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« Les Nouveaux Explorateurs : Diego Bunuel en Inde », le 14/04 à 15h15 sur Canal+

C’est tout simplement le plus grand rassemblement de l’histoire de l’Humanité. La Maha Kumbha Mela a attiré 120 millions de personnes sur les bords du Gange, en Inde, entre le 14 janvier et le 10 mars 2013. Pendant 30 jours Diego Buñuel était parmi elles afin de nous faire vivre de l’intérieur ce pèlerinage Hindouiste, le plus sacré, qui n’a lieu que tous les 12 ans.

Les autorités de la petite ville d’Allahabad (Uttar Pradesh), au Sud-Est de Delhi, ont déployé les grands moyens pour accueillir l’équivalent de deux fois la population française sur le lit du Gange, à la confluence avec la rivière Yamuna. En 6 mois il a fallu faire sortir de terre une véritable ville, avec 150 km de routes, 700 km de câbles électriques, 600 km de canalisations d’eau, 50000 toilettes ainsi que 18 ponts, pour relier les différentes rives entre elles.

De tout le pays, les millions de pèlerins affluent en un flot continu dans le but de s’immerger dans le Gange, ce fleuve mythique vénéré ici comme une Déesse vivante. Un bain purificateur sensé leur assurer une meilleure réincarnation.

C’est au côté de Sâdhus, les prêtres de l’Hindouisme, que Diego fait son initiation à cette religion millénaire, la plus ancienne qui soit encore pratiquée. Ces hommes vêtus de orange ou couverts de cendres ont renoncé au monde matériel pour une vie d’itinérance à la recherche de l’illumination spirituelle. Ils sont considérés comme des Dieux, chacun détenteur d’un pouvoir unique selon les pénitences plus ou moins violentes qu’il s’inflige. Les pèlerins viennent chercher auprès d’eux la bénédiction, et parfois une réponse divine à leurs problèmes, contre donation.

Mais la Maha Kumbha Mela c’est aussi une grande foire, nourrie d’attractions, où chaque ‘akhara’ (secte) tente d’attirer les fidèles. Et qui génère un véritable business. Au cours de son immersion, Diego assistera notamment à l’initiation des nouveaux Sâdhus de la Juna Akhara, l’Akhara la plus ancienne et la plus importante.

Et il plongera bien sûr lui même dans le Gange lors du Bain Royal, le 10 février, bain le plus sacré de toute la Maha Kumbha Mela. 30 millions de personnes se sont baignées ce jour-là.

« Les Nouveaux Explorateurs : David Walters en Inde », le 07/04 à 15h15 sur Canal+

Pour sa deuxième exploration musicale, David nous emmène en Inde, un pays où la musique est sacrée et considérée comme étant à l’origine du monde.

C’est en effet par le son que le dieu Brahmâ a créé l’univers, selon la mythologie indienne. Un fantasme pour tout musicien… Qu’elle soit destinée aux temples ou au divertissement, enseignée dans le Nord ou pratiquée dans le Sud, la musique en Inde est à l’image de la société : opaque, complexe et soumise à de nombreux codes – que la jeune génération prend un malin plaisir à bousculer.

En Inde, depuis la nuit des temps, il y a d’un côté ceux qui font de la musique pour les temples et les dieux, et de l’autre ceux qui font de la musique divertissante. C’est au côté de ces derniers que David débute son exploration.

À quelques stations de métro du cœur de Delhi s’étend l’un des plus grands bidonvilles de la capitale : Kathputli Colony. David Walters y est accueilli par une caste de marionnettistes originaires du Rajasthan.

L’art des marionnettes indiennes est né au VIIIe siècle dans le but de divertir les princes. Aujourd’hui il permet à ces artistes de gagner correctement leur vie : autour de 100 euros par prestation.