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Au sommaire de L’Effet Papillon du 20/09 à 13h45 sur CANAL+

« ETATS-UNIS, LE SUPER FLIC ÉTAIT UN RIPOUX » – un sujet de Benoit CHAUMONT avec Cyril THOMAS

Des cigares et des méthodes rugueuses, Louis SCARCELLA, la star du NYPD qui se la jouait macho, n’aurait pas dépareillé dans un film de Scorcese. Pendant 26 ans, ce superflic de la brigade des homicides de Brooklyn-Nord a affiché le plus beau palmarès d’affaires résolues… Jusqu’à ce que la justice enquête sur ses enquêtes, et là, stupeur !

« ANGLETERRE, LE TOURNOI DES MUTILÉS DE GUERRE » – un sujet de Jaouhar NADI

400 soldats, 13 pays, 9 disciplines : bienvenue aux «Invictus Games». Londres a accueilli la semaine dernière des vétérans du monde entier, tous blessés au combat, pour ces Olympiades d’un nouveau genre… Une compétition vraiment royale, voulue et parrainée par le prince Harry, en hommage au courage de ces hommes et de ces femmes, souvent oubliés une fois revenus à la vie civile. Un hymne à la fraternité donc, mais pas encore au grand déballage. A l’armée, il y a toujours des questions qui fâchent… Nous avons suivi la délégation française jusqu’à la ligne de départ.

« SARDAIGNE, L’ÎLE POUBELLE DES ARMÉES OCCIDENTALES » – un sujet de Hugo VAN OFFEL

Nous voilà repartis pour le côté obscur de la Sardaigne. Derrière le dépliant touristique, se cache une réalité méconnue, sauf des Sardes hélas. Depuis 60 ans, l’île est colonisée par l’OTAN, les armées du monde entier et les fabricants d’armes pour servir de base à leurs essais militaires. C’est là qu’ils expérimentent leurs nouveaux missiles et font exploser les anciens. Tout cela à ciel ouvert et au mépris absolu des habitants et de l’environnement.

« Textile : la colère des petites mains », dans Envoyé Spécial le 24/04 à 20h45 sur France 2

Un reportage de Sophie Bonnet

Le 24 avril 2013, le Rana Plaza, un immeuble de 9 étages s’effondrait à Dacca, la capitale du Bangladesh. Bilan : plus de 1100 morts. Les victimes : des ouvriers de l’industrie textile. Le bâtiment abritait 5 ateliers, qui confectionnaient des vêtements exportés dans le monde entier. Un an plus tard, quelles leçons ont été tirées ?

Une équipe d’Envoyé Spécial a mené l’enquête. Elle a retrouvé une couturière qui a survécu à la catastrophe. Au moment du tournage, elle n’avait pas reçu de compensations financières. Il existe un fonds d’indemnisation de l’industrie textile, mais l’argent n’a pas été débloqué. Seules 10 marques y ont contribué. En revanche, elles sont 150 à avoir signé un accord sur les normes de sécurité. Elles s’engagent à les faire respecter à leurs fabricants.

Pourtant, les usines que les journalistes d’Envoyé Spécial ont visitées, en se faisant passer pour des acheteurs, présentaient des manquements inquiétants : électricité vétuste, extincteurs vides, issues de secours fermées à clé. Au final, en l’espace d’un an, les marques auraient retiré jusqu’à 15 % de leur production du Bengladesh. A l’inverse, à Pnohm Penh, capitale du Cambodge, 200 usines ont été construites ces 3 dernières années.

Sophie Bonnet et Vincent Reynaud ont enquêté dans cette nouvelle vitrine de l’industrie textile. En janvier dernier, elles ont été paralysées par des grèves qui ont tourné à l’émeute. Les ouvriers demandaient des hausses de salaire. La répression sera très sévère. Tout se passe comme si, où qu’elle aille, l’industrie textile n’était plus en mesure de contenir la colère des petites mains.

« Textile : mode toxique ? », un reportage de Sophie Bonnet et Antoine Demonet dans Envoyé Spécial, le 19/09 à 20h35 sur France 2

70 % de nos habits sont fabriqués en Asie. Pendant quatre mois, une équipe d’Envoyé Spécial a enquêté sur les produits chimiques utilisés pour les confectionner : teintures, fixateurs, imperméabilisants… Elle a découvert que certaines usines asiatiques utilisaient des substances potentiellement dangereuses pour notre santé.

Elle a fait analyser de nombreux vêtements de marques célèbres fabriqués en Asie et vendus en France. Résultat : plus de la moitié contiennent des perturbateurs endocriniens.

Les normes européennes Reach, qui déterminent les substances à proscrire de l’industrie textile, sont-elles appliquées ?

