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« Fuck le système », la nouvelle série incarnée de L’Effet Papillon

Du 10 au 31 janvier 2016, L’Effet Papillon lance sa nouvelle série incarnée « Fuck le système ».

Chaque dimanche pendant 4 semaines, Benoît Chaumont nous emmène chez ceux qui rejettent les institutions et le monde moderne.

En Bolivie, chez les Mennonites allemands qui vivent entre eux depuis des siècles dans une communauté fermée, sans électricité ni voiture.

En Chine, dans la ville qui vit au temps de Mao, avec discours du Grand Timonier dans les hauts parleurs, bons points pour les bons communistes, et leçons de fidélité patriotique.

En Inde, à Auroville, le paradis des hippies des années 70, où les maisons comme ses habitants ont pris un léger coup de vieux.

Enfin aux États-Unis, à Slab City, un bidonville géant au milieu du désert où campent les damnés de la terre, punks, junkies, exclus du système.

Un épisode sera diffusé chaque semaine dans l’émission.


Fuck le système – Teaser – L'Effet Papillon… par CANALPLUS

Au sommaire de L’Effet Papillon du 22/11 à 13h45 sur CANAL+

« INDE, STÉRILISATIONS À LA CHAÎNE » – un sujet de Axel Cossé, Surabhi Tandon et Robinson Cégar
En Inde, les stérilisations de masse sont monnaie courante et encouragées par les autorités, et peu importent les dommages collatéraux. La dernière en date a fait 13 morts, après qu’un chirurgien a opéré 83 femmes en 5h chrono. Une toutes les 3 minutes… Un record de vitesse. Il faut dire qu’il y a une prime à l’abattage. Plus les médecins explosent leurs quotas, mieux ils sont rémunérés.

« ESPAGNE, LE PARTI QUI SECOUE LE PAYS » – un sujet de Nathalie Gros
Un JT satirique et une émission de débats : en Espagne, le tout jeune parti «Podemos», issu du mouvement des Indignés et proche de Mélenchon, a bien compris que le pouvoir se gagne aussi bien dans les urnes que sur les ondes. Fraichement élu au Parlement européen avec 5 sièges en mai dernier, le mouvement des antis système surfe sur la crise, le ras-le-bol et la satire télé. Son leader, un Jaurès 2.0., est une bête médiatique qui a lancé sa propre chaîne, histoire d’appuyer là où ça fait mal, en attendant les législatives de 2015.

« BLING BLING TOUR BRÉSIL » – un sujet de Sebastian Perez
Direction le Brésil à Sao Paulo, la mégapole de la fracture sociale où millionnaires et sans-abris se partagent la ville, presque nez à nez… C’est là que nous sommes allés inaugurer cette nouvelle collection, «le Bling Bling Tour» que nous retrouverons semaine après semaine.
Sao Paulo, championne des inégalités, est la ville des parvenus, des grands de ce monde mais aussi de l’aristocratie de l’argent, plutôt discrète.

« Textile : la colère des petites mains », dans Envoyé Spécial le 24/04 à 20h45 sur France 2

Un reportage de Sophie Bonnet

Le 24 avril 2013, le Rana Plaza, un immeuble de 9 étages s’effondrait à Dacca, la capitale du Bangladesh. Bilan : plus de 1100 morts. Les victimes : des ouvriers de l’industrie textile. Le bâtiment abritait 5 ateliers, qui confectionnaient des vêtements exportés dans le monde entier. Un an plus tard, quelles leçons ont été tirées ?

Une équipe d’Envoyé Spécial a mené l’enquête. Elle a retrouvé une couturière qui a survécu à la catastrophe. Au moment du tournage, elle n’avait pas reçu de compensations financières. Il existe un fonds d’indemnisation de l’industrie textile, mais l’argent n’a pas été débloqué. Seules 10 marques y ont contribué. En revanche, elles sont 150 à avoir signé un accord sur les normes de sécurité. Elles s’engagent à les faire respecter à leurs fabricants.

