Articles

« Sur les rives de la Charente » le 30/03 à 20h50 dans « Des racines et des ailes » sur France 3

« Des Racines et des Ailes » vous propose un voyage entre terre et mer, le long des rives de l’un des plus grands fleuves français : la Charente.

Sur près de 400 kilomètres, ce cours d’eau est un lien entre le Limousin, le Poitou, l’Angoumois, le Cognaçais, la Saintonge et les îles de Ré et d’Oléron.

Le film débute en avion, au-dessus de la source de la Charente, en Haute-Vienne. Avec le géologue Jean-François Tournepiche, nous découvrons tous les contrastes des paysages depuis les contreforts du Massif Central jusqu’à l’estuaire.

C’est depuis la mer que commence la remontée du fleuve.

Thierry Warion est pilote et guide les cargos jusqu’au port de Rochefort-sur-Mer à 23 kilomètres à l’intérieur des terres. Il sait déjouer tous les pièges de cette navigation particulière. A bord d’un navire attendu à marée haute, nous longeons Fort Boyard et Fouras avant de croiser entre les berges sauvages de la Charente.

A Rochefort-sur-Mer, la conservatrice du patrimoine Florence Dubois et l’historien Frédéric Chasseboeuf, nous ouvrent les portes des plus beaux monuments de cette cité exceptionnelle crée sur ordre de Louis XIV pour y installer le plus grand arsenal du royaume.

Après L’Hôtel de la Marine, les deux passionnés nous font découvrir un site privé et fermé au public, l’ancien et gigantesque hôpital de la marine. Puis ils visitent le chantier de restauration de la maison de l’écrivain voyageur Pierre Loti. Enfin, sur la Place Colbert, ils nous rappellent un événement qui rendit la ville célèbre dans le monde entier : le tournage du film de Jacques Demy, « Les Demoiselles de Rochefort ».

Un peu plus à l’Est, nous entamons un survol en hélicoptère des plus beaux édifices de l’art roman saintongeais avec l’historien de l’art Christian Gensbeitel. Il nous conduit jusqu’à l’exceptionnelle abbaye de Trizay et à l’étonnante crypte de la basilique Saint-Eutrope de Saintes.

La capitale de la Saintonge est également une ville romaine majestueuse. Muriel Perrin, la responsable du patrimoine de la ville, nous entraîne dans l’amphithéâtre, construit avant le Colisée de Rome.

En continuant de remonter le cours du fleuve, nous atteignons dans le Cognaçais le troisième plus grand vignoble de France. Jean-Louis Brillet est viticulteur et distillateur. Il nous dévoile toutes les étapes et tous les secrets de la fabrication de la liqueur des dieux, le Cognac.

Au coeur même du vignoble, des carriers ont mis au jour un gisement de squelettes de dinosaures unique en Europe. Le paléontologue Ronan Allain travaille pour le Muséum d’histoire Naturelle de Paris. Chaque été, il fouille le site avec une trentaine d’autres scientifiques. Cette année, l’équipe a déterré un impressionnant cubitus de grand sauropode.

Nous atteignons Angoulême dans le bolide de collection des années 30 de Philippe Desclaux. Ce natif de la ville et passionné de patrimoine automobile va encourager un ami pilote sur le Circuit des Remparts. Cette course vintage qui fait le tour de la ville haute attire chaque année des collectionneurs venus du monde entier.

Pour terminer notre voyage, nous retrouvons dans l’estuaire de la Charente l’historien Frédéric Chasseboeuf. Avec Julia Hasse, architecte et photographe, ils profitent d’une grande marée exceptionnelle pour immortaliser les forts qui protégeaient l’accès au fleuve. Dans la lumière rasante du soir, le cours d’eau dévoile sa splendeur.

