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« Les Nouveaux Explorateurs : Erik Mootz au Brésil », le 04/05 à 15h10 sur Canal+

Réalisé par Jean-Marc Sanchez

Portée par le mouvement moderne et la devise du pays « ORDEM E PROGRESSO » l’architecture brésilienne a connu son âge d’or dans les années 60.

Le génie de l’architecture brésilienne reposait sur une vision progressiste et innovante de la société. Le béton, « la pierre liquide » comme l’appelle l’immense architecte Paulo Mendes da Rocha, a été l’instrument de cet idéal social.

Malgré ce passé prestigieux, le Brésil (7° puissance économique mondiale), connait les mêmes problèmes que les autres nations émergentes comme la Chine ou l’Inde : une croissance forte, une classe moyenne qui peine à émerger, une pauvreté endémique et une crise de la gouvernance publique en terme d’habitat.

Au Brésil, la ville se vit, se (re)construit et se projette dans un état d’urgence. En voyageant de Rio de Janeiro à Sao Paulo, c’est cette « fièvre » urbaine et les espoirs suscités par la croissance qu’Erik Mootz, notre explorateur-architecte est allé explorer.

« Les Nouveaux Explorateurs : Diego Buñuel en Ukraine » – Le 13/10 à 15h sur Canal+

Ce sont les laissés pour compte de l’Europe et son dernier rempart avant la Russie. Anciens satellites de la grande URSS, ils ont du mal à trouver leur identité depuis sa chute et oscillent entre relents nationalistes et nostalgie de l’ère soviétique. Diego Buñuel nous fait découvrir une partie de cette Europe oubliée à travers le plus vaste des pays qui la composent : l’Ukraine.

C’est à Odessa, où s’est déroulée en 1905 la mutinerie du cuirassé Potemkine, que Diego débute son road trip. Le plus grand port d’Ukraine est aujourd’hui le lieu de passage obligé de tous les trafics en provenance d’Europe de l’Est (armes, drogues, etc).

Pour lutter contre ces trafics, l’armée a mis en place des patrouilles, qui paraissent bien futiles au vu de l’ampleur du business naviguant sur les eaux de la mer noire.

Diego assiste à l’une de ces patrouilles aux côtés du Commandant Tretyakov et du Lieutenant Makeev.

Première ‘marchandise’ à transiter par ce port gigantesque : des êtres humains au sombre avenir d’esclaves en tous genres. C’est pourquoi la ville regorge d’âmes perdues, et parmi elles de beaucoup d’enfants. Ils seraient 5000 à vivre dans les rues d’Odessa (100 000 à l’échelle du pays) et dormir dans ses canalisations et sous-terrains. Diego accompagne Sergey Kostin, un ancien toxicomane qui est le premier en Ukraine à avoir monté une structure d’accueil pour ces enfants des rues.

Après Odessa, Diego part en direction d’un autre port : Sébastopol, en Crimée, l’une des plus grandes bases navales du temps de l’Union soviétique. De ce passé ancré dans la guerre froide, il reste encore quelques reliques, et notamment des dauphins soldats formés pour faire sauter des navires ennemis ou encore tuer des nageurs de combat. Diego rencontre le Docteur Gorbaciova, l’ancienne responsable vétérinaire pour les 200 dauphins de la division armes biologiques de la marine soviétique. Aujourd’hui ne reste que 3 de ces dauphins – les autres ayant été vendus à l’Iran – et la base navale a été reconvertie en centre de delphinothérapie à destination des enfants, qui viennent se faire soigner par les mammifères marins. Une thérapie qui n’est pas scientifiquement reconnue mais a ses adeptes, que Diego rencontre.

Comment parcourir l’Ukraine sans faire une halte par Tchernobyl, et plus particulièrement Prypiat ?
La ville est un passage obligé depuis la catastrophe nucléaire de 1986. Sur place, tout est resté tel quel, et un tourisme morbide s’y est même développé. Ce n’est pas en tant que touriste mais accompagné de pompiers que Diego revient sur les lieux de cette tragédie contemporaine. Des pompiers sous équipés qui luttent contre les incendies dans cette zone interdite couverte pour moitié de forêt. Si elle prenait feu, ce serait une nouvelle catastrophe nucléaire pour toute l’Europe.

Prochaine étape pour Diego : Lviv. Cette jolie ville très touristique est le bastion du nationalisme Ukrainien et son héro, Stefan Bandera, un homme controversé. Pendant la deuxième guerre mondiale il s’allie avec les nazis contre l’occupation soviétique et dans la foulée ses hommes participent à des pogroms contre l’importante population juive de Lviv. Un épisode de l’Histoire dont s’est emparé Andriy Khourov pour faire des affaires.

