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« Trafic d’animaux, les mafias internationales », un film de Pierre Morel dans LES INFILTRES, le 15/02 à 22h50 sur France 2

Pour ce deuxième numéro de la saison, les Infiltrés ont patiemment remonté pendant plusieurs mois les pistes empruntées par les trafiquants d’animaux domestiques ou exotiques… Conditions sanitaires déplorables, importations illégales, le commerce d’animaux fait l’objet de nombreuses dérives.

En France, l’équipe des Infiltrés a découvert un trafic de chiots aussi sinistre que lucratif.
Chaque année, pour répondre à ce marché, on estime qu’il faut environ 600 000 nouveaux chiens. 25 % proviendraient d’un élevage déclaré. D’où viennent les autres, près de 450 000 ?
Élevages, petites annonces, salons animaliers, les circuits de distribution sont multiples, l’étendue des transactions difficile à contrôler. Le marché dépasserait plusieurs centaines de millions d’euros. Mais derrière certaines offres se cachent de véritables fraudes.

En se faisant passer pour des clients, pour des négociants ou des trafiquants, les Infiltrés ont réussi à remonter jusqu’à la source d’approvisionnement en Slovaquie.
Il ya également des animaux exotiques, des espèces protégées menacées d’extinction, qui rentrent clandestinement en Europe pour satisfaire de nombreux clients… L’enquête menée par les journalistes les a amenés jusqu’en Hollande, République Démocratique du Congo, Turquie, Belgique, où ils ont approché les mafias internationales. Les Infiltrés ont voulu savoir comment s’organisent les trafiquants d’animaux sauvages. Les traités internationaux, la surveillance aux frontières et les certificats d’exportations sensés contrôlés les échanges, sont des obstacles bien dérisoires pour enrayer le trafic des animaux en voie de disparition. Un trafic de plusieurs milliards de dollars qui serait en progression ces dernières années.

A PROPOS DES INFILTRES

Choisir de montrer ce qui est souvent resté caché, non dit ou secret.
Sans parti pris, ni point de vue partisan, le magazine « LES INFILTRÉS » a l’ambition, à travers un film puis un débat, de traiter certains dysfonctionnements de notre société.

Sans jamais s’attaquer personnellement à des individus, ni porter atteinte à leur intimité, mais avec la volonté de démonter les failles d’un système, d’une institution, d’une entreprise, les enquêtes des journalistes infiltrés vont permettre de découvrir une réalité parfois préoccupante.

Parce que chaque film des infiltrés sera le fruit d’un tournage à un moment donné dans un lieu donné, le débat animé par Marie Drucker permettra de répondre d’abord aux questions directes soulevées par le film puis d’élargir plus globalement à la question de société qui en découle.

« Les Infiltrés : Pôle Emploi, mission impossible », vendredi 01/02 à 22h50 sur France 2

Les infiltrés reviennent sur France2 avec quatre numéros. Comme à chaque fois les équipes de CAPA ont saisi une réalité qu’on ne voit pas habituellement, surtout lorsqu’on se présente comme un journaliste.

A travers les infiltrations réalisées sur plusieurs mois, et dont certaines ont commencé il y a plus d’un an, les infiltrés ont saisi avec leur caméra cachée ce que souvent les institutions, les lobbys, ne veulent pas montrer.

Les « infiltrés » chez Pôle emploi :

Cette année les « infiltrés » se sont intéressés à des « systèmes » que tout le monde connaît, mais dont personne ne peut imaginer l’univers kafkaïen. Comme par exemple Pôle Emploi, l’organisme qui gère les chômeurs, qui les aide à retrouver un travail. Un sujet d’actualité s’il en est, au moment ou le nombre de demandeur d’emploi ne cesse d’augmenter. Aujourd’hui Pôle emploi accompagne plus de 3 millions de personnes, presque un million de plus qu’il y a 4 ans au moment de sa création. Pour faire face à cette vague l’organisme a recruté des agents en CDD d’un an dans le courant de l’année 2012. L’une de nos journalistes a réussi à se faire embaucher dans une agence importante d’une grande ville française. Une embauche presque à la va-vite, sans vraie sélection et avec une formation sur le tas. Et pendant ce temps-là, cette même agence remerciait des agents formés qui finissaient un CDD de deux ans…

Jour après jour cette infiltrée a découvert la réalité du quotidien des conseillers Pôle emploi. Des conseillers en sous-effectifs chroniques, écrasés par la bureaucratie et des directives inapplicables, confrontés à la misère – parfois à la violence – et scandalisé par la politique du chiffre. Elle a découvert comment le système « oubliait des chômeurs » jugés « incasables », et dont aucun conseiller ne suivait le dossier.

Mais ce qu’à découvert également notre journaliste infiltrée, c’est le dévouement fréquent des agents qui n’hésitent pas à trouver des solutions aux demandeurs d’emplois grâce à une bonne dose de système D.

Parallèlement à ce tournage en infiltration une autre équipe de journaliste a durant quatre mois fait des demandes officielles de tournage dans une agence Pôle emploi pour pouvoir rencontrer des agents, discuter de leur condition de travail et les filmer dans leurs activités. Ces demandes à la direction de la communication de Pôle emploi n’ont pas abouti, l’organisme ne souhaitant pas donner d’autorisation de tournage.