« Sur les Rives de la Charente », à la rencontre de passionnés qui protègent et font vivre toutes les richesses autour de ce fleuve magnifique, le 30/03 à 20h50 dans « Des racines et des ailes » sur France 3

« Le trafic d’antiquités Syriennes », un reportage de Chris Huby & Hédi Aouidj, le 02/05 à 22h10 sur France 24

La Syrie carrefour des civilisations relève du lieu commun. En réalité, les syriens n’apprennent pas l’histoire au musée, ils vivent avec au quotidien. Mais aujourd’hui, ils font la guerre avec leur patrimoine.

Depuis que le conflit fait rage en Syrie, la totalité des sites archéologiques connus ont été abimés ou partiellement détruits. En parallèle, les individus qui cherchent à survivre en Syrie creusent dans la terre et découvrent des trésors antiques. Une partie de ces antiquités ont d’ores et déjà étés vendues en Occident via les réseaux Turques.

Ce commerce représente la seconde source du financement de la guerre. Tous les mouvements sont concernés : le Régime de Bachar al-Assad et Daesh ont ainsi investi le trafic des antiquités depuis quelques mois et se sont organisés de manière redoutable. Face à ce qui est devenu un véritable marché international, les préoccupations des historiens ou des archéologues pèsent très peu.

"Passion Patrimoine : les Pyrénées entre France et Espagne" 
un film réalisé par Philippe Poiret et Franck Dhelens pour Des Racines et Des Ailes, le 07/01 à 20h45 sur France 3

C’est un gigantesque balcon naturel, long de 420 kilomètres.

Les Pyrénées sont l’une des régions les plus touristiques de France. Chaque année, des milliers de visiteurs y viennent pour ses plages, ses montagnes, ses rivières, ses paysages mais aussi pour son climat et sa douceur de vivre.

Pour ce nouveau film de la collection Passion Patrimoine, nous partageons le quotidien de femmes et d’hommes qui y vivent.

Ils sont architectes, vétérinaires-ostéopathes, botanistes, photographes aériens ou encore guides de haute montagne. Ils ont parfois tout quitté pour vivre leur passion et s’installer dans cette région.

Notre périple débute au coeur des panoramas exceptionnels des Hautes-Pyrénées. Eric Soulé de Laffont est médecin. Toute l’année, il survole avec sa femme les Pyrénées françaises et espagnoles. Ils publient des ouvrages qui racontent leurs plus beaux vols de montagne.

Avec plus de 3500 kilomètres de route de montagne, les Pyrénées sont un paradis pour tous les amoureux des grands espaces. Architectes, Pierre Marsan et Vincent Fabre parcourent le massif à moto. Ils recensent les plus beaux monuments et des sites exceptionnels. Comme une maison contemporaine parfaitement intégrée dans un vallon, un monastère troglodytique ou un château du XIème siècle.

Puis direction la Navarre, en Espagne. Sur plus de 42000 hectares, le désert des Bardenas rappelle les décors mythiques de l’Ouest américain. Jean-Gabriel Soula y guide un groupe de français en quête de paysages époustouflants.

Les Pyrénées sont également un vaste réservoir végétal, un trésor méconnu avec 4500 espèces dont 160 sont endémiques. Depuis plus de trente ans, Bernard Bertrand, botaniste de renom, parcourt le massif pour observer et inventorier la végétation. Dans la vallée de Luchon, il enseigne l’usage des plantes sauvages et comestibles à deux guides de haute-montagne.

Retrouvez des Racines et des Ailes sur Facebook et Twitter

"Passion Patrimoine : Le goût du Limousin", un film réalisé par Marie Maurice et Franck Dhelens pour Des Racines et Des Ailes, le 03/12 à 20h45 sur France 3

Entre Massif central, bassin parisien et portes du grand Midi, à cheval sur les départements de la Creuse, de la Corrèze et de la Haute-Vienne, le Limousin abrite un patrimoine d’une diversité exceptionnelle.

Paysagiste, Alain Freytet travaille depuis 20 ans à la mise en valeur des somptueux décors en dégradés de vert de la campagne creusoise, le jardin de la France. Dans les brumes de l’aurore, cet enfant du pays nous emmène en paramoteur à la découverte de ce département façonné comme un parc à l’anglaise à ciel ouvert.

