vert. Henry de la Tour du Pin, son propriétaire, a lui aussi mis au jour des fresques datant de la Renaissance.

Dans les lumières automnales de la forêt de Champs-Romain, Jean-Pierre Biaussa, un fin connaisseur des cèpes transmet son savoir à un jeune scientifique qui étudie les secrets du champignon-roi, le véritable trésor du Périgord. Au sud de la vallée de la Dordogne, un jeune couple fait revivre une tradition oubliée, la récolte du Safran. Une épice rare et chère qu’ils réservent à Philipe Latreille, un chef-cuisinier enfant du pays. Passionné par la préparation du foie gras, il organise régulièrement des stages pour faire redécouvrir aux périgourdins l’art de cuisinier ce symbole de la région.

En Périgord pourpre, la méconnue abbaye médiévale de Cadouin est en restauration. Un chantier d’envergure mené par Patrick Palem. Dans son atelier de Périgueux, il restaure avec les techniques les plus récentes des pièces venues du monde entier.

Enfin, dans la vallée du bergeracois, un château renaît grâce à l’obstination d’une association de passionnés. Malmené et pillé depuis 3O ans, Bridoire vient d’être racheté par Jacques Guyot, un fou de monuments historiques. En famille et avec l’aide des gens du village, Bridoire va enfin pouvoir ouvrir ses portes au public.

Historien, photographe, agriculteur, guide, restaurateur d’art ou cuisinier, tous n’ont qu’une passion : le Périgord.

Passion patrimoine : « Le Nord au coeur », un reportage de D.Lenglart et F.Vassor, pour Des Racines et Des Ailes, le 7 mars à 20h40 sur France 3.

Entre terre et mer, le Nord-Pas-de-Calais abrite un patrimoine exceptionnel, loin des idées reçues. Au cœur de l’histoire, des passionnés se battent avec énergie pour protéger ce territoire unique.

Philippe Fruitier est photographe aérien et survole depuis quinze ans les paysages du Nord de la France pour témoigner avec ses clichés de la richesse de sa région. Au cœur de la vallée de la Canche, Il nous fait découvrir un monument millénaire et majestueux : la chartreuse de Neuville. Aujourd’hui, une association redonne vie à cette ancienne abbaye.
Avec Najma Maziz une jeune urbaniste, il survole l’ancien bassin minier avec ses cités ouvrières crées au 19ème siècle. Ensemble, ils constituent un dossier pour inscrire ce site au patrimoine mondial de l’Unesco.

Surplombant les mines, les terrils sont aujourd’hui des espaces naturels protégés. Pour Vincent Cohez, naturaliste et petit-fils de mineur, les « montagnes du nord » ne sont pas noires. Elles sont vertes comme la forêt qui les recouvre aujourd’hui et qui abrite une faune et une flore sauvages aux portes des villes.

Aux portes de Saint-Omer, Rémi Colin protège avec son association un des plus grands marais de France, l’Audomarois. Au cœur de ce labyrinthe de canaux édifié au 10ème siècle par des moines venus de Hollande, il relance la fabrication des bacoves et des escutes, les barques traditionnelles du marais.

Au cœur des falaises de craie de la côte d’Opale, dans un sanctuaire naturel, un jeune berger emmène pour la première fois ses brebis pâturer entre le cap Blanc-Nez et le cap Gris-Nez. Quentin Tellier participe à un programme de protection des fragiles landes herbeuses surplombant la mer du Nord.

Fou de char à voile, Alexandre Gauthier a repris et modernisé le restaurant familial de la Madelaine-sous-Montreuil. Classé parmi les cent meilleurs chefs du monde et inspiré par l’atmosphère iodée des grandes plages de la région qu’il parcourt depuis l’enfance, il travaille avec les meilleurs producteurs locaux et réinvente son menu tous les soirs.

Dans les grandes villes des Flandres et de l’Artois, les hôtels de ville sont surmontés par des tours monumentales, les beffrois. Édifiés au Moyen-Âge et véritables emblèmes du Nord-Pas-de-Calais ils abritent encore des carillons qui rythment la vie des habitants. Stefano Coletti est le 35ème carillonneur du beffroi de Douai. Tous les jours, il enseigne à des jeunes douaisiens la maîtrise de cet instrument unique.

Aux pieds du beffroi d’Arras un archéologue hors du commun travaille sur un passé plus récent, celui de la grande guerre. Alain Jacques nous entraîne dans les Carrières Wellington, un fantastique dédale de galeries souterraines, une véritable ville sous la ville. Il continue d’y explorer les kilomètres de cavités qui ont servi d’abri à 24OOO soldats britanniques en 1916.

