Au sommaire de 1€70, spécial Brésil : un petit tour à São Paulo, avec Victor Robert, pour découvrir toutes les richesses et les secrets de ses communautés dans le pays le plus métissé du monde !
Immigration ancienne : Il était une fois au Brésil
L’Immigration italienne au Brésil est représentée par 33 millions de Brésiliens descendants d’immigrants italiens. Ils sont dispersés dans tous les États des régions Sud et Sud-Est du Brésil, se trouvant être quasiment la moitié de la population de l’État de São Paulo. Cette population est considérée comme la plus importante d’oriundi (descendants d’Italiens) hors d’Italie.
Les premiers Italiens arrivèrent au Brésil en 1870. Le gouvernement brésilien stimulait l’immigration européenne, particulièrement après 1850, quand le trafic des esclaves africains fut aboli au Brésil ; les immigrants se substituaient à la main-d’œuvre esclave.
Les Italiens s’installèrent d’abord dans la région Sud du Brésil, où les colonies d’immigrants étaient établies par le Gouvernement brésilien au début du XIXe siècle.
A São Paulo, un habitant sur 5 revendique au moins un ascendant italien.
Nous serons avec Angelo, 92 ans, le propriétaire du plus vieux restaurant italien de tout le Brésil. Angelo est venu par paquebot dans les années 40 et son histoire a même inspiré une telenovela.
Nous serons également avec une famille de commerçants italiens, les plus gros importateurs au Brésil de produits issus de la botte. 4 générations aux manettes de l’entreprise. Dans cette famille, on se revendique brésilien mais on respire l’Italie.
Japon : « L’appel du 18 juin», un sujet de Mickael Beurdouche
Le Brésil est le pays qui accueille le plus de Japonais en dehors du Japon. Il y a entre 1,3 et 1,5 million d’habitants d’origine japonaise au Brésil. Les personnes d’origine japonaise nées au Brésil sont appelées Japonais-Brésiliens (Nipo-brasileiros en portugais), ou nissei.
Le 18 juin 1908, les premiers immigrants japonais débarquaient du navire Kasato Maru dans le port de Santos, São Paulo. Ils étaient au nombre de 791 (principalement des fermiers venus d’Okinawa). Ils partaient pour le Brésil pour travailler dans les plantations et pensaient revenir au Japon après avoir gagné un peu d’argent, mais ce ne fut pas le cas.
Aujourd’hui, le quartier de Libertad, construit par les japonnais accueillent l’essentiel des diasporas asiatiques.
Les deuxième, troisième et même quatrième générations prônent un retour aux sources. Les plus jeunes d’entre eux sont tournés vers la culture mango-pop, véhiculée par les jeunes tokyoïtes.
C’est le cas de l’une de nos personnages, déguisée en manga-girl et qui nous emmènent dans les karaoke les plus célèbres de Sao Paulo.
Les plus anciens n’ont jamais non plus totalement abandonné la culture nippone. Cours de karaté, musique….
Bolivie : «Le mirage brésilien», un sujet de Mickael Beurdouche
En quête d’un travail et d’une vie meilleure, des milliers de Boliviens quittent leur pays pour Sao Paulo, la mégapole du Brésil, où ces travailleurs clandestins réalisent leur rêve – avoir un emploi – mais avec un salaire de misère et dans des conditions inhumaines.
Espagne : « Les nouveaux conquistadors», un sujet de Pierrick Morel
Ils sont des milliers à quitter l’Espagne, son marasme économique et son chômage endémique. Beaucoup partent en Allemagne, seul pays européen à ne pas plonger. Les autres optent pour l’Amérique du Sud et le Brésil en particulier. Si les tendances démographiques actuelles perdurent, l’Espagne pourrait perdre plus d’un demi-million d’habitants au cours des dix prochaines années.
Ianire est créatrice de mode. L’absence de perspectives au Pays Basque espagnol l’a poussée à venir vivre, dessiner et fabriquer ses collections ici au Brésil pour les vendre….. au Pays Basque espagnol.
Quant à Jesus, peintre en bâtiment, il a récemment quitté l’Espagne, pays dans lequel il n’avait plus aucun avenir professionnelle. Il était même en pleine dépression. Dès son arrivée au Brésil, sa vie a changé….
Interview
Frédéric Junck, chef d’entreprise français, présent au Brésil depuis 1985. Arrivé juste après la dernière dictature militaire, il a assisté à la montée en puissance d’un pays dont il est tombé littéralement amoureux.