Nicolas Chevalier, architecte des bâtiments de France, protège les merveilles architecturales creusoises depuis son installation dans la région en 2011. Il nous entraîne dans un voyage sur cette terre de bâtisseurs où, dans chaque pli de paysage, se nichent châteaux monumentaux et villages médiévaux aux allures de tableaux. Il témoigne de l’incroyable histoire des maçons creusois, prodigieux maîtres de la pierre qui durant près de 700 ans ont édifié les plus grands monuments et villes de France.

Dans les reliefs de Corrèze et de Haute-Vienne, Pascal Desmichel, géographe, et Arnaud Maîtrepierre, photographe, se passionnent pour un patrimoine vivant qui raconte l’identité de ce coeur de France : le rail limousin et ses ouvrages d’art. Un travail de titan imaginé pour désenclaver la région à partir du XIXème siècle. Avec Arnaud le photographe, nous découvrirons également à Limoges les secrets de l’une des dix plus belles gares du monde : les Bénédictins. Un chef d’oeuvre d’architecture néo-classique et art déco qui symbolise la richesse de la ville depuis 1929.

Près de Limoges, les designers Bertille Carpentier et Martial Dumas pérennisent une tradition industrielle : le travail de l’or blanc du Limousin… la porcelaine. Avec la manufacture de La Fabrique, fondée en 1825, ces trentenaires créent des pièces contemporaines pour sauvegarder ce savoir-faire exceptionnel.

Aux confins des trois départements, direction le plateau de Millevaches, la montagne limousine qui domine toute la région à près de 1000 mètres d’altitude. Amoureux de ce territoire unique, Pascal Bruneau, un ancien ingénieur reconverti en guide, partage avec des géographes taïwanaises les secrets de ce « château d’eau », où naissent 40 rivières et près de 6700 sources. Un peu plus à l’est, Johanna Corbin et Frédéric Lagarde, un couple de scientifiques, sont devenus éleveurs de brebis pour protéger les paysages millénaires emblématiques du plateau.

A 300 mètres d’altitude, Olivier Martinat et Alexandre Gutierrez, pilotes et photographes, emmènent l’historien Christian Rémy pour un survol des bourgs qui coiffent les buttes de Corrèze depuis le Xème siècle. Leur destination : le Midi limousin, aux franges de l’Aquitaine, pour réaliser une modélisation en trois dimensions de l’un des plus beaux villages de France, la forteresse de Turenne.

Au coeur du Limousin méridional, Francis Tessandier défend lui les saveurs du marché de Brive-la-Gaillarde et les trésors du terroir dans sa cuisine. Plus à l’est, dans les gorges monumentales de la Dordogne, il s’initie avec un ami à la pêche à la mouche. Dans les méandres boisés de la rivière, ils traquent la truite Fario, le poisson emblématique des cours d’eau du Limousin.

Sur les collines autour de Brive-la-Gaillarde, Gilbert Delmond, un autre gardien du goût limousin, préserve une tradition régionale ancestrale : l’élevage du veau sous la mère. Avec lui, nous partageons un évènement haut en couleurs, une foire aux bestiaux qui n’a lieu que quatre fois par an.

Enfin, de retour à la gare des Bénédictins, nous embarquons pour un voyage exceptionnel à destination des spectaculaires gorges de la Vienne, à bord d’une locomotive à vapeur de 1919 sauvée par une association limougeaude. Aux commandes du monument roulant, Jean-Marie Simonet et Bruno Lucas, deux fous de mécanique, qui perpétuent l’héritage des cheminots.

« Le Goût du Limousin », un voyage au cœur de la France.

Retrouvez des Racines et des Ailes sur Facebook et Twitter

« Le Goût du Morbihan » dans Des Racines et des ailes le 21/05 à 20h45 sur France 3

Un film réalisé par Philippe Poiret

Le Morbihan est l’un des départements les plus touristiques de France. Chaque année, des milliers de visiteurs sont attirés par ses plages, ses îles, son climat et sa douceur de vivre.