Témoin d’une autre histoire, celle des grandes invasions médiévales dans l’Avesnois, le château défensif de Potelles appartient à la même famille depuis plus de 5OO ans. Restaurateur d’art autodidacte, Philippe Delsart entraîne dans son sillage les meilleurs artisans de la région pour refaire à neuf le pont-levis de ce monument qui abrite un chef-d’oeuvre, une « poutre de gloire » en bois du 17ème siècle.

Photographe, bénévoles, urbaniste, charpentier de marine, berger, naturaliste, archéologue ou artisan, ils ont tous le Nord au cœur.
« Le Nord au cœur » – Capa Production
Un reportage écrit par Dominique Lenglart et Frédéric Vassort
Réalisé par Dominique Lenglart

« Passion patrimoine : Un voyage en France, de la camargue à la Bretagne », un reportage de M.Maurice et F.Dhelens, pour Des Racines et des Ailes, le 18/01 à 20h35 sur France 3

« Des Racines & des Ailes » propose de traverser la France et de découvrir des marais de la Camargue et des landes et forêts méconnues de la Bretagne.

Entre Rhône et Méditerranée, la Camargue est le plus grand marais de France abritant la plus ancienne réserve naturelle du pays. Nous partirons ensuite à mille kilomètres au nord-ouest des marais de Camargue, à la découverte d’une Bretagne méconnue… La Bretagne intérieure. A l’ombre des côtes qui font sa renommée, ce pays de landes et de forêts recèle des milliers de châteaux et manoirs : une richesse exceptionnelle !

PASSION PATRIMOINE : DE LA CAMARGUE A LA BRETAGNE

Entre Rhône et Méditerranée, le plus grand marais de France, la Camargue, abrite en son cœur la plus ancienne réserve naturelle française. A sa tête, Eric Coulet, un écologue amoureux de la région depuis 37 ans. Secondé par une équipe de biologistes passionnés, il est à pied d’œuvre au quotidien pour protéger les 13 000 hectares de ce sanctuaire interdit, à l’équilibre fragile et menacé par l’érosion du littoral et la montée du niveau de la mer.

Des Camarguais d’origine ou d’adoption se battent à leurs côtés pour préserver les richesses naturelles de leur région. Parmi ces gardiens, Nicolas Gauthier : ancien ingénieur, il défend aujourd’hui la biodiversité des marais en pêchant de manière traditionnelle une espèce invasive, l’écrevisse de Louisiane, avec Armand Arnal, un chef étoilé qui met le terroir camarguais à l’honneur dans sa cuisine.

A l’ouest du delta, au pied des fortifications médiévales d’Aigues-Mortes, les salins dessinent depuis le 6ème siècle une mosaïque de décors uniques. Luc Vernhes, maître-saunier, y perpétue un savoir-faire ancestral en travaillant avec la nature pour façonner l’or blanc. Dans l’étang le plus précieux des salins, il initie une quinzaine de saisonniers à la cueillette d’un nectar rare et capricieux qui ne se montre que quelques jours par an: la fleur de sel.

A 30 km de là, un autre écosystème protégé de Camargue, l’étang du Fangassier. Depuis 40 ans, la Tour du Valat, une fondation scientifique, veille ici sur le seul site français de reproduction des flamants roses, une espèce farouche et vulnérable. 400 volontaires triés sur le volet y ont rendez-vous pour une opération exceptionnelle et périlleuse, qui n’a lieu qu’une fois dans l’année: le baguage de 500 flamants âgés d’à peine deux mois.

Direction 1000 km au nord-ouest des marais de Camargue, à la découverte d’une Bretagne méconnue… la Bretagne intérieure.

A l’ombre des côtes qui font sa renommée, ce pays de landes et de forêts recèle en effet près de 4000 châteaux et manoirs, une richesse architecturale d’une densité unique en Europe.

Architecte du patrimoine, Philippe Perron sauvegarde les trésors secrets de sa région depuis plus de 30 ans. Accompagné d’Olivier Lavigne, un ami tailleur de pierre, il nous emmène à la rencontre de ces monuments qui racontent la longue histoire de la Bretagne centrale, des palais oubliés du duché de Bretagne aux mystérieux mégalithes de la fin de la Préhistoire.

Depuis 8 ans, au cœur des marais de Brière, un parc naturel régional, Philippe et Olivier travaillent avec une association de bénévoles au sauvetage du château-fort de Ranrouët, une sentinelle de pierres qui veille sur la presqu’île guérandaise depuis le 13ème siècle.