Au Bangladesh, Sophie Bonnet et Antoine Demonet ont découvert que certains fabricants ne les respectaient pas, malgré les engagements officiels pris par les marques. Les journalistes ont remonté le fil des produits utilisés pour teindre nos vêtements. A Dacca, ils ont pu constater que les substances employées par les sous-traitants de l’industrie textile étaient souvent les moins chères du marché, et qu’elles pouvaient contenir des agents toxiques.

Par ailleurs, ils se sont infiltrés dans une teinturerie qui sous-traite pour de grandes marques occidentales connues, où ils ont vu travailler de nombreux enfants.

Ils manipulaient des produits chimiques sans gants ni masques. Dans le sud de l’Inde, ce sont les riverains des usines textiles qui pointent une catastrophe sanitaire.

Sophie Bonnet et Antoine Demonet ont enquêté dans des villages contaminés par les teintures et les produits chimiques, où les cancers et l’infertilité atteignent des taux record. En France, rencontre avec des douaniers chargés d’ouvrir les containers en provenance d’Asie. Ils mettent en cause les gaz toxiques utilisés pour transporter les vêtements. Rencontre aussi avec des vendeurs de vêtements malades et des acheteurs qui affirment avoir été intoxiqués par leurs habits…

A l’ère de la mode rapide, jetable et low-cost, que savent les consommateurs occidentaux des produits chimiques contenus dans leurs vêtements ?

« Usurpation d’identité », une enquête de Marc Garmirian dans « Envoyé Spécial : La Suite », le 14/09 à 14h sur France 2

Chaque année en France, ils sont des milliers à se battre pour recouvrer leur identité. Elle leur a été volée par des malfaiteurs sans scrupules qui laissent des impayés et des délits derrière eux que les usurpés doivent assumer à leur place. Ce cauchemar peut durer de longues années.

Depuis notre premier tournage en 2010, la loi a évolué et un procès est désormais possible, car en mars 2011, l’usurpation d’identité est devenue un délit à part entière.

Mais la loi, qui prévoit un an d’emprisonnement et 15 000 euros d’amendes ne semble pas assez dissuasive.

Depuis 2010, nos passeports, nos cartes d’identité, nos titres de séjour sont mieux sécurisés. Leur falsification est nettement plus difficile aujourd’hui. Mais les failles administratives sont encore nombreuses.

A l’époque, nous avions suivi trois victimes d’usurpation. Deux sont toujours en galère. Charly Koissy est pratiquement au bout de ses peines, mais il doit encore batailler pour que justice lui soit rendue. Notre second usurpé préfère aujourd’hui garder l ‘anonymat. Son avocat nous explique sa lente descente en enfer depuis notre premier tournage.

Nous avons également rencontré trois sœurs dont le père adoptif a revendu l’identité à plusieurs femmes il y a trente ans… Une situation à la fois tragique et absurde dont elles vont enfin sortir. La justice a décidé de leur permettre de reprendre le nom de jeune fille de leur mère… Changer de nom pour sortir de ce cauchemar…

Voyage au pays de ceux qui ont perdu leur identité. Une enquête réalisée par Marc Garmirian, journaliste à l’Agence Capa, qui avait déjà réalisé le premier sujet en 2010. A voir dans « Envoyé Spécial : La Suite » le 14/09 à 14h sur France 2.

Un International Emmy Award pour la série Braquo, saison 2, écrite par Abdel Raouf Dafri, créée par Olivier Marchal

Nominé dans la catégorie Série Drama aux Emy Awards 2012, la série BRAQUO vient d’être couronnée hier soir à New-York.

Succès pour «Braquo» en Amérique. La fiction française de Canal+ a remporté cette nuit un International Emmy Award dans la catégorie «meilleure série dramatique».

C’est la saison 2 de la série Braquo, écrite par Abdel Raouf Dafri, qui a été récompensée hier soir d’un Emmy Award.

La série policière qui compte deux saisons pour le moment, est diffusée depuis octobre 2009 sur la chaîne cryptée et est rediffusée depuis le mois dernier sur D8, nouvelle chaîne du groupe Canal+.

Elle raconte l’histoire de quatre policiers des Hauts-de-Seine qui voient leur vie basculer lorsque l’un de leur collègue se suicide après une affaire où il est mis en cause.

La saison 3 de Braquo est attendue sur Canal + probablement pour l’an prochain. Actuellement D 8 rediffuse les 2 premières saisons

Les deux saisons de BRAQUO ont remporté un succès tant en termes d’audience que d’adhésion du public.

« Air France : la chute libre », une enquête de Richard Puech et François Nénin pour « Spécial Investigation » le 12/11 à 22h30 sur CANAL +

Avec en moyenne un crash tous les trois ans ces douze dernières années, Air France, l’une des plus importantes compagnies aériennes du monde, est aussi l’une de celle dont les conditions de sécurité sont les plus critiquées ces dernières années.

