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Passeport pour le Crime à la Nouvelle Orléans, le 15/03 à 22h30 sur 13ème Rue

Deux traumatismes majeurs ont marqué au fer rouge l’histoire de la Nouvelle Orléans : la ségrégation et l’ouragan Katrina. Ces deux cicatrices indélébiles reviennent en permanence dans ce nouveau Passeport pour le Crime.

A la Nouvelle-Orléans, 1 homme noir sur 14 est derrière les barreaux et 1 sur 7 est en prison, en sursis ou en liberté conditionnelle… Après une légère accalmie au lendemain de Katrina, les homicides sont repartis à la hausse, et la ville est redevenue la plus violente du pays.

Pourtant, la justice est sans pitié : en Louisiane, un voleur de voiture qui récidive une seule fois peut être condamné à une peine de vingt-quatre ans ferme. Conséquence de cette folie carcérale : dans l’État de Louisiane, plus d’un 1 adulte sur 100 est derrière les barreaux. C’est le double de la moyenne nationale et le record mondial du taux d’incarcération… devant l’Iran ou la Chine !

Christophe Hondelatte a eu l’autorisation exceptionnelle d’entrer dans les deux prisons de la ville. L’ancienne était bondée et insalubre. Elle a fermée ses portes à l’été 2015, remplacée par un nouveau complexe ultramoderne. Ici, 800 caméras espionnent les moindres recoins de l’établissement, les surveillants n’ont plus de clef, toutes les serrures sont électroniques. Dans les parloirs –virtuels-, les visiteurs et les détenus ne se touchent pas. L’échange se fait par caméras interposées… Des conditions extrêmement dures qui font regretter aux détenus les murs suintants du vieux bâtiment.

Les candidats à la broyeuse carcérale… c’est dans les quartiers comme celui de St Roch qu’on les trouve. Le taux d’homicides est ici deux fois supérieur au reste de la ville. Dans ce quartier noir, Christophe Hondelatte s’aventure en compagnie des Peace Keapers, des militants de la cause noire, qui critiquent ouvertement la police, la justice et la classe politique –blanches- qui dirigent la ville.

Les Peace Keepers emmènent ensuite notre reporter sur le pont de Danzinger, une scène de crime. Cinq jours après l’ouragan, deux membres d’une même famille sont abattus à l’arme de guerre. Trois autres sont grièvement blessés. Les victimes étaient noires. Elles essayaient de fuir une zone inondée. Les flics étaient blancs. Ils les ont pris pour des pillards. 10 ans après, un troisième procès doit s’ouvrir. Et les coupables sont toujours en liberté…

Une autre tragédie confirme les pulsions racistes de la police de Nouvelle Orléans. Au lendemain de l’ouragan, Henry Glover charge dans une voiture les quelques objets que Katrina n’a pas emporté. Il tombe sous les balles d’un sniper de la police municipale. Pour Passeport pour le Crime, le beau frère de la victime et son avocate reviennent sur les lieux du drame. Leur témoignage est accablant : le policier blanc a froidement assassiné sa cible pour une seule raison : Glover avait la peau noire.

Prisons, faits divers, crimes racistes, jazz et bayou. La Nouvelle Orléans offre à Christophe Hondelatte un cocktail explosif pour un voyage en eaux troubles.

Passeport pour le Crime à la Nouvelle Orléans avec Christophe Hondelatte, réalisé par Jean-Marie Barrère, le 15/03 à 22h30 sur 13ème Rue

« Passeport pour le crime à Buenos Aires » avec Benjamin Castaldi, le 30/08 à 20h45 sur 13ème Rue

Ici, on dit que les Mexicains descendent des Aztèques, les Péruviens des Incas et les Argentins… des bateaux. Voici Buenos Aires, la plus européenne des capitales d’Amérique du sud où vivent 13 millions d’habitants –le tiers de la population du pays- .

Avec l’un des taux de criminalité les plus faibles du continent, Buenos Aires a longtemps fait pâlir d’envie Medellin, Mexico, Caracas… toutes ravagées par la violence. Mais depuis quelques années, la ville rattrape son retard et sombre inexorablement : la délinquance urbaine explose et désespère les Porteños, les habitants de la capitale.

Au printemps 2014, une vague de lynchages des petits délinquants pris en flagrant délit a gagné tout le pays. Et les autorités, longtemps restées sourdes, ont réagi. Le Gouverneur de la province de Buenos Aires a décrété l’état d’urgence pour un an.