Pour ce nouveau film de la collection Passion Patrimoine, nous avons partagé le quotidien d’hommes et de femmes qui y vivent. Ils sont architectes, apiculteur, membres d’associations, historien, archéologues, cuisinier ou photographe. Ils ont parfois tout quitté pour vivre leur passion et s’installer dans cette région…

« Tout un monde – Le château de Vaux le Vicomte », le 30/12 sur Planète+

Un film d’Amaury Velter

VAUX LE VICOMTE

A une cinquantaine de kilomètres au sud-est de Paris, au milieu d’un parc de 45 Ha, se trouve le château de Vaux Le Vicomte. Un joyau historique du 17ème siècle, classé aux Monuments Historiques, dans lequel se déroula une tragédie qui a marqué l’histoire de France.

Vaux le Vicomte est le plus grand château privé de l’hexagone et un véritable gouffre financier.

Entre les charges du personnel et les travaux de rénovation ou d’entretien, les propriétaires ne s’en sortent pas. Pourtant, pas question pour eux de laisser le château à l’abandon.

Même s’il leur appartient, il fait partie du patrimoine national.

Alors leur mission désormais est d’accroître autant que possible le nombre de visites et trouver d’autres sources de revenus pour pouvoir, à long terme, redonner au château toute sa splendeur d’origine.

L’HISTOIRE DE VAUX LE VICOMTE

En 1650, le domaine de Vaux le Vicomte est un petit château entouré d’un parc et d’une ferme. Nicolas Fouquet est surintendant des finances de Louis XIV. Son ministre des finances. Il lui est fidèle depuis des années et le roi le récompense en l’enrichissant.

En 1651, Fouquet rachète le domaine de Vaux le vicomte. Il fait raser tous les bâtiments existants et démarre les travaux d’un projet immense. Il veut le plus beau, dans tous les domaines. Il aime le luxe et la finesse et veut le montrer. Alors il fait appel aux meilleurs artistes pour ce projet. Pour bâtir une telle œuvre, il réunit les plus grands talents de l’époque. D’abord, André Le Notre pour les jardins.

Ensuite, Louis Le Vau pour l’architecture du château, et enfin Charles Lebrun pour la décoration. Ensemble, en cinq ans seulement, ils vont sortir de terre l’un des plus beaux châteaux de France.

Mais pendant ce temps, Colbert, jaloux de la réussite de Fouquet, colporte auprès de Louis XIV des rumeurs selon lesquelles Fouquet vole dans les caisses du royaume. Le souverain se méfie, mais ne donne pas suite.

Le 17 août 1661, Fouquet inaugure son château en présence du roi. Une fête grandiose est donnée, organisée par Vatel. Au programme : festin, spectacle donné par Molière, promenade et feux d’artifice. Louis XIV découvre un château comme il n’en a jamais vu. Une harmonie parfaite entre jardin à la française, architecture et finesse des décorations.

Mais personne ne doit faire mieux que le roi. Et les soupçons qu’il portait sur Fouquet se transforment en jalousie et en haine. Il décide de faire arrêter Fouquet. Et il demande à l’un ami de ce dernier de le faire : d’Artagnan. Fouquet finira ses jours en prison. Louis XIV, lui, récupère les trois artistes et s’inspire de Vaux-le-Vicomte pour construire Versailles. À partir de là, le château va passer de propriétaires en propriétaires avant de sombrer dans l’oubli.

Mais en 1875, Alfred Sommier, un riche industriel du sucre, le rachète aux enchères sans même l’avoir visité. Il y investit des sommes colossales pour le restaurer, le sauvant ainsi de la destruction. Il le transmet à ses descendants. Aujourd’hui, ce sont les jumeaux Alexandre et Jean-Charles de Vogué qui ont la lourde tâche de prendre le relais de leur arrière grand oncle. Mais la fortune familiale à fondu et il doivent trouver le moyen de sortir les 9 millions d’euros annuel qu’exigent le fonctionnement du château.