Écrasement du Concorde en 2000 (113 morts), atterrissage manqué à Toronto en 2005 (un avion détruit), décollage manqué à Pau en 2007 (un mort), crash du vol Rio-Paris en 2009 (228 morts), le bilan est lourd.

Réfutant toute idée de fatalité, plusieurs commandants de bord d’Air France, dont certains encore en activité, évoquent aujourd’hui une défaillance de la gestion du risque au sein de la compagnie.

Pour Spécial Investigation, François Nénin et Richard Puech mettent en avant plusieurs failles du système : problèmes de compétences et de formation chez certains pilotes, liens trop étroits avec le constructeur Airbus selon certains, opacité du milieu aéronautique français, trop grande complaisance des autorités de contrôle – Direction Générale de l’Aviation Civile, DGAC, et Bureau d’Enquête et d’Analyse, BEA -. Des pratiques qui, si elles ne sont pas corrigées, pourraient bien engendrer d’autres drames…

Interview de Caroline du Saint, réalisatrice de « Hugo Chavez, le grand mensonge » pour Spécial Investigation sur CANAL +

Il fait meilleur vivre à Baghdad qu’au Venezuela. A Caracas, une personne meurt par balles toutes les deux heures. On compte de 15 à 20 000 morts violentes chaque année, soit 4 fois plus qu’en Irak, et autant que le Mexique… le tout dans un pays pourtant épargné par les gangs et le narcotrafic.

Des chiffres qui ont quadruplé, depuis l’arrivée au pouvoir en 1999 d’un certain Hugo Chavez, candidat à sa propre succession lors de la prochaine élection présidentielle, le 7 octobre 2012.
Comment en une dizaine d’années, un pays a-t’il pu basculer dans une telle violence ? Comment les inégalités, la misère, ont-elles pu croître à ce point, dans un pays riche, assis sur une des principales mannes pétrolières du continent ? Quelle est la responsabilité d’Hugo Chavez dans cette dégradation ?

Dans cette interview exclusive, Caroline du Saint raconte le tournage et évoque la situation du Venezuela

« Hugo Chavez, le grand mensonge », une enquête pour Spécial Investigation sur CANAL +

Record d’audience pour « Goldman Sachs, la banque qui dirige le monde » diffusé le 4/09 sur Arte

Goldman Sachs, la banque qui dirige le monde, diffusé le 4 septembre sur Arte, a réalisé un record d’audience sur ARTE+7. Le programme cumule 563 400 streams sur toutes ses plateformes de diffusion, un chiffre historique pour la catch-up d’Arte.

Le dossier web consacré au documentaire réalisé par Marc Roche et Jérôme Fritel dépasse les 141 000 visites (244 000 pages vues), à 72% côté français. Le mini-site « Goldman Sachs, le supermarché de la finance » totalise quant à lui 33 000 visites.

« Les arracheurs de Marseille », une enquête de Karim Baïla pour Envoyé Spécial le 13/09 à 20h45 sur France 2

A Marseille, les vols à l’arraché de colliers en or se multiplient. Les policiers en ont récemment recensés jusqu’à 30 par jour. Une « spécialité » de la ville qui est en train de gagner d’autres métropoles françaises.

Les victimes, la plupart du temps des femmes ou des personnes âgées, sont quelques fois rouées de coups. Ce nouveau type de délinquance fait régner dans la ville un climat de violence qui vient s’ajouter aux règlements de comptes meurtriers liés au trafic de drogue.

Tout l’été, Karim Baïla, grand reporter originaire de Marseille, a mené l’enquête sur ce phénomène. Pour Envoyé Spécial et l’agence Capa, il a suivi le travail des équipes de police spécialisées, celles qui traquent les arracheurs dans la rue et celles qui mènent l’enquête. Il a filmé les auditions des délinquants devant les magistrats du Parquet. Un Parquet qui prône la tolérance zéro contre ces vols avec violence.

Karim Baïla s’est rendu dans les quartiers sensibles où vivent la plupart de ces agresseurs pour dialoguer avec eux et comprendre comment agissent les jeunes « arracheurs ». Cette pratique est souvent un premier pas vers des actes plus graves comme le braquage ou le grand banditisme. Il a également rencontré des grands frères repentis.

Enquête sur une nouvelle criminalité et sur une filière de recel qui nous conduira jusqu’à Casablanca au Maroc.

« Les arracheurs de Marseille », une enquête de Karim Baïla pour Envoyé Spécial, à découvrir le jeudi 13 septembre à 20h45 sur France 2, et à revoir sur Pluzz.fr après la diffusion.