Pourtant, les usines que les journalistes d’Envoyé Spécial ont visitées, en se faisant passer pour des acheteurs, présentaient des manquements inquiétants : électricité vétuste, extincteurs vides, issues de secours fermées à clé. Au final, en l’espace d’un an, les marques auraient retiré jusqu’à 15 % de leur production du Bengladesh. A l’inverse, à Pnohm Penh, capitale du Cambodge, 200 usines ont été construites ces 3 dernières années.

Sophie Bonnet et Vincent Reynaud ont enquêté dans cette nouvelle vitrine de l’industrie textile. En janvier dernier, elles ont été paralysées par des grèves qui ont tourné à l’émeute. Les ouvriers demandaient des hausses de salaire. La répression sera très sévère. Tout se passe comme si, où qu’elle aille, l’industrie textile n’était plus en mesure de contenir la colère des petites mains.

Au sommaire de l’Effet Papillon du 12/04 à 13h40 sur CANAL+

« Ukraine, les trésors cachés de Ianoukovitch » – Un sujet de Nathalie Gros

Pistolets thermiques, logiciels de reconstitution et bénévoles par centaines : les journalistes ukrainiens ont entamé un travail de fourmi pour sécher, restaurer et classer les milliers de documents jetés à l’eau, partiellement brûlés ou passés à la broyeuse par l’ex-président Ianoukovitch et ses sbires, dans leur fuite. Peu à peu, ce colossal tas de confettis révèle ses secrets, et c’est tellement énorme, que même les professionnels de la corruption ont du mal à y croire.

« Chine, le pays qui n’aime pas les gros » – Un sujet de Cyprien d’Haese

C’est la rançon du succès : à pays riche, problèmes de riches. Avec la croissance, la Chine a mondialisé son assiette et troqué son traditionnel bol de riz et légumes pour une alimentation à « l’américaine », graisses et sucre à gogo… Résultat : près de 120 millions de chinois sont obèses, et le surpoids ne cesse de gagner du terrain. Pour contrer cette masse adipeuse, Pékin s’est lancé dans une vaste politique d’amaigrissement. Les jeunes sont particulièrement ciblés. On les envoie dans des centres qui n’ont rien d’une colonie de vacances.

« Inde, l’ennemi juré des grands labos pharmaceutiques » – Un sujet de Mandakini Ghalot

Direction l’Inde… où la guerre des médocs bat son plein. D’un côté, la firme CIPLA, géant mondial du générique et des médicaments low-cost, de l’autre les laboratoires pharmaceutiques qui voient d’un très mauvais œil que leur homologue indien clone sans autorisation des molécules qu’elles ont mis des années à trouver. Au centre, un homme le torse bombé, un Dieu vivant pour des millions de patients, le Robin des bois des médocs : Yusuf HAMIED. Son credo : non à l’apartheid médical.

Le CHIFFROSCOPE – De David Castello-Lopes, Léonard Cohen et Emmanuel Grand

Doit-on avoir peur de la Russie ?

LE PLANÉTARIUM – De David Castello-Lopes et Mathieu Leblanc

« Textile : mode toxique ? », un reportage de Sophie Bonnet et Antoine Demonet dans Envoyé Spécial, le 19/09 à 20h35 sur France 2

70 % de nos habits sont fabriqués en Asie. Pendant quatre mois, une équipe d’Envoyé Spécial a enquêté sur les produits chimiques utilisés pour les confectionner : teintures, fixateurs, imperméabilisants… Elle a découvert que certaines usines asiatiques utilisaient des substances potentiellement dangereuses pour notre santé.

Elle a fait analyser de nombreux vêtements de marques célèbres fabriqués en Asie et vendus en France. Résultat : plus de la moitié contiennent des perturbateurs endocriniens.

Les normes européennes Reach, qui déterminent les substances à proscrire de l’industrie textile, sont-elles appliquées ?

Au Bangladesh, Sophie Bonnet et Antoine Demonet ont découvert que certains fabricants ne les respectaient pas, malgré les engagements officiels pris par les marques. Les journalistes ont remonté le fil des produits utilisés pour teindre nos vêtements. A Dacca, ils ont pu constater que les substances employées par les sous-traitants de l’industrie textile étaient souvent les moins chères du marché, et qu’elles pouvaient contenir des agents toxiques.