Cet entrepreneur possède 16 restaurants à thèmes de goût plus ou moins douteux, dont une taverne-bunker dans laquelle on fait la chasse aux Russes et s’entraine à la mitraillette sur des portraits de Lénine, et un restaurant juif où les menus n’ont pas de tarif car on y paie à la hauteur de ses talents de négociateur…

C’est enfin à Kiev que Diego conclut son aventure, avec la rencontre d’un prêtre orthodoxe… peu orthodoxe. Chaque semaine, en plus de son service du dimanche, il donne une messe pour les homosexuels qu’il tient cachée en banlieue, au 9ème étage d’un hôpital en travaux. Il faut dire que l’homosexualité, après avoir été longtemps réprimée sous l’ère communiste, est très mal vue dans ce pays aux relents dictatoriaux, et même en passe de redevenir illégale.

[Semaine américaine sur Canal+] « Diego Buñuel aux USA », le 07/11 à 23h05 sur Canal+ Décalé (rediffusion)

Les États Unis sont la dernière super puissance mondiale telle qu’elle était définie du temps de la guerre froide et sont peuplés de plus de 300 millions d’habitants.
Diego s’est attaché dans cet épisode à visiter une région peu connue du grand public, située à l’ouest du Mississippi, pour aller à la rencontre de l’essence de ce qui a fait la gloire des États-Unis d’Amérique… Alors que l’Amérique est en guerre depuis 10 ans et son économie est touchée de plein fouet par la récession, des voix politiques et morales divergentes émergent à travers le pays.

Son premier arrêt sera pour Brownsville, la ville située le plus au sud de l’État du Texas, à la frontière du Mexique. Cette ville est l’épicentre d’une bataille qui fait rage autour d’un mur de 6 mètres de haut érigé par le Département de la Sécurité Nationale pour faire face à l’immigration illégale et le trafic de drogue.
Ce mur–clôture a mis de fait à l’écart de nombreux américains et 20 000 hectares de terre américaine dans une zone que l’on peut qualifier de no man’s land.

Diego fait la connaissance du patron d’un club de golf dont le terrain est traversé en son milieu par le mur rendant son entreprise quasi moribonde. Il partira par la suite à la rencontre d’un fermier et de son fils dont les terres sont maintenant essentiellement situées dans cette zone tampon. Ils sont les grands perdants des ramifications politiques et pratiques des solutions prises pour tenter d’endiguer un des soucis majeurs américains.

Diego part pour Las Vegas rencontrer le journaliste Matt O’ Brien qui intervient au près d’une communauté de sans papiers vivant dans les canaux d’évacuation situés au dessous de la fameuse promenade bling-bling de Las Vegas.
Au cours de la visite de ces tunnels désolés, Diego rencontre deux d’entre ceux qui ont tout perdu dans les vices dans lesquels Vegas les a entrainé. Ces campements sont extrêmement dangereux lorsque les eaux de pluie font rage et déferlent dans ces tunnels quoiqu’il en soit habités par un milliers de sans abris.

Seattle est très certainement plus connue pour être la ville mère de Starbucks et Microsoft, sa vue “carte postale” et ses précipitations ininterrompues, elle restera pour Diego la ville où il aura patrouillé avec un super héros. Après Minuit, Diego fait la rencontre de Phoenix Jones et les Superhéros de la ville de la pluie, une bande qui pourrait sortir tout droit d’une collection Marvel. Ils les accompagnera tout au long de la nuit dans leur tournée anti-vandalisme et comportement non civique mais aussi pour contrer la revente de drogue à la sauvette.

A proximité de la ville de Truth and Consequences au Nouveau Mexique, une surprise sans précédent trône au milieu du désert. Ça n’est pas un plateau de cinéma hollywoodien, c’est le premier aéroport commercial au monde. Pour 140 000 euros quiconque disposant d’une santé correcte, peut s’acheter un billet pour aller dans l’Espace. Diego visite le chantier et apprend les modalités du trajet spatial pour les futurs voyageurs. Si les promesses d’un voyage dans l’espace sont suffisantes pour certains passionnés, c’est un espoir d’embauche, de boom économique et de futur pour cet État.

Aucune visite de l’Ouest Américain n’aurait pu être considérée comme achevée sans un rodéo et des cowboys dans les alentours de Denver. Un rodéo pas comme les autres car il s’agit d’un rodéo homosexuel avec tout le folklore habituel et quelques jeux décalés au milieu.

Diego rencontre les fondateurs de cet évènement et parle avec eux des changements et de l’évolution positive dans l’attitude de la population vis à vis des homosexuels et des cowboys gays.