Benjamin Castaldi n’avait jamais mis les pieds à Buenos Aires, mais la ville lui était familière car c’est ici qu’a grandi son père, l’acteur Jean Pierre Castaldi. C’est donc avec une grande émotion que l’animateur retrouve l’adresse où son père s’amusait à défier le vide, en grimpant sur la corniche de son immeuble, sans filet …

Mais très vite, Benjamin va découvrir une ville sous tension, où policiers et magistrats véreux freinent les efforts de réforme et de justice… Où la drogue des pauvres, le Paco, se répand comme la peste. Où les bidonvilles grandissent à vue d’œil, dans la périphérie, mais aussi au cœur des beaux quartiers… Une ville où l’ombre des narcotrafiquants est palpable. Partout…

Le voyage de Benjamin Castaldi commence dans le club Independiente, l’équipe de foot argentine la plus célèbre après le Boca Junior de Maradona. Ici, plus qu’ailleurs la violence ravage les stades. Les chiffres font froid dans le dos : 45 morts et une centaine de blessés pour les 4 dernières années. Une moyenne de 11 morts par an !

Benjamin Castaldi rencontrera également des citoyens militants qui n’ont plus confiance ni dans leur Etat ni dans leur police. Pour dénoncer le laxisme des autorités, ils ont dressé par eux même la carte des crimes perpétrés dans la capitale. D’autres, pour lutter contre les narcotrafiquants, occupent les pistes d’atterrissage sauvages qui jalonnent le pays.

Le « Padré Pépé », lutte lui aussi, à sa manière, contre la drogue. En multipliant les chapelles et les prêches musclés, il tente de reprendre le territoire occupé par les narcotrafiquants.

Au cours d’une brève escapade dans la pampa, l’immense plaine qui s’étend à l’ouest de Buenos Aires, notre reporter partagera avec un avocat d’affaires les plaisirs du polo et de l’assado (attention , ici, ne parlez jamais de barbecue, l’argentin est susceptible). Au passage, Benjamin découvrira comment la haute bourgeoisie locale doit se protéger. Ici, caméras de surveillance, vigiles et panic room sont de rigueur.

Le voyage prendra fin dans les sous-sols de l’Esma, l’école de mécanique de la Marine que les militaires ont transformé en centre de torture pendant les années de dictature. Une autre violence, d’Etat celle-là, que le pays ne parvient pas à digérer. Un bébé volé, adopté par l’un des bourreaux qui ont assassiné sa mère, reviendra sur cette période sombre de l’Histoire argentine.

Bienvenue à Buenos Aires, avec en poche, un passeport pour le crime.

Un film de 90 minutes réalisé par Thierry Pasquet | Une production CAPA Presse pour 13eme Rue

« Passeport pour le crime à Naples » avec Ariane Massenet, le 28/06 à 20h45 sur 13ème Rue

C’est la capitale du sud de l’Italie. Une ville au passé glorieux qui a sombré dans la décadence et le crime organisé. Appels d’offres truqués, trafic de drogue, trafic de déchets, contrefaçon… A Naples, la Camorra, la mafia locale, a infiltré tous les rouages de la société. Chaque année, les règlements de compte entre camoristes font des dizaines de morts…

Ariane Massenet va à la rencontre de ceux qui ont déclaré la guerre à la Camorra : procureurs, policiers, journalistes, éducateurs, curés… ils ont le courage de dénoncer les crimes, les malversations, les chantages. Au péril de leur vie.

Nous reviendrons à Scampia, là où a été tourné Gomorra. Dans cette banlieue nord de Naples, la mafia règne en maître : elle distribue l’héroïne et la cocaïne, elle est même le premier employeur d’une jeunesse ravagée par un chômage chronique… Ici, les policiers jouent leur vie au quotidien, comme les éducateurs qui luttent pour dissuader les adolescents de sombrer dans la délinquance.

Dans la plus vieille prison de la ville, Poggioreale, les clans mafieux font la loi, comme à l’extérieur. Nous suivrons le quotidien d’un gardien, un métier à haut risque. L’association Libera, qui organise des manifestations contre la Camorra, nous permettra de rencontrer la veuve d’un maire tombé sous la balle d’un tueur à gage.

Nous découvrirons ces terres agricoles confisquées aux mafieux et redistribuées aux paysans ; nous foulerons les Terres de Feu, ces champs où la mafia a enfoui en secret des tonnes de déchets toxiques. Au mépris de la santé des habitants.

Le Procureur de Naples nous plongera au cœur des affaires. Dans son viseur, l’un des clans les plus dangereux de Naples.

Nous assisterons dans la cathédrale, à la messe en l’honneur de la Vierge. L’occasion, pour le prêtre d’il Duomo, de prêcher courageusement contre le crime organisé. Bienvenue à Naples, avec en poche, un passeport pour le crime.