Par ailleurs, ils se sont infiltrés dans une teinturerie qui sous-traite pour de grandes marques occidentales connues, où ils ont vu travailler de nombreux enfants.

Ils manipulaient des produits chimiques sans gants ni masques. Dans le sud de l’Inde, ce sont les riverains des usines textiles qui pointent une catastrophe sanitaire.

Sophie Bonnet et Antoine Demonet ont enquêté dans des villages contaminés par les teintures et les produits chimiques, où les cancers et l’infertilité atteignent des taux record. En France, rencontre avec des douaniers chargés d’ouvrir les containers en provenance d’Asie. Ils mettent en cause les gaz toxiques utilisés pour transporter les vêtements. Rencontre aussi avec des vendeurs de vêtements malades et des acheteurs qui affirment avoir été intoxiqués par leurs habits…

A l’ère de la mode rapide, jetable et low-cost, que savent les consommateurs occidentaux des produits chimiques contenus dans leurs vêtements ?

« Les Nouveaux Explorateurs : Diego Bunuel en Inde », le 14/04 à 15h15 sur Canal+

C’est tout simplement le plus grand rassemblement de l’histoire de l’Humanité. La Maha Kumbha Mela a attiré 120 millions de personnes sur les bords du Gange, en Inde, entre le 14 janvier et le 10 mars 2013. Pendant 30 jours Diego Buñuel était parmi elles afin de nous faire vivre de l’intérieur ce pèlerinage Hindouiste, le plus sacré, qui n’a lieu que tous les 12 ans.

Les autorités de la petite ville d’Allahabad (Uttar Pradesh), au Sud-Est de Delhi, ont déployé les grands moyens pour accueillir l’équivalent de deux fois la population française sur le lit du Gange, à la confluence avec la rivière Yamuna. En 6 mois il a fallu faire sortir de terre une véritable ville, avec 150 km de routes, 700 km de câbles électriques, 600 km de canalisations d’eau, 50000 toilettes ainsi que 18 ponts, pour relier les différentes rives entre elles.

De tout le pays, les millions de pèlerins affluent en un flot continu dans le but de s’immerger dans le Gange, ce fleuve mythique vénéré ici comme une Déesse vivante. Un bain purificateur sensé leur assurer une meilleure réincarnation.

C’est au côté de Sâdhus, les prêtres de l’Hindouisme, que Diego fait son initiation à cette religion millénaire, la plus ancienne qui soit encore pratiquée. Ces hommes vêtus de orange ou couverts de cendres ont renoncé au monde matériel pour une vie d’itinérance à la recherche de l’illumination spirituelle. Ils sont considérés comme des Dieux, chacun détenteur d’un pouvoir unique selon les pénitences plus ou moins violentes qu’il s’inflige. Les pèlerins viennent chercher auprès d’eux la bénédiction, et parfois une réponse divine à leurs problèmes, contre donation.

Mais la Maha Kumbha Mela c’est aussi une grande foire, nourrie d’attractions, où chaque ‘akhara’ (secte) tente d’attirer les fidèles. Et qui génère un véritable business. Au cours de son immersion, Diego assistera notamment à l’initiation des nouveaux Sâdhus de la Juna Akhara, l’Akhara la plus ancienne et la plus importante.

Et il plongera bien sûr lui même dans le Gange lors du Bain Royal, le 10 février, bain le plus sacré de toute la Maha Kumbha Mela. 30 millions de personnes se sont baignées ce jour-là.

« Les Nouveaux Explorateurs : David Walters en Inde », le 07/04 à 15h15 sur Canal+

Pour sa deuxième exploration musicale, David nous emmène en Inde, un pays où la musique est sacrée et considérée comme étant à l’origine du monde.

C’est en effet par le son que le dieu Brahmâ a créé l’univers, selon la mythologie indienne. Un fantasme pour tout musicien… Qu’elle soit destinée aux temples ou au divertissement, enseignée dans le Nord ou pratiquée dans le Sud, la musique en Inde est à l’image de la société : opaque, complexe et soumise à de nombreux codes – que la jeune génération prend un malin plaisir à bousculer.