« Des racines et des ailes – Un balcon sur la France », le 25/12 à 20h35 sur France 3

Un film de 110’ de Leni Mérat et Jérôme Mignard

La France offre à voir et à découvrir une multitude de paysages et de territoires. La beauté austère des falaises des Pyrénées, la douceurs des monts d’Auvergne, la magnificence des Alpes, l’architecture des villages perchés du Sud, ou encore l’immensité de la forêt tropicale de Guyane… Pour comprendre et appréhender la diversité étonnante de notre pays, il faut prendre de la hauteur…S’élever pour admirer le paysage et mieux comprendre son histoire. C’est ce que nous proposons dans ce film exceptionnel : partir à la découverte des plus beaux balcons sur la France.

En prenant de la hauteur, le photographe Hervé Tardy raconte l’histoire des paysages. Dans sa drôle de machine volante, un autogyre, il voit la France vue du ciel.

Pour son nouvel ouvrage sur les villages perchés, avec Eric Lefebvre, son fidèle pilote, il survole les plus beaux sites du Rouergue.

Plus au nord dans le Massif Central, la chaîne des Puys dévoile un panorama volcanique unique au monde. Avec Yves Michelin, qui œuvre pour faire inscrire la région au patrimoine mondial de l’Unesco, nous la survolons en montgolfière.

Dans les Alpes, au cœur du Beaufortain, nous partageons la passion des compagnons qui terminent la construction d’un refuge ultra-moderne à 25OO mètres d’altitude. Grâce à eux, les randonneurs peuvent profiter d’une vue de rêve sur la mythique Pierra Menta.

Dans le massif sauvage du Queyras, les cimes permettent d’approcher le ciel. Au dessus de Saint-Véran, le plus haut village d’Europe, des passionnés d’astronomie passent leurs nuits sous les étoiles dans un ancien observatoire du CNRS. Au petit jour, ils guettent le magique rayon vert.

La France, c’est aussi l’une des plus belles forêts tropicales du monde. A 7000 kilomètres de la métropole, en Guyane, des scientifiques étudient la canopée. Cet espace encore mystérieux au sommet des grands arbres. Le biologiste Philippe Gaucher part à la recherche d’étonnantes grenouilles arboricoles qui passent leur vie à 40 mètres de hauteur. Et dans un ciel lézardé de nuages magnifiques il nous fait découvrir les inselbergs, ces montagnes de basalte qui émergent de l’immense forêt.

Enfin pour certains, l’attraction des sommets les pousse à aller toujours plus haut voir le monde, à la limite du vertige. Les Highliners tendent des fils entre les parois pyrénéennes. Ce sont les funambules des cimes.

« Un balcon sur la France » propose un autre regard sur notre patrimoine : vu d’en-haut, le territoire et les trésors qu’il abrite se découvrent autrement.

« La Picardie : entre terre et mer » à voir dans Des Racines et des Ailes, le 11/12 à 20h35 sur France 3

Un film écrit et réalisé par Dominique Lenglart

Pour ce nouveau numéro de la collection « Passion Patrimoine », nous partons à la découverte de la Picardie. Au cœur de trois départements, l’Oise, l’Aisne et la Somme, des passionnés se battent pour protéger et faire connaître des patrimoines exceptionnels. Entre l’île de France et la Flandre, cette région recèle des trésors naturels et des monuments impressionnants.

La Picardie est une terre de cathédrales avec ses six édifices gothiques qui racontent la compétition singulière entre les évêchés pour bâtir le plus beau monument. Par passion Christophe Ugé a mis au point un circuit pour faire découvrir chacun des ces trésors d’architecture. De Noyon à Senlis, de Laon à Amiens et jusqu’à Beauvais où la cathédrale blessée montre les limites atteintes par les constructeurs. Un édifice inachevé qui abrite pourtant un joyau de mécanique du 19ème siècle : une horloge astronomique de quinze mètres de haut. Un maître horloger, Jean-Paul Crabe et le gardien de l’église veillent sur les 90 000 pièces qui animent une centaine de statuettes de bois.

