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Au sommaire de l’Effet Papillon du 15/09 à 13h40 sur CANAL +

RUSSIE, LA FIN DE LA RÉCRÉ de Nicolas TONEV

Derrière les désormais célèbres Pussy Riot, ce groupe de punkettes condamné après une farce de procès à deux ans de camp pour avoir chanté une prière anti-Poutine dans la cathédrale du Christ Saint-Sauveur à Moscou, il y a une forêt  de dissidents menacés de châtiment par un président qui n’a toujours pas digéré la vague de protestation qui a précédé sa réélection… En plus Vladimir est un gars réputé susceptible… Dernier projet de la démocratie à la Poutine, un parc à manifestations pour manifester donc, filmé et surveillé dans un espace clôturé, elle est pas belle la vie, si ça voit le jour on vous tient au courant.

LE CLAN DES LIBANAIS de Sofia AMARA
Le conflit syrien est justement un conflit papillon par excellence, avec dommages collatéraux sur ses nombreux pays voisins et notamment au Liban, un pays qui s’est fait une spécialité : reproduire le conflit des autres chez soi, entre sunnites et chiites… Au milieu de cette bataille, le clan des Moqdad: on les surnomme les Don Corleone ou les sopranos libanais, à chaque génération sa référence, un groupe chiite très puissant au Liban qui pour préserver ses intérêts kidnappent à tour de bras.

L’AILE OU LA CUISSE de Sabrina VAN TASSEL
Si je vous dis que dans ce sujet il y a des images impressionnantes voire violentes vous allez me dire : c’est une technique pour nous garder et faire de l’audience… Mais là on n’a pas pu faire autrement et puis en même temps je suis sûr que vous avez entendu parler de ce fait divers cet été qui a refroidi la planète : un homme surpris en flagrant délit de cannibalisme dévorant le visage d’un SDF vivant et que la police a dû abattre… La cause supposée de ce gros appétit : une nouvelle drogue de synthèse débarquée aux Etats-Unis qui peut vous faire prendre votre voisin ou votre cousin pour un gigot, quand elle ne vous pousse pas au suicide une fois le ventre bien rempli.

Et comme chaque semaine, retrouvrez les chroniques de l’Effet Papillon : le « chiffroscope », des réponses aux grandes questions de la planète en chiffres et en dessin animé, réalisé par David Castello-Lopes et Léonard Cohen, et le « Planétarium » pour un tour de l’actu internationale, par David Castello-Lopes.

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Ne manquez pas 1€70 à Moscou, présenté par Victor Robert, le 27/04 à 20h50 sur Planète +!

Entre Moscou et ses communautés, c’est « je t’aime, moi non plus »… Au sommaire de cette émission :

– Les Afghans à Moscou : « Kaboul Kitchen », de Pierrick Morel
– Les Tadjiks à Moscou : « Tête de Tadjiks » de Pierrick Morel
– Les Africains à Moscou : « Le Rouge et le Noir », de Mickael Beurdouche
– Les Géorgiens à Moscou : « Action, réaction, Réconciliation ? », un sujet de Mickael Beurdouche
– Interview de Veronika Dorman, correspondante du journal  » Libération » à Moscou.

1€70 à Moscou
Rédacteur en chef : Pierre-Olivier Labbé
Présenté par Victor Robert
Diffusion le 27/04 à 20h50 sur Planète +

Prenez votre ticket ! 1€70 à Moscou, présenté par Victor Robert, le 27/04 à 20h50 sur Planète +

Les Afghans à Moscou : « Kaboul Kitchen », de Pierrick Morel

La communauté afghane de Moscou a une particularité. Elle est regroupée sur un seul et même site, appelé Sébastopol. Une ancienne barre d’immeubles d’habitation, dans le plus pur style stalinien. A l’intérieur, un immense bazar qui emploie 8.000 personnes et plus de 1.000 entreprises. Un site totalement autogéré avec son école, sa boulangerie et même sa propre mosquée. Autre particularité : les dirigeants de Sébastopol sont tous d’anciens dirigeants de province afghans, d’anciens universitaires ou d’anciens présentateurs de la télévision d’état. Mais tous ces hommes ont collaboré avec les soviétiques, lors de l’invasion de l’Afghanistan par l’armée rouge en 1979.

Quand les chars russes ont quitté le pays en 1989, ces hommes et leurs familles ont été bannis du pays et même aujourd’hui ne peuvent pas envisager de rentrer à Kaboul.