ENQUETES CRIMINELLES : « L’affaire Zago, rancune meurtrière », un film de Louis-Matthieu Nivôse le 19/09 à 20h50 sur W9

11 décembre 2003, Guy Pourriel un retraité de 71 ans sort d’un sex-shop du Terradou, une galerie commerciale à la sortie de  Carpentras. Alors qu’il s’apprête à monter dans sa voiture, un homme cagoulé lui tire dessus. Guy Pouriel reçoit deux balles  en pleine tête, il s’effondre.

La PJ d’Avignon prend l’affaire en main. Ils retrouvent vite un témoin qui a vu le meurtrier s’engouffrer dans une fourgonnette blanche avant de  s’enfuir. L’homme a tenté de relever le numéro de la plaque d’immatriculation mais il n’a réussi à noter que les deux derniers chiffres, la piste  s’arrête là. Vu le mode opératoire, les policiers pensent immédiatement à un règlement de compte. Ils fouillent alors dans la vie de Guy Pouriel, un  homme à la forte personnalité, propriétaire d’une casse auto et président du club de rugby de Cavaillon. Ils suivent plusieurs pistes en lien avec la  pègre locale, en vain.

Les enquêteurs découvrent alors que l’homme menait une double vie : marié et père de famille, guy Pouriel fréquentait assidûment les prostitués et les sexe-shops, a t-il fait une rencontre qui aurait mal tourné ? Là encore après de nombreuses pistes cela ne donne rien. Les policiers se concentrent alors sur la plaque minéralogique, ils remontent à toutes les fourgonnettes blanches dont l’immatriculation se termine par les chiffres relevés sur la scène de crime… Les enquêteurs ne trouvent rien de flagrant…

Pourtant, un témoignage attire leur attention : l’un des propriétaires de camionnette blanche leur signale avoir revendu son véhicule à quelqu’un qui n’a pas encore fait le changement de carte grise. Il a oublié son nom, mais il affirme l’avoir eu à deux reprises au téléphone. Malheureusement, il n’a pas gardé son numéo… Pour retrouver son identité, la PJ d’Avigon fait faire un bornage téléphonique, en recoupant les deux dates d’appel, ils découvrent la ligne d’un certain Zago. Ils conservent son nom en tête mais faute d’éléments pour pouvoir l’interroger, ils décident d’attendre qu’il y ait du nouveau…

Ce sera le cas en février 2004, les enquêteurs reçoivent un coup de téléphone des gendarmes de Cavaillon. Ceux-ci leur disent avoir interpellé un homme qui patientait au bord d’une route nationale, un revolver sur le siège passager. Or, les deux derniers numéros de la plaque d’immatriculation correspondent à ceux relevés sur la scène du crime de Guy Pourriel…

La PJ demande alors le nom du suspect : Eric Zago !

Persuadés de tenir quelque chose, les policiers se rendent à la gendarmerie de Cavaillon. Seulement, en découvrant leur suspect, ils sont plus que dubitatifs. A 34 ans, Zago n’a pas de casier, et surtout, il ne semble avoir aucun lien avec la victime. Les enquêteurs de la PJ prennent alors le relais des gendarmes dans la garde à vue. Ils intensifient leurs questions. La pression augmente. A tel point qu’au bout de 6 heures d’interrogatoire Eric Zago avour : c’est bien lui qui a tué Guy Pouriel. Il revendique même totalement son acte.

Et losqu’il explique le mobile du meurtre, les policiers sont médusés : Eric Zago affirme avoir tué le septuagénaire pour se venger d’une humiliation vieille de 17 ans ! Adolescent Zago travaillait en effet dans le bar que tenait son père. Un jour Pouriel l’a apostrophé devant toute la salle en lui disant: « Petit sers-moi un demi ou je te mets deux baffes ! » Eric Zago n’a jamais digéré l’histoire, qui aurait d’après lui a gâché sa vie. Il a ruminé sa vengeance pendant dix sept ans…

Un mois avant d’abattre Guy Pouriel, Zago a décidé qu’il était l’heure de le faire payer. Il explique même avoir manqué le vieil homme à deux reprises ! Mais le 11 décembre, après avoir filé sa victime et soigneusement préparé son acte, Eric Zago a assouvi sa vengeance. A son procès, Zago explique qu’il a voulu « tuer l’humiliation et pas Pouriel » Il refuse que ses avocats plaident la folie. Il supporte pas l’idée d’être considéré comme fou et de se faire soigner.

La Cour d’Assises du Vaucluse le condamne en mars 2006 à la peine minimale de deux ans pour assassinat. Fait rare, la présidente de la cour d’assise le fait interner à l’issue de l’audience. Ecoeuré, Zago fait appel de cette condamnation et change d’avocats. Un an plus tard en mars 2007 il est condamné… à 14 ans de réclusion. Aujourd’hui, après 7 ans ans de prison, il peut demander sa libération conditionnelle…

« L’affaire Zago, rancune meurtrière », un film de Louis-Matthieu Nivôse le mercredi 19 septembre à 20h50 sur W9
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