La Picardie est une région maritime. Son littoral s’étend sur près de 7O kilomètres avec ses hautes falaises et ses immenses plages de sable fin. Elle abrite l’une des plus belles baies du monde, la baie de Somme. Pour ses kilomètres de marais et de prés salés, elle a reçu le prestigieux label « Grand site de France ». Dans sa partie nord, le Parc Ornithologique du Marquenterre accueille les oiseaux migrateurs venus de l’Europe entière.

Son responsable, Philipe Caruette, forme des jeunes naturalistes à la protection des échassiers et plus particulièrement des cigognes.

Plusieurs fois par an, au milieu des bancs de sable qui ferment l’embouchure de la Somme, deux bénévoles veillent sur une colonie de 300 phoques sauvages. Philippe Thierry et John de Boer connaissent toutes les astuces pour les approcher sans les effrayer.

Tout au sud de la côte picarde, marquant la frontière avec la Normandie, apparaît l’une des plus jolies cités balnéaires de la Manche : Mers-les-Bains. Magnifiquement conservée, elle offre un témoignage exceptionnel sur l’architecture de la belle époque. Un homme connaît bien les villas avec leurs bow-windows et leurs façades aux styles néo-gothique ou classique, c’est Nicolas Andrieu. Il est régisseur-gardien et veille au bon état d’une dizaine de maisons du bord de mer.

En Picardie, les calmes paysages dévoilent des édifices qui racontent la riche histoire de la région. Près de la vallée de la Bresles, le château fort de Rambures, édifié au 14ème siècle appartient à la même famille depuis 600 ans. Cette forteresse à plan carré, bâtie en briques, a permis de résister aux envahisseurs anglais et aux assaillants bourguignons. Aurélien Riès, son régisseur, en connaît tous les secrets.

Entre le Vermondois et la Thiérache, sur une boucle de l’Oise, un monument singulier symbolise l’histoire industrielle picarde : le familistère de Guise. Ce palais ouvrier, fruit de l’utopie de l’industriel Jean-Baptiste Godin, a abrité jusqu’en 1968 les familles de tous les employés de la fabrique de poêles en fonte. Fille et petite fille d’ouvriers, Monique Bronchain est née dans le familistère et aujourd’hui elle guide les visiteurs dans ce temple des idées du 19ème siècle.

Ici furent crées les premières pouponnières et les premières écoles de France pour les enfants des classes populaires.

Sur l’aérodrome de Margny-lès-Compiègne, l’association « le cercle des machines volantes » fait revivre la mémoire des pionniers de l’aviation picarde avec des avions conçus entre 1920 et 1940. Après 9 ans d’effort, Frédéric et Alexandre Collinot terminent de restaurer une pièce unique, un Morane de 1929, en cours de classement à l’inventaire des monuments historiques. Pour la première fois depuis 40 ans, le Morane va s’élever de quelques mètres dans les airs.

Pour terminer ce voyage, Frédéric emmène la dernière recrue de l’association découvrir la Picardie vue du ciel, à bord d’un biplan. Entre le palais royal de Compiègne, la clairière de l’armistice de 1918, le château fort de Pierrefonds rebâti par Viollet-le-Duc et les ruines de l’abbaye d’Ourscamp.

Ils sont architecte, régisseur, agriculteur, naturalistes ou retraités. Tous ont une passion : la Picardie, ce territoire entre terre et mer.

« OFF secrets et coulisses : secrets et coulisses de la justice », le 26/11 à 20h45 sur France 4

SECRETS ET COULISSES DE LA GENDARMERIE Un documentaire d’Alexis De La Fontaine

Aujourd’hui, dans les enquêtes criminelles, la preuve matérielle est devenue la reine des preuves. Les aveux, autrefois élément central d’un dossier judiciaire, ont montré leur fragilité à l’occasion de fiasco judiciaires retentissants (on pense aux affaires Outreau, Patrick Dils, Loïc Séché, Marc Machin…).