« Passeport pour le crime à Naples » avec Ariane Massenet, un film réalisé par Denis Einaudi pour 13ème Rue.

Crédits photo : Eric Vandeville © CAPA Pictures

"Passeport pour le crime : Miami" avec Carole Rousseau, réalisé par Bertrand Jeanneau, le 13/12 à 22h30 sur 13ème Rue

Armes à feu, gangs, drogues… Carole Rousseau vous fait découvrir les dessous de la plus cosmopolite des mégalopoles américaines

A Miami, il fait bon vivre toute l’année. Le Gulf Stream offre à ce bout de Floride un climat doux et ensoleillé. Les étudiants de tout le pays adorent y faire leur « spring break », les retraités viennent s’y réfugier par centaines de milliers, et les plus grands paquebots de la planète y font escale dans leur tour des Caraïbes.

Voilà pour la carte postale. Mais derrière les plages de sable fin, les fêtes endiablées, les yachts et les îles pour milliardaires, il y a les règlements de compte entre gangs, les balles perdues, les arrestations de dealers, la toxicomanie, etc.

C’est dans ce Miami-là que Carole Rousseau va plonger : notre animatrice, pour qui les polices françaises n’ont plus de secret, accompagnera les flics de Miami dans leur lutte contre le crime organisé. Avec eux, elle s‘aventurera dans Liberty city, le quartier le plus pauvre et le plus violent de la ville. Elle embarquera avec le SWAT de Miami Dade, le GIGN version américaine, lors d’arrestations de dealers, ou s’essaiera au maniement des fusils automatiques. Les meilleurs journalistes du Miami Herald lui feront découvrir les derniers faits divers et les procès les plus retentissants.

Carole Rousseau arpentera les quartiers les plus luxueux, mais aussi les ghettos les plus pauvres de Miami, où les homicides par balles perdues sont presque communs. Elle partagera le quotidien de ceux qui viennent en aide aux exclus : délinquants sexuels réfugiés dans un entrepôt désaffecté, familles de victimes des gangs, etc. Elle rencontrera enfin quelques bons samaritains qui luttent à leur manière contre le crime et la violence.

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"Passeport Pour le Crime : Tijuana" avec Thierry Marx, un film de Lionel Langlade, le 27/09 sur 13ème Rue

Il n’y a pas de touristes à Tijuana. Située à la frontière entre le Mexique et les États-Unis, c’est une des villes les plus dangereuses au monde.

Pour 13ème rue, le chef étoilé Thierry Marx explore les faits divers de Tijuana. Il n’est pas un cuisinier comme les autres. Ancien militaire, Il a eu plusieurs vies… bref il a bourlingué.

Ici, l’ultra-violence est la règle, avec deux business qui dominent la ville: la drogue et l’immigration. À Tijuana, la frontière fait vivre les gens… mais elle les fait mourir aussi. Narcos, flics, sans-papiers, prostituées, journalistes ou infirmiers: ces destins dépendent tous du même eldorado, cette riche Californie voisine qu’on peut apercevoir à l’œil nu.

Pour son immersion, Thierry Marx accompagnera des journalistes de faits divers, branchés sur les fréquences de la police. Il ira sur des scènes de crime avec les officiers de la brigade criminelle, ceux que rien ne peut plus étonner. Et il suivra des patrouilles de nuit, avec course-poursuite et arrestation coup de poing. Il entrera en prison. Sécurité maximum, pour mater les gangs. Il visitera des bordels géants, gérés d’une main de fer. Et il verra l’envers du rêve américain, sur le visage des fantômes de l’immigration. Sans-abris, toxicomanes, ils sont restés du mauvais côté de la frontière. Bienvenue à Tijuana, la dernière ville du Far West, avec en poche un passeport pour le crime.

Passeport pour le crime à Tijuana. Un film de 90 mn réalisé par Lionel Langlade. Une production Capa Presse

« Passeport pour le crime : Manille », un documentaire de Richard Puech avec Patrick Cohen le 20/03 à 20h45 sur 13ème Rue

C’est une mégapole de 12 millions d’habitants, peut-être 15, personne ne sait vraiment. La capitale pétaradante et anarchique des Philippines, au fond de l’océan Pacifique, une ville étouffée par la moiteur tropicale, une pollution suffocante et gangrenée par la pauvreté. Pour les touristes, Manille est une escale, une simple plate-forme vers les plages de rêve de l’archipel des Philippines au 7107 îles. Pour les journalistes, c’est une destination sulfureuse, à la réputation entachée par le crime, la corruption et la prostitution.