Pour finir, Diego, prend la vague au côté d’une association caritative AmpSurf. Des handicapés et notamment 70% de vétérans de la guerre en Irak, viennent se ressourcer et reprendre confiance en eux sur les plages californiennes.

Diego surfe avec Dana Cummings, le fondateur de ce camp qui a perdu une jambe suite à un accident de voiture. Il enseigne la persévérance pour reprendre confiance en soi.
Alors rejoignez Diego dans ce documentaire « Ne dites pas à ma mère que je suis reparti… au Far West” à la rencontre de ces Américains qui font que leur pays est unique en son genre.

LES NOUVEAUX EXPLORATEURS « Rendez-vous chez moi en Argentine » avec Roland Théron, le 15/01 sur Canal+

Dans « Rendez vous chez moi », Roland Theron pousse les portes des maisons pour comprendre comment ils ont imaginé, construit, investi et détourné leur habitat. Pour ce nouveau rendez-vous, il explore l’Argentine et va à la rencontre de ses habitants étonnants.

A deux pas des chutes d’Iguazu, Alfredo, écologiste avant l’heure, construit des maisons en récupérant des bouteilles en plastique. Un savoir faire qu’il exporte aujourd’hui dans toute l’Amérique latine.

A 3500 mètres d’altitude, dans la province de Jujuy, Hugo vit dans sa maison en adobe, à l’écart du monde, avec ses chèvres, au milieu des cactus.

A Buenos Aires, Carolina et sa bande des jeunes occupants de « La Vecinda » partagent chambres, cuisine – et plus si affinités – autour de la cour centrale d’une vieille bâtisse au coeur de la capitale. Version moderne des « conventillos », premier habitat des immigrants de ce jeune pays où 6 millions d’européens débarquent à la fin du 19 ème.

Pas loin, dans le delta du Tigre, les maisons ne sont accessibles qu’en bateau. Faustino tient bon, dans sa vieille maison sur pilotis. Contre vents et marées.

Au sud de Mendoza, au coeur des plus beaux vignobles de l’argentine, John vit à la Bodega Atamisque, au milieu de 700 hectares, véritable oasis au pied de la cordillère.

Plus au sud, à San Carlos de Bariloche, Roland THERON rencontre Gonzalo, gardien d’un étrange château de style bavarois, en plein coeur de la Patagonie.

Pour finir ce voyage d’exception au coeur de l’habitat argentin, direction le « grand sud », au pied de la montagne mythique du Fitz Roy. Ici Martin, et ses 20000 moutons, vit dans l’estancia de ses ancêtres. Avec vue sur sur un paysage qui semble n’avoir pas bougé depuis la préhistoire.

LES NOUVEAUX EXPLORATEURS
RENDEZ VOUS CHEZ MOI … EN ARGENTINE
AVEC ROLAND THERON
RÉALISATION : ROLAND THERON ET ARNAUD MANSIR

Roland Theron en quelques mots
Spéléologue, skieur, plongeur, gastronome, artisan réalisateur cameraman multicarte, Roland Theron sillonne depuis 25 ans la planète. Diplômé en Sciences Politiques, il fait ses premières armes dans la radio, avant de partir pour un premier tour du monde. A peine revenu à son Vercors natal, il réalise de grands reportages sur des sujets d’actualité, des films d’exploration scientifiques ou des enquêtes sur les questions environnementales. Aujourd’hui, avec l’agence CAPA, il réalise « Rendez vous chez moi… », une nouvelle exploration de l’habitat.

Retrouvez Roland Théron et des extraits exclusifs du doc sur le blog des Nouveaux Explorateurs sur Canal+

LES NOUVEAUX EXPLOS « D… comme Débrouille en Albanie », avec Sebastian Perez Pezzani, le 2/10 à 15h sur CANAL+

Une nouvelle fois Sebastian Perez Pezzani est parti à la découverte de ceux qui par leur intelligence et leur sens de l’adaptation réussissent à se sortir de toutes les situations.

Les rois du système D et les princes de l’astuce permettent à Sebastian de nous dévoiler l’autre facette des pays les plus pauvres. Et l’Albanie en fait partie. C’est là-bas que Sebastian nous emmène rencontrer un recycleur de barrages hydro-électriques, des Roms qui s’adaptent au tourisme du pays ou encore un pharmacien qui récolte lui même les plantes médicinales pour les vendre dans les rues de Tirana.

Du nord au sud du pays, voyagez en compagnie de Sebastian, loin des clichés, et découvrez l’Albanie comme vous ne l’avez jamais vue.

LES NOUVEAUX EXPLORATEURS
D COMME DEBROUILLE … EN ALBANIE
DE SEBASTIAN PEREZ PEZZANI