Désormais, de plus en plus d’enquêtes sont résolues grâce à des preuves matérielles : un cheveu, une empreinte, une goutte de sang, des traces ADN… qui permettent de résoudre la plus insoluble des énigmes. Grâce aux progrès de la science, la Police et la Gendarmerie ont développé depuis une trentaine d’années un savoir-faire dans le recueil et le traitement des preuves matérielles.

Loin de la vision idéalisée des séries américaines à la mode, « OFF secrets et coulisses » vous propose un « laissez-passer » dans les coulisses des « vrais experts » de la Gendarmerie Nationale française. Ils nous montreront les compétences techniques qu’ils déploient pour traquer le moindre indice, et ainsi apporter leur concours au déroulement d’une enquête.

Nos caméras iront dans deux unités différentes de la Gendarmerie Nationale :
– sur le terrain avec la Cellule d’identification criminelle de l’Oise, la « CIC 60 »,
– dans les laboratoires de l’Institut de Recherche Criminelle de la Gendarmerie Nationale (IRCGN).

SECRETS DU PALAIS DE JUSTICE DE PARIS Un documentaire de Louis-Matthieu Nivose

Le Palais de Justice de Paris est un lieu chargé d’histoire en plein cœur de la capitale. Témoin de l’Histoire de France avec deux monuments historiques au sein même du Palais : la Sainte Chapelle et la Conciergerie. Mais dans ce lieu, c’est le destin de milieux de personnes qui a été discuté et décidé à l’occasion de grands procès qui ont défrayé la chronique.

Le Palais de Justice est un lieu ouvert au public mais paradoxalement méconnu du grand public. On peut y croiser des touristes qui déambulent bruyamment dans la cour après leur visite de la Sainte Chapelle. Des avocats pressés boutonnant leur robe ou patientant dans la Salle des pas perdus. Des gendarmes qui installent une rangée de barrières devant les portes de la Première Chambre. Des journalistes qui attendent la fin d’une audience, leurs caméras posées sur le marbre. Des curieux qui s’arrêtent pour se mêler à la foule…

Le Palais de Justice est l’endroit où tous ces gens se côtoient, où toutes ces histoires s’enchevêtrent. Autant de vies qui s’entrelacent, de destins qui se nouent et d’avenirs qui se jouent. « OFF Secrets et coulisses » vous propose une visite inédite de ce lieu. Montrer et raconter la vie du Palais par-delà les décors.

Grâce aux journaux télévisés, tout le monde connaît les grandes marches de l’entrée principale, la salle des assises, la salle des pas perdus et les galeries qui y mènent. Les procès et audiences ne sont plus un secret pour personne. Mais qui sait qu’il existe, au cœur du Palais, des ateliers, une gendarmerie, des cuisines, un self service, une caserne de pompiers ou un couvent ?

C’est cette face cachée ou méconnue que « OFF Secrets et coulisses » souhaite mettre en lumière. Ce qui nous intéresse, ce sont tous ces visages, toutes ces « petites mains » et ces métiers qui contribuent à faire vivre le Palais et qui assurent chaque jour son bon fonctionnement.

Guidé par les habitués des lieux, ou égaré avec les touristes, « OFF Secrets et coulisses » vous emmène dans les coulisses de cette immense machine au hasard des rencontres, au détour d’un couloir. Quels sont les « rôles » de ces différents « acteurs », dans la lumière des flashs ou dans l’ombre des recoins du palais ? Qui sont ces gens ? Comment exercent-ils leur métier au sein du Palais de Justice ?