En Inde, depuis la nuit des temps, il y a d’un côté ceux qui font de la musique pour les temples et les dieux, et de l’autre ceux qui font de la musique divertissante. C’est au côté de ces derniers que David débute son exploration.

À quelques stations de métro du cœur de Delhi s’étend l’un des plus grands bidonvilles de la capitale : Kathputli Colony. David Walters y est accueilli par une caste de marionnettistes originaires du Rajasthan.

L’art des marionnettes indiennes est né au VIIIe siècle dans le but de divertir les princes. Aujourd’hui il permet à ces artistes de gagner correctement leur vie : autour de 100 euros par prestation.

« Les Nouveaux explorateurs : Sébastien Perez en Inde », le 17/03 à 15h10 sur Canal+

En hindi, le « jugaad » définit une capacité d’improvisation ingénieuse, une sorte de système D face à l’adversité. Un frigo qui fonctionne sans électricité, un scooter transformé en pistolet à peinture, ou encore vélo qui va sur l’eau : les Indiens regorgent d’inventivité quand ils n’ont pas d’argent.

De Mumbai à l’Assam, en passant par le Kerala, Sebastian Perez nous emmène à la rencontre des Indiens qui s’en sortent grâce au système D et nous montre, à travers son voyage, que, ceux qui n’ont rien, ont beaucoup de choses à nous apprendre.

« Les Toiles de l’Inde » un documentaire de Stéphane Carrel, le 7/06 à 22h10 sur CANAL+ Cinéma

De Mumbai à Calcutta en passant par Delhi, découverte de l’atmosphère dans les salles de cinéma en Inde, où chaque séance commence par l’hymne national.

Dans chaque pays, l’atmosphère dans les salles de cinéma est différente. En Inde, c’est un espace d’adoration, un lieu d’évasion car le cinéma est considéré comme l’exutoire social par excellence. Dans ce pays, chaque séance commence par l’hymne national indien, c’est dire la place qui est accordée au septième art. De Mumbai à Calcutta en passant par Delhi, le réalisateur Stéphane Carrel fait découvrir le cinéma indien dans toute sa diversité.

De Mumbai à Calcutta en passant par Delhi, le réalisateur Stéphane Carrel nous fait découvrir le cinéma indien comme nous ne l’avons jamais vu.

« Les toiles du monde », un documentaire de Stéphane Carrel, le 27 mai à 20h sur Canal+

La passion du cinéma commence pour chacun d’entre nous dans une salle remplie de fauteuils rouges où s’installent en silence des inconnus. Alors vient le noir et le faisceau du projecteur. La magie peut opérer et l’histoire commencer.

On meurt, on tue, on tombe amoureux, on fait l’amour, on est une femme, un homme, un enfant, un vieillard, un extra-terrestre. Assis face à la Toile, dans un silence quasi religieux, on bascule dans un autre monde.

Pourtant, aux quatre coins de la planète, les salles de cinéma disparaissent. En Afrique, elles sont devenues des décharges publiques. En Russie, les films sont malmenés par le pouvoir et les bobines sont jetées à la poubelle. En Inde, le cinéma est toujours glorifié, mais loin des grandes villes, il ne reste que le satellite pour se faire une toile sur petit écran. Aux Etats-Unis, on s’enferme dans des complexes aseptisés en se goinfrant de pop corns et de sodas.

Dans Les Toiles du Monde,Stéphane Carrel a entrepris un voyage inédit au cœur de ces quatre continents pour partir à la rencontre de ceux qui luttent coûte que coûte pour que l’enchantement sur la toile perdure. Rien n’empêchera le cinéma d’exister tant qu’il y aura des hommes et des femmes qui continuent de faire exister une invention datant de plus de 100 ans. Sur les trottoirs de Calcutta ou dans les bidonvilles de Kampala, dans une forêt sénégalaise, dans les glaces de Sibérie ou dans les grandes salles du New Jersey, dans le dernier cinéma muet de Los Angeles ou dans la plus petite salle du monde.

Au cours de ce trajet initiatique, le réalisateur a rencontré également des cinéastes complètement fauchés qui réalisent des films loin des codes formatés de l’industrie.

Les Toiles du Monde, un voyage en couleurs là où le cinéma vibre encore.