70 km plus à l’est, un site unique en Europe: la vallée de l’Erdre, sacrée plus belle rivière de France par François 1er. François Lelièvre, architecte spécialiste du pays nantais et fou de voile, voue une passion à cet affluent de la Loire et aux joyaux extraordinaires qui jalonnent ses rives: une trentaine de châteaux bâtis par de riches négociants nantais à la fin du 18ème siècle.

Aux portes de l’Erdre, un autre trésor méconnu de la Bretagne intérieure: un vaste réseau de canaux conçu par Napoléon 1er pour désenclaver la péninsule au 19ème siècle. Avec sa femme, Philippe Hubert a changé de vie il y a 10 ans pour devenir éclusier sur l’un de ces canaux, l’Ille et Rance. Par passion, le couple a même restauré une péniche de transport bretonne vouée à la casse. Ils nous entraînent pour une croisière en famille sur les traces des merveilles de l’Ille et Rance, jusqu’à la perle noire de la Bretagne, la cité médiévale fortifiée de Dinan.

Un film de Marie Maurice et Franck Dhelens,
Une production CAPA

« Passion patrimoine : Les Cévennes au coeur », un documentaire de Dominique Lenglart, le 28/09 à 20h35 dans Des Racines et des Ailes sur France 3

Ils sont berger, forestier, garde du parc national ou apiculteur. En compagnie d’architectes, d’artisans et de botanistes, tous se battent pour faire vivre et préserver les patrimoines exceptionnels de leur région : les Cévennes.

Avec son association, Eugène Zahner encadre chaque été des jeunes bénévoles pour restaurer le château médiéval de Portes. Accompagné de Martial Martin, fils et petit-fils de mineur, il veille sur ce véritable vaisseau de pierres.

Sur le Causse Méjean, vaste plateau calcaire à 1000 mètres d’altitude, Bruno Descave lutte contre l’invasion des pins noirs plantés dans les années 60. Garde du parc national, il survole ce désert en planeur et travaille avec Christian Avesque. A 83 ans, cette figure cévenole est le dernier berger à faire paître ses brebis en liberté.

Dans le massif de l’Aigoual, un jeune producteur a repris l’exploitation familiale de châtaignes, un fruit qui a nourri les habitants de la région pendant des siècles. Dans sa clède traditionnelle, Rémy Sauvezon est l’un des derniers à savoir encore faire sécher sa récolte. Avec sa farine, un jeune chef revisite les recettes traditionnelles de la région.

A Mercoire, au cœur du parc, les habitants se mobilisent pour sauver les terrasses qui entourent le village. Avant de replanter les mûriers à soie, ils font restaurer les édifices en pierre sèche par des futurs maçons en stage itinérant à travers les Cévennes.

Sur le versant sud du Mont-Lozère, au Pont-de-Monvert Yves Elie se bat pour sauver un savoir-faire ancestral : l’élevage des abeilles. Personnage charismatique, il inventorie les ruchers-troncs typiques de Lozère. Dans ces châtaigniers recouverts de Lauze, il replace les colonies d’abeilles noires qu’il élève dans son rucher laboratoire.

Entre massif central et Méditerranée, ce territoire abrite des trésors que les cévenols protègent avec passion.

DES RACINES ET DES AILES – « PASSION PATRIMOINE : LES CÉVENNES AU CŒUR »
Réalisateur : Dominique LENGLART
CAPA TV / FTV

Le site de Des Racines et des Ailes sur France 3 > cliquez ici

« La France en partage : entre Lot et Garonne et Corrèze », un film de Marie Maurice, le 13/04 sur France 3 à 20h35 dans DES RACINES ET DES AILES

A l’ombre du Périgord, le Lot-et-Garonne abrite un patrimoine à la richesse insoupçonnée, jalousement conservé par ses habitants. A Blanquefort-sur-Briolance, depuis 5 ans, un couple de châtelains atypiques restaure une ancienne forteresse médiévale et tente d’en percer les nombreux mystères. A leurs côtés, une trentaine de villageois, tous bénévoles et amoureux du château, les aide dans cette entreprise d’envergure.

Terre sauvage aux multiples visages, la Corrèze cache un patrimoine fabuleux et pourtant méconnu. Du bassin de Brive-la-Gaillarde, porte de l’Occitanie, au vert plateau de Millevaches, sur les contreforts du Massif Central, partout dans le département des Corréziens passionnés se mobilisent pour sauver des trésors architecturaux et naturels
exceptionnels.

Un film de Marie Maurice, réalisé par Marie Maurice et Franck Dhelens
Diffusion le 13/04 sur France 3 à 20h35 dans DES RACINES ET DES AILES