Les Tadjiks à Moscou : « Tête de Tadjiks » de Pierrick Morel

Le Tadjikistan est une ancienne république soviétique d’Asie centrale, libérée du joug de Moscou en 1991. Depuis, ce pays montagneux et rural s’est lentement enfoncé dans la misère. A tel point que selon la banque mondiale, le Tadjikistan est le 1er pays au monde, dépendant de l’argent envoyé par sa diaspora.
En Russie, les Tadjiks sont en bas de l’échelle sociale. Ils sont dévolus aux travaux les plus difficiles. Les Russes de ne les aiment pas à tel point que le mot Tadjik est entré dans le langage courant et est devenu une insulte. Pourtant, cette communauté garde le sourire, tant les conditions de vie qu’ils ont quittées sont difficiles….

Les Africains à Moscou : « Le Rouge et le Noir », de Mickael Beurdouche

Être Noir à Moscou relève du défi. Ils sont Sénégalais, Nigérians ou Camerounais et sont venus faire leurs études au sein d’une faculté prestigieuse, appelée « Université de l’amitié entre les peuples ». Pourtant, à Moscou, ils ne sont pas les bienvenus et font même épisodiquement l’objet de chasses à l’homme. Pour la plupart d’entre eux, ils repartiront en Afrique dès la fin de leur cursus. Mais certains ont fait le choix de rester et même d’y fonder une famille. Mais comme disait Coluche, pour eux « ça sera très dur »…

Les Géorgiens à Moscou : « Action, réaction, Réconciliation ? », un sujet de Mickael Beurdouche

En Russie, les Géorgiens sont appréciés. Staline, le petit père des peuples était Géorgien. Ils sont notamment connus pour l’excellence de leur cuisine, dont la légende raconte qu’elle fabrique des centenaires. Les meilleures tables de Moscou sont géorgiennes. Depuis la chute de l’URSS en 1991, plusieurs incidents ont émaillé les relations compliquées qu’entretiennent la Russie et la Géorgie jusqu’à ce jour du 7 aout 2008 et cette guerre éclair menée par Moscou sur le sol géorgien. L’enjeu : deux régions séparatistes de Géorgie : l’Ossetie du Sud et l’Abkhasie. Ce conflit a considérablement changé la donne quant aux regards que les Russes portent sur les Géorgiens. A tel point que la diaspora géorgienne de Moscou s’est sentie et se sent encore aujourd’hui pointée du doigt par la société russe.

Interview de Veronika Dorman, correspondante du journal  » Libération » à Moscou.

1€70 à Moscou
Rédacteur en chef : Pierre-Olivier Labbé
Présenté par Victor Robert

Au sommaire de l’Effet Papillon du 15 Janvier 2012

DEMOLITION MEN de Nicolas TONEV
Au rythme où vont les choses, les touristes devront bientôt se contenter de visiter le Kremlin, parce que d’ici une dizaine d’année, il n’y aura plus de vieux Moscou… Des pans entiers du centre historique ont été rasés. Et peu importe que les monuments soient classés, ou les maisons habitées. Les bulldozers ne s’embarrassent pas de ce genre de détails. Tout doit disparaître… pour permettre aux promoteurs de s’enrichir… quitte à défigurer la ville, et à saccager sa mémoire.

FEMMES TROMPEES de Cyprien d’HAESE.
Même depuis sa prison, l’ancien président du Pérou Alberto FUJIMORI continue à faire parler de lui. Cette fois, il n’est plus question de corruption mais de stérilisations forcées. Un vaste programme de contrôle des naissances, avec la bénédiction des Nations Unis et des Etats-Unis, qui date de 1995 et qui, sur le papier, avait pour but de tuer la pauvreté… dans l’œuf… Pas question de traîner : il fallait faire du chiffre. Aussitôt, la machine à ligaturer s’est emballée. Les médecins ont stérilisé à tour de bras, de force et parfois même à vif !

SYRIE : VOYAGE EN ENFER de Caroline du SAINT.
5000 morts en 9 mois, dont 300 enfants. La machine à tuer de Bachar El-Assad fonctionne à plein régime… en Syrie… sans que personne n’arrive pour l’instant à la stopper. A Noël, un journaliste s’est rendu pour Papillon à Homs, la ville la plus touchée par la répression. Une ville littéralement assiégée, qui vit au rythme des bombardements et des tirs de snipers. Notre reporter, qui tient à garder l’anonymat pour sa sécurité, a filmé la vie quotidienne des habitants de Homs et a réussi à pénétrer dans le seul quartier libéré de la ville… Voici son reportage, en plein cœur de la rébellion, aux côtés des victimes de la répression. Une plongée en enfer difficilement soutenable. Alors, un conseil, éloignez vos enfants.

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