Les gens qui travaillent au Palais nous feront découvrir leur métier, leur rôle et partageront leur propre vision de ce lieu majestueux. Surtout avant la création d’une nouvelle Cité Judiciaire dans le quartier des Batignolles, à l’horizon 2017, qui changera bientôt l’organisation, la structure et le fonctionnement du Palais, tel qu’il existe depuis des siècles.

« Le goût du Béarn et de l’Ariège » dans Des Racines et des ailes – Collection Patrimoine, le 13/11 à 20h35 sur France 3

Un film réalisé par Clémentine Arnaud et Arnaud Mansir

Du massif Pyrénéen aux plaines sauvages, ce film est un voyage au cœur du Béarn et de l’Ariège. Ces deux territoires séparés géographiquement ont une histoire commune, le plus grand prince des Pyrénées : Gaston Fébus.

Nous partons à la découverte de ces régions chargées d’histoire en compagnie d’amoureux qui ont choisi de sauvegarder ce patrimoine exceptionnel mais aussi le faire revivre.

Dans le Béarn, les rivières qui façonnent le paysage portent un nom singulier : les gaves. Ces cours d’eau marquent depuis toujours l’histoire de la région. C’est Alexis Ichas, un auteur intarissable sur le sujet, qui nous en fait revivre les grandes pages. Grâce à lui, nous partons à la découverte de sites médiévaux remarquables comme Sauveterre, Oloron-Sainte-Marie ou Auterive.

Pau, la capitale du Béarn construite en bord de gave est d’abord connue pour son château qui a vu naître Henry IV. Au XIXème siècle, une autre histoire passionnante transforme la destinée de cette petite ville de province : la naissance du tourisme de luxe. Promenade, palais d’hiver, théâtre, casino, villas exceptionnelles : la cité se métamorphose pour accueillir la grande bourgeoisie et l’aristocratie venues du monde entier.

Pendant près d’un siècle, chaque hiver, de riches familles profitent du climat et de la vue exceptionnelle sur la chaîne de montagne. Julie Boustingory, urbaniste, nous fait revivre cette glorieuse époque qui a transformé Pau en ville belvédère.

La suite de notre périple nous conduit vers les plus belles montagnes du Haut-Béarn. Sur ce territoire longtemps abandonné, des gens s’engagent pour faire revivre le pastoralisme. Nous suivons d’abord une équipe de biologistes pour une mission haletante. Chargés de contrôler l’eau dans les estives les plus reculées, ils aident ainsi les bergers à produire le fromage d’estive, le « caviar » des fromages. Plus bas, deux jeunes muletiers sillonnent les sentiers escarpés pour rejoindre les bergeries inaccessibles par la route. Dans un décor à couper le souffle, entre modernité et tradition, ces acteurs participent au repeuplement des hautes vallées.

En Ariège, nous partons à la rencontre de Florence Guillot. Depuis plus de vingt ans, cette archéologue se passionne pour un patrimoine hors du commun : les grottes fortifiées. Nichées dans les parois de la Haute-Ariège, ces postes de surveillance de l’époque médiévale quadrillent le territoire.

Plus à l’est, dans la réserve nationale de Faune d’Orlu, gardes, scientifiques et bénévoles unissent leurs efforts pour protéger l’isard, le cousin du chamois alpin.

Nous les suivons dans leurs missions de comptage, au sol ou en hélicoptère et dans leurs tentatives délicates de capture. Une aventure avec des passionnés qui veillent à ce que ce seigneur des Pyrénées continue de peupler les montagnes ariégeoises.

Enfin, nous embarquons avec Jacques Jany, un pilote d’ULM hors-pair. Avec Olivier de Robert, un ami auteur, il écrit un livre sur l’Ariège vue du ciel. Des plaines verdoyantes aux sommets enneigées, des châteaux cathares aux bastides médiévales, nous découvrons, vus du ciel, les sites qui façonnent ce territoire au cours d’une expédition aérienne exceptionnelle.

Ils sont architectes, naturalistes, muletiers, historiens, gardiens de refuge et ont choisi de vivre mais aussi de se battre pour faire vivre ce territoire.