Pour l’agence Capa et la chaîne 13ème Rue, le journaliste Patrick Cohen a quitté les studios de radio pour le terrain. Il est allé explorer le côté obscur de Manille, ces quartiers livrés à eux-mêmes où l’argent de la drogue et le bruit des armes font la loi.

Il s’est plongé dans les bidonvilles de Manille, où vivent 40% des habitants. Certains ont poussé sur des tas d’ordures, que les familles recyclent pour quelques pesos. Pour les enfants, pas ou peu d’école. Petits et grands trafics offrent un débouché plus immédiat aux enfants des rues, quand ils échappent aux rafles sauvages de services sociaux débordés.

Patrick Cohen a également suivi dans leur action les brigades anti-drogues. Armes lourdes et méthodes musclées, ces super-flics ne lésinent pas sur les moyens dans leur lutte contre le shabu, la drogue de synthèse à la mode.

Mais toute la police n’est pas unie contre la criminalité. La corruption, comme à tous les étages de la société, y fait aussi des ravages. Comment expliquer sinon l’impunité des puissants ou la prospérité des bordels de Manille ? La prostitution, omniprésente et à peine déguisée, est théoriquement illégale aux Philippines…

Des enfants des rues aux millionnaires ultra-protégés, Patrick Cohen navigue dans toutes les couches de la société. Il est avec les businessmen chinois, qui craignent le kidnapping, une industrie du crime qui rapporte gros. Il suit dans leurs combats ces journalistes et avocats qui se dressent contre la corruption, au péril de leur vie.

Violente, colorée, chaotique et pourtant souriante : Manille a mille facettes. Pour Patrick Cohen, c’est à la fois un dépaysement humain et un défi journalistique. Pour comprendre en profondeur cette capitale lointaine et fascinante, la voix des matinales de France Inter a un atout : son passeport pour le crime.

Découvrez les rues de Johannesburg en compagnie de Christophe Hondelatte dans « Passeport pour le crime », à 20h45 sur 13ème Rue

« Passeport pour le crime » vous montre la face cachée de certaines mégapoles qu’on pensait pourtant idylliques. Pour chaque numéro, une personnalité part dans un pays étranger pour percer à jour toute une société à travers ses faits divers et ses crimes.

Découvrez Christophe Hondelatte en immersion dans la mégapole Sud-Africaine pour un 90’ inédit produit par Capa

Christophe Hondelatte a décroché son « Passeport pour le crime »… Rendez-vous le 30/05 à 20h45 sur 13ème Rue

« Passeport pour le crime » vous montre la face cachée de certaines mégapoles qu’on pensait pourtant idylliques. Pour chaque numéro, une personnalité part dans un pays étranger pour percer à jour toute une société à travers ses faits divers et ses crimes.

Découvrez Christophe Hondelatte en immersion dans la mégapole Sud-Africaine pour un 90’ inédit produit par Capa

« PASSEPORT POUR LE CRIME : Johannesburg » avec Christophe Hondelatte, le 30/05 à 20h45 sur 13ème Rue

« Passeport pour le crime » vous montre la face cachée de certaines mégapoles qu’on pensait pourtant idylliques. Pour chaque numéro, une personnalité part dans un pays étranger pour percer à jour toute une société à travers ses faits divers et ses crimes.

Découvrez Christophe Hondelatte en immersion dans la mégapole Sud-Africaine pour un 90’ inédit produit par Capa

Johannesburg est-elle la ville la plus dangereuse au monde ? C’est la question que posait le très sérieux quotidien britannique The Guardian il y a quelques années.

Meurtres, enlèvements, viols, attaques à mains armées : les touristes qui souhaiteraient visiter la capitale économique d’Afrique du Sud font l’objet de nombreuses mises en garde par le Quai d’Orsay…

Dans ce carnet de voyage écrit à la première personne, Christophe Hondelatte, le spécialiste des faits divers, a enlevé son cuir pour nous faire découvrir la ville. Accompagné de journalistes sud-africains spécialistes du crime, Christophe Hondelatte multiplie les expériences fortes : il embarque avec des policiers lancés dans une course poursuite à plus de 200 km/h, participe à un rodéo clandestin avec des voitures volées, visite une prison où les détenus s’entassent à soixante dans chaque cellule ou encore arpente une réserve naturelle menacée par les braconniers…

Mais Johannesburg a aussi ses spécificités : crimes sataniques, viols « correctifs » de lesbiennes, sorciers qui protègent les criminels… Autant de facettes sombres de Johannesburg que nous feront découvrir Christophe Hondelatte et le réalisateur Lionel Langlade, en rencontrant coupables et victimes, criminels repentis, policiers mercenaires et voyous…
Parfois effrayantes, parfois émouvantes mais toujours fortes, ces rencontres nous en disent long sur la société sud-africaine et sur Johannesburg, ville multiculturelle qui ne s’est jamais vraiment remise de l’Apartheid…

« Passeport pour le crime : Johannesburg » – INÉDIT
Mercredi 30 mai à 20h45 sur 13ème RUE

Un documentaire réalisé par Lionel Langlade (2012) – 90’
Avec Christophe Hondelatte

A PROPOS DE … Christophe Hondelatte
Christophe Hondelatte est journaliste, principalement de radio et de télévision. Il naît en 1962 à Bayonne.
Diplômé d’Etudes politiques il débute en 1985 à Radio France, puis France Inter où il présentera le 19h et le 13h. Passé à RTL en 2000, puis à France 2 pour présenter «Les documents du dimanche» et bien sur «Faites entrer l’accusé». Son approche journalistique des grands faits divers criminels de notre époque le définiront pour longtemps dans la catégorie des chroniqueurs judicaires, dans les pas d’un Frédéric Pottecher (et bien que la télévision ne suit pas les procès en direct).

En 2004, alors qu’il a en route plusieurs projets d’émission radio et TV, il succède à Daniel Bilalian à la tête du journal de 13 heures sur France 2, qu’il quitte en 2005. L’année suivante, « Au-delà du crime», en prime time sur France 2.

Depuis, il cumule les émissions radio (RTL) et TV (France 2). Sous son égide, RTL redevient en 2006 la première station dans la difficile tranche du matin. A la télévision, citons «Tandem», et déjà quelques expériences dans le milieu artistique… En 2011, après 11 ans de bon et loyaux services à «Faites entrer l’accuser», Christophe Hondelatte reprend sa liberté pour d’autres chemins et d’autres expériences: dans l’entertainment, la production musicale… et à Passeport pour le crime.
Christophe Hondelatte est chevalier de l’ordre national du Mérite.

« PASSEPORT POUR LE CRIME Saint Petersbourg », avec Karine Duchochois, le 4/03 à 22h30 sur 13ème Rue

Saint-Pétersbourg est née d’une folle ambition, celle d’un tsar qui rêvait d’un empire puissant et moderne, ouvert sur l’Europe. Quatre siècles après la pose de la première pierre, elle s’impose comme l’une des plus belles villes d’Europe. Belle, mais dangereuse : la magnificence de ses innombrables palais ne doit pas nous faire oublier que Saint Petersbourg fut longtemps considérée comme la capitale du crime en Russie.

Après avoir fait la une des journaux de faits divers dans le cadre de l’affaire Outreau, et s’être confrontée à la justice française malgré elle il y a déjà 10 ans, Karine Duchochois dresse le portrait de Saint-Pétersbourg à travers sa criminalité. Désormais journaliste sur France Info, Karine Duchochois va partir à la rencontre de ceux qui sont au cœur du crime en Russie.

Pour s’immiscer dans les entrailles de la mégalopole russe, elle sera guidée par des journalistes locaux, rompus à l’exercice : ils connaissent la cité du crime comme leur poche, ses palais et ses arrière-cours sombres, ses petits et ses grands secrets.
Et leurs relations avec la police nous en disent long sur la société russe.

Avec les faits divers, Karine Duchochois a trouvé son passeport… pour comprendre Saint-Pétersbourg.

KARINE DUCHOCHOIS
Suite à l’affaire Outreau dont Karine Duchochois fut l’une des accusés. Elle fut épris de justice et pousser par le désir d’informer ce qui l’amené à écrire un livre « Moi, Karine innocente et cassée ». Ce dernier relate son parcours dès son accusation jusqu’à son combat pour la justice dans une affaire sans précédent.

« PASSEPORT POUR LE CRIME, Dis moi quel fait divers tu lis, je te dirai où tu vis… »
Lors de chaque numéro, une personnalité part dans un pays étranger à la rencontre d’un fait divers local qu’elle va suivre dans son quotidien.

Passeport pour le crime vous montre la face cachée de lieux de vacances qu’on pensait pourtant idylliques. A travers les faits divers et les crimes, c’est toute une société, sa population, son rythme, ses mœurs, ses us et coutumes que l’on tentera de percer à jour.

Passeport pour le crime | Saint Petersbourg
Un film de Lionel Langlade, présenté par Karine Duchochois
Diffusion, le dimanche 4 mars à 22h30
Rediffusion le mercredi 7 mars à 20h45.